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Le Christ et l`accomplissement de la Loi la halakhah du Juif, l NRT 122 2000 353-368 SONNET, Le Christ et l’accomplissement de la Loi la halakhah du Juif, l’éthique du Gentil1 Introduction une histoire, deux lecteurs La question de l’homme riche Ă  JĂ©sus fournira son point de dĂ©part Ă  notre rĂ©flexion MaĂźtre, que dois-je faire de bon pour avoir la vie Ă©ternelle?» Mt 19, 16. Nous connaissons la rĂ©ponse de JĂ©sus Garde les commandements» Mt 19, 17 ou, dans la version de Marc Tu connais les commandements» Mc 10, 19. Tout cela», rĂ©pond l’homme, je l’ai observé» Mt 19, 20. Et chez Marc MaĂźtre, tout cela je l’ai observĂ© dĂšs ma jeunesse» Mc 10, 20. Il ne pourrait y avoir de rĂ©ponse plus juive que celle-lĂ , qui nous vient en droite ligne du DeutĂ©ronome Écoute IsraĂ«l 
. Ces paroles que je te commande aujourd’hui seront sur ton cƓur, tu les inculqueras Ă  tes fils 
. Ces paroles, tu les garderas  » Dt 6, 6. Un lecteur juif — et souvenons-nous qu’un rĂ©cit comme celui de Mt visait originellement un tel destinataire — ne peut que se reconnaĂźtre dans la rĂ©ponse de l’homme riche ce lecteur juif a, lui aussi, depuis sa jeunesse, grandi dans l’amour et dans la garde des paroles» en question. Pour un tel lecteur, la demande initiale de JĂ©sus — garde les commandements» — fait sens Ă©galement de maniĂšre juive JĂ©sus ne fait pas autre chose que remettre un fils d’IsraĂ«l devant les paroles essentielles de sa tradition. En prenant toutefois quelques libertĂ©s JĂ©sus ne produit que cinq des dix paroles, celles qui concernent le prochain, et assortit ces cinq dĂ©fenses d’un impĂ©ratif qui les rĂ©capitule positivement — Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme», citation de Lv 19, 18 verset donc extĂ©rieur aux dix paroles. Il y a lĂ  une maniĂšre de produire l’Écriture qui est significative, mais que peut comprendre, et que comprend l’interlocuteur juif de JĂ©sus. 1. ConfĂ©rence donnĂ©e le 3 mars 1997 au Centre Culturel des Fontaines Ă  Chantilly dans le cadre de la session JĂ©sus et la Torah» organisĂ©e par le ComitĂ© Ă©piscopal français pour les relations avec le judaĂŻsme et le 30 dĂ©cembre 1998 Ă  Cracovie Ă  l’occasion du premier congrĂšs JĂ©suites et Juifs». Je remercie Philippe Bossuyt et Jean Radermakers, ainsi que FrĂ©dĂ©ric Louzeau, prĂ©cieux interlocuteurs dans l’élaboration de cet essai. 354 SONNET, Supposons Ă  prĂ©sent que le mĂȘme rĂ©cit tombe dans les mains ou parvienne aux oreilles d’un lecteur ou d’un auditeur venu des nations et dĂšs lors du paganisme. L’affirmation de JĂ©sus — Tu connais les commandements» — n’est plus pour lui le lieu d’une identification les commandements, il ne les connaĂźt pas; ils ne lui ont pas Ă©tĂ© adressĂ©s; ils n’ont pas Ă©tĂ© remis Ă  sa garde. Et la rĂ©ponse de l’homme riche — Tout cela je l’ai observĂ© dĂšs ma jeunesse» — ne peut dĂšs lors se confondre avec la rĂ©ponse du lecteur non juif. C’est d’ailleurs une aubaine pour ce lecteur que JĂ©sus fasse le dĂ©tail des commandements, ou du moins de certains d’entre eux, en les rĂ©pĂ©tant Ă  l’oreille de l’homme riche. Car ces commandements, notre lecteur ne les connaĂźt pas en tant qu’objets d’une rĂ©vĂ©lation et d’une tradition. Ce sont pour lui des paroles» divines neuves, qu’il dĂ©couvre en mĂȘme temps que celles du Christ. Nous devrons nous demander que reprĂ©sente pour cet autre lecteur la rĂ©fĂ©rence Ă  une loi qui ne lui a pas Ă©tĂ© donnĂ©e? Cette loi devient-elle la sienne? Devient-elle normative pour lui aussi? Le Christ du rĂ©cit Ă©vangĂ©lique prend-il le relais de MoĂŻse, pour donner aux fils des nations ce qui a Ă©tĂ© originellement donnĂ© aux fils d’IsraĂ«l? Ou s’agit-il d’autre chose? Dans cette communication, je ferai jouer au maximum l’asymĂ©trie des deux figures, celle du Juif et celle du Gentil, dans leur relation Ă  la Torah et Ă  son accomplissement dans le Christ. Il me semble que seule une prise en compte de ces situations contrastĂ©es permet de penser le rapport Ă  la Loi et Ă  son accomplissement d’une maniĂšre qui respecte et le mystĂšre de l’Église et le mystĂšre d’IsraĂ«l. On peut objecter la distinction en cause — celle du judĂ©o- et du pagano-chrĂ©tien — est une distinction qui n’a plus cours. Le concept de pagano-chrĂ©tien», par exemple, ne vaudrait que pour les convertis, les baptisĂ©s de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Les gĂ©nĂ©rations suivantes appartiendraient Ă  ce qu’on appelle le peuple chrĂ©tien», qui a rompu avec le paganisme et a dĂ©veloppĂ© une histoire chrĂ©tienne», une mĂ©moire chrĂ©tienne», une culture chrĂ©tienne» — cette culture qui Ă©tait dominante dans nos pays jusqu’il y a peu et qui faisait de nos nations des nations chrĂ©tiennes», au sein de la chrĂ©tienté». Loin de moi de chercher Ă  relativiser le rĂŽle d’une continuitĂ© et d’une mĂ©moire chrĂ©tiennes. Je soutiens nĂ©anmoins qu’on ne peut Ă©chapper aux catĂ©gories bibliques bibliquement parlant, chacun de nous est soit fils ou fille d’IsraĂ«l soit fils ou fille des nations2. Ceci vaut notamment 2. Cf. LUSTIGER, Juifs et chrĂ©tiens, demain?, dans NRT 120 1998 535-536. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 355 pour les chrĂ©tiens. Personne ne naĂźt chrĂ©tien on le devient par le baptĂȘme. Le Juif, qui est juif par sa naissance, reste membre de son peuple aprĂšs avoir reçu le baptĂȘme, Ă  la maniĂšre de Paul — Moi? Je suis Juif, de Tarse en Cilicie» Ac 21, 39; Saul a Ă©tĂ© baptisĂ© en Ac 9,18. Quel est par contre le statut biblique de celui qui n’est pas nĂ© Juif? Il est fils d’Adam, fils des nations, goy ou gentil, et, d’une maniĂšre prĂ©cise qui nous intĂ©ressera bientĂŽt, fils de NoĂ©. Une fois baptisĂ© et intĂ©grĂ© dans l’Église, le Gentil reste Gentil, rĂ©pondant tant d’une grĂące que d’une mission propres. MĂ©connaĂźtre cela, c’est mĂ©connaĂźtre la logique biblique en matiĂšre d’histoire du salut, qui fait passer le salut de l’un IsraĂ«l Ă  l’autre les nations, et de l’autre Ă  l’un, dans un unique dessein divin, d’Abraham au Christ, lumiĂšre des nations et gloire de ton peuple IsraĂ«l» Lc 2, 32. La grande mosaĂŻque qui orne la basilique Sainte-Sabine de Rome Ve siĂšcle, illustrant la catholicitĂ© de l’Église par le face-Ă -face de deux femmes, Ecclesia ex circumcisione et Ecclesia ex gentibus, l’Église-de-la-circoncision et l’Église-desnations, est Ă  cet Ă©gard un symbole thĂ©ologique valable pour tous les temps. I. – Le Juif d’abord» Rm 1, 16 Examinons d’abord ce qu’il en est de l’accomplissement de la Torah par JĂ©sus pour un disciple juif. Force est de reconnaĂźtre qu’un accomplissement de ce type a pour condition de possibilitĂ© une tradition de type pharisien. Je ne dis pas par lĂ  que JĂ©sus appartenait aux cercles pharisiens proprement dits, mais que la pensĂ©e pharisienne est celle qui rend possible un discours d’accomplissement tel que le propose JĂ©sus, notamment en Mt 5-7. Dans un cadre sadducĂ©en ou essĂ©nien un tel discours d’accomplissement serait tout simplement impensable. Qu’est-ce que la pensĂ©e pharisienne met en place, qui rend possible le discours d’accomplissement de JĂ©sus? Ce qu’elle institue, c’est le rapport torah she-bikhtav – torah she-be-cal-peh, Torah Ă©crite – Torah orale. Le discours d’accomplissement de JĂ©sus se prĂ©sente en effet comme un phĂ©nomĂšne de Torah orale — de type pharisien donc —, mĂȘme si JĂ©sus, on va le voir, a des prĂ©tentions qui le mettent au-delĂ  ou en dehors de l’économie de la Torah orale proprement pharisienne. La Torah orale, la tradition vivante d’IsraĂ«l, est, pour le dire ainsi, ce qui fait en sorte que Dieu n’ait pas parlĂ© en vain dans sa Torah Ă©crite. Par la tradition vivante des sages d’IsraĂ«l, la parole divine se trouve encore 356 SONNET, et toujours prĂ©cisĂ©e, actualisĂ©e, accentuĂ©e, de maniĂšre Ă  porter effectivement la vie du peuple. Elle est le lieu d’une fidĂ©litĂ© extrĂȘme — ainsi R. Eliezer pouvait dire Je n’ai jamais dit quoi que ce soit que je n’aie entendu de mon maĂźtre»3. Mais, comme l’écrit P. Lenhardt, cette fidĂ©litĂ© ne s’accomplit pas dans la voie de la pure conservation et du conformisme»4. La Torah orale, grĂące Ă  sa plasticitĂ©, est aussi capable de tirer le nouveau de l’ancien, autant et chaque fois que c’est nĂ©cessaire»5. C’est lĂ  la tĂąche du de la novatio, illustrĂ©e notamment par R. Aqiba, qui explicite ce qui Ă©tait implicite, utilise ce qui Ă©tait en rĂ©serve, rĂ©vĂšle par le nouveau la richesse de l’ancien»6. JĂ©sus, ne l’oublions pas, a donnĂ© comme modĂšle ce scribe tirant de son trĂ©sor du neuf et de l’ancien» Mt 13, 52. Au dĂ©but de son enseignement en Mt 5-7, JĂ©sus dĂ©clare N’allez pas croire que je sois venu abroger la Loi et les ProphĂštes je ne suis pas venu dĂ©truire — katalusai littĂ©ralement dĂ©truire en faisant tomber les pierres» —, mais accomplir — plĂšrĂŽsai remplir, achever, accomplir»» Mt 5, 17. DerriĂšre le verbe grec plĂšroĂŽ, il faut reconnaĂźtre l’hĂ©breu le-male’ remplir, accomplir», mais l’ensemble de la phrase, ainsi que son contexte, renvoie Ă©galement Ă  la pratique d’accomplissement» attachĂ©e au verbe leqayyem faire se tenir debout, donner sa consistance, accomplir». Ce verbe, terme technique de l’accomplissement dans la tradition rabbinique, en rĂ©vĂšle les diverses modalitĂ©s. Les sources rabbiniques rĂ©vĂšlent qu’accomplir l’Écriture», c’est d’abord interprĂ©ter l’Écriture, et dĂ©couvrir, par les ressources de l’exĂ©gĂšse, du midrash, ce Ă  quoi l’Écriture engage dans la ligne de l’action7. Accomplir l’Écriture, c’est alors la faire tenir debout» c’est le sens littĂ©ral de le-qayyem, tout le contraire donc de katalusai, lui donner une consistance qu’elle n’a pas aussi longtemps qu’elle n’enseigne rien qui engage son destinataire. C’est donc, par une interprĂ©tation qui engage Ă  l’action, la confirmer en tous ses dĂ©tails. JĂ©sus fait Ă©cho Ă  ceci lorsqu’il dit Car, en vĂ©ritĂ© je vous le dĂ©clare, avant que ne passent le ciel et la terre, pas un iota, 3. b. Talmud de Babylone Sukkah 28a. 4. P. LENHARDT, Voies de la continuitĂ© juive. Aspects de la relation maĂźtredisciple d’aprĂšs la littĂ©rature rabbinique ancienne, dans Rech. Sc. Religieuses 66 1978 505. 5. Ibid., p. 506. 6. Ibid., p. 509. 7. Cf. Ibid., p. 511-512; AVRIL et P. LENHARDT, La lecture juive de l’Écriture, Lyon, Profac, 1982, pp. 25-27. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 357 on peut entendre l’hĂ©breu ou l’aramĂ©en sous-jacent pas le moindre yod, pas le moindre trait ne passera de la loi, que tout ne soit arrivé» Mt 5, 188. C’est sur la base de ce premier sens de l’accomplissement que se dĂ©ploient les autres modes de l’accomplissement l’accomplissement dans l’action des croyants et l’accomplissement des promesses de la Torah et des ProphĂštes. Ce qu’il faut donc d’abord scruter, c’est le discours d’accomplissement de JĂ©sus. Je m’en tiens Ă  quelques aspects de ce discours. Le discours interprĂ©tant de JĂ©sus s’inscrit dans la responsabilitĂ© de la Torah orale de convoyer la Torah Ă©crite en la rendant engageante Grande est l’étude, car elle mĂšne Ă  l’action», dira Rabbi Aqiba9. Cette responsabilitĂ© met en jeu notamment la capacitĂ© de la Torah orale de ressaisir toute la Torah Ă©crite et de la rĂ©sumer. En Mt 22, on voit ainsi un Pharisien s’approcher de JĂ©sus et lui demander MaĂźtre, quel est le grand commandement dans la Torah? JĂ©sus lui dĂ©clara Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cƓur, de toute ton Ăąme et de toute ta pensĂ©e. C’est lĂ  le grand, le premier commandement. Un second lui est semblable Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. De ces deux commandements dĂ©pendent krematai toute la Loi et les prophĂštes Mt 22, 36-40. VoilĂ  une maniĂšre d’interroger et de rĂ©pondre qui n’est pas Ă©trangĂšre aux sources rabbiniques. Ainsi, dans le Talmud de Babylone, Bar Qappara demande Quelle est la plus petite portion d’Écriture Ă  laquelle sont suspendues teluyyin toutes les rĂ©gulations essentielles de la Torah? Dans toute ta conduite sache le reconnaĂźtre et lui dirigera tes dĂ©marches» Pr 3, 610. OĂč l’on voit donc que le verbe grec kremannumi ĂȘtre suspendu», que ce soit littĂ©ralement ou figurativement de Mt 22, 40 8. L’exĂ©gĂšse de JĂ©sus consonne en ce sens avec celle qu’illustrera Rabbi Aqiba Ă  la fin du premier siĂšcle, pour qui la Torah, exprimĂ©e en langage humain, garde la transcendance de son origine l’exĂ©gĂšse doit dĂšs lors valoriser tous les dĂ©tails de l’Écriture, les lettres les plus petites et les menus traits. De chaque pointe du texte Ă©crit», dit ainsi le Talmud, Rabbi Aqiba dĂ©duisit par interprĂ©tation montagnes sur montagnes de dĂ©terminations pratiques» b. 29b; cf. P. LENHARDT et M. COLLIN, La Torah orale des Pharisiens. Textes de la Tradition d’IsraĂ«l, SupplĂ©ment au Cahier Évangile 73 1990 24-31. 9. b. Qiddushin 40b; b. Baba Qamma 17a. 10. b. Ber. 63a. 358 SONNET, correspond Ă  l’hĂ©breu talah ou tala’, et Ă  l’aramĂ©en tala’11. Mais au-delĂ  d’une Ă©quivalence des termes techniques, les rĂ©ponses de JĂ©sus et de Bar Qappara relĂšvent d’une tendance plus large, dans la tradition rabbinique, de recherche de passages brefs de l’Écriture rĂ©capitulant toute la Torah. Cette recherche prend parfois la forme de l’identification du kelal, c’est-Ă -dire du passage le plus gĂ©nĂ©ral, le plus universel Ă  l’opposĂ© du perat., le passage le plus particulier. Ainsi on fait mĂ©moire en divers lieux de la tradition selon laquelle R. Aqiba et R. Ben Azzai s’opposĂšrent sur le point de savoir si le kelal le plus englobant de la Torah se trouve en Lv 19, 18 ou en Gn 5, 112. Gn 5, 1 porte Le jour oĂč Dieu crĂ©a l’homme, il le fit Ă  la ressemblance de Dieu»; Lv 19, 18 spĂ©cifie Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme, c’est moi YHWH». C’est lĂ  le verset Ă©galement choisi par JĂ©sus comme l’autre plus grand» commandement Mt 22, 39; c’est aussi le verset par lequel JĂ©sus ressaisit positivement les commandements qu’il Ă©nonce Ă  l’homme riche13. Cette tendance Ă  ressaisir toute la Torah est dĂ©jĂ  illustrĂ©e par R. Hillel 1er siĂšcle avant l’ùre chrĂ©tienne, qui rĂ©pondit, avec la douceur et l’humilitĂ© qui le caractĂ©risent, Ă  un paĂŻen pressĂ© de se convertir Ce qui t’est haĂŻssable, ne le fais pas Ă  ton prochain. C’est lĂ  toute la Torah et le reste n’est que commentaire14. Ce Ă  quoi JĂ©sus fait Ă©cho en Mt 7, 12 Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mĂȘmes pour eux c’est la Loi et les ProphĂštes. La Torah orale rĂ©pond de l’applicabilitĂ© des prescriptions de la Loi et cette responsabilitĂ© porte notamment sur les cas d’exception et les cas d’urgence. La tradition rabbinique a ainsi dĂ©veloppĂ© la notion de piquah. nephesh, de considĂ©ration de la vie 11. Cf. Ă  ce propos T. L. DONALDSON, The Law That Hangs Matthew 2240 Rabbinic Formulation and Matthean Social World, dans Cath. Bibl. Quarterly 57 1995 689-709. 12. Cf. Sifra sur Lv 19, 18; Bereshit Rab. 24, 7. Cf. Ă©galement R. ÉlĂ©azar de Modiim un contemporain de R. Aqiba, qui trouve en Ex 12, 26 un kelal dans lequel toute la Torah est contenue» Mek. sur Ex 15, 26 Si tu entends bien la voix de YHWH, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă  ses yeux, si tu prĂȘtes l’oreille Ă  ses commandements, si tu gardes tous ses dĂ©crets, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligĂ©es Ă  l’Égypte, car c’est moi YHWH qui te guĂ©ris». 13. Cf. Ă©galement Rm 13, 9. 14. b. Shabbat 31a. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 359 humaine», qui fait que les commandements — sauf trois interdits l’idolĂątrie, l’inceste qui inclut l’adultĂšre et le meurtre — sont suspendus lorsqu’il s’agit de sauver une vie humaine15. Et de fait, dans plusieurs controverses liĂ©es Ă  ses guĂ©risons le jour du shabbat, JĂ©sus fait intervenir une loi d’urgence» de ce genre cf. Mt 12, 1-14 et par.; Lc 13, 10-17; 14, 1-6, notamment sous la forme que l’on trouve en Mc 2, 27 Le shabbat a Ă©tĂ© fait pour l’homme et non l’homme pour le shabbat», qui a son Ă©cho dans les sources rabbiniques16. En matiĂšre d’accomplissement, ce qui distingue JĂ©sus de la Torah orale pharisienne n’est pas d’abord le contenu de son enseignement, c’est son exclusivisme, sa maniĂšre de sortir des chaĂźnes et des canaux de la tradition. Les sources rabbiniques sont Ă©maillĂ©es de noms propres tel maĂźtre a rapportĂ© de tel autre, a dit au nom de tel autre, etc. Chaque chaĂźne de la tradition est relative aux autres chaĂźnes avec lesquelles elle se dĂ©veloppe en parallĂšle, soit pour les complĂ©ter, soit pour en diverger.»17 JĂ©sus, notamment le JĂ©sus de Mt 5-7, se pose quant Ă  lui comme instance distincte de novatio il a Ă©tĂ© dit, moi je vous dis». Quel est le sens de cette prĂ©tention de JĂ©sus — cette exclusivitĂ© — dans son mode d’accomplissement de la Torah? En ne s’inscrivant dans aucune relation maĂźtre-disciple en amont de lui-mĂȘme et en faisant reposer le sur l’autoritĂ© de son je», JĂ©sus, Ă©crit P. Beauchamp, nous met ainsi en prĂ©sence d’une Torah ab initio, dans la novatio ultime et dĂ©finitive qu’accomplit le Fils du PĂšre18. On retrouve cette exclusivitĂ© dans la maniĂšre dont JĂ©sus appelle des disciples Ă  sa suite. La fidĂ©litĂ© du disciple au maĂźtre est grande dans la tradition pharisienne, mais elle ne va pas jusqu’à l’inconditionnalitĂ© exigĂ©e par JĂ©sus. C’est ici que nous retrouvons l’histoire de l’homme riche. L’histoire s’est ouverte sur une question qui ressortit Ă  la halakhah Que dois-je faire?» La halakhah, de la racine hlkh, marcher», est cette 15. Cf. b. SanhĂ©drin 74a; c’est lĂ  une exigence qui dĂ©rive de Lv 19, 16 Tu ne mettras pas en cause le sang de ton prochain. Je suis YHWH». Selon le Talmud, cette exigence de venir au secours d’une vie humaine mise en pĂ©ril l’emporte notamment sur les lois relatives au shabbat cf. b. Yoma 85a. Les sages d’IsraĂ«l appuient cette prioritĂ© absolue du respect de la vie humaine sur le verset Vous garderez mes lois et mes jugements qui les accomplira y trouvera la vie» Lv 18, 5, en commentant il y trouvera la vie, et il ne mourra pas donc en les observant» b. Yoma 85b; b. SanhĂ©drin 74a. 16. Cf. notamment b. Yoma 85a. 17. P. LENHARDT, Voies 
 citĂ© supra, n. 4, p. 499. 18. P. BEAUCHAMP, L’Évangile de Matthieu et l’hĂ©ritage d’IsraĂ«l, dans Rech. de Sc. Religieuses 76/1 1988 19, n. 21 et passim. 360 SONNET, marche Ă  suivre» dans la pratique des commandements telle que la prĂ©cise la Torah orale. Dans l’histoire de l’homme riche, la rĂ©ponse de JĂ©sus est littĂ©ralement une marche Ă  suivre», une sequela l’homme est invitĂ© Ă  suivre JĂ©sus aprĂšs avoir renoncĂ© Ă  tout ce qui pouvait l’encombrer Et puis viens, suis-moi». Dans cette premiĂšre partie, l’accomplissement de la Loi par JĂ©sus Ă©tait approchĂ© dans la perspective juive, c’est-Ă -dire en termes de Torah orale. À charge du scribe devenu-disciple», du Juif devenu-disciple, de dĂ©terminer ce Ă  quoi l’engage la halakhah du Christ, en regard des commandements jusqu’en leur moindre trait. De cela il est juge, avec l’Église de la circoncision Ă  laquelle il appartient. Mais ce dynamisme d’accomplissement se confond avec son histoire il a reçu la garde des commandements, en tant que fils d’IsraĂ«l, et il a par ailleurs choisi d’ĂȘtre fidĂšle au don de la Torah en entrant dans la halakhah du maĂźtre qu’est JĂ©sus. II. – Le Grec ensuite» Rm 1, 16 La situation du Gentil, quand il y va de la Loi et de son accomplissement en JĂ©sus, est toute diffĂ©rente. Le Gentil n’a pas reçu la garde des commandements. Il n’a pas derriĂšre lui la parole des pĂšres Tout ce qu’a dit YHWH, nous le ferons et nous l’écouterons» Ex 19, 8; 24, 3. L’accomplissement, au sens oĂč il vient d’en ĂȘtre question est, pour ce Gentil, un phĂ©nomĂšne extĂ©rieur, relevant d’une tradition qui n’est pas la sienne en tout cas pas au premier degrĂ©. Quelle est alors sa tradition»? Non pas au niveau d’un groupe ethnique donnĂ© chaque peuple a sa propre tradition morale et lĂ©gale mais, plus largement, comme fils des nations? Quelle est la loi dont il a originellement Ă  rĂ©pondre, comme Gentil devenu disciple de JĂ©sus, et dont il a Ă  rĂ©pondre en face du Juif, auquel l’évĂ©nement du Christ l’associe? La rĂ©ponse Ă  cette question, je la chercherai dans le livre des Actes des ApĂŽtres. L’ensemble formĂ© par l’évangile de Luc et le livre des Actes reprĂ©sente, on le sait, un rĂ©cit tournĂ© vers un destinataire pagano-chrĂ©tien, Ă  la diffĂ©rence donc du rĂ©cit de Matthieu qui a fourni le fond narratif de la premiĂšre partie de cet exposĂ©. Qui plus est, le livre des Actes raconte prĂ©cisĂ©ment l’entrĂ©e des non-Juifs, des Gentils, dans l’Église naissante, aux cĂŽtĂ©s des croyants venus du judaĂŻsme. C’est au chapitre 15 des Actes, dans le rĂ©cit de l’assemblĂ©e de JĂ©rusalem, que nous trouverons des Ă©lĂ©ments dĂ©terminants quant Ă  la situation Ă©thique du non-Juif recevant le baptĂȘme au nom du Seigneur JĂ©sus. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 361 L’assemblĂ©e de JĂ©rusalem se fait sur fond d’évĂ©nements dĂ©cisifs, racontĂ©s entre Ac 10 et Ac 15. Le chapitre 10 des Actes rapporte ce qu’on peut appeler la seconde PentecĂŽte», la PentecĂŽte des nations. La premiĂšre PentecĂŽte, en Ac 2, Ă  JĂ©rusalem, a pour cadre la fĂȘte de shavucĂŽt, la PentecĂŽte juive, et n’a pour bĂ©nĂ©ficiaires que des Juifs accompagnĂ©s de prosĂ©lytes. Cette PentecĂŽte de Ac 2 se produit comme un nouveau SinaĂŻ, comme un don dans le feu, et est immĂ©diatement suivie d’un long discours de Pierre, de part en part midrashique, comme cela s’impose avec des destinataires juifs. L’évĂ©nement rapportĂ© en Ac 10, par contre, se passe Ă  CĂ©sarĂ©e, ville romaine, port de mer ouvert sur la MĂ©diterranĂ©e des nations, et dans la maison d’un Gentil, Corneille, centurion romain. Le rĂ©cit raconte comment l’Esprit Saint tombe sur les Gentils et leurs hĂŽtes juifs, rassemblĂ©s chez Corneille. Force est pour Pierre de reconnaĂźtre qu’un Gentil ayant reçu l’Esprit de SaintetĂ© ne peut plus ĂȘtre dĂ©clarĂ© impur. Ici aussi, comme en Ac 2, Pierre parle, mais il ne le fait plus sur le mode du midrash, et pour cause, vu son auditoire; il raconte l’histoire de JĂ©sus et le prĂ©sente comme le Seigneur de tous les hommes» Ac 10, 36. L’autre Ă©vĂ©nement, prolongeant celui de CĂ©sarĂ©e, est la fondation d’églises nouvelles, Ă  commencer par celle d’Antioche de Pisidie, dont les membres proviennent essentiellement du paganisme Ac 13-14 Dieu, raconteront Paul et Barnabas, avait ouvert aux paĂŻens les portes de la foi» Ac 14, 27. C’est sur ce fond, continue le rĂ©cit, que des fidĂšles issus du groupe pharisien intervinrent alors pour soutenir qu’il fallait circoncire les paĂŻens et leur prescrire d’observer la loi de MoĂŻse» Ac 15, 5. Le modĂšle que font jouer ces chrĂ©tiens pharisiens est donc le modĂšle du prosĂ©lyte, qui s’agrĂšge au peuple juif en acceptant la circoncision et le joug de la Torah. Au terme des interventions de Pierre, qui Ă©voque notamment l’évĂ©nement chez Corneille, et de Paul et Barnabas, qui Ă©voquent les signes et les prodiges que Dieu 
 avait accomplis chez les paĂŻens» Ac 15, 12, c’est Jacques, le frĂšre du Seigneur, qui conclut Je suis donc d’avis de ne pas accumuler les obstacles devant ceux des paĂŻens qui se tournent vers Dieu. Écrivons-leur simplement de s’abstenir des souillures de l’idolĂątrie, de l’immoralitĂ©, de la viande Ă©touffĂ©e et du sang19. Depuis des gĂ©nĂ©rations en effet, MoĂŻse dispose de prĂ©dicateurs dans chaque ville, puisqu’on le lit tous les shabbats dans les synagogues Ac 15, 19-21. 19. Var. occidentale de s’abstenir des souillures de l’idolĂątrie, de l’immoralitĂ© et du sang et de ne pas faire Ă  autrui ce qu’ils ne voudraient pas qu’on leur fasse» quelques tĂ©moins omettent l’immoralitĂ©. 362 SONNET, L’assemblĂ©e rĂ©dige alors une lettre et communique sa dĂ©cision — L’Esprit saint et nous-mĂȘmes avons dĂ©cidĂ© que » 15, 28 — comme une dĂ©cision d’Église conjoignant les apĂŽtres et les anciens 15, 23; cf. 15, 6. À mes yeux, et aux yeux d’un certain nombre d’exĂ©gĂštes, la dĂ©cision de JĂ©rusalem doit se comprendre comme une rĂ©fĂ©rence aux commandements noachiques, aux mitsvĂŽt bnei noah., c’est-Ă dire aux commandements qui, selon la tradition juive, incombent aux fils de NoĂ©, contredistinguĂ©s des fils d’IsraĂ«l qui ont la charge des commandements de loi mosaĂŻque20. Le tĂ©moignage le plus ancien sur la doctrine de loi noachique se trouve dans le livre des JubilĂ©s, qui remonte au second siĂšcle avant le Christ21. Le nombre et l’identitĂ© des commandements varient avant de recevoir une formulation traditionnelle sous les Amora’im Ă  partir du 3e siĂšcle de notre Ăšre22. Ces commandements comportent alors six injonctions nĂ©gatives — le rejet de l’idolĂątrie, — l’interdiction du blasphĂšme qui comprend le faux tĂ©moignage, — l’interdit du sang l’interdiction de verser le sang par le meurtre, — l’interdiction de l’inceste ainsi que de l’adultĂšre et d’autres dĂ©lits sexuels, — l’interdit du vol, — l’interdit de manger la chair d’un animal vivant, et une injonction positive — l’injonction d’établir un systĂšme lĂ©gal qui rend effective l’application des six commandements nĂ©gatifs. Ces commandements sont en fait dĂ©rivĂ©s exĂ©gĂ©tiquement de Gn 3, 1-7 et Gn 9, 1-7 — oĂč Dieu formule l’interdit du sang, 20. Cf. notamment J. DELOBEL, Le dĂ©cret apostolique» Act 15, 21, 25 et les prĂ©ceptes aux Noachides, dans NoĂ©, l’homme universel, Ă©d. J. CHOPINEAU, coll. Publ. Inst. Iudaicum, 3, Bruxelles, Institutum Iudaicum, 1978, pp. 156-196; M. BOCKMUEHL, The Noachide Commandments and New Testament Ethics with Special Reference to Acts 15 and Pauline Halakhah, dans Rev. Biblique 102 1995 72-101; Ph. BOSSUYT & J. RADERMAKERS, TĂ©moins de la Parole de la GrĂące Les Actes des ApĂŽtres. 2. Lecture continue, Bruxelles, Institut d’Études ThĂ©ologiques, 1995, pp. 447-449. 21. Cf. W. ZUIDEMA, Les lois noachiques dans la plus ancienne littĂ©rature rabbinique, dans Noé  citĂ© supra, n. 20, pp. 44-74. 22. Cf. b. Sanhedrin 56a; b. Avoda Zara 64b; Tosefta, Avodah Zarah, 8,4; Bereshit Rabba, ch. 16, § 24 et 26 etc.; cf. A. GUIGUI, Les lois dans le Talmud. Étude synthĂ©tique, dans Noé  citĂ© supra, n. 20, pp. 77-112. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 363 concernant les animaux que l’homme peut dĂ©sormais consommer, mais concernant surtout l’autre homme Ă  chacun je demanderai compte de la vie de son frĂšre. Qui verse le sang de l’homme, par l’homme verra son sang versĂ©. Car Ă  l’image de Dieu, Dieu a fait l’homme» Gn 9, 6. Ils sont Ă©galement dĂ©rivĂ©s de passages de la Torah qui concernent tant le fils d’IsraĂ«l et que l’étranger vivant Ă  ses cĂŽtĂ©s notamment en Lv 17-1823. Ces commandements sont donc dĂ©duits de la Torah Ă©crite, ce qui explique la rĂ©fĂ©rence que fait le dĂ©cret de Ac 15 aux prĂ©dicateurs» de MoĂŻse Depuis des gĂ©nĂ©rations en effet, MoĂŻse dispose de prĂ©dicateurs dans chaque ville, puisqu’on le lit tous les shabbats dans les synagogues» [Ac 15, 21]. Par ailleurs, et c’est lĂ  le point important, ces commandements sont considĂ©rĂ©s par la tradition juive comme relevant de la loi naturelle, c’est-Ă -dire comme s’imposant d’eux-mĂȘmes Ă  la conscience humaine en tant que fondement de toute communautĂ© humaine24. VoilĂ  donc ce Ă  quoi sont tenus les pagano-chrĂ©tiens. Loin donc de faire des disciples venus des nations des sujets de la Torah, comme le proposaient les Pharisiens de Ac 15, l’assemblĂ©e de JĂ©rusalem les renvoie Ă  leur tradition» comme fils de NoĂ©. À cela ils sont tenus; de cela ils ont Ă  rĂ©pondre. À charge donc du pagano-chrĂ©tien d’élaborer une Ă©thique de vie sur la base de la loi des consciences — dont la sĂ©rie dĂ©terminĂ©e des commandements noachiques dit l’aspect d’objectivitĂ© — et dans la foi au Christ, c’est-Ă -dire en rĂ©fĂ©rence Ă  l’agir du Christ. En se convertissant au Seigneur de tous les hommes», le fils des nations ne renie pas sa filiation en Adam ou en NoĂ©; il est au contraire appelĂ© Ă  tĂ©moigner du chemin d’humanitĂ© qui mĂšne du premier au nouvel Adam25. 23. À ce propos, cf. T. CALLAN, The Background of the Apostolic Decree Acts 1520,29; 2125, dans Cath. Bibl. Quarterly 55 1993 284-297. 24. La loi noah. ide», souligne A. Guigui, a un caractĂšre tout rationnel et s’impose d’elle-mĂȘme Ă  la conscience humaine. Elle vise la pratique du vrai et du bien pour permettre Ă  toute sociĂ©tĂ© de vivre et de se maintenir. Elle est l’alpha et l’omĂ©ga de toute civilisation humaine» Les Lois dans Noé  [citĂ© supra, n. 20], p. 113. La tradition rabbinique sur les commandements noachiques a Ă©tĂ© notamment illustrĂ©e par MaĂŻmonide 1135-1204 et, plus rĂ©cemment, par Elie Benamozegh 1823-1900. Cette doctrine a Ă©galement soutenu les pensĂ©es de MoĂŻse Mendelssohn et d’Hermann Cohen qui, dans Religion der Vernunft 1929; trad. française La religion dans les limites de la philosophie, Paris, Cerf, 1990, a vu dans les commandements noachiques le fond rationnel et Ă©thique commun Ă  l’humanitĂ©. 25. Cf. les perspectives intĂ©ressantes qu’ouvre en ce sens A. GESCHÉ, Dante prend Virgile comme guide sur son chemin d’espĂ©rance. PaganitĂ© et christianisme, 364 SONNET, Nul doute que cette loi des consciences se dĂ©cline au concret dans les traditions de sagesse propres Ă  chaque nation et culture, mais la note d’universalitĂ© de cette loi» est ce qui la sauve de toute forme d’exclusion elle est le bien de tout fils de NoĂ© et de toute nation. Pour le Gentil qui reçoit le baptĂȘme, il ne s’agit donc pas de s’inscrire dans une halakhah messianique sur fond de Torah Ă©crite; il s’agit plutĂŽt, dans la lumiĂšre de la foi en JĂ©sus Seigneur qui rĂ©pand l’Esprit, d’exercer un discernement Ă©thique, au sens oĂč Paul Ă©crit aux Thessaloniciens N’éteignez pas l’Esprit, ne mĂ©prisez pas les dons de prophĂ©tie; examinez tout avec discernement retenez ce qui est bon; tenez-vous Ă  l’écart de toute espĂšce de mal» 1 Th 5, 19-22. Mais il faut remarquer aussitĂŽt que si le Gentil ne reçoit pas la Torah d’IsraĂ«l comme mitsvah, comme commandement qui l’oblige26, il la reçoit comme rĂ©vĂ©lation prĂ©parant les derniers jours et, contre tout marcionisme, il est tenu de s’en inspirer. Toute Écriture est inspirĂ©e de Dieu et utile pour enseigner, pour rĂ©futer, pour redresser, pour Ă©duquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli, Ă©quipĂ© pour toute Ɠuvre bonne» 1 Tm 3, 16. Sans avoir la garde des commandements de la Torah, le Gentil reçoit cette derniĂšre comme pierre de touche» dans son Ɠuvre de discernement Ă©thique. C’est la Torah qui lui rĂ©vĂšle l’initiative divine dans la crĂ©ation comme dans l’histoire. En ses multiples dĂ©terminations Ă©thiques, la Torah rĂ©vĂ©lĂ©e fournit au Gentil une source constante d’inspiration. Dans le surcroĂźt que cette Torah comporte par rapport aux prescriptions de la loi naturelle, le Gentil reconnaĂźt ce qui le prĂ©pare au plus» de l’exigence Ă©vangĂ©lique. En deçà et au-delĂ  de toute justification rationnelle, la mitsvah rĂ©vĂ©lĂ©e a en effet son fondement dans la saintetĂ© du Dieu qui l’ordonne Soyez saints comme je suis saint, moi, YHWH, votre Dieu» Lv 19, 2. Devant l’existence diffĂ©rente qu’instituent les mitsvĂŽt, existence accordĂ©e Ă  la diffĂ©rence et Ă  la saintetĂ© divines, le Gentil prend la mesure de la diffĂ©rence et du surcroĂźt auxquels il est Ă  prĂ©sent lui aussi conviĂ©, en ces derniers jours oĂč dans La Sagesse, une chance pour l’espĂ©rance?, Ă©d. A. GESCHÉ & P. SCOLAS, Paris, Cerf, 1998, pp. 135-154. 26. La Torah est une, ainsi que le souligne Lv 19 qui mĂȘle intimement dĂ©terminations Ă©thiques et dĂ©terminations rituelles Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme — Tu ne porteras pas sur toi un vĂȘtement en deux espĂšces de tissu» [Lv 19, 18-19]. Introduire une classe de prĂ©ceptes cĂ©rĂ©moniels» dont le chrĂ©tien» en gĂ©nĂ©ral serait dispensĂ©, c’est contredire la Torah dans son intĂ©gritĂ© et dans le dynamisme de sa tradition. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 365 l’Esprit de SaintetĂ© est rĂ©pandu sur toute chair comme je vous ai aimĂ©s, aimez-vous les uns les autres» Jn 13, 34. Pour ce qui est de la Torah, le non-Juif n’est donc pas partie prenante de l’évĂ©nement d’interprĂ©tation et d’accomplissement qui va de l’un Ă  l’autre Testament. Cet accomplissement, comme je l’ai indiquĂ©, est intĂ©rieur Ă  la tradition la Torah orale qui double et prolonge l’évĂ©nement du SinaĂŻ. Le Gentil est nĂ©anmoins tĂ©moin de ce que le Messie accomplit dans la tradition du Juif. En cela il est fidĂšle Ă  la vocation biblique des nations qui est d’attester et de publier ce que YHWH a fait pour son peuple cf. Ps 67; 117; 126, 2. Mais qu’en est-il du chemin Ă©thique propre au non-Juif est-il le lieu d’un accomplissement» sui generis? Une chose est sĂ»re en sa passion, le Christ accomplit» de maniĂšre surĂ©minente le plus central des commandements des fils de NoĂ© l’interdit de verser le sang de l’autre homme cf. Gn 9, 6. Cette loi qui fonde la sociĂ©tĂ© humaine s’éclaire de maniĂšre dĂ©finitive dans la figure de celui qui, loin de verser le sang d’autrui, a prĂ©fĂ©rĂ© verser le sien27. Le Seigneur de vie est ainsi, pour le Gentil, l’initiateur d’une nouvelle rĂšgle d’or; il est celui qui porte Ă  son comble — dans le surcroĂźt de l’Évangile — l’exigence Ă©thique dĂ©posĂ©e par le CrĂ©ateur en tout fils d’Adam. III. – Les dix paroles entre Juif et Gentil Qu’en est-il, dans une telle perspective, des dix paroles? C’est de ces paroles que nous sommes partis, en Ă©coutant l’histoire de l’homme riche. Lorsque l’Église catholique, qui est essentiellement mais pas uniquement une ecclesia ex gentibus, une Églisedes-nations, articule son enseignement moral sur les dix paroles donnĂ©es Ă  IsraĂ«l, comme elle le fait dans son rĂ©cent CatĂ©chisme, cĂšde-t-elle, de maniĂšre indue, Ă  la gĂ©nĂ©ralisation28? Je rĂ©pondrai que non, mais en soulignant les conditions de lĂ©gitimitĂ© d’un tel discours. Si l’Église, en sa qualitĂ© particuliĂšre d’Église-desnations, peut Ă©noncer un discours prescriptif sur la base des dix paroles donnĂ©es Ă  IsraĂ«l29, c’est parce que JĂ©sus a, d’une certaine 27. Lisant la passion en anthropologue, R. Girard a illustrĂ© la pertinence universelle de ce qui s’y dĂ©joue. Cf. R. GIRARD, Des choses cachĂ©es depuis la fondation du monde, Paris, Grasset, 1978, pp. 237-265. 28. Cf. les § 2052-2557 du CatĂ©chisme de l’Église catholique, Paris, Mame / Plon, 1992. 29. Le CatĂ©chisme, au § 2068, reprend l’enseignement du Concile de Trente les dix commandements obligent les chrĂ©tiens et 
 l’homme justifiĂ© est encore tenu de les observer» cf. DS 1569-1570. 366 SONNET, maniĂšre, rĂ©-Ă©noncĂ© et intimĂ© ces paroles dans son propre commandement, commandement qu’il a Ă©tendu aux nations. La finale de l’évangile de Matthieu est, sur ce dernier point, le texte dĂ©terminant. JĂ©sus ressuscitĂ© y envoie ses disciples faire-disciple toutes les nations», en leur demandant de les baptiser et non pas de les circoncire!30. Il leur prĂ©cise Enseignez-leur Ă  garder tout ce que je vous ai commandĂ© eneteilamĂšn» Mt 28, 20. Or ce que JĂ©sus a commandĂ© s’est notamment articulĂ© sur les dix paroles entolai cf. Mt 5-7. Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit 
 Tu ne commettras pas de meurtre 
. Tu ne commettras pas d’adultĂšre » Mt 5, À ces dix paroles, JĂ©sus a reconduit l’homme riche, en lui redisant certaines d’entre elles Mt 19, 17-19. Au principe de ce que JĂ©sus a commandé», les dix paroles sont dĂšs lors implicitement prĂ©sentes dans les commandements» proposĂ©s aux Gentils par le RessuscitĂ© du rĂ©cit matthĂ©en. Est-ce suffisant pour faire des dix paroles, de maniĂšre explicite, la loi-cadre de l’éthique chrĂ©tienne? Une autre dimension des dix paroles est en fait requise pour que soit lĂ©gitime une telle reprise — dimension qui nous rapproche du dĂ©cret apostolique de Ac 15. C’est l’aptitude de ces paroles Ă  dire Ă  la fois la norme rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  IsraĂ«l et la loi des consciences la loi naturelle. On ne peut s’empĂȘcher de remarquer en effet la proximitĂ© des dix paroles avec les commandements noachiques, c’est-Ă -dire avec ce qui est considĂ©rĂ© par la tradition juive comme s’imposant Ă  la conscience rationnelle de tout homme31. Si on fait abstraction de la rĂ©fĂ©rence Ă  la sortie d’Égypte et du commandement du shabbat, qui confĂšrent Ă  ces paroles leur dimension de rĂ©vĂ©lation historique au peuple Ă©lu, les dix paroles, ainsi que la tradition chrĂ©tienne l’a depuis longtemps relevĂ©, Ă©noncent les normes Ă©thiques les plus universelles DĂšs le commencement, Dieu avait enracinĂ© dans le cƓur des hommes les prĂ©ceptes de la loi naturelle. Il se contenta d’abord de les leur rappeler»32. Le CatĂ©chisme de l’Église catholique souligne ce point Ă  plusieurs reprises33. Le Gentil, qui n’était pas au pied du 30. Ainsi que le fait remarquer P. BEAUCHAMP, D’une montagne Ă  l’autre. La loi de Dieu, Paris, Seuil, 1999, p. 126. 31. Cf. sur ce point A. GUIGUI, Les Lois dans Noé  citĂ© supra, n. 20, p. 102 et 113. 32. IRÉNÉE DE LYON, Adversus Haereses, 4, 15, 1. 33. Cf. les § 1955 la loi morale naturelle est exposĂ©e en ses principaux prĂ©ceptes dans le DĂ©calogue», 1981, 2049, 2070-2071. LE CHRIST ET L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI 367 SinaĂŻ et qui n’appartient pas Ă  la tradition qui perpĂ©tue le don de la Torah, ne peut manquer de reconnaĂźtre dans les dix paroles donnĂ©es aux fils d’IsraĂ«l ce dont il a par ailleurs Ă  rĂ©pondre en tant que fils de NoĂ©. Ce qui fait sans doute dĂ©faut dans le CatĂ©chisme, qui ne fait nulle part rĂ©fĂ©rence au dĂ©cret apostolique de Ac 1534, c’est la mise en valeur du double destinataire des paroles du Christ et de l’Écriture. La situation spirituelle du Gentil baptisĂ© en regard des dix paroles n’est pas celle du Juif devenu-disciple35. La pointe du dĂ©cret en Ac 15, Ă©crivent J. Radermakers et Ph. Bossuyt, rĂ©side dans le respect des dons de Dieu et et du chemin de grĂące par lequel il vient Ă  la rencontre de chacun selon ce qu’il est»36. Une rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©cision de Ac 15 et Ă  la doctrine des commandements des fils de NoĂ© permettrait ainsi de mieux respecter la grĂące propre et la mission du Gentil venu au Christ. SymĂ©triquement, une prise en compte de l’accomplissement messianique de la Torah Ă©crite et orale en JĂ©sus reviendrait Ă  mieux respecter ce que Dieu a confiĂ© en propre Ă  son peuple IsraĂ«l. C’est dans l’attention jalouse» Ă  la vocation de l’un et de l’autre — du Juif et du Gentil —, que l’amour jaloux de l’unique Seigneur se laissera reconnaĂźtre. B-1000 Bruxelles Rue du Grand Hospice, 30 Jean-Pierre SONNET, Institut d’Études ThĂ©ologiques Sommaire. — S’agissant de la Loi et de son accomplissement dans le Christ, la situation du Juif devenu-disciple n’est pas celle du Gentil qui reçoit le baptĂȘme. Pour le premier, cet accomplissement a la forme d’une halakha marche Ă  suivre» messianique, lui permettant de garder en disciple les commandements dont il a Ă  rĂ©pondre. Pour le second, entrer dans l’accomplissement du Seigneur, c’est accomplir, dans le surcroĂźt de l’Évangile, la loi des consciences ou, dans l’esprit de la dĂ©cision apostolique de Ac 15, les commandements noachiques. À la croisĂ©e des chemins, les dix paroles» se rĂ©vĂšlent porteuses d’un double statut. 34. Et c’est pourtant la premiĂšre des dĂ©cisions conciliaires! Dans une rĂ©fĂ©rence Ă  Gn 9, 5-6, le § 2260 traitant du tĂ©moignage de l’histoire sainte Ă  propos du respect de la vie humaine parle simplement de rappels du don divin de la vie humaine et de la violence meurtriĂšre de l’homme». 35. La rĂ©apparition d’une Église de la circoncision dans le siĂšcle qui a connu Auschwitz devrait Ă©veiller la thĂ©ologie et le magistĂšre Ă  la portĂ©e permanente de la double constitution de l’ecclesia du Christ. Cf. Ă  ce propos, F. ROSSI DE GASPERIS, Un nuovo giudeocristianesimo e la sua possibile rilevanza ecclesiale», dans ID., Cominciando da Gerusalemme. La sorgente della fede e dell’esistenza cristiana, Casale Monferrato, Piemme, 1997, pp. 140-183; trad. française partielle Un nouveau judĂ©o-christianisme, dans Études 378 1993 795-804. 36. J. RADERMAKERS & Ph. BOSSUYT, TĂ©moins
 citĂ© supra, n. 20, p. 441. 368 SONNET, Summary. — Baptized Jews and converted pagans do not regard the Law and its fulfilment in Christ in the same way. In the case of the Jews, this fulfilment takes the form of a messianic halakha way of life, which enables them to keep the commandments. In the case of the pagans, welcoming the fulfilment initiated by the Lord is nothing else but bringing into completion, in the spirit of the Gospel, the law of conscience. In other words according to the mind of the Apostles’ decision recorded in Acts 15, the Noachide precepts. Adressed to both Jews and pagans, the ten commandments» are thus double-edged.
L'amour ne fait pas de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi" (Romains 13-10). "Love does not work evil to his neighbor, because love is the fulfillment of the law". (Romans 13-10). L'humanitĂ© a absolument besoin d'ĂȘtre dans un corps physique, si elle dĂ©sire entrer dans la SphĂšre du Plan SupĂ©rieur. À l'origine de la crĂ©ation nous nous sommes sĂ©parĂ©s C’est une grande joie pour moi d’arriver comme curĂ© sur cette paroisse de Chambourcy-Aigremont et d’entendre dĂšs le premier dimanche ces paroles le plein accomplissement de la Loi, c’est l’amour ». VoilĂ  le programme de notre annĂ©e pastorale, voilĂ  le programme de notre vie de chrĂ©tien aimer ! En effet nous sommes créés Ă  l’image de Dieu qui est amour avec mission de rĂ©aliser sa dans l’amour de Dieu, de notre prochain, de notre ennemi c’est ce que je vous souhaite et c’est ce que j’espĂšre que nous arriverons Ă  faire grandir en nous et entre nous en nous stimulant dans l’exercice concret de notre foi. C’est ainsi que nous attirerons au Christ ceux qui ne le connaissent pas encore. En effet c’est Ă  l’amour que nous avons les uns pour les autres que l’on reconnaĂźt que l’on est disciple de JĂ©sus cf Jn13,35.Cette croissance dans l’amour est donc une mission personnelle et ecclĂ©siale. Pour cela, notre paroisse Ă  besoin de chacun d’entre nous, avant tout par la priĂšre pour la sanctification des uns et des autres, mais aussi par l’engagement dans les diffĂ©rents services de la paroisse pour qu’elle puisse mener sa mission service de charitĂ©, de transmission de la foi, d’aide Ă  la liturgie
 N’hĂ©sitez pas Ă  venir me trouver Ă  mes permanences ou Ă  un autre moment pour me dire vos disponibilitĂ©s, vos talents et dĂ©sirs pour soutenir l’Eglise dans sa mission ici Ă  Chambourcy et Ă  y a beaucoup de changement sur notre paroisse cette annĂ©e, du fait qu’il n’y a plus qu’un seul prĂȘtre pour deux paroisses. Je vous invite Ă  ĂȘtre particuliĂšrement attentif aux informations relatives aux horaires de messe, et de permanence. Tout n’est pas encore fixĂ© afin de pouvoir m’ajuster Ă  la rĂ©alitĂ© des paroisses et des besoins en vu du bien de tous. Sachez cependant que je suis le mardi toute la journĂ©e et le jeudi matin Ă  Chambourcy et le jeudi aprĂšs midi et le vendredi toute la journĂ©e Ă  Orgeval. Pour les autres jours je m’organise en fonctions des Ă©vĂšnements catĂ©chisme, cĂ©lĂ©brations, scoutisme
 Je vous remercie d’avance pour votre comprĂ©hension !Je prie Dieu pour qu’Il nous accompagne durant cette annĂ©e, qu’Il nous rende missionnaire par la croissance de la charitĂ© entre nous !PĂšre Vianney de Lacotte6 septembre 2020/

Lamour mutuel, accomplissement de la Loi. 8 Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli [la] Loi 1. 1 la Loi est ainsi déjà accomplie avant qu'elle fasse valoir ses droits ; comparer avec Marc 12:30-33. 9 En effet, [les commandements] : « Tu ne commettras pas d'adultÚre, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne

“Le plus grand des trois, c’est l’amour” “Or maintenant demeurent la foi, l’espĂ©rance, l’amour, ces trois-​lĂ ; mais le plus grand des trois, c’est l’amour.” — 1 CORINTHIENS 1313. 1. Qu’a dĂ©clarĂ© un anthropologue Ă  propos de l’amour? UN ANTHROPOLOGUE de renommĂ©e mondiale a dĂ©clarĂ© “Pour la premiĂšre fois dans l’histoire de notre espĂšce, nous nous rendons compte que de tous les principaux besoins psychologiques de l’homme, le plus grand est le besoin d’amour. Il est le centre de tous les besoins humains, tout comme le soleil est le centre de notre systĂšme planĂ©taire. ... L’enfant qui a Ă©tĂ© privĂ© d’amour est trĂšs diffĂ©rent, du point de vue biochimique, physiologique et psychologique, d’un enfant qui a Ă©tĂ© aimĂ©. MĂȘme sa croissance est diffĂ©rente. Nous savons Ă  prĂ©sent que l’ĂȘtre humain est nĂ© pour mener une existence oĂč vivre et aimer sont synonymes. Bien sĂ»r, ceci n’est pas nouveau. Ce n’est que la confirmation du Sermon sur la montagne.” 2. a En quels termes l’apĂŽtre Paul a-​t-​il montrĂ© l’importance de l’amour? b Quelles questions mĂ©ritent maintenant considĂ©ration? 2 Effectivement, comme ce savant l’a reconnu, cette vĂ©ritĂ© concernant l’importance que l’amour revĂȘt pour le bonheur des humains n’est pas nouvelle. Les scientifiques viennent peut-ĂȘtre seulement de la dĂ©couvrir, mais elle est exprimĂ©e dans la Parole de Dieu depuis plus de 19 siĂšcles. C’est pourquoi l’apĂŽtre Paul put Ă©crire “Or maintenant demeurent la foi, l’espĂ©rance, l’amour, ces trois-​lĂ ; mais le plus grand des trois, c’est l’amour.” 1 Corinthiens 1313. Savez-​vous en quoi l’amour est plus grand que la foi et l’espĂ©rance? Pourquoi peut-​on dire que l’amour est le plus grand des attributs de Dieu et des fruits de son esprit? Quatre sortes d’amour 3. Quels exemples d’amour romanesque trouve-​t-​on dans la Bible? 3 La facultĂ© d’aimer dont les humains sont dotĂ©s est une expression de la sagesse de Dieu et de l’intĂ©rĂȘt empreint d’amour qu’il leur porte. Les Grecs de l’AntiquitĂ© avaient quatre mots pour dĂ©signer l’“amour”. L’un d’eux Ă©tait Ă©rĂŽs, qui dĂ©signe l’amour romanesque liĂ© Ă  l’attrait sexuel. Les rĂ©dacteurs des Écritures grecques chrĂ©tiennes ne l’ont pas employĂ©, quoique la Septante utilise des termes qui en sont dĂ©rivĂ©s en Proverbes 718 et 3016, et qu’il soit question de l’amour romanesque dans certains passages des Écritures hĂ©braĂŻques. Par exemple, nous lisons qu’Isaac “tomba amoureux” de RĂ©becca GenĂšse 2467. Un exemple tout Ă  fait remarquable de ce genre d’amour apparaĂźt dans l’histoire de Jacob qui, semble-​t-​il, tomba amoureux de la ravissante Rachel dĂšs qu’il la vit. D’ailleurs, “Jacob servit sept ans pour Rachel, mais Ă  ses yeux ils parurent comme quelques jours Ă  cause de son amour pour elle”. GenĂšse 299-11, 17, 20. Le Cantique des cantiques dĂ©crit aussi l’amour romanesque d’un berger et d’une jeune fille. Mais on ne saurait trop insister sur le fait que ce genre d’amour, qui peut procurer beaucoup de satisfaction et de joie, ne doit se manifester qu’en accord avec les justes principes de Dieu. Selon la Bible, c’est uniquement par l’amour de sa femme lĂ©gitime qu’un homme peut ĂȘtre “constamment grisĂ©â€. — Proverbes 515-20. 4. Quels exemples d’amour familial les Écritures donnent-​elles? 4 Il y a aussi le puissant amour familial. Les Grecs dĂ©signaient cette affection naturelle fondĂ©e sur les liens du sang par le mot storgĂȘ. C’est cet amour qui est Ă  l’origine du dicton “La voix du sang parle plus haut que les autres.” Nous en avons un exemple remarquable dans l’amour que Marie et Marthe Ă©prouvaient pour leur frĂšre, Lazare. Il leur Ă©tait trĂšs cher, car elles pleurĂšrent beaucoup sa mort soudaine. Et quelle ne fut pas leur joie quand JĂ©sus le ramena Ă  la vie Jean 111-44! L’amour maternel est un autre exemple de ce genre d’amour voir 1 Thessaloniciens 27. C’est pourquoi, afin de souligner la profondeur de son amour pour Sion, JĂ©hovah dĂ©clara qu’il Ă©tait plus grand encore que celui d’une mĂšre pour son enfant. — ÉsaĂŻe 4915. 5. Comment le manque d’affection naturelle est-​il manifeste de nos jours? 5 Le manque d’“affection naturelle” est une indication que nous vivons “les derniers jours”, marquĂ©s par des “temps dĂ©cisifs et durs”. 2 TimothĂ©e 31, 3. Il amĂšne des jeunes Ă  s’enfuir de chez eux, et des adultes Ă  nĂ©gliger leurs parents ĂągĂ©s voir Proverbes 2322. Il se traduit Ă©galement par un nombre alarmant d’agressions d’enfants — certains Ă©tant si violemment battus par leurs parents qu’ils doivent ĂȘtre hospitalisĂ©s. Le manque d’amour se voit aussi par le fait que de nombreux parents ne disciplinent pas leurs enfants. Laisser les enfants agir Ă  leur guise n’est pas une marque d’amour, mais revient Ă  suivre la voie de la facilitĂ©. Un pĂšre qui aime vraiment ses enfants les discipline quand cela s’avĂšre nĂ©cessaire. — Proverbes 1324; HĂ©breux 125-11. 6. Donnez des exemples bibliques d’affection entre amis. 6 ConsidĂ©rons maintenant le mot grec philia, qui dĂ©signe l’affection sans aucune connotation sexuelle entre amis, deux femmes ou deux hommes mĂ»rs par exemple. Nous en avons un excellent exemple dans l’amour que David et Jonathan Ă©prouvaient l’un pour l’autre. Lorsque Jonathan fut tuĂ© Ă  la guerre, David le pleura en ces termes “Je suis dans l’angoisse pour toi, mon frĂšre Jonathan, tu Ă©tais pour moi plein de charme. Ton amour Ă©tait pour moi plus merveilleux que l’amour des femmes.” 2 Samuel 126. Nous apprenons aussi que le Christ Ă©tait particuliĂšrement attachĂ© Ă  l’apĂŽtre Jean, qui est connu comme le disciple “pour qui JĂ©sus avait de l’affection”. — Jean 202. 7. Quel genre d’amour le mot agapĂȘ dĂ©signe-​t-​il, et comment cet amour se manifeste-​t-​il? 7 Quel mot grec Paul a-​t-​il utilisĂ© en 1 Corinthiens 1313, oĂč il mentionne la foi, l’espĂ©rance et l’amour, puis ajoute que “le plus grand des trois, c’est l’amour”? Le mot employĂ© ici est agapĂȘ, le mĂȘme que l’apĂŽtre Jean employa quand il dĂ©clara “Dieu est amour.” 1 Jean 48, 16. Il s’agit d’un amour guidĂ© ou dominĂ© par les principes. Il peut ou non s’accompagner d’affection et de tendresse, mais correspond Ă  un sentiment dĂ©sintĂ©ressĂ© qui pousse Ă  faire du bien aux autres quels que soient leurs mĂ©rites ou les avantages qu’on peut en retirer. C’est cet amour qui incita Dieu Ă  donner celui qu’il avait de plus cher, son Fils unique, JĂ©sus Christ, “afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas dĂ©truit, mais ait la vie Ă©ternelle”. Jean 316. Comme Paul nous le rappelle fort justement, “à peine ... quelqu’un mourra-​t-​il pour un homme juste; pour un homme bon, oui, peut-ĂȘtre quelqu’un osera-​t-​il mourir. Mais Dieu nous recommande son propre amour en ce que Christ est mort pour nous alors que nous Ă©tions encore pĂ©cheurs”. Romains 57, 8. En effet, l’amour agapĂȘ pousse celui qui l’éprouve Ă  faire du bien aux autres quelle que soit leur position sociale et quoi qu’il lui en coĂ»te. Plus grand que la foi et l’espĂ©rance — Pourquoi? 8. Pourquoi l’amour agapĂȘ est-​il plus grand que la foi? 8 Mais pourquoi Paul dit-​il que cet amour agapĂȘ est plus grand que la foi? Il Ă©crit en 1 Corinthiens 132 “Si j’ai le don de prophĂ©tie, et que je connaisse tous les saints secrets et toute connaissance, et si j’ai toute la foi de maniĂšre Ă  transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien.” Voir Matthieu 1720. De fait, si nos efforts pour acquĂ©rir la connaissance et croĂźtre dans la foi Ă©taient motivĂ©s par un dĂ©sir Ă©goĂŻste, ils ne nous vaudraient aucun bienfait de la part de Dieu. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©e, JĂ©sus montra que certains prophĂ©tiseraient en son nom, expulseraient des dĂ©mons en son nom et feraient de nombreuses Ɠuvres de puissance en son nom’, mais qu’ils n’auraient pas son approbation pour autant. — Matthieu 722, 23. 9. Pourquoi l’amour est-​il plus grand que l’espĂ©rance? 9 Pourquoi l’amour agapĂȘ est-​il Ă©galement plus grand que l’espĂ©rance? Parce que l’espĂ©rance peut ĂȘtre Ă©gocentrique, nourrie par une personne qui se soucie avant tout de son avantage personnel, alors que l’amour “ne cherche pas son propre intĂ©rĂȘt”. 1 Corinthiens 134, 5. En outre, l’espĂ©rance — comme celle de survivre Ă  la “grande tribulation” et d’entrer dans le monde nouveau — disparaĂźt quand elle se concrĂ©tise Matthieu 2421. C’est ce que Paul explique en ces termes “Car nous avons Ă©tĂ© sauvĂ©s dans cette espĂ©rance; mais une espĂ©rance qui se voit n’est pas une espĂ©rance; en effet, quand quelqu’un voit une chose, est-​ce qu’il l’espĂšre? Mais si nous espĂ©rons ce que nous ne voyons pas, nous continuons Ă  l’attendre avec endurance.” Romains 824, 25. L’amour, quant Ă  lui, endure tout, et il ne passe jamais 1 Corinthiens 137, 8. L’amour dĂ©sintĂ©ressĂ© agapĂȘ est donc plus grand que la foi ou l’espĂ©rance. Plus grand que la sagesse, la justice et la puissance? 10. Pourquoi peut-​on dire que l’amour est le plus grand des quatre principaux attributs de Dieu? 10 ConsidĂ©rons maintenant les quatre principaux attributs de JĂ©hovah Dieu la sagesse, la justice, la puissance et l’amour. Peut-​on dire Ă©galement que l’amour est le plus grand d’entre eux? Sans aucun doute. Pour quelle raison? Parce que l’amour est la force qui est Ă  l’origine des actions de Dieu. C’est pourquoi l’apĂŽtre Jean Ă©crit “Dieu est amour.” Effectivement, JĂ©hovah est la personnification de l’amour 1 Jean 48, 16. Nulle part dans les Écritures nous ne lisons que Dieu est sagesse, justice ou puissance. Par contre, il y est dit que JĂ©hovah possĂšde ces qualitĂ©s Job 1213; Psaume 1475; Daniel 437. Ces quatre attributs sont parfaitement Ă©quilibrĂ©s en lui. Par amour, JĂ©hovah accomplit ses desseins en se servant, ou en tenant compte, de ses trois autres attributs. 11. Qu’est-​ce qui a incitĂ© JĂ©hovah Ă  crĂ©er l’univers, ainsi que les crĂ©atures spirituelles et les humains? 11 Qu’est-​ce qui a incitĂ© JĂ©hovah Ă  crĂ©er l’univers, ainsi que les esprits et les humains intelligents? Sa sagesse? Sa puissance? Non, car Dieu se servit de ces deux attributs simplement pour crĂ©er. Par exemple, nous lisons “JĂ©hovah avec sagesse a fondĂ© la terre.” Proverbes 319. De plus, son attribut qu’est la justice ne l’obligeait pas Ă  crĂ©er des personnes dotĂ©es d’un sens moral et du libre arbitre. C’est son amour qui le poussa Ă  partager les joies de l’existence intelligente. C’est aussi par amour qu’il trouva un moyen pour ĂŽter la condamnation que la justice fit peser sur les humains Ă  cause de la transgression d’Adam Jean 316. C’est encore l’amour qui incita JĂ©hovah Ă  vouloir que les humains obĂ©issants vivent dans le Paradis terrestre Ă  venir. — Luc 2343. 12. Que devraient nous inspirer la puissance, la justice et l’amour de Dieu? 12 Dieu Ă©tant tout-puissant, nous n’osons pas le rendre jaloux. Paul demande “Excitons-​nous la jalousie de JĂ©hovah’? Sommes-​nous plus forts que lui?” 1 Corinthiens 1022. Bien sĂ»r, JĂ©hovah est “un Dieu jaloux”, non pas au mauvais sens du terme, mais en ce qu’il “rĂ©clame un attachement exclusif”. Exode 205; Traduction ƒcumĂ©nique de la Bible. Nous autres chrĂ©tiens, nous sommes impressionnĂ©s par les nombreuses manifestations de la sagesse inscrutable de Dieu Romains 1133-35. Le profond respect que nous avons pour sa justice doit nous tenir Ă©loignĂ©s du pĂ©chĂ© volontaire HĂ©breux 1026-31. Mais l’amour est sans conteste le plus grand des quatre principaux attributs de Dieu. Et c’est cet amour dĂ©sintĂ©ressĂ© de JĂ©hovah qui nous attire Ă  lui et nous donne le dĂ©sir de lui plaire, de l’adorer et de participer Ă  la sanctification de son saint nom. — Proverbes 2711. Le plus grand des fruits de l’esprit 13. Quelle place l’amour occupe-​t-​il parmi les fruits de l’esprit de Dieu? 13 Quelle place l’amour occupe-​t-​il parmi les neuf fruits de l’esprit de Dieu Ă©numĂ©rĂ©s en Galates 522, 23? Ce sont, dit Paul, “l’amour, la joie, la paix, la longanimitĂ©, la bienveillance, la bontĂ©, la foi, la douceur, la maĂźtrise de soi”. À juste titre, il place donc l’amour en premier. Est-​ce Ă  dire que l’amour est plus grand que la joie, la qualitĂ© qu’il mentionne juste aprĂšs? Oui, car on ne peut Ă©prouver une joie durable sans amour. En rĂ©alitĂ©, si le monde est loin d’ĂȘtre joyeux, c’est Ă  cause de l’égoĂŻsme, du manque d’amour qui le caractĂ©rise. Par contre, les TĂ©moins de JĂ©hovah ont de l’amour entre eux, et ils aiment leur PĂšre cĂ©leste. Il n’y a donc rien d’étonnant Ă  ce qu’ils soient joyeux. Il Ă©tait d’ailleurs annoncĂ© qu’ils pousseraient des cris joyeux, Ă  cause du bon Ă©tat du cƓur’. — ÉsaĂŻe 6514. 14. Pourquoi peut-​on dire que l’amour est plus grand que la paix? 14 L’amour est aussi plus grand que la paix, autre fruit de l’esprit. À cause du manque d’amour, le monde est le théùtre de dĂ©saccords et de luttes multiples. Toutefois, les serviteurs de JĂ©hovah sont en paix entre eux sur toute la terre. Dans leur cas se vĂ©rifient ces paroles du psalmiste “JĂ©hovah lui-​mĂȘme bĂ©nira son peuple par la paix.” Psaume 2911. S’ils possĂšdent cette paix, c’est parce qu’ils ont la marque distinctive des vrais chrĂ©tiens, savoir l’amour Jean 1335. L’amour seul peut surmonter tous les facteurs de division, que ce soit sur le plan racial, national ou culturel. Il constitue “un parfait lien d’union”. — Colossiens 314. 15. Comment le rĂŽle inĂ©galĂ© de l’amour ressort-​il quand on compare cette qualitĂ© Ă  la longanimitĂ©? 15 Le rĂŽle inĂ©galĂ© de l’amour ressort aussi quand on le compare Ă  la longanimitĂ©, l’endurance patiente du mal ou de la provocation. Être longanime, c’est ĂȘtre patient et lent Ă  la colĂšre. Qu’est-​ce qui fait que les gens sont impatients et prompts Ă  s’irriter? N’est-​ce pas le manque d’amour? À l’inverse, notre PĂšre cĂ©leste est longanime et “lent Ă  la colĂšre”. Exode 346; Luc 187. Pour quelle raison? Parce qu’il nous aime et “ne veut pas que quelqu’un soit dĂ©truit”. — 2 Pierre 39. 16. Quelle place l’amour occupe-​t-​il par rapport Ă  la bienveillance, Ă  la bontĂ©, Ă  la douceur et Ă  la maĂźtrise de soi? 16 Nous avons vu plus haut pourquoi l’amour est plus grand que la foi, et, pour les mĂȘmes raisons, il est supĂ©rieur aux derniers fruits de l’esprit, c’est-Ă -dire la bienveillance, la bontĂ©, la douceur et la maĂźtrise de soi. Toutes ces qualitĂ©s sont nĂ©cessaires, mais elles ne nous seraient d’aucun profit sans l’amour. C’est ce que Paul fait remarquer en 1 Corinthiens 133, oĂč il Ă©crit “Si je donne tout mon avoir pour nourrir autrui, et si je livre mon corps pour me glorifier, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me sert Ă  rien.” Par ailleurs, c’est l’amour qui produit les qualitĂ©s que sont la bienveillance, la bontĂ©, la foi, la douceur et la maĂźtrise de soi. VoilĂ  pourquoi Paul poursuit en disant que l’amour est bon et qu’“il supporte tout, croit tout, espĂšre tout, endure tout”. D’autre part, “l’amour ne passe jamais”. 1 Corinthiens 134, 7, 8. Sans conteste, les autres fruits de l’esprit sont des manifestations, ou des facettes, de l’amour, qui est mentionnĂ© en premier. Vraiment, des neuf fruits de l’esprit, l’amour est rĂ©ellement le plus grand. 17. Quelles dĂ©clarations bibliques confirment que l’amour est le plus grand des fruits de l’esprit? 17 Paul confirme que l’amour est le plus grand des fruits de l’esprit de Dieu quand il dit “Ne devez rien Ă  personne, sinon de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime son semblable a accompli la loi. En effet, le code Ă©crit ... se rĂ©sume en cette parole, Ă  savoir Tu devras aimer ton prochain comme toi-​mĂȘme.’ L’amour ne fait point de mal au prochain; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.” Romains 138-10. De façon on ne peut plus appropriĂ©e, le disciple Jacques appelle cette loi ordonnant d’aimer son prochain comme soi-​mĂȘme “la loi royale”. — Jacques 28. 18. Quels autres tĂ©moignages montrent que l’amour est la plus grande qualitĂ© qui soit? 18 Disposons-​nous encore d’autres tĂ©moignages attestant que l’amour est la plus grande qualitĂ© qui soit? Certainement. ConsidĂ©rons ce qui se passa quand un scribe demanda Ă  JĂ©sus “Quel est le premier de tous les commandements?” Il s’attendait peut-ĂȘtre Ă  ce que JĂ©sus Ă©nonce l’un des Dix Commandements. Mais JĂ©sus cita DeutĂ©ronome 64, 5, et lui rĂ©pondit “Le premier c’est Entends, ĂŽ IsraĂ«l, JĂ©hovah, notre Dieu, est un seul JĂ©hovah, et tu dois aimer JĂ©hovah, ton Dieu, de tout ton cƓur, et de toute ton Ăąme, et de tout ton esprit, et de toute ta force.’” Puis JĂ©sus ajouta “Voici le second Tu dois aimer ton prochain comme toi-​mĂȘme.’ Aucun autre commandement n’est plus grand que ceux-lĂ .” — Marc 1228-31. 19. Quels sont certains des fruits remarquables de l’amour agapĂȘ? 19 Non, Paul n’exagĂ©rait pas quand, aprĂšs avoir mentionnĂ© la foi, l’espĂ©rance et l’amour, il dĂ©clara “Le plus grand des trois, c’est l’amour.” La manifestation de l’amour nous permet d’entretenir de bonnes relations avec notre PĂšre cĂ©leste et avec nos semblables, y compris avec les membres de la congrĂ©gation et de notre famille. L’amour a pour effet de nous Ă©difier. Et le prochain article montrera les nombreux bienfaits que l’amour vĂ©ritable peut procurer. Que rĂ©pondriez-​vous? ◻ En quoi l’amour est-​il plus grand que la foi et l’espĂ©rance? ◻ Qu’est-​ce que l’amour agapĂȘ, et comment se manifeste-​t-​il? ◻ Pourquoi l’amour est-​il le plus grand des quatre principaux attributs de Dieu? ◻ Sous quels rapports l’amour est-​il plus grand que les autres fruits de l’esprit? [Illustration, page 13] L’amour a incitĂ© Dieu Ă  crĂ©er les humains pour qu’ils vivent dans un paradis terrestre. EspĂ©rez-​vous y ĂȘtre un jour? Nousdevons vĂ©ritablement vivre dans l'Amour de Dieu, en aimant Dieu de tout notre cƓur, et notre prochain comme nous-mĂȘme. Il nous faut comprendre ce qu'est » FĂȘtes du jour Avril Dim 24 Avr - 2312 par Ramtruck01» Psaume du jours 25 Avril Dim 24 Avr - 2311 par Ramtruck01» Lectures du Jour 25 Avril Dim 24 Avr - 2311 par Ramtruck01» Meditation du jours 25 Avril Dim 24 Avr - 2309 par Ramtruck01» Les Tweets du Pape Avril Dim 24 Avr - 2300 par Ramtruck01» a-t il quelqu-un?Dim 24 Avr - 2243 par Ramtruck01» PensĂ©es du jour Dim 20 Sep - 626 par Ramtruck01» Les Tweets du Pape Sept Dim 20 Sep - 624 par Ramtruck01» Reflexion du Jours 20 Sept Dim 20 Sep - 622 par Ramtruck01 L’amour est une loi d’attraction. Si on se laisse guider par le besoin qu’on a de lui, si on n’oublie pas qu’il est la vie, alors un jour on le rencontre. Un ĂȘtre au moins a ce mĂȘme dĂ©sir. Pour un ĂȘtre au moins, vous ĂȘtes l’irremplaçable qu’il cherche. Et il l’est pour vous. Seulement beaucoup craignent d’aimer. JĂ©sus se soumit Ă  l’obĂ©issance Le Christ est venu dans ce monde avec une mission spĂ©cifique racheter l’ĂȘtre humain, le relever de sa condition dĂ©chue. Il savait que l’homme Ă©tait incapable de vivre une vie sainte, qu’il n’y avait personne sur la terre qui fĂ»t assez bon pour ĂȘtre sauvĂ© et que tous Ă©taient inĂ©vitablement condamnĂ©s Ă  mort. Seul le Seigneur JĂ©sus-Christ pouvait remĂ©dier Ă  cette situation, parce qu’il Ă©tait l’Auteur de la loi et par consĂ©quent celui qui devait dĂ©montrer que ses prĂ©ceptes Ă©taient saints, justes et bons Romains 7 12. JĂ©sus, dans son incarnation, fut un exemple vivant, soumis dans sa nature humaine Ă  l’obĂ©issance aux dix prĂ©ceptes du DĂ©calogue ; le monde put voir, de son enfance Ă  la croix, une vie de puretĂ© totale et de consĂ©cration Ă  Dieu 
 il n’y eĂ»t point de fraude dans sa bouche. » EsaĂŻe 53 9. JĂ©sus remporta la victoire contre les puissances des tĂ©nĂšbres, contre le diable, le serpent ancien, le dragon, Satan, pour n’avoir pas consenti Ă  transgresser un seul point de la loi de Dieu. Sa vie immaculĂ©e lui donna le privilĂšge d’obtenir la clĂ© de la mort et du sĂ©jour des morts Apocalypse 1 18, de sorte qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui » HĂ©breux 7 25 et pour cette raison il reviendra une seconde fois pour prendre dans les demeures cĂ©lestes tous ceux qui l’aiment, pour vivre Ă©ternellement Ă  ses cĂŽtĂ©s Jean 14 1-3 et auprĂšs des rachetĂ©s, des anges et de tous les ĂȘtres qui ne sont jamais tombĂ©s. Le caractĂšre de la loi de Dieu Comme nous l’avons dĂ©jĂ  dit, JĂ©sus vĂ©cut pour faire la volontĂ© de son PĂšre, en renonçant totalement au pĂ©chĂ© et en vivant en pleine harmonie avec la loi divine. Les Dix Commandements sont la seule chose qui montre la maniĂšre d’ĂȘtre de Dieu, ils sont le reflet de son caractĂšre. Si nous partons de cette base, il sera trĂšs facile de savoir quel genre de Dieu nous servons. En commençant par les quatre premiers commandements, nous voyons que l’amour envers Dieu est requis. Ces quatre commandements ne concernent pas les relations humaines. Si je transgresse le premier commandement Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » Exode 20 3, j’offense Dieu, pĂ©chant contre lui et ainsi de suite avec les trois autres prĂ©ceptes. Maintenant, si je transgresse le cinquiĂšme commandement Honore ton pĂšre et ta mĂšre » Exode 20 12, je pĂšche contre mon prochain, parce que je cesse de l’aimer. Evidemment, j’offense aussi Dieu, parce que je refuse d’obĂ©ir Ă  ce qu’il me demande. Par consĂ©quent, lorsque nous dĂ©cidons de ne pas obĂ©ir Ă  un certain commandement, nous dĂ©cidons de ne pas aimer Dieu ou notre prochain. Parfois, il se peut que nous Ă©chouions dans un commandement et notre obligation envers Dieu, d’autres fois envers un autre commandement et notre devoir envers notre prochain, mais en dĂ©finitive, tout est transgression et le reniement de l’amour. Maintenant, nous pouvons mieux comprendre pourquoi le Seigneur dans l’Ancien Testament exigea que son peuple l’exalte au-dessus de tous les faux dieux et l’aime aussi plus que leur prochain Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cƓur et de toute ton Ăąme et de toute ta force. » DeutĂ©ronome 6 5. Tu ne haĂŻras point ton frĂšre dans ton cƓur ; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d’un pĂ©chĂ© Ă  cause de lui. Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. Je suis l’Eternel. » LĂ©vitique 19 17, 18. Quand le Christ s’incarna et prĂȘcha aux hommes, il exposa le mĂȘme enseignement qu’il avait donnĂ© Ă  IsraĂ«l avant son incarnation. A une occasion, un scribe lui posa la question suivante MaĂźtre, quel est le plus grand commandement de la loi ? ​JĂ©sus lui rĂ©pondit Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton Ăąme, et de toute ta pensĂ©e. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. De ces deux commandements dĂ©pendent toute la loi et les prophĂštes. » Matthieu 22 36-40. Nous observons que JĂ©sus utilise le terme tu aimeras ». Tout d’abord, JĂ©sus dit clairement que notre plus grand amour est envers Dieu et ensuite envers les hommes. Il ne dit pas tu accompliras le premier commandement, le second, le troisiĂšme 
 », il dit tu aimeras ». Et il conclut en affirmant que le premier commandement est l’amour envers Dieu et le second l’amour envers le prochain. Une loi dont la quintessence est l’amour, vient d’un Dieu dont le caractĂšre est amour, c’est pour cela que Jean dit que Dieu est amour » 1 Jean 4 8. La messagĂšre du Seigneur utilise l’expression la grande loi d’amour » pour se rĂ©fĂ©rer au DĂ©calogue 
 le pĂ©ché  la manifestation d’un principe rĂ©fractaire Ă  la grande loi d’amour, base du gouvernement divin. » – La tragĂ©die des siĂšcles, p. 535. Vue sous cet angle, la loi de Dieu apparaĂźt comme une manifestation de l’amour sublime de Dieu pour nous. Ce n’est donc pas un ensemble de choses que nous ne devrions pas faire, une sĂ©rie d’interdictions arbitraires qui restreignent notre libertĂ©. Ne fais pas ci, ne fais pas ça 
 Non, ce n’est pas une restreinte, au contraire, dans l’obĂ©issance nous trouvons le plus grand dĂ©lice, la paix suprĂȘme de l’ñme Oh ! si tu Ă©tais attentif Ă  mes commandements ! Ton bien-ĂȘtre serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. » EsaĂŻe 48 18. Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur. » Psaume 119 165. Au contraire, en transgressant la loi nous ne trouvons que la misĂšre, la frustration et la peur Il n’y a point de paix pour les mĂ©chants, dit l’Eternel. » EsaĂŻe 48 22. Les mĂ©chants sont les transgresseurs de la loi de Dieu. Christ exemplifia l’amour Quand le Christ vint sur cette terre, son objectif principal Ă©tait de publier une loi grande et magnifique. » EsaĂŻe 42 21. Les paroles prophĂ©tiques de David expriment clairement ce que Christ voulait faire Je veux faire ta volontĂ©, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cƓur. » Psaume 40 8. Si Christ pouvait obĂ©ir Ă  tous les commandements de Dieu pendant sa vie terrestre et arriver jusqu’au Calvaire sans avoir transgressĂ© un des commandements, il dĂ©montrerait Ă  tout l’univers que la loi de Dieu n’est pas arbitraire, injuste et impossible Ă  observer, comme le diable voulait le faire croire. Et ce fut ainsi. JĂ©sus ne consentit jamais Ă  pĂ©cher. Il ne dĂ©sobĂ©it jamais Ă  son PĂšre. C’est pourquoi il dit Je t’ai glorifiĂ© sur la terre, j’ai achevĂ© l’Ɠuvre que tu m’as donnĂ©e Ă  faire. » Jean 17 4. Quelle Ɠuvre ? Celle de montrer Ă  l’univers entier que la loi de Dieu n’est pas injuste ni arbitraire, mais c’est une loi fondĂ©e sur l’amour, le fondement du gouvernement bienveillant de Dieu ; JĂ©sus s’y soumit, et il prit une nature humaine plus faible que celle d’Adam. Il n’avait aucune excuse pour ne pas obĂ©ir. Satan devait ĂȘtre dĂ©masquĂ© afin que ses dĂ©clarations que la loi Ă©tait dure deviennent sans effet par la vie parfaite du Seigneur JĂ©sus. Pour que personne n’ose plus vouloir supprimer la loi d’amour, comme le fit Satan, JĂ©sus et ses disciples ont laissĂ© une instruction trĂšs claire Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophĂštes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Matthieu 5 17. Quel sens y aurait-il qu’il vienne dans ce monde se soumettre Ă  la loi que lui-mĂȘme avait Ă©noncĂ©e, pour qu’aprĂšs sa mort, il la retire en l’abolissant ? Si le monde dĂ©gĂ©nĂ©ra Ă  cause de la transgression d’Adam, pourquoi le Seigneur JĂ©sus enlĂšverait-il la loi par laquelle nous, les ĂȘtres humains, devons ĂȘtre gouvernĂ©s ? Comment pouvons-nous comprendre ce qu’est le pĂ©chĂ© s’il n’y a pas de loi Ă  transgresser ? 1 Jean 3 4 Si la loi de Dieu pouvait ĂȘtre abolie aprĂšs la mort du Christ, pourquoi n’a-t-elle pas Ă©tĂ© abolie plus tĂŽt pour Ă©viter la mort du Sauveur ? Cela Ă©tait impossible parce que la mort du Seigneur JĂ©sus n’avait pas comme but final l’abolition dĂ©finitive du DĂ©calogue, mais l’expiation du pĂ©chĂ©, car le salaire du pĂ©chĂ© c’est la mort Romains 6 23 et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. HĂ©breux 9 22. JĂ©sus laissa un avertissement clair et prĂ©cis pour toutes les gĂ©nĂ©rations futures Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes Ă  faire de mĂȘme, sera appelĂ© le plus petit dans le royaume des cieux » Matthieu 5 19, c’est-Ă -dire cette personne-lĂ  n’y sera pas. Avec sa vie d’obĂ©issance, le Christ revendiqua la validitĂ© de la loi, la perfection de la loi, l’importance de la loi, l’éternitĂ© de la loi, l’objectif de la loi. Pour le dire d’une maniĂšre plus simple, JĂ©sus enseigna que l’amour de Dieu est invariable, profond et Ă©ternel et que nous devons ĂȘtre gouvernĂ©s par cet amour dans nos relations avec lui et avec notre prochain. Comment pourrions-nous circuler dans les rues calmement et en toute sĂ©curitĂ© avec nos voitures s’il n’y avait pas de rĂšgles de sĂ©curitĂ© routiĂšre ? L’obĂ©issance aux Dix Commandements, avec l’aide de Dieu, nous garantit la stabilitĂ© Ă©motionnelle, la paix sociale, la fĂ©licitĂ© permanente. La loi de Dieu n’est pas un ensemble d’interdictions qui contrarient nos vies et restreignent notre libertĂ©. Bien au contraire. Ce serait comme affirmer que les lois de nos sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques modernes qui veillent sur notre sĂ©curitĂ© sont agaçantes et horribles. Si malgrĂ© les lois existantes il y a tant de problĂšmes, imaginez si elles Ă©taient abolies, ce serait le chaos total. Sache donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidĂšle garde son alliance et sa misĂ©ricorde jusqu’à la milliĂšme gĂ©nĂ©ration envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements. » DeutĂ©ronome 7 9. Combien est prĂ©cieuse ta bontĂ©, ĂŽ Dieu ! A l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. » Psaume 36 7. La vie du Christ fut une vie d’amour, amour pour l’ĂȘtre humain et amour pour son PĂšre. Toutes ses actions visaient Ă  rĂ©vĂ©ler le caractĂšre de Dieu Ă  l’humanitĂ©. L’amour de Christ manifestĂ© dans ses disciples Le Christ laissa Ă  ses disciples l’hĂ©ritage le plus prĂ©cieux Je vous donne un commandement nouveau Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimĂ©s, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jean 13 34, 35. Notez qu’il dit un commandement nouveau ». Pourquoi nouveau ? Parce que les prĂȘtres avaient fait de la loi du DĂ©calogue un joug difficile Ă  porter, en ajoutant une foule d’interdictions ennuyeuses et de fardeaux insupportables. Ils avaient placĂ© au mĂȘme niveau que la loi les traditions et les prescriptions humaines Marc 7 8, 9. VoilĂ  le plan du malin, il pouvait ainsi dĂ©former le caractĂšre de Dieu, effacer la loi et sa vĂ©ritable signification l’amour. Ainsi Dieu apparaitrait comme un souverain tyran qui se plait Ă  interdire et Ă  opprimer ses crĂ©atures. Au temps du Christ, voilĂ  comment la loi Ă©tait conçue. C’est pour cela qu’il est dit un commandement nouveau » Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimĂ©s. » Par exemple, au temps de JĂ©sus, il y avait des centaines d’ordonnances pour bien observer le quatriĂšme commandement, le Sabbat. On ne pouvait rĂ©aliser aucune forme de guĂ©rison de soi-mĂȘme ou d’une autre personne Ă  moins que la vie ne soit en danger ; on ne pouvait pas Ă©crire. Le Code religieux disait “Celui qui Ă©crit deux lettres avec la main droite ou avec la main gauche, peu importe si elles sont identiques ou diffĂ©rentes 
 est coupable”. Les femmes ne pouvaient pas se regarder dans le miroir le jour du Sabbat ; l’utilisation de chaussures avec des clous Ă©tait interdite, car le poids des clous entraĂźnait un fardeau qui n’était pas nĂ©cessaire. S’il y avait un incendie dans la maison, ils ne pouvaient pas sauver leurs effets personnels, car cela signifiait porter un fardeau le jour du Sabbat. Il n’était pas permis de cueillir des Ă©pis et de frotter le grain dans les mains ; on ne pouvait pas marcher plus de neuf cents mĂštres et beaucoup d’autres choses. Nous pouvons nous faire une idĂ©e de la difficultĂ© pour le Seigneur JĂ©sus de prĂȘcher Ă  ses semblables et prĂ©senter le message pur sans adultĂ©ration. Il fut accusĂ© Ă  maintes reprises de transgresser la loi de Dieu, mais c’était faux. Notre Seigneur ne commit jamais un seul pĂ©chĂ©. La seule chose qu’il fit fut d’invalider les commandements et les doctrines des hommes, mais jamais la loi des Dix Commandements. Le but de la loi est de prĂ©server et promouvoir l’amour entre les humains ; bĂ©nir et faire du bien Ă  notre prochain et par-dessus tout aimer Dieu. Les lois juives avaient un objectif contraire, car elles ne poursuivaient pas cet idĂ©al comme en tĂ©moignent les accusations portĂ©es contre JĂ©sus quand il guĂ©rit un homme Ă  la main sĂšche le jour du Sabbat Luc 6 6 ; qu’il rendit la vue Ă  un aveugle Jean 9 14-16; qu’il guĂ©rit un paralytique et lui ordonna de prendre son lit et de marcher Jean 5 8-10 et beaucoup d’autres. Dans certains de ces passages, peut-on observer une sorte de transgression de la loi de Dieu ? Pas du tout ! Le Sauveur Ă©tait dans les limites parce c’était lĂ©gal de faire du bien Ă  son prochain le jour du Sabbat Marc 3 4, 5. Ce n’était pas un dĂ©fi contre la loi du DĂ©calogue, comme certains enseignent aujourd’hui, mais une action visant Ă  justifier la nature et la vĂ©ritable signification de la loi. L’hĂ©ritage de JĂ©sus Quelle bĂ©nĂ©diction que la sainte loi de Dieu puisse aujourd’hui gouverner nos vies ! C’est le merveilleux hĂ©ritage de Dieu pour toute l’humanitĂ© que nous nous aimions les uns les autres. Si cela Ă©tait observĂ©, nous aurions le paradis sur terre. Malheureusement la tentative de changer la loi de Dieu Ă©tait prĂ©dite Daniel 7 25 et c’est dĂ©jĂ  arrivĂ©. Un temps viendra oĂč ceux qui voudront vivre en harmonie avec la loi divine seront persĂ©cutĂ©s Apocalypse 13 11-17. La priĂšre la plus importante de JĂ©sus dans la Bible se trouve dans le chapitre 17 de Jean. Des versets 1 Ă  5, JĂ©sus loue son PĂšre et demande qu’il soit glorifiĂ© pour avoir accompli l’Ɠuvre qu’il devait faire. Des versets 6 Ă  10, JĂ©sus prĂ©sente son PĂšre aux disciples, Ă  ceux qui le suivaient et croyaient en lui, et Ă  ceux des gĂ©nĂ©rations futures qui le suivraient et croiraient en lui et en son PĂšre, parce qu’ils crurent aussi que le Christ vient du PĂšre. Des versets 11 Ă  16, JĂ©sus demande au PĂšre de garder ses disciples en son nom, de les prĂ©server du malin, afin qu’ils deviennent un comme le PĂšre et le Fils, parce qu’ils ne sont pas du monde. Des versets 17 Ă  19, JĂ©sus reconnaĂźt avoir envoyĂ© ses disciples pour prĂȘcher dans le monde et demande que le PĂšre les sanctifie dans la vĂ©ritĂ©. Dans le verset onze, Ă  mon avis, nous trouvons la clĂ© du progrĂšs de chaque Ă©glise Qu’ils soient un comme nous. » JĂ©sus demande au PĂšre que nous soyons un, que nous soyons unis, que nous nous aimions les uns les autres. C’est notre hĂ©ritage et notre dĂ©fi, notre objectif et notre lutte. Paul enseigna la mĂȘme chose Je vous exhorte, frĂšres, par le nom de notre Seigneur JĂ©sus-Christ, Ă  tenir tous un mĂȘme langage, et Ă  ne point avoir de divisions parmi vous, mais Ă  ĂȘtre parfaitement unis dans un mĂȘme esprit et dans un mĂȘme sentiment. » 1 Corinthiens 1 10. Que la charitĂ© soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prĂ©venances rĂ©ciproques 
 Ayez les mĂȘmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas Ă  ce qui est Ă©levĂ©, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble 
 Ne rendez Ă  personne le mal pour le mal. Re­cherchez ce qui est bien devant tous les hommes. » Romains 12 9, 10, 16, 17. Mais si nous sommes participants de la nature divine, nous nous dressons comme un tout uni. Ne nous laissons pas aller Ă  penser que nos Ă©glises pourront jouir de la bĂ©nĂ©diction de Dieu si elles persistent dans la dĂ©sunion. » – Levez les yeux en haut, p. 164. Christ est blessĂ© par les diffĂ©rences qui se produisent si facilement et si souvent. Dans le chapitre 17 de Jean lisez la priĂšre du Christ, et sa requĂȘte pour que ses disciples soient un comme il est un avec le PĂšre. Nous dĂ©shonorons grandement Dieu quand nous considĂ©rons Ă  la lĂ©gĂšre de souligner nos diffĂ©rences. Cela assurĂ©ment affaiblit notre propre Ăąme et celles des autres
 Quand nous insistons sur nos propres idĂ©es et opinions, nous en dĂ©tournons d’autres. 
 Harmonisez vos plans. Qu’il n’y ait pas de dĂ©saccord entre vous’. » – Cada DĂ­a con Dios, page 369. Si des difficultĂ©s surgissent entre frĂšres, nous devons apprendre Ă  nous pardonner, Ă  rejeter toute rancƓur et haine et Ă  rechercher la rĂ©conciliation comme le trĂ©sor le plus prĂ©cieux. L’unitĂ© fait la force, la dĂ©sunion nous affaiblit et dĂ©shonore le peuple de Dieu. Nous ne dĂ©montrons pas ainsi que nous sommes le peuple du Seigneur, caractĂ©risĂ© par l’observation des commandements de Dieu et la foi de JĂ©sus, si sans cesse nous nous confrontons dans des discussions et des dĂ©saccords Apocalypse 14 12 ; quand nous permettons que parmi nous croisse la plante de la rancƓur, de la haine, de l’envie, de la jalousie, etc. S’il en est ainsi nous transgressons la loi de Dieu, parce que la quintessence mĂȘme de la loi c’est l’amour, ces attitudes sont contraires aux exigences de la loi. Une loi d’amour ne peut pas, ne doit pas, laisser l’esprit de rivalitĂ© ou de lutte prendre racine dans l’ñme. Lorsque nous nous laissons envahir par des sentiments nĂ©gatifs contre notre frĂšre et que nous les alimentons avec des pensĂ©es nĂ©gatives, nous laissons la place au diable et montrons que nous n’aimons pas Dieu et que nous ne sommes pas convertis. J’ai connu des frĂšres qui ne parlaient pas Ă  d’autres frĂšres Ă  cause d’un problĂšme qu’ils avaient eu dans le passĂ©. Les divergences devinrent si grandes jusqu’à devenir des montagnes gigantesques. Ces gens vont Ă  l’église, prient, chantent, lisent la Bible, tĂ©moignent, prĂȘchent 
 mais ils ont des racines d’amertume dans leurs cƓurs. Ils ne sont pas capables de pardonner Ă  ceux qui les ont offensĂ©s. Je sais que ce n’est pas facile de pardonner Ă  certaines personnes, surtout lorsqu’elles nous ont infligĂ© de profonds prĂ©judices. Mais nous ne sommes pas des gens sans idĂ©aux, indiffĂ©rents Ă  l’amour de Dieu, comme les mondains qui marchent sans direction ni morale. Nous croyons au message de JĂ©sus et cela signifie que nous devons agir d’aprĂšs des principes et non des sentiments. Quelquefois nous nous trouvons dans une situation difficile, c’est certain ; dans ces circonstances, les principes du DĂ©calogue doivent toujours prĂ©valoir. Donc, si vous avez un problĂšme avec quelqu’un, allez et rĂ©conciliez-vous avec lui le plus vite possible. Demandez pardon pour ce qui vous concerne. Peut-ĂȘtre il vous a offensĂ© en premier, ou l’offense est venue exclusivement de sa part. Mais Christ aussi fut crucifiĂ© sans culpabilitĂ© de sa part et pourtant il pardonna Ă  ses bourreaux et pria aussi le PĂšre de leur pardonner. Peut-ĂȘtre que vous vous trouvez dans une situation oĂč les gens ne veulent pas vous pardonner. Peu importe, demandez sincĂšrement pardon et laissez votre cause entre les mains de Dieu. VoilĂ  l’idĂ©al chrĂ©tien que nous devons poursuivre ! Tant que cela reste une thĂ©orie, l’accomplissement de la loi de notre part sera aussi une thĂ©orie, parce que l’amour est l’accomplissement de la loi Romains 13 10. Si vos frĂšres s’égarent, vous devez leur pardonner. Quand ils viennent Ă  vous pour confesser leurs fautes, vous ne devez pas dire Ils ne se sont pas encore humiliĂ©s comme il faudrait. Je ne crois pas qu’ils aient un sentiment assez vif de leur pĂ©chĂ©.’ De quel droit voudriez-vous les soumettre aux rigueurs de votre jugement comme si vous saviez ce qui se passe dans leur cƓur ? La parole de Dieu nous dĂ©clare S’il se repent, pardonne-lui. Et s’il a pĂ©chĂ© contre toi sept fois dans un jour, et que sept fois il revienne Ă  toi, disant je me repens, – tu lui pardonneras’, et cela non seulement sept fois, mais encore septante fois sept fois, autrement dit, aussi souvent que le Seigneur consent Ă  nous pardonner. » – Les paraboles de JĂ©sus, p. 210. Conclusion Si nous voulons parvenir Ă  l’unitĂ© dans l’église du Christ, nous devons apprendre Ă  nous aimer. Aimer implique de nous donner Ă  l’autre comme Dieu s’est donnĂ© Ă  nous dans le Christ, jusqu’à la mort. Il est Ă©vident que l’unitĂ© que nous devrions rechercher et conserver avec nos frĂšres ne devrait pas se rĂ©aliser en sacrifiant la vĂ©ritĂ©, mais dans’ la vĂ©ritĂ©. Le message qui nous unit nous sĂ©parerait si nous le mĂ©prisions. Notre unitĂ© doit toujours se renforcer, Ă©tant donnĂ© que nous servons le mĂȘme Seigneur, que nous avons la mĂȘme foi et le mĂȘme baptĂȘme EphĂ©siens 4 5. L’unitĂ© qui se rĂ©aliserait en sacrifiant les principes n’est pas le genre d’unitĂ© que nous devrions rechercher. La vĂ©ritĂ© qui nous libĂ©rera, le baptĂȘme qui nous introduira dans le peuple de Dieu, la foi dans le Seigneur JĂ©sus qui nous sauvera, produiront l’unitĂ© entre les membres du corps de Christ et la soumission complĂšte Ă  la loi de Dieu. BientĂŽt nous entrerons dans une nouvelle annĂ©e. Faisons de cette opportunitĂ© un tremplin Ă  partir duquel nous nous Ă©lancerons pour rechercher l’harmonie avec nos frĂšres car cela est l’accomplissement de la loi deuxiĂšme table du DĂ©calogue. En Ă©tant unis entre nous, Dieu nous accordera la bĂ©nĂ©diction et la vie Ă©ternelle Psaume 133 3 et nous apprendra Ă  l’aimer, en respectant les quatre premiers commandements Car celui qui n’aime pas son frĂšre qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas. » 1 Jean 4 20. En aimant Dieu et notre prochain nous montrerons l’accomplissement de la loi. Que Dieu vous bĂ©nisse. Amen. Pasteur JosĂ© V. Giner DĂ©cembre 2017
LAmour est l'accomplissement de la Loi Introduction - Il y a des " maintenant " de Dieu dans nos vies - Ex : L'Ă©tudiant qui quitte le foyer familial pour une ville Ă©trangĂšre Le cĂ©libataire qui trouve l'Ăąme sƓur L'arrivĂ©e d'un enfant L'Ă©ducation d'un enfant Orientation professionnelle Retraite professionnelle // Étapes spirituelles : la nouvelle naissance aujourd'hui Lecture biblique
L’amour ou la loi accomplie. L’amour est l’accomplissement de la loi. À travers les Ă©crits de l’apĂŽtre Paul, Dieu nous dit qu’il ne nous demande pas d’observer la loi parce que la justice vient de la foi. Mais, dans Romains 84, Paul dit aussi afin que la justice de la loi fĂ»t accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Ainsi, il ne nous est pas demandĂ© d’observer la loi, mais il nous est demandĂ© d’accomplir la justice de la loi. Toute la loi est accomplie dans un mot l’amour. Un rapport direct avec le principe de s’aimer les uns les autres Pour mieux comprendre cette vĂ©ritĂ© et pour voir son rapport direct avec le principe de s’aimer les uns les autres, regardons les mots grecs originaux traduits par juste ou justice. Paul utilise le terme dikaiosyne pour justice et dikaioma pour juste. Dikaiosyne est en quelque sorte un concept gĂ©nĂ©ral, alors que dikaioma est le rĂ©sultat spĂ©cifique. Le mot dikaioma est utilisĂ© dans Apocalypse 198 quand il est dit “Car le fin lin, ce sont les Ɠuvres justes des saints“. Ainsi, le mot que Paul utilise dans Romains 84, dikaioma, signifie la justice en action, la justice mise en Ɠuvre, la justice rendue concrĂšte. C’est la mise en Ɠuvre pratique de la loi qu’il nous est demandĂ© d’observer plutĂŽt que la lettre du commandement. Maintenant que nous comprenons cette distinction, lisons notre passage clĂ© encore une fois Car –chose impossible Ă  la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamnĂ© le pĂ©chĂ© dans la chair, en envoyant, Ă  cause du pĂ©chĂ©, son propre Fils dans une chair semblable Ă  celle du pĂ©chĂ©, et cela afin que la justice de la loi fĂ»t accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Romains 8 3-4 La premiĂšre Ă©tape vers le rĂ©veil l’amour Nous comprenons qu’il ne nous est pas demandĂ© de garder la loi de MoĂŻse, mais d’accomplir la justice de la loi. Cela nous conduit Ă  une question dont la rĂ©ponse est essentielle pour tout chrĂ©tien. Quel est le juste accomplissement de la loi ? Que devons-nous exactement accomplir ? La rĂ©ponse Ă  cette question, est le premier point Ă  comprendre et la premiĂšre Ă©tape vers le rĂ©veil l’amour. L’amour est la juste demande de la loi. L’amour, voilĂ  ce que nous devons observer. Explorons davantage ce que l’écriture a Ă  dire Ă  propos de cette merveilleuse vĂ©ritĂ© ! Ce que nous avons appris sur la juste demande de la loi doit faire voler en Ă©clats toute notion prĂ©conçue lĂ©galiste que nous aurions pu avoir de la signification de la justice. La justice ne signifie pas obĂ©ir Ă  une sĂ©rie de rĂšgles Cela ne signifie pas suivre la loi. C’est la mise en Ɠuvre de l’amour. Nous ne pouvons pas sous-estimer l’impact que l’enseignement de JĂ©sus, sur la loi de l’amour en opposition avec la loi de MoĂŻse, avait sur ses disciples. Cela changeait tout pour eux, leur religion, leur culture, leur monde mĂȘme. Leur style de vie et leur vision transformĂ©s constituait le rĂ©veil » originel, et c’est exactement ce dont nous avons dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin aujourd’hui. Deux grands commandements Pour illustrer les effets rĂ©volutionnaires de cette distinction, regardons une conversation dans le livre de Matthieu entre JĂ©sus et un docteur de la loi de MoĂŻse. La plupart des dirigeants religieux de cette Ă©poque qui s’engageaient dans une discussion avec JĂ©sus ne cherchaient pas la vĂ©ritĂ©. Ils essayaient plutĂŽt de piĂ©ger JĂ©sus afin de le discrĂ©diter. Et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver MaĂźtre, quel est le plus grand commandement de la loi ? JĂ©sus lui rĂ©pondit Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cƓur, de toute ton Ăąme et de toute ta pensĂ©e. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. Matthieu 22 35-39 Remarquez que JĂ©sus n’a pas nuancĂ© sa rĂ©ponse. Il n’a pas non plus fait de compromis. Il Ă©tait absolument clair. Les deux grands commandements consistent Ă  aimer le Seigneur ton Dieu et d’aimer ton prochain comme toi-mĂȘme. Tout l’esprit de l’Ancien Testament rĂ©sumĂ© en 2 commandements Dans sa conversation avec le docteur de la loi, JĂ©sus continue en disant De ces deux commandements dĂ©pendent toute la loi et les prophĂštes. Matthieu 22 40 La loi et les prophĂštesauxquelles JĂ©sus fait rĂ©fĂ©rence reprĂ©sentent ce que nous appelons l’Ancien Testament. Ainsi, ce que JĂ©sus dit Ă  cet enseignant de la loi, qui ne lui pose une question que pour le tester, Ă©tait rĂ©volutionnaire. JĂ©sus rĂ©sume tout l’esprit de l’Ancien Testament, la loi et les prophĂštes, ainsi que les Écritures, en deux simples commandements. Laissez-moi vous donner un exemple de ce rĂ©sumĂ©. Supposons que je parle Ă  un grand auditoire, et que je dĂ©cide d’enlever ma veste et de l’accrocher au mur derriĂšre moi. En considĂ©rant cette illustration, un simple fait Ă©merge le crochet aura dĂ» ĂȘtre mis en place sur le mur avant pour que je puisse y accrocher ma veste. Il en va de mĂȘme avec ce que JĂ©sus dit au docteur de la loi. Toute la loi et les prophĂštes tiennent dans ces deux commandements parce qu’ils Ă©taient dĂ©jĂ  en place. Ainsi, les premiers commandements qui existaient avant la loi et les prophĂštes sont les deux grands commandements citĂ©s par JĂ©sus aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-mĂȘme. Celui qui aime les autres a accompli la loi Ensuite, regardons un passage sur l’amour et la loi dans Romains 13. Paul commence ce passage par une affirmation relativement forte Ne devez rien Ă  personne. verset 8 Autrement dit, n’ayez pas de dette. C’est toujours un bon conseil, mais Paul ne parle pas ici de dette financiĂšre. Lisons le passage dans son intĂ©gralitĂ© Ne devez rien Ă  personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements Tu ne commettras point d’adultĂšre, tu ne tueras point, tu ne dĂ©roberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se rĂ©sument dans cette parole Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. L’amour ne fait point de mal au prochain l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains 13 8-10 Le voici l’amour est la juste demande de la loi, l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Nous pourrions revoir de nombreux autres passages sur le mĂȘme thĂšme, mais regardons Galates 514, oĂč Paul le dit trĂšs clairement Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. Remarquez que toute la loi est accomplie dans un mot essentiel. Quel est ce mot ? L’amour. JĂ©sus donne un nouveau commandement Quand JĂ©sus Ă©tait dans la chambre haute avec ses disciples le soir du dernier repas, il leur a parlĂ© de l’établissement d’une nouvelle alliance. Jusqu’à cet instant, l’ancienne alliance, la loi, les prophĂštes et les Écritures, avaient Ă©tĂ© le socle et l’essence de leur foi, et tout ce qu’ils connaissaient de Dieu. Pourtant, toute cette mentalitĂ© change avec ces paroles de JĂ©sus dans Jean 1334 Je vous donne un commandement nouveau
 Les disciples savaient que MoĂŻse leur avait donnĂ© les dix commandements, ainsi qu’un certain nombre de rĂšgles. Aujourd’hui encore, le judaĂŻsme a 613 commandements basĂ©s sur le Pentateuque ou les cinq premiers livres de l’Ancien Testament. Pourtant JĂ©sus dit en effet Je ne vous donne qu’un commandement nouveau. C’est tout. Si vous voulez l’accomplir, c’est tout ce que je vous demande. » Quel est cet unique commandement ? Nous aimer les uns les autres comme JĂ©sus nous a aimĂ©s. Je vous donne un commandement nouveau Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimĂ©s, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Jean 1334 JĂ©sus continue À cela tous reconnaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. Jean 1335 L’évangĂ©lisation de l’amour Durant les annĂ©es de mon ministĂšre, j’ai eu le privilĂšge de travailler avec diffĂ©rentes organisations Ă©vangĂ©liques dont beaucoup avaient une vision puissante pour l’évangĂ©lisation que je partageais. J’ai Ă©vangĂ©lisĂ© de beaucoup de maniĂšres, en diffĂ©rents lieux et Ă  beaucoup de gens. Mais je reconnaissais ce fait aucun Ă©vangĂ©liste ni aucun programme d’évangĂ©lisation ne pourra jamais atteindre toute la race humaine. Il n’y a qu’une seule force qui peut faire cela À cela tous reconnaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. Jean 1335 C’est l’amour des chrĂ©tiens les uns pour les autres qui va atteindre le monde entier avec l’évangile de JĂ©sus-Christ. Trois conditions pour avoir ce genre d’amour universel Un de mes versets prĂ©fĂ©rĂ©s est 1 TimothĂ©e 1 5-6 Le but de cette injonction, c’est l’amour qui vient d’un cƓur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans hypocrisie. Paul donne trois conditions pour avoir ce genre d’amour universel un cƓur pur », une bonne conscience » et une foi sans hypocrisie ». Quand j’ai rĂ©cemment relu ce verset, cela m’a conduit Ă  m’arrĂȘter et Ă  rĂ©flĂ©chir. Bien que j’aie Ă©tĂ© prĂ©dicateur durant au moins cinquante ans, je me suis demandĂ© “Quel a Ă©tĂ© le but de mon instruction ? Qu’est-ce que je visais Ă  produire chez les gens qui Ă©coutaient mon enseignement ?”. En considĂ©rant l’exhortation de Paul disant que le but de l’instruction biblique doit ĂȘtre de produire l’amour chez les gens, j’ai dĂ» admettre que j’avais souvent Ă©chouĂ©. Si vous avez une position de dirigeant dans l’église ou que vous ĂȘtes actif dans le ministĂšre de quelque façon que ce soit, peut-ĂȘtre en tant que prĂ©dicateur, enseignant biblique, ou moniteur d’école du dimanche, j’aimerais vous poser les mĂȘmes questions “Quel est le but de votre instruction ? Que visez-vous Ă  produire chez les gens qui Ă©coutent votre enseignement ?” Si vous ne visez pas Ă  produire l’amour, vous ratez le but Paul dit que tout ce qui n’est pas de l’amour sont des discours futiles 1 TimothĂ©e 16 ou comme le traduit la version NEG vains discours ». C’est une pensĂ©e qui donne Ă  rĂ©flĂ©chir. Je pense que beaucoup d’activitĂ©s de l’église aujourd’hui vont dans la mauvaise direction. Pourquoi ? Parce qu’elles ne visent pas Ă  produire la seule qualitĂ© qui doit ĂȘtre notre objectif. Nous savons que la juste demande de la loi est rĂ©sumĂ©e par le mot amour. Pourtant, si vous demandiez Ă  des non-chrĂ©tiens dans ce pays ce qu’ils pensent de l’attitude des chrĂ©tiens les uns envers les autres, peu de gens rĂ©pondraient l’amour’. Les inconvertis Ă  bien des Ă©gards sont plus observateurs que ceux qui sont sauvĂ©s. Et vous ? Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  la culture religieuse que nous appelons chrĂ©tientĂ© que nous pensons que nous obĂ©issons correctement Ă  Dieu. Nous disons “On a toujours fait comme cela. Pourquoi devrait-on faire autrement ?“ Mais j’aimerais que vous considĂ©riez attentivement la question de prĂšs. Combien de temps est gĂąchĂ© dans les Ă©glises parce que nous ne produisons pas la caractĂ©ristique qui nous est demandĂ©e ? Je me pose d’abord cette question Ă  moi-mĂȘme en tant qu’enseignant de la Parole de Dieu. Si je ne produis pas de l’amour chez les gens qui suivent mon ministĂšre, qui Ă©coutent mes messages Ă  la radio, ou qui lisent mes livres, ce sont de vains discours ou des discussions stĂ©riles, des mots creux et du temps perdu. C’est une considĂ©ration choquante. La seule rĂ©ponse pour chacun d’entre nous est de chercher Ă  l’avoir en nous et le produire chez les autres Le but du commandement, c’est une charitĂ© venant d’un cƓur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincĂšre. 1 TimothĂ©e 15 Au service du MaĂźtre JĂ©sus, Derek Prince Extrait du livre Le rĂ©veil Ă  venir
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Lorsqueje pense Ă  l’amour, il est inĂ©vitable de penser Ă  la libertĂ© de choisir, de ressentir, de penser, de respirer en ces temps Ă©touffants. Cette libertĂ© est ce qui nous rend humains. En thĂ©orie, cette libertĂ© devrait ĂȘtre garantie par le droit du travail, qui a rĂ©volutionnĂ© dans la modernitĂ© le concept de libertĂ© de choix. Le droit du travail a rendu intelligible l 12 dĂ©cembre 2021 Je soutiens le Journal ChrĂ©tien L’amour est l’accomplissement de la loi. Si nous traitons les autres avec le soin que nous avons pour nous-mĂȘmes, nous n’enfreindrons aucune des lois de Dieu concernant les relations interpersonnelles Matthieu 712 ; Jacques 28. L’amour ne fait point de mal. Ni ce qui est interdit par les commandements, ni aucun autre mal. Il est l’accomplissement de la loi. De la loi divine, qui s’accomplit par l’amour. Dieu ne demande rien d’autre que ce qui est contenu dans ce mot. Le mot le plus commun pour toutes les formes d’amour, agapĂš, est l’un des moins frĂ©quents du grec classique ; dans les rares occasions oĂč il Ă©tait employĂ©, il dĂ©signait la forme la plus haute et la plus noble de l’amour, qui voit la personne aimĂ©e comme infiniment prĂ©cieuse. La septante l’utilise dans 95 % des cas pour traduire le mot hĂ©breu correspondant. Un autre mot qui Ă©voque l’amitiĂ© le verbe philéÎ est aussi employĂ©, avec un sens peu diffĂ©rent. Le Journal ChrĂ©tien est un mĂ©dia d’espĂ©rance qui passe l’information au tamis de l’Évangile. Il parle des joies et des espoirs ainsi que des tristesses et des angoisses des femmes et des hommes de notre temps. Il appartient au portail web Ă©vangĂ©lique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le rĂ©seau social chrĂ©tien la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision chrĂ©tienne Ă©vangĂ©lique ses applications chrĂ©tiennes gratuites et la lettre de nouvelles "Un message biblique par jour". 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Prédicationdu Pasteur Joseph LUBANZA à Sion Tabernacle de Caen
Il nous est devenu naturel de considĂ©rer la foi comme la plus grande chose qui soit au monde. Mais c’est une erreur. L'auteur commente ici le chapitre 13 de la premiĂšre EpĂźtre de Paul aux Corinthiens. Paul nous ramĂšne Ă  la source mĂȘme du christianisme nous y lisons que de toutes les choses la plus grande, c’est l’amour ». Il ajoute cette parole si profonde l’amour est l’accomplissement de la loi ». C’est la rĂšgle des rĂšgles, le secret unique du Christ pour la vie chrĂ©tienne. C’est ce secret que Paul a appris ; et dans son sublime Ă©loge de l’amour il nous a donnĂ© la dĂ©finition la plus merveilleuse et la plus originale qui soit du souverain bien. Ce message pourra stimuler beaucoup de chrĂ©tiens Ă  rechercher l'amour qui reste le plus grande chose du monde ! Un message qui n'a rien perdu de son actualitĂ© ! VidĂ©oTikTok de thinkwithfarah (@thinkwithfarah) : « T’es entrepreneur‱e et tu bloques Ă  un certain palier dans ton business ? Ptet mĂȘme que t’arrives pas encore Ă  vivre de ton activitĂ©. J’ai un truc Ă  te dire, ton business c’est pas un hobby. Ton business c’est une activitĂ© lucrative, t’es lĂ  pour faire de l’argent. Comparateur des traductions bibliques Romains 1310 La Bible Louis Segond Romains 1310 Louis Segond 1910 - L’amour ne fait point de mal au prochain l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains 1310 Nouvelle Édition de GenĂšve - L’amour ne fait point de mal au prochain l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains 1310 Segond 21 - L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Les autres versions Romains 1310 Bible Semeur - Celui qui aime ne cause aucun mal Ă  son prochain. Aimer son prochain, c’est donc accomplir toute la Loi. Romains 1310 Bible français courant - Celui qui aime ne fait aucun mal Ă  son prochain. En aimant, on obĂ©it donc complĂštement Ă  la loi. Romains 1310 Bible annotĂ©e - L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains Bible Darby - L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour donc est la somme de la loi. Romains 1310 Bible Martin - La charitĂ© ne fait point de mal au Prochain l’accomplissement donc de la Loi, c’est la charitĂ©. Romains Bible Ostervald - L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains 1310 Bible de Tours - L’amour du prochain n’opĂšre point le mal ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains 13 v 10 Bible Crampon - L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc la plĂ©nitude de la loi. Romains 1310 Bible Sacy - L’amour qu’on a pour le prochain, ne souffre point qu’on lui fasse du mal ; ainsi l’amour est l’accomplissement de la loi. Romains 1310 Bible Vigouroux - L’amour du prochain ne fait pas de mal. L’amour est donc l’accomplissement de la loi. Romains 1310 Bible de Lausanne - L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement{Ou la plĂ©nitude.} de la loi. Les versions Ă©trangĂšres Romains 1310 Bible anglaise ESV - Love does no wrong to a neighbor; therefore love is the fulfilling of the law. Romains 1310 Bible anglaise NIV - Love does no harm to a neighbor. Therefore love is the fulfillment of the law. Romains 1310 Bible anglaise KJV - Love worketh no ill to his neighbour therefore love is the fulfilling of the law. Romains 1310 Bible espagnole - El amor no hace mal al prĂłjimo; asĂ­ que el cumplimiento de la ley es el amor. Romains 1310 Bible latine - dilectio proximo malum non operatur plenitudo ergo legis est dilectio Romains 1310 Ce verset n’existe pas dans cette traducton ! Romains 1310 Bible allemande - Die Liebe tut dem NĂ€chsten nichts Böses; so ist nun die Liebe des Gesetzes ErfĂŒllung. Romains 1310 Nouveau Testament grec - áŒĄ áŒ€ÎłÎŹÏ€Î· Ï€Î»Î·ÎŻÎżÎœ ÎșαÎș᜞Μ ÎżáœÎș áŒÏÎłÎŹÎ¶Î”Î±Îč· Ï€Î»ÎźÏÎŒÎ± Îżáœ–Îœ ÎœÎŒÎżÏ… áŒĄ áŒ€ÎłÎŹÏ€Î·. 7KH5.
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