RoyaumeUni : la crise du coût de la vie au cœur du duel Truss-Sunak pour Downing Street. L’autorité britannique de l’énergie doit annoncer vendredi un relèvement du plafond
AccueilNews Politique Alassane Ouattara en visite d'Etat en Afrique du Sud Politique Publié le mercredi 20 juillet 2022 APA © APA Par DR Le Président de la République, Alassane Ouattara, a quitté Abidjan, pour l'Afrique du Sud où il effectuera une visite d'Etat Le Président de la République, Alassane Ouattara, a quitté Abidjan, ce mercredi 20 juillet 2022, pour l'Afrique du Sud où il effectuera une visite d'Etat Abidjan Côte d'Ivoire - Le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, effectue une visite d'Etat en Afrique du Sud, qui se déroulera du 20 au 23 juillet 2022, suite à une invitation de son homologue Cyril visite d'Etat qui a lieu après celle du président sud-africain Cyril Ramaphosa à Abidjan, du 1er au 3 décembre 2021, s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays. Au cours de son séjour, le chef de l'Etat ivoirien s'entretiendra, vendredi, avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa au Palais de la présidence de la République de deux chefs d'Etat évoqueront, lors de cette entrevue, les questions relatives à la coopération entre la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud ainsi que l'actualité régionale et internationale marquée par la crise russo-ukrainienne. Les présidents Alassane Ouattara et Cyril Ramaphosa présideront également la cérémonie de signature d'accords bilatéraux institutionnels entre les deux pays et le Forum des Affaires Afrique du Sud - Côte d'Ivoire. Au terme de son séjour, le président ivoirien Alassane Ouattara visitera, samedi, la prison de Robben Island où Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid, a passé 18 ans de ses 27 années de volume des échanges entre les deux pays, en 2020, indique 371 milliards Fcfa avec un solde positif de 288 milliards Fcfa en faveur de la Côte d'Ivoire qui veut "percer" le marché sud-africain estimé à plus de 60 millions de consommateurs avec un PIB d'environ 300 millions de dollars. AP/ls/APA Réagir à cet article| Γ чихυсл | Γухυφ аቃօኹу уβоδο | ነхիզуቪοши иթ |
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Dessalariés sud-africains ont protesté contre l'augmentation du coût de la vie dans le pays. Mercredi ils étaient environ 1000 à défiler jusqu'aux bureaux du p..
Le 16 août 2012, la police avait ouvert le feu sur des mineurs de la mine de platine de Lonmin qui manifestaient depuis plusieurs jours pour demander une hausse de salaire. Trente-quatre d’entre eux ont été tués, et le drame, inédit dans l’Afrique du Sud post-apartheid, a profondément choqué le pays. La blessure a du mal à se refermer, et le pays hésite sur la façon dont le drame doit être commémoré. Avec notre correspondante à Johannesburg,Meshack Mavuso joue le rôle de l’homme à la couverture verte ». De son vrai nom Mgcineni Noki, cet homme était devenu l’un des leaders du groupe de manifestants. Pour l’acteur, l’une des vocations de la comédie musicale relancé par le State Theatre de Pretoria est de rendre hommage à toutes ces victimes. Avant de monter sur scène, on prie, on allume de l’encens, et on appelle les disparus, pour leur dire qu’on est là, aujourd’hui, pour les représenter, pour raconter aux gens ce pour quoi ils se sont battus », raconte-t-il au micro de RFI. Afin d’écrire cette œuvre, Aubrey Sekhabi, qui en est aussi le metteur en scène, s’est appuyé sur un livre écrit par plusieurs journalistes. Et le choix du format s’est fait naturellement, alors que d’autres comédies musicales comme Sarafina ! » racontent déjà l’histoire douloureuse du pays Des acteurs rendent hommage aux trente-quatre mineurs tués par la police lors de la longue grève violemment réprimée de 2012 à l'occasion d'une représentation de la comédie musicale Marikana - The Musical» à Pretoria, en Afrique du Sud, le jeudi 13 août 2015. AP - Themba Hadebe Vous savez, ils entonnaient tous beaucoup de chants », se souvient Aubrey. Lorsqu’il y a des manifestations, en Afrique du Sud, on chante, lorsqu’on est heureux, on chante, lorsqu’on est en deuil, on chante. Donc, nous racontons notre histoire, sous une forme que l’on connait très bien, à savoir la musique. »À la sortie, le public est conquis La façon dont l’histoire est racontée est très puissante. C’est une histoire importante à transmettre aux générations à venir, pour que l’on se souvienne pourquoi il est important de se battre pour ses convictions et pour ceux qui sont maltraités et victimes d’injustices », affirme Ntsiki, une spectatrice. La comédie musicale doit se jouer jusqu’à la fin du mois. Raconter le massacre de MarikanaMais pour Luke Sinwell, professeur de sociologie à l’Université de Johannesburg, il y a un problème dans la manière dont Marikana est parfois présenté et commémoré. Malgré l’établissement d’une commission d’enquête, qui a rendu son rapport en 2015, personne n’a, jusqu’à présent, été condamné pour sa responsabilité dans ce drame, même si le rapport avait fait porter une large responsabilité aux forces de l’ordre. Depuis, le souvenir de Marikana plane sur le gouvernement de l’ANC, et du président Cyril Ramaphosa, qui était à l’époque membre du conseil d’administration du groupe minier. Les familles des mineurs tués en 2012 dans le massacre de la mine sud-africaine de Marikana avaient été déçues par le rapport d’enquête excluant toutes sanctions immédiates et indemnisations rendu public en juin 2015. AFP PHOTO / GORDON HARNOLS Pour le chercheur, il ne faut pas occulter la façon dont les choses se sont déroulées en présentant le drame comme un accident. Le plus important, c’est comment on se souvient de Marikana. Le gouvernement de l’ANC, tout comme l’industrie minière, présentent les morts de Marikana comme une tragédie, alors que nous considérons que c’était un massacre, et un meurtre prémédité, avec pour but de freiner le pouvoir de la classe ouvrière, qui a émergé au cours de ces grèves dans la zone de la ceinture du platine » explique le co-auteur de The Spirit of Marikana The Rise of Insurgent Trade Unionism in South Africa, qui raconte l'histoire du mouvement de colère des mineurs. Il y a eu une réaction en chaîne qui s’est mise en place, et le gouvernement de l’ANC et Lonmin ont travaillé ensemble pour établir un plan afin de mettre fin à la grève. Donc, on ne peut pas présenter ces décès comme une tragédie, comme quelque chose dont on est tous responsables, comme le fait entre autres la comédie musicale Marikana. En présentant les faits comme cela, cela empêche de cerner qui est vraiment responsable », souligne Luke Sinwell.Lecoût de la vie pour habiter (logement, abonnements) au Cap est 28% moins cher par rapport à la France Le coût de la vie au Cap peut être différent par rapport à la
Quand partirAfrique du SudMonnaie Rand ZAR Cours et conversion ZAR / EUR Il faut aujourd'hui Euro pour convertir 1 Rand. À l'inverse, pour 1 Euro vous obtiendrez année, autour de sa moyenne de ZAR pour 1 EUR, le cours du Rand a varié de % entre son plus bas du 27/11/2021 à EUR et son plus haut du 09/03/2022 à EURDepuis le 1er janvier 2022, quand 1 ZAR valait EUR, le taux de change de la devise a reculé de 100 %.Durant les 7 derniers jours, sur le marché des changes, le cours du Rand a connu un recul de 0 % et le pouvoir d'achat en Euro a donc progressé. Changer et retirer de l’argent en Afrique du SudBillets 10, 20, 50, 100 et 200 R. Pièces 10, 20 et 50 cents + 1, 2 et 5 R. Changer Il est facile de changer des euros et les autres principales devises auprès des banques et bureaux de change en Afrique du Sud. Comme toujours, on pourra choisir le retrait par carte bancaire aux distributeurs automatiques nombreux un peu partout sur le territoire. Payer Pour ce qui est des moyens de paiement, l'utilisation de la carte bancaire est répandue presque partout et presque pour tout. On pourra donc la privilégier pour les sommes les plus importantes ou les grosses prestations touristiques. Mais, comme toujours, attention aussi aux "com" à répétition si on utilise trop celle-ci. Sinon, pour le reste ou la vie de tous les jours, rien ne vaut les espèces même si on aura intérêt à prévoir son stock de cash en monnaie locale et en petites coupures, surtout si on s'éloigne des villes. Pour le retour, il est possible de changer ses rands restants au moment du départ ainsi que dans nombre de pays à l'étranger même si là les taux ne sont pas toujours très bons. Reste que ceux qui poursuivent leur voyage vers la Namibie, le Lesotho ou le Swaziland Eswatini peuvent aussi garder leur argent sud‑africain vu que celui-ci a valeur légale dans ces pays et peut être utilisé pour tout et partout. 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Visiter ce que beaucoup considèrent comme "la plus belle ville…Lire la suite.En bref... La transformation structurelle désigne la réorientation de l’activité économique des secteurs les moins productifs vers des secteurs plus productifs. C’est l’un des moteurs fondamentaux du développement économique. Elle comporte deux éléments la montée en puissance de nouvelles activités plus productives et le transfert des ressources des activités traditionnelles en direction de ces activités nouvelles, ce qui relève la productivité globale. En l’absence du premier élément, les moyens de propulsion de l’économie sont peu nombreux. En l’absence du second, les gains de productivité ne se diffusent pas au reste de l’économie McMillan et Rodrik, ci-après M&R, 2011. Il ressort de cet état des lieux i que le changement structurel en Afrique y a nettement comprimé la croissance entre 1990 et 1999, et au contraire ; ii qu’il y a largement stimulé la croissance entre 2000 et 2005 ; iii qu’au cours du passé récent, le changement structurel en Afrique a été le plus marqué dans les pays qui pouvaient le plus en bénéficier, d’après la part de leur population active travaillant dans l’agriculture ; iv que le changement structurel a été plus substantiel dans les pays affichant une meilleure gouvernance, des écoles plus performantes et des taux de change plus compétitifs ; v que, malgré un changement structurel positif pendant la dernière décennie, l’Afrique a besoin d’une transformation nettement plus efficace si elle veut mettre en place les structures économiques qui offriront de bons emplois et des revenus suffisants à sa population qui ne cesse d’augmenter ; et vi que la comparaison avec les trajectoires historiques de pays plus riches montre que l’Afrique suit une évolution générale et peut accélérer son changement structurel grâce à la diversification. Il a été démontré que le changement structurel, c’est-à-dire la réorientation de l’activité économique des secteurs les moins productifs vers des secteurs plus productifs, est un moteur fondamental du développement économique Herrendorf, Rogerson et Valentinyi, 2011 ; Duarte et Restuccia, 2010. En particulier, le mouvement de la main-d’œuvre quittant l’agriculture de semi-subsistance, peu productive, pour rejoindre les industries manufacturières ou les services, plus productifs, tant dans les zones urbaines que rurales, est nécessaire pour alimenter des hausses de la productivité globale et l’amélioration des niveaux de vie, ainsi que pour faire reculer la pauvreté. Ce constat se vérifie à la fois sur le plan théorique et au vu de ce qu’ont réellement vécu les pays pendant les différentes phases de leur développement1. Classiquement, le changement structurel est décrit comme le redéploiement de l’activité économique entre trois grands secteurs agriculture, industries manufacturières et services, qui accompagne et facilite le processus de croissance économique. La part des industries manufacturières dans l’activité a toujours revêtu la forme d’une courbe en U inversé elle augmente durant les stades de développement faible, à mesure que le capital s’accumule, puis elle diminue pendant les stades de développement élevé, quand l’amélioration des revenus tire la demande de services et que la hausse des coûts de main-d’œuvre pèse sur la production transition en direction des services et des industries manufacturières s’opère en partie à l’intérieur des zones rurales, mais elle fait aussi intervenir, dans une large mesure, une migration vers les centres urbains, motivée par la quête d’opportunités d’emplois formels. En général, les travailleurs urbains affichent une productivité du travail plus forte, notamment du fait d’une plus grande spécialisation, d’un meilleur accès au capital et de coûts de transaction inférieurs. À l’évidence, le changement structurel joue un rôle important dans le rattrapage de productivité des pays en développement. Habituellement, ceux qui affichent les taux de croissance les plus vigoureux réallouent l’essentiel de leur main-d’œuvre aux industries manufacturières très productives, ce qui permet un rattrapage de la productivité agrégée Duarte et Restuccia, 2010. En d’autres termes, les pays qui s’extraient de la pauvreté connaissent également un changement structurel positif3. La comparaison entre les modèles des années 90 et ceux observés sur 2000/05 dans un échantillon de pays met en évidence un retournement remarquable le changement structurel négatif est devenu positif en Afrique. Selon l’analyse de M&R 2011, qui repose sur un échantillon de neuf pays d’Afrique, le changement structurel a nui à la croissance de la productivité dans cette région au cours des années 90. En Afrique, le début des années 90 était encore une période d’ajustement. Vers 2000 a commencé ce que l’on a appelé le miracle de la croissance » en Afrique, coïncidant avec une phase d’intensification de la mondialisation. Cette phase s’est caractérisée par l’ouverture du plus vaste pays en développement, la Chine, et par une envolée des cours des matières premières. La figure illustre les principaux constats relatifs aux évolutions structurelles4. Les moyennes simples et les moyennes pondérées par l’emploi y sont présentées sur les périodes 1990/99 et 2000/05 pour quatre groupes de pays Amérique latine, Afrique subsaharienne, Asie et pays à revenu élevé. Le plus frappant est le remarquable revirement de l’Afrique. Entre 1990 et 1999, sur ce continent, le changement structurel a freiné la productivité dans toute l’économie dans l’échantillon non pondéré, la croissance générale de la productivité du travail a été négative et a résulté en grande partie du changement structurel. On a observé un schéma très analogue en Amérique latine à l’époque. Alors que la situation ne s’est pas améliorée en Amérique latine sur 2000/05, un changement total de cap a eu lieu en Afrique. Le changement structurel y a contribué, pour environ 1 point de pourcentage, à la croissance de la productivité du travail, tant dans l’échantillon pondéré que dans l’échantillon non pondéré. De surcroît, en Afrique, la croissance globale de la productivité du travail n’a été surpassée que par celle mesurée en Asie, où le changement structurel continuait d’exercer un effet positif important. Intrasectorielle Structurelle Figure La transformation structurelle en Afrique comparaison de ses schémas dans le temps A. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays,1990/99 échantillon non pondéré B. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays, 1990/99 échantillon pondéré C. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays, 2000/05 échantillon non pondéré D. Décomposition de la croissance de la productivité par groupe de pays, 2000/05 échantillon pondéré % variation % variation Note Ces graphiques se fondent sur l'échantillon de neuf pays utilisé dans McMillan et Rodrik, 2011. % variation % variation Si l’on recourt pour ce chapitre à des données supplémentaires plus récentes, recueillies au niveau des pays, le revirement en Afrique se confirme. Ayant établi que le changement structurel semble aller dans la bonne direction pour les neuf pays d’Afrique qui composent l’échantillon de M&R 2011, l’analyse est ici étendue à 19 pays de cette région5. L’échantillon élargi, qui comporte 16 des 48 pays d’Afrique subsaharienne et trois des six pays d’Afrique du Nord, est, de manière générale, représentatif. Le tableau en présente les résultats. À quelques exceptions près, l’utilisation d’un plus vaste échantillon de pays confirme le revirement constaté. Dans ces 19 pays, la productivité du travail a progressé de % après 2000 et la contribution du changement structurel, tous secteurs confondus, a représenté point de pourcentage, soit approximativement 40 % du total. Par contraste avec la période précédente 1990/99, le changement structurel explique près de la moitié des gains globaux de productivité en Afrique sur la seconde période considérée. Afrique du Sud Algérie Angola Cameroun Égypte Éthiopie Ghana Kenya Malawi Mali Maurice Maroc Mozambique Nigeria Ouganda Rwanda Sénégal Tanzanie Zambie Afrique, moyenne non pondérée Afrique, moyenne pondérée Source Calculs des auteurs après élargissement de l’ensemble de données utilisé dans McMillan, et D. Rodrik 2011, Globalization, structural change and productivity growth », document de travail n° 17143 du NBER, Tableau Décomposition de la croissance de la productivité en Afrique 2000/05 Intrasectorielle % Croissance % Productivité du travail structurelle – mouvement intersectoriel de la main-d’œuvre % Dont Les données recueillies au niveau des ménages révèlent un déplacement général de l’emploi de l’agriculture vers les services et les industries manufacturières. La robustesse des estimations des parts de l’emploi et les variations de ces parts a été vérifiée sur la base des données des enquêtes démographiques et de santé Demographic and Health Surveys – DHS. Les DHS sont des enquêtes représentatives à l’échelle nationale, destinées à collecter des informations détaillées sur la mortalité des enfants, la santé et la fécondité, ainsi que sur les biens de consommation durables et la qualité du logement des ménages. Les DHS recueillent aussi des informations sur l’éducation, la situation vis-à-vis de l’emploi et la profession des femmes et de leurs conjoints, dans la classe d’âge des 15-49 ans. Il importe de noter que la composition et le codage des variables surtout en ce qui concerne le type de profession, le niveau d’études, les biens des ménages et les caractéristiques du logement sont généralement comparables d’un pays et d’une période à l’autre. Enfin, l’échantillon inclut des différences régionales considérables. Au total, 90 enquêtes sont disponibles pour 31 pays d’Afrique et 92 enquêtes pour 37 pays non africains, et, le plus souvent, des enquêtes multiples jusqu’à six ont été menées entre 1995 et 2011. L’utilisation des données des DHS fait apparaître que, pour les pays d’Afrique de l’échantillon, sur la période 2001/07, i le taux d’activité des hommes comme celui des femmes a augmenté par rapport à la période précédente ; ii le travail des hommes s’est réorienté de l’agriculture et des services vers les industries manufacturières ; et iii le travail des femmes s’est orienté des services vers l’agriculture et les industries manufacturières. En revanche, on constate que, sur la période précédente 1990/99 i le taux d’activité des hommes comme des femmes avait baissé ; et ii le travail des hommes s’était réorienté vers les services et agriculture. Comme beaucoup moins de femmes disent travailler, ces tendances correspondent, dans l’ensemble, aux constats antérieurs la plupart des travailleurs dans les pays africains pour lesquels on dispose de données affirment tirer une plus grande partie de leur revenu des industries manufacturières ou des services, et moins de l’agriculture. On constate aussi que les hommes sont bien plus nombreux à déclarer travailler dans la branche manufacturière que ne le montrent actuellement les statistiques nationales. Les déterminants de ce changement structurel positif sont la qualité de la gouvernance, l’accumulation de capital humain, des taux de change compétitifs et la part de la population active travaillant dans l’agriculture. L’analyse multivariée des déterminants du changement structurel positif récemment observé en Afrique aboutit à plusieurs conclusions. Premièrement, plus la qualité de la gouvernance, telle que mesurée par la fondation Mo Ibrahim 2012, est élevée, plus la transformation structurelle est positive. Deuxièmement, l’accumulation de capital humain, telle que mesurée par l’évolution du taux d’achèvement de l’école primaire, est corrélée positivement à la transformation structurelle. De fait, les compétences constituent une importante condition préalable, y compris pour les emplois les plus simples dans les pans modernes de l’économie, et il faut les renforcer pour accélérer le changement structurel. Selon les enquêtes sur les entreprises réalisées par la Banque mondiale 2013a, un travailleur occupant un emploi formel dans le secteur manufacturier a été scolarisé, en moyenne, pendant ans. Troisièmement, les données DHS recueillies au niveau des ménages montrent que, plus le taux de change mesuré par une comparaison des niveaux des prix entre pays6 est compétitif, plus le recul de la part de l’agriculture dans l’emploi est rapide. Dans le même temps, des taux de change plus compétitifs sont corrélés positivement à la part des industries manufacturières dans l’emploi. Enfin, quatrièmement, les pays où la part de la population active est plus élevée dans l’agriculture connaissent un changement structurel plus marqué qui stimule la croissance. Cette observation cadre avec un large écart de productivité initial, et avec la croissance de la productivité agricole, qui permet de financer l’investissement des ménages à la fois dans le travail rural non agricole et le passage à un emploi urbain, ainsi qu’avec l’élargissement des opportunités d’emploi dans le secteur de destination. On trouvera dans l’encadré une description des schémas du changement structurel par catégorie de pays. Encadré La transformation structurelle dans quatre groupes de pays distincts La classification des 54 pays d’Afrique en quatre groupes caractéristiques permet d’illustrer l’hétérogénéité des processus de transformation structurelle sur ce continent. s Les économies tributaires des ressources naturelles concernent les pays où les ressources extractives, telles que le pétrole et les produits minéraux, contribuent à au moins 30 % du produit intérieur brut PIB. s Les économies diversifiées établies ont un revenu par habitant relativement élevé et sont peu exposées aux ressources extractives et à l’agriculture en proportion du PIB. s Les économies émergentes affichent un PIB par habitant relativement faible, un taux de croissance rapide et une importante contribution de l’agriculture au PIB. 0 La transformation structurelle en Afrique un exemple de cas pour chaque groupe de pays A. Une économie diversifiée Maurice C. Une économie émergente l’Ouganda D. Une économie en pré-transition le Malawi B. Une économie reposant sur les resources naturelles le Nigeria Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi 0 Log productivité sectorielle/productivité totale lnp/P Log productivité sectorielle/productivité totale lnp/P Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant de la République de Maurice 2012, du bureau de statistique de Maurice base de données, cso, et de Nations Unies 2012, principale base de données agrégées sur les comptes nationaux, unsd/snaama/ Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant du bureau de statistique de l'Ouganda 2012, de CountryStat Uganda, base de données, et de Nations Unies 2012, principale base de données agrégées sur les comptes nationaux, Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant du bureau statistique national du Malawi 2012, de la Banque mondiale 2010, Indicateurs du développement dans le monde World Development Indicators, data-catalog/world-development-indicators et du BIT 2013, LABORSTA, base de données, Source Calculs des auteurs sur la base des données provenant de Adeyinka, A., S. Salau et D. Vollrath 2012, Structural change in Nigeria, document interne. agr Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi agr man ser min = t-stat= Log productivité sectorielle/productivité totale lnp/P Variation de la part de l'emploi ΔPart_emploi Log productivité sectorielle/productivité totale ln p/P Note La taille des cercles correspond à la part de l’emploi en 2000 Maurice, en 1999 Nigeria et Ouganda et en 1998 Malawi. Les différences dans les périodes couvertes sont imputable à des différences dans les données disponibles. β désigne le coefficient de la variable indépendante dans l’équation de régression lnp/P=α+βΔPart_emploi. 12 À Maurice, dont l’économie est diversifiée, le changement structurel a reposé sur les services et a permis d’étoffer la croissance. Il est néanmoins quelque peu atypique figure Dans ce pays, le changement structurel dynamise depuis peu la croissance et il est tiré par le secteur des services, à forte productivité. En Afrique, Maurice est un cas de réussite emblématique, et son économie est très diversifiée. Dans la figure ci-dessus, la taille des cercles indique que l’agriculture et le secteur minier y sont relativement peu importants par rapport aux industries manufacturières et aux services. Comme dans nombre des pays développés de l’échantillon, la branche manufacturière s’est contractée à Maurice. En revanche, contrairement à certaines des autres économies plus avancées, en Afrique et ailleurs, Maurice a su développer son secteur tertiaire en misant sur des activités très productives, qui absorbent un volume de main-d’œuvre significatif. Au Nigeria, pays tributaires des ressources naturelles, les variations des parts dans l’emploi sont infimes par comparaison à celles observées à Maurice figure Le changement structurel observé joue un rôle positif, mais nettement plus faible, dans les gains de productivité globaux. Son principal déterminant est le mouvement de la population active, laquelle a quitté l’agriculture et les services au profit des industries manufacturières. Il faut toutefois noter que les différentiels de productivité entre ces trois secteurs ne sont pas considérables, probablement en raison du grand poids des activités informelles dans tous les secteurs. En Ouganda, un pays à l’économie émergente, le changement structurel a contribué sensiblement à la croissance générale de la production par travailleur figure On constate des évolutions remarquables dans l’économie de ce pays. La part de la population active a récemment diminué de plus de 10 % dans l’agriculture, tandis qu’elle a augmenté, dans une proportion comparable, dans les industries manufacturières et les services. Contrairement à ce qui se passe au Nigeria, la productivité est nettement plus élevée dans ces deux secteurs que dans l’agriculture. Au Malawi, considéré comme une économie en pré-transition, la transformation structurelle est peu marquée mais positive figure À maints égards, la structure de l’économie est analogue à celle de l’Ouganda on trouve la majorité des travailleurs dans l’agriculture ; viennent ensuite, par ordre décroissant, les services, les industries manufacturières et le secteur minier. La principale différence tient à l’ampleur significative du changement structurel en Ouganda, alors qu’il y a eu très peu de mouvement au Malawi. La part de la population active a reculé d’environ % dans l’agriculture et de % dans les services. Parallèlement, la part de la population active a progressé dans les industries manufacturières. Cependant, malgré les récentes avancées de la transformation structurelle, les écarts de productivité intersectoriels restent immenses en Afrique. Le potentiel demeure largement inexploité. La figure compare la productivité dans neuf secteurs par rapport à la proportion de la population active qu’ils emploient. Avec une productivité moyenne de 36 %, l’agriculture est, de loin, le secteur le moins productif ; la productivité des industries manufacturières est six fois plus élevée et celle du secteur minier près de 60 fois supérieure7. Dans cet échantillon de pays d’Afrique, la plupart des emplois se trouvent dans les secteurs les plus improductifs, environ les trois quarts de la population travaillant dans les deux secteurs qui affichent une productivité inférieure à la moyenne l’agriculture et le commerce gros et détail. Si ces constats sembleLecoût moyen de la vie au Cap pour une personne sans loyer est d’environ 8 700,46 ZAR, tandis que le coût moyen de la vie pour une famille de 4 personnes est d’environ 30
Envisagez vous de vous déplacer dans une nouvelle ville, ou simplement de la visiter. Souhaitez-vous connaître le coût de la vie à Gwangju Corée du sud? Vision globale Gwangju Coût de la vie = €€€€ 4/5 Félicité = 3/5 Espérance de vie = ans Qualité de l’environnement = ☺☺ 2/5 Sécurité= D’accord Vérifiez toutes les informations pour savoir combien il vous en coûterait pour vous établir à Gwangju Corée du sud soit si vous voyagez, travaillez, vivez, êtes en vacances ou êtes curieux. Dans cette post, nous avons préparé des listes complètes de données basées sur le coût d’une grande variété de produits, biens et services. Autres données importantes à Corée du sud Inflation 2017= Inflation 2018= Revenu par habitant= 28, Taux de chômage= 3% Nombre d’habitants= 51,339,238 Croissance démographique annuelle en%= Croissance annuelle de la population totale= 174,803 Densité Gens / Km2= 528 Surface en km2= 97,230 Nombre de migrants= 40,000 Indice de qualité à Corée du sud Indice de bonheur= Indice de revenu par habitant= Indice de sécurité sociale= Indice d’espérance de vie= Indice de liberté individuelle= Indice de générosité= Indice de perception de la corruption=
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