Ătablis en Canaan grĂące Ă MoĂŻse, les HĂ©breux ont rĂ©ussi, Ă la fin du II e millĂ©naire, Ă rĂ©aliser la promesse que, selon la Bible, Dieu avait faite Ă Abraham. Commence alors une nouvelle histoire pour ces HĂ©breux devenus sĂ©dentaires. Que font-ils dans leur pays et quelles menaces pĂšsent sur eux ?I. Les premiers rois ou l'Ăąge d'or des HĂ©breux XIe-Xe siĂšcles av. leur entrĂ©e en Canaan, les HĂ©breux vivent encore un temps en plusieurs tribus divisĂ©es. Mais les peuples voisins sont menaçants. Les tribus doivent s'unir et pour cela choisir un premier roi, SaĂŒl, auquel succĂšdent David, puis Bible a laissĂ© de cette Ă©poque le tableau brillant d'un Ăąge d' SaĂŒl, le premier roi des HĂ©breuxâą SaĂŒl, dit la Bible, est un jeune HĂ©breu de haute taille qui sait se battre et commander les soldats. C'est lui que choisit le prophĂšte Samuel comme le premier roi des HĂ©breux. Samuel verse un petit flacon d'huile sur la tĂȘte du jeune homme et lui dit c'est toi qui jugeras le peuple de Dieu et le dĂ©livreras des peuples d'alentour ». Cette cĂ©rĂ©monie s'appelle l'onction. Le successeur de SaĂŒl, David, est oint lui aussi et, Ă leur suite, de nombreux rois ont fait de Davidâą Vers 1000 av. David succĂšde Ă SaĂŒl. Jeune berger, il se fait remarquer, raconte la Bible, lors d'une guerre des HĂ©breux contre les Philistins. Ces derniers sont d'autant plus redoutables qu'ils possĂšdent des armes en fer, alors que celles des HĂ©breux sont encore en bronze. Un guerrier philistin de trĂšs grande taille, Goliath, vient dĂ©fier les HĂ©breux. David se propose pour l'affronter. GrĂące Ă sa fronde, il atteint d'une pierre la tĂȘte de Goliath et le blesse Ă mort.âą Devenu roi, David prend la dĂ©cision d'installer son palais dans une ville qui n'appartient Ă aucune tribu hĂ©braĂŻque pour qu'elle soit acceptĂ©e Ă la fois par les tribus du Nord et par celles du Sud. JĂ©rusalem devient donc la capitale du royaume de David. Il y fait porter l'Arche d'alliance JĂ©rusalem devient aussi centre religieux. David est, enfin, un conquĂ©rant qui agrandit le territoire des HĂ©breux et laisse un puissant royaume Ă son successeur, Salomonâą La Bible prĂ©sente Salomon comme un roi juste deux femmes viennent un jour lui demander justice, chacune prĂ©tendant ĂȘtre la mĂšre d'un mĂȘme bĂ©bĂ©. Le roi ordonne alors que l'on coupe en deux l'enfant. L'une des femmes renonce immĂ©diatement Ă l'enfant ; c'est la vraie mĂšre, juge Salomon, puisque la vie de son enfant lui importe plus que tout.âą Salomon est aussi un roi bĂątisseur il fait construire un magnifique palais et, Ă cĂŽtĂ©, le Temple qui abrite l'Arche. Salomon est donc souvent associĂ© Ă la rĂ©ussite. Pourtant, Ă bien lire la Bible, on remarque que ses constructions ont coĂ»tĂ© trĂšs cher. Il impose Ă son peuple des journĂ©es de travail obligatoires. Il semble, de plus, avoir dĂ©savantagĂ© les habitants du Nord du royaume, en cĂ©dant certaines de leurs villes aux PhĂ©niciens, en Ă©change de bois pour le palais et le Temple. Cela explique en partie la division des HĂ©breux Ă la mort du roi, vers 930 av. Le temps des difficultĂ©s fin du IXe siĂšcle-VIe siĂšcle av. La division du royaume des HĂ©breuxâą Le fils de Salomon n'est acceptĂ© que par les HĂ©breux de JĂ©rusalem et de la tribu de Juda, au Sud. C'est pourquoi son royaume est appelĂ© royaume de Juda. Les HĂ©breux des tribus du Nord choisissent un autre roi et, plus tard, une autre capitale, Samarie. Ils forment le royaume d'IsraĂ«l.âą Depuis longtemps, HĂ©breux du Nord et du Sud prĂ©sentent bien des diffĂ©rences ils parlent des langues distinctes et ont des versions diffĂ©rentes de la Bible. De plus, les HĂ©breux d'IsraĂ«l vivent au contact d'un autre peuple, les CananĂ©ens, auxquels ils empruntent certaines habitudes et mĂȘme le culte d'un dieu, La disparition du royaume d'IsraĂ«lâą DivisĂ©s, les HĂ©breux sont Ă prĂ©sent affaiblis. Le royaume d'IsraĂ«l est agitĂ© par des disputes d'ordre politique et religieux certains rois encouragent en effet d'autres religions que celle de MoĂŻse, et le monothĂ©isme est parfois nĂ©gligĂ©. Le royaume d'IsraĂ«l disparaĂźt en 722 av. quand les Assyriens prennent Samarie et emmĂšnent les prisonniers sur les rives de l' L'exil Ă Babyloneâą Dans le royaume de Juda, certains rois abandonnent Ă©galement la religion de la Bible. Pour Ă©viter une invasion des Assyriens, ils leur versent des tributs. Mais les Assyriens sont eux-mĂȘmes vaincus par les Babyloniens qui prennent JĂ©rusalem Ă deux reprises, en 597 et en 587 av. Ils brĂ»lent le palais et le Temple de Salomon, emmenant les prisonniers hĂ©breux Ă Babylone.âą Commence alors l'exil. En rĂ©alitĂ©, seul un petit nombre d'HĂ©breux ont quittĂ© le pays, mais tous souffrent de la disparition du Temple et de leurs rois. La Bible tĂ©moigne de la tristesse de cette pĂ©riode Comment chanter un chant de Dieu en une terre Ă©trangĂšre ? Si je t'oublie, JĂ©rusalem, Que disparaisse ma main droite ! Que la langue me colle au palais, si je ne pense pas Ă toi⊠».âą Les historiens constatent que cet exil est un moment dĂ©cisif pour l'histoire des HĂ©breux au contact des Babyloniens et d'autres peuples en exil, ils amĂ©liorent leur connaissance des Ă©toiles et changent de calendrier. Ils vont aussi enrichir leur tradition littĂ©raire et ajouter des passages Ă la Bible. En l'absence de Temple, ils adoptent un lieu de rĂ©union pour honorer leur dieu, la synagogue. Enfin, les HĂ©breux reçoivent alors un nouveau nom Juifs, qui vient de leur dernier royaume, le royaume de Les Juifs au sein des grands empires mĂ©diterranĂ©ens fin du VIe siĂšcle-Ier siĂšcle av. Le retour au pays sous l'empereur perse Cyrusâą Les Perses, les GrĂ©co-MacĂ©doniens et les Romains ont successivement rĂ©gnĂ© sur la MĂ©diterranĂ©e orientale. Sous leur pouvoir, les Juifs ont eu la possibilitĂ© de dĂ©velopper leur culture.âą L'empereur perse Cyrus, qui s'empare de Babylone en 539 av. autorise les Juifs, comme les autres peuples exilĂ©s, Ă retourner dans leur pays. Ainsi, les descendants des HĂ©breux reconstruisent le Temple puis les murailles de JĂ©rusalem. Tous les matins, le prĂȘtre Esdras rassemble les habitants sur une place de la ville pour leur lire la Bible. Les Juifs retrouvent Ă la fois leur capitale, leur Temple et leur dieu. Leur vie religieuse est riche et de nombreux textes sont ajoutĂ©s Ă la L'influence de la culture grecqueâą AprĂšs deux siĂšcles d'existence, l'Empire perse est dĂ©truit par Alexandre le Grand. L'empire d'Alexandre est bientĂŽt divisĂ© en royaumes un en Ăgypte et un autre centrĂ© sur Babylone. Les Juifs dĂ©pendent de l'un, puis de l'autre. Ils dĂ©couvrent alors la culture grecque et s'hellĂ©nisent. C'est ainsi que soixante-douze sages traduisent la Bible en grec Ă Alexandrie d'Ăgypte. L'ouvrage est surnommĂ© Bible des Septante ». L'archĂ©ologie montre Ă©galement que les Juifs les plus riches ont adoptĂ© des dĂ©corations grecques pour leurs demeures ou pour leurs La seconde destruction de JĂ©rusalem et la diasporaâą Au IIe siĂšcle av. les royaumes hellĂ©nistiques se sont affaiblis tandis que l'emprise de Rome se renforce. Les Juifs tirent parti de cette situation pour rejeter les rois hellĂ©nistiques et retrouver un petit royaume indĂ©pendant, la JudĂ©e, dans l'ombre de leur grand alliĂ©, Rome. Celle-ci rĂ©ussit progressivement Ă l'absorber.âą Durant les premiĂšres dĂ©cennies de notre Ăšre, les Juifs attendent le retour d'un sauveur ou Messie, hĂ©ritier du roi David. Finalement, entre 66 et 70, ils entrent en guerre contre Rome. Vaincus, ils voient Ă nouveau JĂ©rusalem dĂ©truite. Le peuple juif se disperse Ă nouveau, dans tout l'Empire romain, cette fois c'est la diaspora.
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Vianotre carte, on fait le point sur les rĂ©actions internationales selon les pays. Nous avons bloquĂ© lâaffichage de ce contenu pour respecter vos choix en matiĂšre de cookies. En cliquant sur «Consulter», vous acceptez le dĂ©pĂŽt de cookies par des services de contenus vidĂ©o et audio Consulter. Lâinvasion de la Russie en Ukraine ce jeudi 24
Les cartes VISA Banque Populaire vous permettent dâeffectuer des achats en France et Ă lâĂ©tranger et dâeffectuer des retraits dâargent auprĂšs dâun distributeur automatique compatible. Selon le type de carte choisi, vous bĂ©nĂ©ficiez Ă©galement de garanties dâassurance et dâassistance qui peuvent sâavĂ©rer prĂ©cieuses en cas dâincident lors dâun voyage. Quelle carte bancaire VISA choisir ? Il est important, lorsque vous choisissez votre future carte bancaire, de mettre en relation ce dont vous avez besoin et ce quâoffre chaque carte VISA. Ainsi, si vous voyagez souvent, vous aurez sans doute besoin dâune carte garantissant par exemple vos locations de voiture ou vous permettant de bĂ©nĂ©ficier dâune assistance en cas dâincident. De mĂȘme, vous pourrez Ă©tudier les plafonds de retrait et de paiement nĂ©cessaires Ă vos activitĂ©s. 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Vous pouvez consulter les taux de change proposĂ©s par Visa en consultant le site La carte VISA Classic Ă autorisation systĂ©matique ou quasi systĂ©matique vĂ©rifie, en plus des plafonds de paiement, le solde du compte du Titulaire avant dâautoriser le paiement de lâopĂ©ration quâil souhaite rĂ©aliser. Ainsi, si son compte prĂ©sente une provision suffisante et disponible, la transaction est acceptĂ©e par le terminal de paiement. Ă lâinverse, la transaction sera refusĂ©e si son compte ne dispose pas dâune telle provision pour permettre le paiement ou si les plafonds de paiement sont atteints. Pour ne pas gĂȘner le Titulaire dans sa vie quotidienne et contrairement aux cartes Ă autorisation systĂ©matique, la carte Ă autorisation quasi systĂ©matique permet Ă©galement, de façon exceptionnelle, de payer dans certaines situations, et ce, sans le contrĂŽle du solde de son compte. 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Nos ancĂȘtres, les Gaulois La conquĂȘte de la Gaule Un homme ambitieux Jules CĂ©sar La romanisation Les invasions barbares -52 Coalition gauloise sous le commandement de VercingĂ©torix. Victoire Ă Gergovie mais dĂ©faite Ă AlĂ©sia -51 DerniĂšre rĂ©bellion gauloise conduite par Ambiorix. Extermination de la tribu des Eburons -44 Jules CĂ©sar meurt assassinĂ© -27 DĂ©but du rĂšgne d'Auguste 162-167 PremiĂšres invasions des tribus germaniques 406 DĂ©but des grandes invasions barbares Vandales, SuĂšves, Alains, ⊠Les MĂ©rovingiens DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 451 Les Francs occupent progressivement la Belgique actuelle et le Nord de la France Les invasions barbares Les Francs La dynastie mĂ©rovingienne Le rĂšgne de Clovis Les rois fainĂ©ants et leurs maires du palais 457 Mort de MĂ©rovĂ©e, fondateur de la dynastie des MĂ©rovingiens 481 Clovis est Ă©levĂ© sur le pavois et devient roi des Francs 496 BaptĂȘme de Clovis et de de ses guerriers 27-11-511 Mort de Clovis et partage de son royaume 570-613 RivalitĂ© entre les reines FrĂ©dĂ©gonde et Brunehaut. Guerre civile 639 DĂ©but de lâĂšre des rois fainĂ©ants Les Carolingiens DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 680 PĂ©pin de Herstal devient maire du palais d'Austrasie Les Carolingiens Les invasions normandes 717 Charles Martel devient maire du palais 732 Victoire de Charles Martel Ă Poitiers contre les Arabes 737 A la mort de Thierry IV, roi mĂ©rovingien, Charles Martel dĂ©cide de ne pas choisir un nouveau roi. Il prend le pouvoir et rĂšgne illĂ©galement jusqu'Ă sa mort en 741. 741 Carloman et PĂ©pin le Bref succĂšdent Ă Charles Martel. Ils installent sur le trĂŽne ChildĂ©ric III, dernier roi mĂ©rovingien 751 PĂ©pin convoque Ă Soissons l'assemblĂ©e des Francs et se fait Ă©lire roi. Le dernier roi mĂ©rovingien est destituĂ©. 754 Naissance de la royautĂ© de droit divin PĂ©pin le Bref est sacrĂ© par le pape Etienne II 768 Mort de PĂ©pin le Bref. Partage du royaume entre ses fils Charles, dit Charlemagne, et Carloman 771 Mort de Carloman. Charlemagne rĂ©unifie le royaume 778 ExpĂ©dition en Espagne contre les Sarrasins. Au retour, l'arriĂšre-garde est attaquĂ©e Ă Roncevaux 25-12-800 Le pape LĂ©on III sacre Charlemagne empereur romain d'occident 814 Mort de Charlemagne. Son fils Louis le Pieux le DĂ©bonnaire lui succĂšde 820 DĂ©but des invasions normandes Vikings AoĂ»t 843 TraitĂ© de Verdun et partage de l'empire de Charlemagne entre ses 3 petits-fils Lothaire, Charles le Chauve Louis le Germanique La fĂ©odalitĂ© DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 972 Nomination de Notger comme Ă©vĂȘque de LiĂšge Naissance des principautĂ©s belges L'essor des villes au Moyen-Age Les Croisades La fĂ©odalitĂ© La Guerre de Cent Ans en quelques lignes Le ComtĂ© de Flandre du 9e au 14e siĂšcle Le ComtĂ© de Hainaut du 9e au 14e siĂšcle Le ComtĂ© de Louvain et le DuchĂ© de Brabant du 9e au 14e siĂšcle La PrincipautĂ© de LiĂšge du 9e au 14e siĂšcle Les autres principautĂ©s belges au Moyen Age 1095 Le pape Urbain II prĂȘche la Croisade Ă Clermont 1096 DĂ©part de la PremiĂšre Croisade 1099 Prise de JĂ©rusalem. Naissance des Etats latins d'Orient 18-5-1302 MĂątines brugeoises 11-7-1302 Bataille des Eperons d'Or 1337-1453 Guerre de Cent Ans 1345 Assassinat de Jacques Van Artevelde Ă Gand 1356 Joyeuse EntrĂ©e du Brabant Jeanne de Brabant et Wenceslas de Luxembourg concĂšdent d'importants privilĂšges aux Brabançons LâEtat bourguignon DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 19-6-1369 Mariage de Marguerite de Maele, hĂ©ritiĂšre du comtĂ© de Flandre, avec Philippe le Hardi, duc de Bourgogne LâEtat bourguignon Le comtĂ© de Flandre du 9e au 14e siĂšcle 27-4-1404 Mort de Philippe le Hardi et avĂšnement de Jean sans Peur 10-9-1419 Jean sans Peur est assassinĂ© par les partisans du futur roi de France Charles VII AvĂšnement de Philippe le Bon 1425 Fondation de l'UniversitĂ© de Louvain 1430 Fondation de l'Ordre de la Toison d'Or par Philippe le Bon 1454 Gutenberg invente l'imprimerie 15-6-1467 Mort de Philippe le Bon et avĂšnement de Charles le TĂ©mĂ©raire 1468 Echec des 600 Franchimontois. Sac de LiĂšge par Charles le TĂ©mĂ©raire 5-1-1477 Mort de Charles le TĂ©mĂ©raire sous les murs de Nancy. Sa fille, Marie de Bourgogne lui succĂšde 19-8-1477 Mariage de Marie de Bourgogne et de Maximilien d'Autriche 27-3-1482 Mort accidentelle de Marie de Bourgogne. Maximilien d'Autriche assure la rĂ©gence. Les premiers Habsbourg DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 1494 Emancipation et avĂšnement de Philippe le Beau Les premiers Habsbourg Charles Quint et son empire RĂ©forme et Contre RĂ©forme 25-9-1506 Mort de Philippe le Beau et dĂ©but de la rĂ©gence de Marguerite d'Autriche 15-1-1515 Charles Quint devient souverain des Pays-Bas 1516 Organisation d'un service international de poste. L'octroi est accordĂ©, sous forme de monopole Ă la famille Tour et Tassis 1517 Erasme fonde le CollĂšge des Trois Langues Ă Louvain. Cette institution, en approfondissant l'Ă©tude du grec, du latin et de l'hĂ©breu, permet d'entreprendre une interprĂ©tation plus sĂ»re des Ecritures. 1518 La RĂ©forme est introduite Ă Anvers sous la forme du luthĂ©ranisme 1519 Charles Quint acquiert des domaines en Autriche et est sacrĂ© empereur 1520 Publication du premier placard de Charles Quint ; condamnation Ă mort des rĂ©formĂ©s 1543 Le calvinisme arrive aux Pays-Bas 1545-1563 Concile de Trente 1549 L'imprimeur Christophe Plantin s'installe Ă Anvers 25-10-1555 Abdication de Charles Quint La pĂ©riode espagnole DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 1556 Philippe II rĂšgne sur les Pays-Bas espagnols Le rĂšgne de Philippe II RĂ©forme et Contre RĂ©forme Les archiducs Albert et Isabelle La fin de la pĂ©riode espagnole 25-9-1558 Mort de Charles Quint 1559 Philippe II quitte les Pays-Bas pour l'Espagne. Il nomme sa demi-sĆur, Marguerite de Parme, gouvernante. 1564 DĂ©mission de Granvelle 5-4-1566 Banquet des "Gueux" Ă Bruxelles 1566 FlambĂ©e iconoclaste des protestants dĂ©butant Ă Steenvoorde 1567 Envoi du duc d'Albe aux Pays-Bas 5-6-1568 DĂ©capitation d'Egmont et de Hornes 1569 PlanisphĂšre de Mercator Ă l'usage de la navigation 4-11-1576 Furie espagnole pillage d'Anvers par les troupes espagnoles 1581 FarnĂšse devient gouverneur des Pays-Bas jusqu'en 1592 1584 Assassinat de Guillaume le Taciturne 1598-1621 RĂšgne des Archiducs Albert et Isabelle 1609-1621 TrĂȘve de Douze Ans 30-1-1648 TraitĂ© de MĂŒnster qui ferme l'Escaut aux Belges et qui reconnait l'indĂ©pendance des Provinces-Unies 1695 Bombardement de Bruxelles par les troupes de Louis XIV la Grand-Place est complĂštement dĂ©truite 1705-1711 Guerre en Belgique. Victoire de Marlborough sur les Français La pĂ©riode autrichienne DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 6-3-1714 TraitĂ© de Rastadt. Cession des Pays-Bas aux Habsbourg d'Autriche Le rĂ©gime autrichien La principautĂ© de LiĂšge aux 16e et 17e siĂšcles La rĂ©volution brabançonne La rĂ©volution liĂ©geoise Le mouvement philosophique du 18e siĂšcle Le despotisme Ă©clairĂ© 15-11-1715 TraitĂ© de la BarriĂšre fermeture de l'Escaut 1719 ExĂ©cution d'Anneessens 1722 CrĂ©ation de la Compagnie d'Ostende 20-10-1740 Mort de l'empereur Charles VI. DĂ©but du rĂšgne de l'impĂ©ratrice Marie-ThĂ©rĂšse 15-3-1744 Charles de Lorraine devient gouverneur des Pays-Bas autrichiens 1746-1748 Occupation de la Belgique par Louis XV 1780 Joseph II succĂšde Ă Marie-ThĂ©rĂšse 18-8-1789 RĂ©volution liĂ©geoise 24-10-1789 RĂ©volution brabançonne 11-1-1790 Proclamation de la RĂ©publique des Etats Belgiques Unis 20-2-1790 Mort de Joseph II auquel succĂšde son frĂšre LĂ©opold II La pĂ©riode française DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 1792 Victoire de l'armĂ©e rĂ©volutionnaire Ă Jemappes et premiĂšre occupation française La rĂ©volution française L'annexion française L'empire napolĂ©onien 1793 DĂ©faite de l'armĂ©e rĂ©volutionnaire Ă Neerwinden et restauration autrichienne 1794 Victoire de l'armĂ©e rĂ©volutionnaire Ă Fleurus 1-10-1795 Annexion de la Belgique, de la principautĂ© de LiĂšge, de Stavelot, de Logne, de Malmedy et du duchĂ© de Bouillon Ă la RĂ©publique française 1798 Introduction de la conscription et "Guerre des Paysans" 1798 LiĂ©vin Bauwens introduit en Belgique les machines anglaises Ă filer le coton 9-11-1799 Coup d'Etat de Bonaparte et Ă©tablissement du Consulat 18-6-1815 DĂ©faite de NapolĂ©on Ă Waterloo La pĂ©riode hollandaise DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 1815 Le CongrĂšs de Vienne incorpore les dĂ©partements belges aux Pays-Bas sous le sceptre de Guillaume 1er. Le rĂ©gime hollandais, tremplin pour l'indĂ©pendance Chronique de la rĂ©volution belge 25-8-1830 ReprĂ©sentation de "La Muette de Portici" Ă la Monnaie, Ă Bruxelles, et Ă©meutes aprĂšs le spectacle. 23-27/9/1830 JournĂ©es de Septembre et rĂ©volution belge Retraite hollandaise LâindĂ©pendance DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 4-10-1830 Le gouvernement provisoire proclame l'indĂ©pendance de la Belgique Chronique de la rĂ©volution belge La Constitution belge 27-10-1830 Les troupes hollandaises bombardent Anvers. 7-2-1831 Le CongrĂšs National approuve la Constitution belge 25-2-1831 Le baron Surlet de Chokier prĂȘte serment comme rĂ©gent de Belgique 4-6-1831 Le CongrĂšs National attribue le trĂŽne de Belgique Ă LĂ©opold de Saxe-Cobourg-Gotha Le rĂšgne de LĂ©opold 1er DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 21-7-1831 Prestation de serment du roi LĂ©opold 1er Le rĂšgne de LĂ©opold 1er Les premiers trains belges en 1835 La Constitution belge 2-12/8/1831 Campagne des Dix Jours les Hollandais envahissent la Belgique 9-8-1832 LĂ©opold 1er Ă©pouse Louise-Marie d'OrlĂ©ans, fille du roi de France Louis-Philippe. 5-5-1835 Inauguration de la premiĂšre ligne de chemin de fer reliant Bruxelles et Malines 29-3-1848 Des ouvriers français envahissent la Belgique aprĂšs le renversement de Louis-Philippe en France. Ils sont repoussĂ©s. 1863 Rachat du pĂ©age de l'Escaut Le rĂšgne de LĂ©opold II DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 17-12-1865 LĂ©opold II prĂȘte le serment constitutionnel Le rĂšgne de LĂ©opold II Le Congo Belge La "guerre scolaire" Les Flamands et les Wallons Du vote censitaire au suffrage universel 1865 LĂ©opold II et Marie-Henriette 1873-1878-1883 PremiĂšres lois linguistiques 1876 CrĂ©ation de l'Association Internationale Africaine 1879 "La loi de malheur" et la "guerre scolaire" 1885 ConfĂ©rence de Berlin et crĂ©ation de l'Etat IndĂ©pendant du Congo 1893 Suffrage universel masculin tempĂ©rĂ© par le vote plural. Le vote devient obligatoire. 1895 LĂ©opold II devient souverain de l'Etat indĂ©pendant du Congo 1898 Loi d'Ă©quivalence linguistique 2/10/1900 Mariage du futur Roi Albert 1er et d'Elisabeth de BaviĂšre 1908 Le Congo devient une colonie belge Le rĂšgne dâAlbert 1er DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 12/12/1909 Albert 1er prĂȘte le serment constitutionnel Le rĂšgne d'Albert 1er La PremiĂšre Guerre mondiale La Belgique dans la PremiĂšre Guerre mondiale Les Flamands et les Wallons Du vote censitaire au suffrage universel L'Ă©volution sociale 19/05/1914 Loi sur l'instruction obligatoire jusqu'Ă 14 ans 28/06/1914 Attentat de Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand est assassinĂ© 4/08/1914 L'Allemagne envahit la Belgique. La Grande-Bretagne dĂ©clare la guerre Ă l'Allemagne 28/10/1914 Ouverture des Ă©cluses de l'Yser et inondation du champ de bataille 22/04/1915 PremiĂšre utilisation des gaz asphyxiants Ă Ypres 11/11/1918 Signature de l'armistice avec les Allemands 22/11/1918 Retour triomphal des souverains Ă Bruxelles. 1919 Premier scrutin au suffrage universel avant la modification de la Constitution de 1921 28/06/1919 Signature du TraitĂ© de Versailles 10/01/1920 Incorporation au territoire belge du district neutre de Moresnet ainsi que des cercles d'Eupen et de Malmedy. 1921 Suffrage universel masculin Ă 21 ans. 10/11/1926 LĂ©opold III Ă©pouse Astrid de SuĂšde 1930-1934 "Grande Crise" Ă©conomique 17/02/1934 Mort du roi Albert 1er Le rĂšgne de LĂ©opold III DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 23/02/1934 LĂ©opold III monte sur le trĂŽne de Belgique Le rĂšgne de LĂ©opold III La politique Ă©trangĂšre de la Belgique L'Allemagne hitlĂ©rienne La DeuxiĂšme Guerre mondiale La Belgique dans la DeuxiĂšme Guerre mondiale 29/08/1935 Mort de la reine Astrid Ă KĂŒssnacht en Suisse 10/05/1940 L'Allemagne envahit la Belgique 28/05/1940 Capitulation sans conditions signĂ©e par LĂ©opold III 18/06/1940 Appel du gĂ©nĂ©ral De Gaulle lancĂ© depuis Londres 11/09/1941 Le Roi LĂ©opold III Ă©pouse religieusement, et dans le plus grand secret, Lilian Baels 19/11/1940 Entretien entre le roi LĂ©opold III et Hitler Ă Berchtesgaden 7/12/1941 Agression japonaise contre Pearl Harbour et entrĂ©e en guerre des Etats-Unis 6/06/1944 DĂ©barquement des AlliĂ©s en Normandie 7/06/1944 Le roi LĂ©opold III est dĂ©portĂ© en Allemagne 3/09/1944 LibĂ©ration de Bruxelles 20/09/1944 Le prince Charles est Ă©lu RĂ©gent du Royaume 16/12/1944 DĂ©but de l'offensive von Rundstedt 7/05/1945 LibĂ©ration de LĂ©opold III par les AmĂ©ricains et dĂ©but de la Question Royale 8/05/1945 Fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale 12/03/1950 Consultation populaire sur le retour du Roi 11/08/1950 Baudouin prĂȘte le serment constitutionnel en tant que Prince Royal 16/07/1951 Abdication du roi LĂ©opold III en faveur de son fils Baudouin 1er Ă la suite de la Question Royale Le rĂšgne de Baudouin 1er DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 16/07/1951 Baudouin 1er prĂȘte le serment constitutionnel en tant que roi des Belges Le rĂšgne de Baudouin 1er Les Flamands et les Wallons Le Congo Belge La politique Ă©trangĂšre de la Belgique 1958 PremiĂšre exposition universelle d'aprĂšs-guerre Ă Bruxelles 1959 Le Pacte scolaire met fin Ă la "guerre scolaire" 2/07/1959 Le prince Albert, futur roi Albert II, Ă©pouse Paola Ruffo di Calabria 15/4/1960 Naissance du prince Philipe, futur roi Philippe 1er 30/06/1960 IndĂ©pendance du Congo 15/12/1960 Baudouin 1er Ă©pouse Fabiola de Mora y Aragon 1960-61 Grande grĂšve contre la loi unique 1962 Fixation par la loi de la frontiĂšre linguistique 1968 Affaire de Louvain "splitsing" de l'UniversitĂ© catholique 1970-1988 Temps de rĂ©formes constitutionnelles de la Belgique crĂ©ation des rĂ©gions et communautĂ©s 30/03/1990 Le Roi Baudouin 1er refuse de promulguer la loi sur la dĂ©pĂ©nalisation de l'avortement, en conflit avec sa conscience. Il sera mis dans l'impossibilitĂ© de rĂ©gner pendant 2 jours. 31/07/1993 Mort du roi Baudouin 1er Le rĂšgne dâAlbert II DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 9/08/1993 Albert II prĂȘte le serment constitutionnel Le rĂšgne d'Albert II Les rouages du fĂ©dĂ©ralisme Les Flamands et les Wallons 1994 La Belgique est un Etat fĂ©dĂ©ral 1999 RĂ©vĂ©lation de l'existence de Delphine BoĂ«l, fille naturelle d'Albert II 4/12/1999 Mariage du prince Philippe et de Mathilde d'Udekem d'Acoz 25/10/2001 Naissance de la princesse Elisabeth, future reine des Belges aprĂšs son pĂšre 1/01/2002 L'euro remplace le franc belge 2010 PoussĂ©e de la N-VA, parti nationaliste flamand 2010-2011 Longue crise gouvernementale de 541 jours 13/7/2012 Scission de l'arrondissement Ă©lectoral de BHV Bruxelles-Hal-Vilvorde 9/7/2013 Adoption de la 6e rĂ©forme de l'Etat 21/7/2013 Albert II abdique pour raisons de santĂ© Le rĂšgne de Philippe 1er DatesEvĂšnementsPour plus d'infos, consultez les pages 21/7/2013 Philippe 1er prĂȘte le serment constitutionnel Le rĂšgne de Philippe 1er
Leshébreux étaient probablement des égyptiens exilés, mais l'Egypte n'est pas seulement une grande civilisation, mais un symbole : Mitzraïm (Mi-eretz-ra-ïm) = l'Egypte est le lieu physique (terre ou arbre) et métaphysique entre le
Paru le 1 janvier 1981 import_contacts Collection En savoir plus - SĂ©rie histoire RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats Cet ouvrage est une réédition numĂ©rique dâun livre paru au XXe siĂšcle, dĂ©sormais indisponible dans son format dâorigine. Lire plusexpand_more Titre Au temps des HĂ©breux EAN 9782706283635 Ăditeur Hachette réédition numĂ©rique FeniXX Date de parution 01/01/1981 Format PDF Poids du fichier Inconnue Protection Filigrane numĂ©rique L'ebook Au temps des HĂ©breux est au format PDF protĂ©gĂ© par Filigrane numĂ©rique highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est plus adaptĂ© aux grands Ă©crans qu'aux petits Ă©crans car il ne permet pas d'adapter la taille de la police d'Ă©criture.
Pourfaire court : les hĂ©breux sont des Ă©gyptiens issus dâune communautĂ© plus ancienne crĂ©e aprĂšs le schisme religieux suite Ă la mort dâAkhenaton (-1350 avant
Chapitre 2 Introduction De lâautre cĂŽtĂ© de la barriĂšre ou des barbelĂ©s, lâherbe semble toujours plus verte, plus grasse et donc meilleure, mais câest mythe. Celui qui est confortablement installĂ© dans un pays et qui prend la dĂ©cision dâaller dans un autre subit un dĂ©racinement terrible. Il perd son rĂ©seau social, les connaissances et les amis quâil sâest fait, câest Ă dire tout le systĂšme de ressources humaines quâau fil du temps il sâĂ©tait constituĂ© le mĂ©decin, le plombier et le garagiste par exemple. Ensuite, il sâexpose Ă toute une liste de dĂ©sagrĂ©ments, Ă la dĂ©sillusion, Ă la dĂ©pression et Ă des risques financiers, sauf sâil a la chance de travailler pour une grosse multinationale qui couvre tous ses frais. Sâil a une famille et des enfants scolarisĂ©s, la complexitĂ© des problĂšmes Ă rĂ©soudre prend lâallure dâune courbe exponentielle. Pourtant, il arrive que par devoir on doive tout plaquer et repartir Ă zĂ©ro. Câest exactement ce que font les premiers colons juifs qui ont quittĂ© la Babylonie, leur pays dâexil et dâadoption. Ils vendent leur propriĂ©tĂ©, bouclent leur valise, disent au revoir puis prennent la direction de la Terre promise et plus prĂ©cisĂ©ment le pays de Juda. AprĂšs un long pĂ©riple qui dure des mois et ressemble Ă un parcours du combattant, ils arrivent en IsraĂ«l tout feu tout flamme et remettent immĂ©diatement sur pied lâautel des holocaustes puis dĂ©cident de sâattaquer Ă la reconstruction du Temple de lâĂternel qui a Ă©tĂ© dĂ©truit par les Babyloniens. Mais les colons rencontrent tellement de difficultĂ©s, et surtout lâanimositĂ© des Samaritains, quâils jettent lâĂ©ponge et se recroquevillent sur eux-mĂȘmes. Le temps passe puis le prophĂšte AggĂ©e entre en scĂšne. Il reproche aux IsraĂ©lites leur prĂ©occupation pour leurs propres affaires et surtout leurs constructions luxueuses, ainsi que lâindiffĂ©rence quâils affichent Ă lâĂ©gard du Temple de lâĂternel depuis quâils ont abandonnĂ© sa reconstruction. AggĂ©e force alors les IsraĂ©lites Ă rĂ©flĂ©chir sur leurs conditions de vie misĂ©rables quâil interprĂšte Ă la lumiĂšre de lâalliance de la Loi. Les problĂšmes que les colons rencontrent sont un jugement de Dieu contre eux. Le prophĂšte les appelle alors Ă se repentir en rouvrant le chantier du Temple. Le peuple rassemblĂ© prend Ă cĆur les reproches qui lui sont adressĂ©s et reçoit en retour des paroles dâencouragement de la part de lâĂternel. Verset 1 Je commence de lire le chapitre deux du livre dâAggĂ©e. Le vingt et uniĂšme jour du septiĂšme mois, lâĂternel fit entendre sa parole par la bouche du prophĂšte AggĂ©e en ces termes AggĂ©e Cette date correspond au 17 octobre de lâan 520 avant JĂ©sus-Christ, environ un mois aprĂšs le dĂ©but de la reprise des travaux de reconstruction du Temple. Nous sommes au dernier jour de la fĂȘte des Cabanes ou Tabernacles. Ă cette occasion et selon la Loi, les IsraĂ©lites doivent se rĂ©jouir en fĂȘtant les moissons de lâĂ©tĂ©. Dans le livre du LĂ©vitique, on lit Le quinziĂšme jour du septiĂšme mois quand vous aurez rĂ©coltĂ© tous les produits de vos terres, vous cĂ©lĂ©brerez une fĂȘte en lâhonneur de lâĂternel pendant sept jours. Le premier et le huitiĂšme jour seront des jours de repos. Le premier jour, vous prendrez de beaux fruits de vos arbres, des branches de palmiers, des rameaux dâarbres touffus et de saules des riviĂšres. Pendant sept jours, vous vous rĂ©jouirez devant moi, lâĂternel votre Dieu. â Vous habiterez pendant sept jours dans des cabanes ; tous ceux qui seront nĂ©s en IsraĂ«l logeront dans des cabanes pour que vos descendants sachent que jâai fait habiter les IsraĂ©lites sous des tentes lorsque je les ai fait sortir dâĂgypte. Je suis lâĂternel votre Dieu LĂ©vitique 42-43. Mais pour les colons juifs, la nature joyeuse de ce festival est ternie par leur moisson qui ne doit pas ĂȘtre trĂšs abondante et par le fait quâils nâont toujours pas de Temple en Ă©tat de fonctionner. De plus, la progression des travaux est lente car il y a plus de soixante annĂ©es de gravats Ă dĂ©blayer et de nombreux jours de repos obligatoires quâils doivent consacrer Ă lâĂternel. En effet, en plus des sabbats habituels, le septiĂšme mois de lâannĂ©e juive compte plusieurs fĂȘtes les Trompettes le premier jour du mois, Yom Kippour le dixiĂšme jour, la fĂȘte des Cabanes du 15 au 21, et le 22 du mois est lui aussi fĂ©riĂ©. Versets 2-3 Je continue le texte. Parle Ă Zorobabel, fils de Shealtiel, gouverneur de Juda, Ă JosuĂ©, fils de Yehotsadaq, le grand-prĂȘtre, et Ă tout le reste du peuple, et dis-leur Reste-t-il, parmi vous, quelquâun qui ait connu ce Temple dans son ancienne gloire ? Et Ă prĂ©sent, comment le voyez-vous ? Nâest-il pas comme rien aujourdâhui Ă vos yeux ? AggĂ©e Ce message est adressĂ© Ă tous sans exception aux chefs temporel et spirituel du peuple mais aussi Ă tous les IsraĂ©lites qui ont quittĂ© la Babylonie pour venir sâĂ©tablir en Juda. Ce second discours dâAggĂ©e est probablement motivĂ© par le dĂ©couragement des colons qui se plaignent quâen lâĂ©tat actuel des choses, il leur est impossible de reconstruire un temple digne de lâancien, du cĂ©lĂšbre Temple de Salomon. En effet, dans les rangs des IsraĂ©lites, il se trouve encore quelques vieillards qui dans leur tendre enfance ont connu et admirĂ© lâancien Temple dĂ©truit 66 ans auparavant en 586. Seize ans plus tĂŽt en 536, deux ans aprĂšs le dĂ©cret de Cyrus avait eu lieu la pose des fondations du nouveau Temple. Dans le livre dâEsdras, on lit Dans la deuxiĂšme annĂ©e aprĂšs lâarrivĂ©e des exilĂ©s au Temple de Dieu Ă JĂ©rusalem, au deuxiĂšme mois, Zorobabel, fils de Shealtiel, JosuĂ©, fils de Yehotsadaq, et le reste de leurs compatriotes, les prĂȘtres et les lĂ©vites et tous ceux qui Ă©taient revenus de captivitĂ© Ă JĂ©rusalem, commencĂšrent le travail. Les lĂ©vites ĂągĂ©s de vingt ans et plus furent chargĂ©s de superviser les travaux du Temple de lâĂternel. JosuĂ©, avec ses fils et ses frĂšres, Qadmiel avec ses fils qui Ă©taient des descendants de Juda eurent pour fonction de superviser tous ensemble ceux qui travaillaient au chantier. Ils Ă©taient assistĂ©s des descendants de HĂ©nadad, avec leurs fils et leurs parents les lĂ©vites. Lorsque les maçons posĂšrent les fondations du Temple de lâĂternel, on mit en place les prĂȘtres revĂȘtus de leurs habits de cĂ©rĂ©monie, avec les trompettes en mains, et les lĂ©vites descendants dâAsaph avec les cymbales, afin de louer lâĂternel, selon les prescriptions de David, roi dâIsraĂ«l. Ils entonnĂšrent des hymnes de louange et des cantiques de remerciement pour cĂ©lĂ©brer lâĂternel en chantant Ă tour de rĂŽle Oui, il est bon, et son amour pour IsraĂ«l dure Ă toujours. Tout le peuple fit aussi retentir de grandes acclamations pour louer lâĂternel, parce quâon posait les fondations de son Temple Esdras Cependant, ces rĂ©jouissances sont entachĂ©es par le comportement rabat-joie des vieux qui se souviennent du sanctuaire prĂ©cĂ©dent. Ils se mettent Ă pleurer Ă grand bruit en songeant combien minable sera ce nouvel Ă©difice dont on commence seulement la construction avec des moyens rĂ©duits. Toujours dans Esdras, on lit Beaucoup, parmi les prĂȘtres, les lĂ©vites, et les chefs de groupes familiaux parmi les plus ĂągĂ©s, qui avaient encore vu lâancien Temple, pleuraient Ă haute voix pendant que lâon posait sous leurs yeux les fondations du nouveau Temple, alors que beaucoup dâautres gens exprimaient leur joie par des acclamations bruyantes, de sorte quâon ne pouvait pas distinguer les ovations joyeuses des pleurs Esdras Les vieux refroidissent lâardeur, le zĂšle et lâenthousiasme des colons ; câest comme sâils leur avaient jetĂ© un seau dâeau glacĂ©e Ă la figure. Cette mĂȘme attitude dĂ©courageante refait surface maintenant que les travaux ont repris. Pourtant, il ne doit pas rester beaucoup de vieillards qui ont vu le Temple de Salomon, mais ceux qui tiennent encore debout rĂ©ussissent Ă communiquer leur dĂ©sillusion Ă la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Il sâen suit que dĂšs les toutes premiĂšres Ă©tapes de la construction, certains bĂątisseurs font grise mine parce quâils sâimaginent dĂ©jĂ que le nouveau bĂątiment sera minable comparĂ© Ă la gloire du Temple de Salomon. Quand jâĂ©tais adolescent, les anciens aussi disaient Ah mon pauvre, de mon temps patati et patata ; câĂ©tait bien mieux que maintenant ». Il faut dire que pour les colons juifs, la mĂ©moire des jours anciens et glorieux tranche sĂ©vĂšrement avec la dure rĂ©alitĂ© prĂ©sente. Les IsraĂ©lites sont devant des monceaux de ruines et ils savent que le coffre de lâalliance, symbole de la prĂ©sence divine, a disparu Ă tout jamais dans la tourmente de lâinvasion babylonienne. Conscient de ces sentiments nĂ©gatifs, le nouveau discours dâAggĂ©e est destinĂ© Ă donner au peuple lâassurance que lâĂternel revĂȘtira sa nouvelle demeure de la splendeur qui lui convient. AggĂ©e commence par exprimer la dĂ©ception des anciens par trois questions de rhĂ©torique. Il demande Reste-t-il, parmi vous, quelquâun qui ait connu ce Temple dans son ancienne gloire ? Et Ă prĂ©sent, comment le voyez-vous ? Nâest-il pas comme rien aujourdâhui Ă vos yeux ? » En mettant en mots ce que les anciens pensent, le prophĂšte met cartes sur table et ainsi dĂ©samorce une bombe avant quâelle nâexplose et ne fasse davantage de grabuge. Lâauteur de lâĂ©pĂźtre aux HĂ©breux Ă©crit Veillez Ă ce [âŠ] quâaucune racine dâamertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs dâentre vous HĂ©breux En posant la question Reste-t-il, parmi vous, quelquâun qui ait connu ce Temple dans son ancienne gloire », AggĂ©e superpose le nouveau bĂątiment sur le Temple de Salomon. Il sera partiellement construit avec les mĂȘmes matĂ©riaux, sur le mĂȘme emplacement ; il sera adaptĂ© aux besoins des colons, satisfera les exigences divines et occupera la mĂȘme place quâauparavant dans la vie de la nation. AggĂ©e rappelle ainsi quâil existe un seul Temple quelle que soit la date de sa construction, et indĂ©pendamment de sa beautĂ© ou de la richesse de ses dĂ©corations et du mobilier. Quand Cyrus Ă©met le dĂ©cret autorisant les Juifs Ă retourner dans leur pays, câest pour reconstruire le Temple de lâĂternel aux mĂȘmes dimensions que le prĂ©cĂ©dent Esdras Ce roi ne veut pas sâattirer les foudres dâun Dieu quâil ne connaĂźt pas et qui ne possĂšde pas de statue. Tout porte Ă croire que Zorobabel aussi a lâintention de reconstruire le Temple tel quâil Ă©tait, mais avec les faibles ressources Ă sa disposition, il lui est impossible de bĂątir une copie conforme au Temple de Salomon. Le nouveau est Ă peu prĂšs de la mĂȘme taille que le prĂ©cĂ©dent, par contre il ne possĂšde pas ses parures et ses ornements, sa splendeur et son luxe. Zorobabel nâa pas Ă sa disposition lâor et les pierres prĂ©cieuses nĂ©cessaires pour dĂ©corer le sanctuaire. Les rĂ©dacteurs du Talmud, la tradition juive, soulignent cinq lacunes du nouveau Temple. Il nâa pas le feu sacrĂ© qui brĂ»le jour et nuit, il nâa pas lâourim et le toummim dont se sert le grand-prĂȘtre pour connaĂźtre la rĂ©ponse de Dieu Ă une question ; il nâa ni lâesprit de prophĂ©tie, ni la gloire de lâĂternel pour le remplir, et enfin, il nâa pas le coffre sacrĂ© avec son couvercle minutieusement travaillĂ©, car ce dernier a disparu. Verset 4 Je continue le texte. Mais maintenant courage, Zorobabel, dit lâĂternel. Toi aussi JosuĂ©, fils de Yehotsadaq, grand-prĂȘtre, prends courage ! Courage, vous aussi, tous les gens du pays ! dit lâĂternel. Mettez-vous Ă lâĆuvre, car je suis avec vous. VoilĂ ce que dĂ©clare le Seigneur des armĂ©es cĂ©lestes AggĂ©e Il est intĂ©ressant de remarquer que le mot Courage » ou Sois fort » selon les versions, est dit trois fois pour bien le mettre en valeur. Puis il est suivi par Mettez-vous Ă lâĆuvre ! » Ces deux exhortations ĂȘtre fort et travailler sont des ordres que lâĂternel donne aux colons par le biais de son prophĂšte. Ce discours fait Ă©cho aux paroles que le roi David dit deux fois de suite Ă son fils Salomon, au sujet de la construction du Temple. Dans le premier livre des Chroniques, on lit ConsidĂšre maintenant que lâĂternel tâa choisi pour lui construire un Ă©difice qui serve de sanctuaire. Prends courage, et au travail ! 1Chroniques Mon fils, prends courage, tiens bon et mets-toi au travail ! Ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car lâĂternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi ; il ne te dĂ©laissera pas et il ne tâabandonnera pas jusquâĂ ce que tu aies achevĂ© tout le travail Ă effectuer pour le Temple de lâĂternel 1Chroniques AprĂšs la mort de MoĂŻse, Dieu dit Ă JosuĂ© Mon serviteur MoĂŻse est mort. Maintenant donc, dispose-toi Ă traverser le Jourdain avec tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux IsraĂ©lites JosuĂ© Contrairement Ă ce qui se fait aujourdâhui, il nây a eu ni cĂ©rĂ©monie particuliĂšre, ni fanfare, ni sonnerie de trompettes avec roulement de tambour. En quelques mots, lâĂternel dit Ă JosuĂ© câest toi le chef des douze tribus en rĂ©alitĂ© treize et le commandant de lâarmĂ©e dâIsraĂ«l ; tu as carte blanche pour faire la conquĂȘte du pays de Canaan ; vas-y fonce ! » Jusquâalors, ce brave homme, courageux, est lâaide de camp fidĂšle de MoĂŻse, et voilĂ que soudainement il est propulsĂ© Ă la tĂȘte dâun peuple immense. Ce nâest pas une petite affaire car en prenant la place de MoĂŻse, il a devant lui dâĂ©normes souliers Ă remplir. JosuĂ© a dĂ» avoir des sueurs froides, ce qui explique pourquoi, dĂšs le tout dĂ©but du livre de JosuĂ©, Dieu lui dit Tant que tu vivras, personne ne pourra te rĂ©sister, car je serai avec toi comme jâai Ă©tĂ© avec MoĂŻse, je ne te dĂ©laisserai pas et je ne tâabandonnerai pas. Prends courage et tiens bon, car câest toi qui feras entrer ce peuple en possession du pays que jâai promis par serment Ă leurs ancĂȘtres de leur donner. Simplement, prends courage et tiens bon pour veiller Ă obĂ©ir Ă toute la Loi que mon serviteur MoĂŻse tâa prescrite, sans tâen Ă©carter ni dâun cĂŽtĂ© ni de lâautre. Alors tu rĂ©ussiras dans tout ce que tu entreprendras. Aie soin de rĂ©pĂ©ter sans cesse les paroles de ce livre de la Loi, mĂ©dite-les jour et nuit afin dây obĂ©ir et dâappliquer tout ce qui y est Ă©crit, car alors tu auras du succĂšs dans tes entreprises, alors tu rĂ©ussiras. Je tâai donnĂ© cet ordre Prends courage et tiens bon, ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car moi, lâĂternel ton Dieu, je serai avec toi pour tout ce que tu entreprendras JosuĂ© Il faut remarquer que lâĂternel dit Ă JosuĂ© trois fois de suite Prends courage et tiens bon », et deux fois je serai avec toi ». A ses cĂŽtĂ©s, le nouveau chef dâIsraĂ«l a Celui qui accompagna la droite de MoĂŻse de son bras glorieux » comme le dit si bien ĂsaĂŻe ; JER. Et pour bien enfoncer dans le crĂąne de JosuĂ© toutes ces promesses, Dieu ajoute personne ne pourra te rĂ©sister, je ne te dĂ©laisserai pas et je ne tâabandonnerai pas ; ne crains rien et ne te laisse pas effrayer ». Si lâĂternel dĂ©verse un plein sceau de paroles encourageantes sur la tĂȘte de JosuĂ©, câest quâil en a besoin parce que la tĂąche qui lâattend va ĂȘtre particuliĂšrement ardue. Lâordre divin dâĂȘtre fort se trouve Ă©galement et plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Aux ĂphĂ©siens et dans sa premiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens, lâapĂŽtre Paul Ă©crit Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance ĂphĂ©siens Soyez vigilants, demeurez fermes dans la foi, faites preuve de courage, soyez forts 1Corinthiens Et dans sa seconde lettre Ă son disciple TimothĂ©e, il dit Toi donc, mon enfant, puise tes forces dans la grĂące qui nous est accordĂ©e dans lâunion avec JĂ©sus-Christ 2TimothĂ©e Cette seconde Ă©pĂźtre Ă TimothĂ©e est le chant du cygne de lâapĂŽtre Paul. Dans cette ultime lettre, il donne un certain nombre de conseils Ă son jeune disciple, et la derniĂšre exhortation quâil met par Ă©crit concernant la vie chrĂ©tienne est la suivante Garde, en toute circonstance, le contrĂŽle de toi-mĂȘme. Supporte les souffrances. Remplis bien ton rĂŽle de prĂ©dicateur de lâĂvangile. Accomplis pleinement ton ministĂšre 2TimothĂ©e Paul sâadresse alors Ă un pasteur-prĂ©dicateur mais ce quâil dit sâapplique Ă tous les croyants ; il suffit de lire Garde, en toute circonstance, le contrĂŽle de toi-mĂȘme. Supporte les souffrances. Remplis bien le rĂŽle que Dieu tâa assignĂ©. Accomplis pleinement lâĆuvre que Dieu tâa confiĂ©e ». Comme les colons juifs se sentent Ă©crasĂ©s par la tĂąche titanesque qui est devant eux, le prophĂšte AggĂ©e ne se contente pas de leur dire Mettez-vous Ă lâĆuvre », mais de la part de lâĂternel, il ajoute la promesse Car je suis avec vous. VoilĂ ce que dĂ©clare le Seigneur des armĂ©es cĂ©lestes. Tout comme Dieu accompagnait les HĂ©breux pendant lâExode, aprĂšs leur sortie dâĂgypte, il est prĂ©sent au milieu des colons pendant quâils rebĂątissent le Temple. Il faut rappeler une fois encore que cette tĂąche est directement associĂ©e Ă leur exode hors de Babylone. En effet, le contenu du dĂ©cret signĂ© par lâempereur Cyrus mentionne spĂ©cifiquement la reconstruction du Temple de lâĂternel ; câest la raison quâil invoque quand il autorise les IsraĂ©lites Ă quitter leur pays dâexil pour le pays de Canaan, la Terre promise que Dieu a jurĂ© de donner Ă leurs ancĂȘtres Ă perpĂ©tuitĂ©. Câest le rĂšgne de mille ans de JĂ©sus avec son trĂŽne Ă JĂ©rusalem, qui est lâaccomplissement parfait et final de cette promesse. Commentaire biblique radiophonique Ă©crit par le pasteur et docteur en thĂ©ologie Vernon McGee 1904-1988 et traduit par le pasteur Jacques Iosti.
ShĂ©shonqIer (945-924 avant J.-C.) et la XXIIe dynastie libyenne. ShĂ©shonq Ier, prince libyen de la tribu des Meshouesh, est le fondateur de la XXIIe dynastie dite libyenne ou boubastide. La tribu des Meshouesh Ă©tait connue des Ăgyptiens depuis fort longtemps : son nom figure sur la liste des Peuples de la Mer vaincus par Merenptah (vers
Chapitre 6 Introduction Les chars de combat tels que nous les connaissons sont introduits pour la premiĂšre fois sur le champ de bataille par les Anglais pendant la premiĂšre guerre mondiale, mais les chariots de guerre tirĂ©s par des chevaux datent de la lointaine antiquitĂ© et apparaissent frĂ©quemment dans les Ăcritures. Ils sont mentionnĂ©s la premiĂšre fois au moment de lâExode du peuple HĂ©breu hors dâĂgypte. Dans le livre de lâExode, on lit Le pharaon choisit six cents de ses meilleurs chars quâil fit suivre de tous les autres chars dâĂgypte chacun dâeux Ă©tait pourvu dâun Ă©quipage de trois hommes Exode Verset 1 Je commence maintenant de lire le chapitre six du livre de Zacharie. Je regardai de nouveau et je vis quatre chars dĂ©boucher dâentre les deux montagnes de bronze Zacharie Cette huitiĂšme et derniĂšre vision conclut les messages que Zacharie reçoit en une seule nuit, et qui brossent Ă grands traits lâavenir de la nation dâIsraĂ«l. La derniĂšre vision reprend le thĂšme des deux premiĂšres, dâune part, celle des chevaux qui parcourent toute la terre, et dâautre part, celle des cornes et des artisans Zacharie ; qui prĂ©disent le chĂątiment des nations hostiles Ă IsraĂ«l. On retrouve donc la mĂȘme idĂ©e dans la huitiĂšme vision, sauf quâici il nâest plus question de cavaliers partis en reconnaissance, mais de chars de guerre tirĂ©s par des chevaux qui entrent sur scĂšne aprĂšs ĂȘtre sortis de deux montagnes de bronze. Plus loin, lâange dit quâils sont envoyĂ©s par lâĂternel pour exĂ©cuter le jugement des pĂ©cheurs dans le monde entier Zacharie Ce chĂątiment a dĂ©jĂ Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© dĂšs la premiĂšre vision, mais alors, quand les cavaliers font leur rapport Ă lâAnge de lâĂternel, ils disent Nous venons de parcourir la terre et nous avons constatĂ© quâelle est toute tranquille et calme Zacharie Ici, par contre, dans la huitiĂšme vision, ce calme est rompu et comme le prophĂšte AggĂ©e lâa dĂ©jĂ annoncĂ© AggĂ©e Dieu commence Ă Ă©branler les nations. Ces violentes secousses doivent accompagner la seconde venue du Messie, ce que confirment dâautres prophĂštes. Par exemple, ĂsaĂŻe Ă©crit LâĂternel va venir dans le feu et ses chars surviendront comme un vent dâouragan pour verser sa colĂšre avec fureur et pour accomplir ses menaces comme des flammes. Car, câest avec le feu que lâĂternel exercera son jugement et avec son Ă©pĂ©e quâil chĂątiera tous les humains, et lâĂternel fera un trĂšs grand nombre de victimes ĂsaĂŻe En hĂ©breu, lâarticle dĂ©fini les » prĂ©cĂšde deux montagnes ». Ce dĂ©tail grammatical a son importance car il peut signifier quâil est question de deux montagnes spĂ©cifiques qui sont alors le mont Sion et le mont des Oliviers. En effet, les chariots de guerre partent vers le nord et le sud Zacharie 8, ce qui correspond aussi Ă lâorientation de la vallĂ©e du CĂ©dron ou vallĂ©e de Josaphat qui est flanquĂ©e des mont Sion et mont des Oliviers. Oui mais voilĂ , comme ces montagnes sont en bronze », un alliage de cuivre et dâĂ©tain, on est obligĂ© de donner Ă ces montagnes un sens symbolique, ce qui veut dire quâelles nâexistent que le temps de la vision. Dans les Ăcritures, le bronze » symbolise le juste jugement du pĂ©chĂ©. En effet, dans la cour extĂ©rieure du Temple, en face de la porte dâentrĂ©e du Tabernacle se trouve premiĂšrement la cuve de bronze qui sert aux ablutions des prĂȘtres dans lâexercice de leur sacerdoce, et deuxiĂšmement lâautel de bronze ou autel des holocaustes. Ces deux mobiliers du Temple sont liĂ©s aux rites dâexpiation des pĂ©chĂ©s dâIsraĂ«l. Et dans le livre de lâApocalypse, quand JĂ©sus prononce les sentences sur les sept Ă©glises, lâapĂŽtre Jean dĂ©crit le Seigneur en disant quâil a des pieds qui Ă©tincelaient comme du bronze incandescent au sortir du creuset » Apocalypse ; comparez Apocalypse Ces deux montagnes de bronze » font penser, dâune part, aux deux colonnes de bronze Ă lâentrĂ©e du Temple de Salomon 1Rois et dâautre part, Ă la mythologie des peuples voisins dâIsraĂ«l. En effet, selon les croyances paĂŻennes de lâĂ©poque, deux montagnes forment la porte du ciel dâoĂč le soleil sâĂ©lance le matin. Que ces deux masses de bronze reprĂ©sentent les colonnes du Temple ou les battants de la porte du ciel, elles Ă©voquent lâirruption de la puissance divine dans le monde des humains. La vision comprend quatre chars, un chiffre symbolique qui rappelle les quatre points cardinaux et qui signifie que le jugement sâĂ©tend dans toutes les directions ; il est universel. La terre entiĂšre subit le chĂątiment divin et pas le moindre recoin nây Ă©chappe. Ces chars ont aussi un rapport avec la vision des quatre cavaliers de lâApocalypse Apocalypse qui jugeront le monde au Jour de lâĂternel », câest-Ă -dire pendant les sept ans de la Tribulation. LâapĂŽtre Jean les voit sâĂ©lancer lâun aprĂšs lâautre quand JĂ©sus-Christ sous les traits dâun agneau, ouvre les quatre premiers des sept sceaux du jugement. Ces quatre chevaliers de lâApocalypse sortent de lâombre et montent des chevaux qui sont respectivement de couleur blanc, rouge feu, noir et blĂȘme. Dans la derniĂšre vision de Zacharie, lâordre des chevaux est diffĂ©rent. Ils se succĂšdent en commençant par le rouge, puis vient le noir, le blanc, et enfin le blĂȘme. La signification des diffĂ©rentes couleurs ne nous est pas donnĂ©e mais on peut la deviner. Seul le dernier des quatre chevaux, le blĂȘme, occupe la mĂȘme position chez Zacharie et chez Jean, lâauteur de lâApocalypse. Dans sa premiĂšre vision, Zacharie voit des chevaux de trois couleurs diffĂ©rentes Zacharie roux ou rouges, blĂȘmes, puis blancs, mais aucun cheval noir. Verset 2 Je continue maintenant la description de la huitiĂšme vision de Zacharie. Au premier char Ă©taient attelĂ©s des chevaux rouges, au second, des chevaux noirs Zacharie ; auteur. La couleur des chevaux est trĂšs significative. Le rouge est la couleur du sang versĂ© et donc de la guerre. Dans le livre dâĂsaĂŻe, on lit Pourquoi tes vĂȘtements sont-ils tachĂ©s de rouge et pourquoi tes habits ressemblent-ils Ă ceux des vendangeurs qui foulent au pressoir ? â Câest que jâai Ă©tĂ© seul Ă fouler la cuvĂ©e. Et nul parmi les peuples nâa Ă©tĂ© avec moi, oui, jâai foulĂ© les peuples dans ma colĂšre, je les ai piĂ©tinĂ©s dans mon indignation. Leur sang a rejailli sur mes habits, jâai tachĂ© tous mes vĂȘtements ĂsaĂŻe Et dans le livre de lâapocalypse, on lit Un autre cheval sortit il Ă©tait rouge feu. Son cavalier reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre pour que les hommes sâentre-tuent, et une grande Ă©pĂ©e lui fut donnĂ©e Apocalypse Les chevaux noirs reprĂ©sentent la dĂ©tresse, le deuil et la famine. DĂ©crivant une scĂšne de jugement, le prophĂšte ĂsaĂŻe Ă©crit Jâhabillerai le ciel de noir et je le couvrirai dâun habit de toile de sac ĂsaĂŻe Pareillement, JĂ©rĂ©mie dit Ă cause de cela la terre sera dans le deuil, et le ciel deviendra noir JĂ©rĂ©mie ; auteur. Et dans le livre de lâApocalypse, on lit Je vis venir un cheval noir. Son cavalier tenait une balance dans la main. Et jâentendis comme une voix venant du milieu des quatre ĂȘtres vivants ; elle disait â Un litre de blĂ© au prix dâune journĂ©e de travail et trois litres dâorge pour le mĂȘme prix. Quant Ă lâhuile et au vin, Ă©pargne-les ! Apocalypse Verset 3 Je continue le texte. Au troisiĂšme char Ă©taient attelĂ©s, des chevaux blancs, et au quatriĂšme, de vigoureux chevaux mouchetĂ©s Zacharie La traduction du mot mouchetĂ©s » est incertaine, car il peut aussi vouloir dire blĂȘme, vert-gris ou tachetĂ©s de rouge ». Le mot pour cette couleur nâapparaĂźt que deux fois dans les Ăcritures ici et dans le livre de la GenĂšse 12 oĂč elle dĂ©crit la couleur des bĂ©liers de Jacob. En tout cas, ces chevaux mouchetĂ©s », qui sont au moins de deux couleurs diffĂ©rentes, leur donnent un aspect lugubre qui reprĂ©sente probablement la mort, due Ă plusieurs causes Ă la fois comme la peste ou une Ă©pidĂ©mie grave, ou encore la guerre et la famine. Dans le livre de lâApocalypse, Jean dit Et je vis venir un cheval blĂȘme. Son cavalier sâappelle â La Mort â et il Ă©tait suivi du sĂ©jour des morts. Il leur fut donnĂ© le pouvoir sur le quart de la terre de faire pĂ©rir les hommes par lâĂ©pĂ©e, la famine, les Ă©pidĂ©mies et les bĂȘtes fĂ©roces Apocalypse Dans les Ăcritures, la couleur blanche a toujours une connotation positive ; elle reprĂ©sente la joie, le triomphe, le bonheur, mais aussi la victoire militaire, la justice et la vĂ©ritĂ©. Dans le livre de lâEcclĂ©siaste, Salomon Ă©crit Quâen tout temps tes vĂȘtements soient blancs et que le parfum ne manque pas sur ta tĂȘte EcclĂ©siaste Et dans le livre de lâApocalypse, lâapĂŽtre Jean dit Et je vis venir un cheval blanc. Son cavalier Ă©tait armĂ© dâun arc. Une couronne lui fut donnĂ©e, et il partit en vainqueur et pour vaincre Apocalypse LĂ -dessus, je vis le ciel ouvert et voici, il y avait un cheval blanc. Son cavalier sâappelle â FidĂšle et VĂ©ritable â. Il juge avec Ă©quitĂ©, il combat pour la justice Apocalypse Versets 4-5 Je continue le texte. Je demandai Ă lâange qui me parlait â Que reprĂ©sentent ces attelages, mon seigneur ? Lâange me rĂ©pondit Ce sont les quatre vents des cieux, qui sortent du lieu oĂč ils se tenaient devant le Seigneur de toute la terre Zacharie ; auteur. En hĂ©breu, le mĂȘme mot signifie vent, souffle ou esprit ». Ces quatre vents » personnalisĂ©s et animĂ©s dâune force destructrice vont dans la direction des quatre points cardinaux. Ils pourraient simplement reprĂ©senter la puissance de Dieu en action Psaumes mais il semble prĂ©fĂ©rable de considĂ©rer ces vents comme des ĂȘtres angĂ©liques qui partent pour exercer le jugement de lâĂternel. Avant de recevoir leur ordre de mission, ces vents se tenaient devant le Seigneur de toute la terre » prĂȘts Ă lui obĂ©ir au doigt et Ă lâĆil. Câest ainsi que les Ăcritures prĂ©sentent souvent les anges. Dans le psaume 103, le psalmiste Ă©crit Louez donc lâĂternel, vous tous ses anges vaillants et forts qui faites ce quâil dit dĂšs quâil vous le demande ! Oui, louez lâĂternel, vous toutes ses armĂ©es cĂ©lestes, vous qui, Ă son service, exĂ©cutez sa volontĂ© Psaumes Et dans le psaume 104 Tu fais des vents tes messagers, les Ă©clairs sont tes serviteurs Psaumes Que ce soit dans lâAncien ou dans le Nouveau Testament, la mention des quatre vents est toujours faite dans un contexte de jugement. JĂ©rĂ©mie Ă©crit Je ferai venir sur lui quatre vents des quatre coins de lâhorizon, et je le disperserai Ă tous vents. Dans toutes les nations, on verra arriver des fugitifs dâĂlam JĂ©rĂ©mie ; comparez Daniel Et dans lâApocalypse, lâapĂŽtre Jean dit Je vis quatre anges ; ils se tenaient debout aux quatre coins de la terre. Ils retenaient les quatre vents de la terre pour quâaucun vent ne souffle ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre Apocalypse Lâexpression, le Seigneur de toute la terre », est un titre spĂ©cifique qui fait rĂ©fĂ©rence au rĂšgne universel du Messie pendant le millĂ©nium ; on trouve aussi ce titre chez le prophĂšte MichĂ©e MichĂ©e Verset 6 Je continue le texte. Le char tirĂ© par les chevaux noirs se dirige vers le pays du nord ; celui qui est attelĂ© des chevaux blancs les suit ; les chevaux mouchetĂ©s partent en direction du pays du midi Zacharie Lâange-interprĂšte indique maintenant Ă Zacharie les deux destinations que vont prendre les chevaux de diffĂ©rentes couleurs. Les rouges ne restent pas sur la touche car il en est question dans le prochain verset. Aucun chariot de guerre ne va Ă lâouest ou Ă lâest parce que dâun cĂŽtĂ© câest la MĂ©diterranĂ©e et de lâautre, le dĂ©sert dâArabie. LittĂ©ralement, le texte dit que les chevaux noirs partent vers la terre du septentrion », une expression qui dĂ©signe habituellement la Babylonie et lâAssyrie. MĂȘme si sur une carte, Babylone est plutĂŽt Ă lâest de la Palestine, pour sây rendre on est dâabord obligĂ© dâaller en direction du nord. Parlant de lâinvasion babylonienne, le prophĂšte JĂ©rĂ©mie Ă©crit Câest, en effet, du nord que le malheur viendra se dĂ©verser sur tous les habitants de ce pays JĂ©rĂ©mie Les chevaux noirs partent en premier parce quâils reprĂ©sentent le jugement de la guerre. Ils sont suivis des blancs, symboles de victoire. Cette image annonce le triomphe de lâĂternel sur ses ennemis, et plus particuliĂšrement sur Babylone. Cette prophĂ©tie sâest dĂ©jĂ accomplie et sâaccomplira encore une fois. En effet, Ă la fin des temps, pendant la deuxiĂšme moitiĂ© de la pĂ©riode appelĂ©e Tribulation, Dieu jugera le monde entier par un chĂątiment particulier dirigĂ© contre Babylone Apocalypse 10, 21 ; Ă cause du systĂšme pervers quâelle personnifiera Ă cette Ă©poque. Mais le premier accomplissement de cette prophĂ©tie a eu lieu peu de temps aprĂšs que Zacharie lâait reçue sous forme de vision. En effet, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© conquise par Cyrus, Babylone nâavait toujours pas subi le chĂątiment et la destruction dont plusieurs prophĂštes lâavaient menacĂ©e ĂsaĂŻe 13-14 ; JĂ©rĂ©mie 50-51 ; Habaquq 2. Or, il est nĂ©cessaire que cette ancienne capitale soit dĂ©truite Ă tout jamais parce que, dâune part, il faut que toutes les prophĂ©ties dirigĂ©es contre elles sâaccomplissent, et dâautre part, aussi longtemps que Babylone conserve lâespoir de retrouver son rang de grande puissance, elle peut redevenir menaçante pour IsraĂ«l. VoilĂ pourquoi, dans cette derniĂšre vision, Dieu fait voir Ă Zacharie le jugement prochain de lâennemi du Nord. Comme jâai dĂ©jĂ eu lâoccasion de le dire, en lâan 519 puis en lâan 514 avant JĂ©sus-Christ, deux hommes se proclament roi de Babylone et prennent respectivement les titres de Nabuchodonosor III et Nabuchodonosor IV. Seulement voilĂ , Babylone est alors sous la tutelle de la Perse et son souverain Darius 1er 522-486 nâapprĂ©cie pas la plaisanterie mais alors pas du tout. Voyant son autoritĂ© bafouĂ©e, il mate ces rĂ©bellions avec la plus grande brutalitĂ© dans un immense bain de sang. Par la mĂȘme occasion, il met Ă feu et Ă sang la ville de Babylone et sa rĂ©gion. Ces Ă©vĂ©nements amorcent le dĂ©but de la fin de cette citĂ© maudite, ce qui est signalĂ© dans la vision par les chevaux blancs de la victoire qui suivent les chevaux noirs de la destruction. Les chevaux mouchetĂ©s quant Ă eux, sâĂ©lancent vers le midi. La premiĂšre nation qui se trouve au sud dâIsraĂ«l est Ădom Ă lâest, puis viennent lâĂgypte et lâĂthiopie. Aucun cheval blanc de la victoire ne va dans cette direction parce quâil sâagit seulement dâun jugement partiel mais avec deux composantes qui sont peut ĂȘtre la guerre accompagnĂ©e de la peste, mais ça pourrait ĂȘtre deux autres calamitĂ©s. Verset 7 Je continue le texte. Les rouges sortirent et demandĂšrent Ă aller parcourir la terre. Lâange leur dit Allez, parcourez la terre ! Et ils sâĂ©lancĂšrent pour parcourir la terre ! Zacharie ; auteur. Les chevaux rouges sont les premiers Ă ĂȘtre mentionnĂ©s dans la vision de Zacharie et les derniers Ă sâĂ©lancer. Leur mission est plus gĂ©nĂ©rale que celle des chevaux prĂ©cĂ©dents ; ils reprĂ©sentent le jugement de toutes les forces qui sur terre sont hostiles Ă Dieu et Ă son peuple. Verset 8 Je continue dans le chapitre 6 avec les derniĂšres paroles de la huitiĂšme et derniĂšre vision de Zacharie. Puis il mâappela pour me dire â Regarde, ceux qui partent pour le pays du nord ont apaisĂ© mon esprit dans le pays du nord Zacharie ; auteur. Ici, lâange-interprĂšte donne de la voix comme un hĂ©raut qui fait une proclamation. Il parle Ă la place de lâĂternel mais sâadresse au prophĂšte dont il requiert toute lâattention Ă cause de lâimportance de lâinformation qui va suivre et qui aura une incidence sur lâavenir des colons juifs. En effet, si ces colons ont pu regagner leur pays dâorigine, câest Ă cause du dĂ©cret du roi Cyrus et Ă la bonne volontĂ© de lâempereur Darius Hystaspe, mais si leurs ennemis babyloniens arrivent Ă rejeter le joug des Perses, les IsraĂ©lites de Juda seront Ă nouveau en danger. Ici, Ă la fin cette derniĂšre vision, lâange-interprĂšte revient sur ceux qui partent pour dĂ©truire Babylone. Il sâagit de la premiĂšre troupe, la plus importante car elle est composĂ©e de deux unitĂ©s les chevaux de couleur noire en tĂȘte suivis des chevaux blancs de la victoire. Ce dĂ©part des chariots de guerre pour le pays du nord » apaise lâĂternel parce quâil calme sa forte colĂšre contre Babylone. La nouvelle importante que lâange communique au prophĂšte est que le jugement imminent de cette ville maudite est tellement sĂ»r et certain que câest comme sâil avait dĂ©jĂ eu lieu, ce qui signifie que dorĂ©navant le peuple de Dieu nâa plus rien Ă craindre de Babylone. Comme je lâai dit prĂ©cĂ©demment, cette vision prophĂ©tique a deux applications une relativement immĂ©diate, et lâautre qui est encore Ă venir puisquâelle concerne la Babylone qui renaĂźt de ses cendres et dont il est question dans le livre de lâApocalypse Apocalypse ; Pendant la Tribulation de sept ans, qui est aussi la premiĂšre phase du Jour de lâĂternel », Dieu va dĂ©truire les systĂšmes Ă©conomique et politique du monde parce quâils sont sous la coupe de lâAntichrist et quâils persĂ©cutent autant les Juifs que ceux devenus croyants pendant la Tribulation. Dans la premiĂšre vision de Zacharie, on pouvait sâinterroger sur ce que lâĂternel allait bien faire suite au retour de mission des cavaliers et de leur rapport Nous venons de parcourir la terre et nous avons constatĂ© quâelle est toute tranquille et calme Zacharie Cette derniĂšre vision de Zacharie annonce la rĂ©alisation du plan de Dieu pour les Ăąges et pour lâhistoire humaine, et en particulier sa victoire totale sur les nations qui oppriment son peuple. Commentaire biblique radiophonique Ă©crit par le pasteur et docteur en thĂ©ologie Vernon McGee 1904-1988 et traduit par le pasteur Jacques Iosti.
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Le 27 septembre, lors d'un discours devant l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies, le Premier ministre israĂ©lien, Benjamin Netanyahu, a prĂ©sentĂ© une carte du sud de Beyrouth, montrant trois "sites secrets" prĂ©sumĂ©s, dans lesquels le Hezbollah transformerait des missiles de prĂ©cision, sur ordre de l'Iran. Des accusations qui ont provoquĂ© l'inquiĂ©tude dans les milieux diplomatiques et politiques libanais et internationaux, Moscou allant mĂȘme jusqu'Ă mettre en garde lâĂtat hĂ©breu contre toute offensive contre le Liban. Si le Hezbollah, premier accusĂ©, s'est contentĂ© de fustiger les "mensonges de Netanyahu" tout en confirmant dĂ©tenir "des capacitĂ©s" militaires, en rĂ©fĂ©rence Ă des missiles de prĂ©cision dont l'existence a Ă©tĂ© confirmĂ©e quelques jours auparavant par son chef, la diplomatie libanaise est passĂ©e Ă l'acte. AprĂšs avoir accusĂ© IsraĂ«l de vouloir "justifier une agression" contre le Liban, le ministre libanais sortant des Affaires Ă©trangĂšres, Gebran Bassil, alliĂ© au Hezbollah, a organisĂ© lundi une tournĂ©e pour plusieurs ambassadeurs, les emmenant sur les sites prĂ©sumĂ©s mentionnĂ©s par lâĂtat hĂ©breu. Benjamin Netanyahu a rĂ©agi en affirmant "... que le gouvernement libanais sacrifie la sĂ©curitĂ© de la population du Liban pour protĂ©ger le Hezbollah ...". Une nouvelle rĂ©ponse aux IsraĂ©liens vient alors de la part du chef de l'Ătat, Michel Aoun, qui prĂ©vient que "le Liban fera face Ă toute agression israĂ©lienne".L'Orient-Le Jour revient sur les principales offensives israĂ©liennes contre le Liban depuis 1978, date de l'invasion du Liban-Sud par lâĂtat "Litani" de 1978En 1978, le Liban est dĂ©jĂ ravagĂ© depuis trois ans par la guerre civile. Des milliers de combattants des diverses factions palestiniennes de l'Organisation de libĂ©ration de la Palestine se trouvent sur son sol et le QG de l'OLP se trouve Ă Beyrouth. IsraĂ«l cherche Ă mettre un terme aux attaques palestiniennes contre son territoire Ă partir du Liban-Sud. Le 11 mars 1978, un commando de l'OLP s'infiltre en IsraĂ«l Ă partir du Liban et prend en otages les passagers israĂ©liens d'un bus Ă HaĂŻfa. L'opĂ©ration se termine dans un bain de sang le commando est Ă©liminĂ© et une trentaine de civils israĂ©liens sont tuĂ©s. Trois jours plus tard, dans la nuit du 14 au 15 mars, IsraĂ«l lance l'opĂ©ration "Litani". Les forces israĂ©liennes envahissent le territoire libanais sur une profondeur d'environ 40 km, jusqu'au fleuve Litani. Objectif repousser les combattants palestiniens loin de la frontiĂšre israĂ©lienne avec le Liban. Des miliciens palestiniens s'enfuient alors vers SaĂŻda et Beyrouth, Ă©crivait le journaliste libanais Roger Geahchan, alors rĂ©dacteur en chef adjoint Ă L'Orient-Le Jour. La Une de L'Orient-Le Jour du 16 mars 1978. Archives OLJLe Liban porte plainte contre IsraĂ«l devant le Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU. La rĂ©solution 425 est adoptĂ©e. Elle prĂ©voit essentiellement le retrait des IsraĂ©liens et le stationnement dans la zone frontaliĂšre sud d'une Force intĂ©rimaire des Nations unies au Liban Finul. Le 21 mars, l'opĂ©ration israĂ©lienne prend fin. Les forces de lâĂtat hĂ©breu se retireront des secteurs occupĂ©s en plusieurs phases, tout en cĂ©dant une portion des territoires libanais occupĂ©s Ă l'ArmĂ©e du Liban-Sud ASL, une milice libanaise qui lui est "Litani" fait 1 186 civils tuĂ©s, 285 000 personnes dĂ©placĂ©es vers la banlieue sud de Beyrouth, et 82 villages endommagĂ©s, dont six entiĂšrement dĂ©truits. Des adolescents hĂ©bĂ©tĂ©s inspectent les ruines de leurs foyer, dĂ©truit par des frappes israĂ©liennes, le 16 mars 1978. Photo d'archives AFPLe 16 juillet 1981, de nouveaux affrontements ont lieu entre Palestiniens et IsraĂ©liens Ă la frontiĂšre libanaise. Trois civils israĂ©liens sont tuĂ©s par des tirs de roquettes palestiniennes. IsraĂ«l riposte en bombardant les bureaux de l'OLP Ă Beyrouth. Certains chiffres font Ă©tant de 200 Ă 300 tuĂ©s dans la capitale libanaise.Lire aussi Le porte-parole de lâarmĂ©e israĂ©lienne apostrophe Bassil sur TwitterL'opĂ©ration "Paix en GalilĂ©e" de 1982En 1982, la guerre du Liban entre dans sa huitiĂšme annĂ©e. La prĂ©sence palestinienne armĂ©e n'est toujours pas Ă©liminĂ©e et constitue encore aux yeux d'IsraĂ«l une menace directe. Dans la nuit du 3 au 4 juin, lâambassadeur israĂ©lien Ă Londres, Shlomo Argov, est griĂšvement blessĂ© dans un attentat. L'OLP dĂ©savoue l'attaque, mais cela n'empĂȘche pas IsraĂ«l de riposter au Liban. L'aviation israĂ©lienne bombarde massivement des positions et des camps palestiniens au Liban-Sud et dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant 60 tuĂ©s et 270 blessĂ©s. Le lendemain, les IsraĂ©liens bombardent 38 localitĂ©s du Liban-Sud, faisant 150 tuĂ©s et 250 blessĂ©s. Le mĂȘme jour, le Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU, saisi par le Liban, adopte unanimement la rĂ©solution 508 en vertu de laquelle un cessez-le-feu immĂ©diat est rĂ©clamĂ©. C'est bien le contraire qui aura lieu le lendemain avec le lancement de l'opĂ©ration "Paix en GalilĂ©e". IsraĂ«l envahit le Liban avec plus de 70 000 hommes. Il veut en finir avec l'OLP, dont les cadres et les combattants se trouvent notamment Ă Beyrouth-Ouest. Il passe outre une nouvelle rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© 509 votĂ©e le jour mĂȘme et poursuit son avancĂ©e en territoire libanais. La Une de L'Orient-Le Jour du 7 juin 1982. Archives OLJSous le commandement du ministre de la DĂ©fense de l'Ă©poque, Ariel Sharon, les forces israĂ©liennes progressent jusqu'Ă Beyrouth et ses banlieues. Elles arrivent Ă Baabda, siĂšge de la prĂ©sidence de la RĂ©publique libanaise, avec le soutien des Forces libanaises de Bachir Gemayel. Des affrontements ont lieu avec les forces syriennes du prĂ©sident de l'Ă©poque, Hafez el-Assad, qui sont au Liban depuis 1976. Une colonne de blindĂ©s israĂ©liens sur la route de FayadiyĂ©, en banlieue de Beyrouth, le 12 juillet 1982. Photo d'archives L'OLJIsraĂ«l veut la tĂȘte de Yasser Arafat et l'anĂ©antissement de l'OLP. Fin juin, il contrĂŽle la moitiĂ© du Liban et assiĂšge Beyrouth-Ouest oĂč se trouve le leader palestinien. Mais sous pression diplomatique et face Ă une rĂ©sistance militaire palestinienne acharnĂ©e, un accord parrainĂ© par les Ătats-Unis est trouvĂ© en aoĂ»t. En vertu de cet accord, Yasser Arafat et ses combattants quittent le Liban par la mer pour Tunis. L'opĂ©ration se prolonge jusqu'au 1er septembre de la mĂȘme annĂ©e. Les troupes syriennes Ă©vacuent Ă©galement Beyrouth-Ouest en vertu de cet accord, et une force multinationale dĂ©barque afin d'assurer la sĂ©curitĂ© du secteur. Des soldats israĂ©liens jouant au ping-pong dans le secteur du port de Beyrouth, le 25 juillet 1982. Photo d'archives L'OLJQuelques jours auparavant, Bachir Gemayel est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique. Il sera assassinĂ© le 14 septembre. La mĂȘme nuit, les forces israĂ©liennes pĂ©nĂštrent dans Beyrouth-Ouest pour la premiĂšre fois. Deux jours plus tard, des miliciens des Forces libanaises et autres factions chrĂ©tiennes pĂ©nĂštrent dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, Ă©galement situĂ©s Ă Beyrouth-Ouest, et y commettent des massacres, sous lâĆil des forces israĂ©liennes. L'armĂ©e israĂ©lienne se retire finalement vers le Liban-Sud oĂč elle occupera une "zone de sĂ©curitĂ©" jusqu'en l'an 2000. Un Ă©phĂ©mĂšre accord de paix est signĂ© entre le Liban et IsraĂ«l en mai 1983, sous la prĂ©sidence d'Amine Gemayel. Mais cet accord sera abrogĂ© quelques mois plus tard. En parallĂšle de l'invasion israĂ©lienne, le Hezbollah chiite est créé, avec le soutien de l'Iran. Il s'appelle alors la "RĂ©sistance islamique au Liban". Mais ce n'est que trois ans plus tard, en 1985, que le parti publie son manifeste fondateur. Sept ans plus tard, le 16 fĂ©vrier 1992, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Hezbollah, Abbas Moussaoui, est tuĂ© par une frappe aĂ©rienne israĂ©lienne au Liban-Sud. C'est le chef actuel du parti chiite, Hassan Nasrallah, qui lui succĂšde.Lire aussi En dĂ©pit des menaces israĂ©liennes, Baabda ne croit pas Ă une nouvelle guerre contre le Liban, le dĂ©cryptage de Scarlett HaddadL'opĂ©ration "Justice rendue" de 1993L'annĂ©e d'aprĂšs, le 10 juillet 1993, le Hezbollah mĂšne une opĂ©ration contre des militaires israĂ©liens au Liban-Sud, tuant cinq d'entre eux. Deux autres attaques suivent, les 19 et 23 juillet, faisant Ă©galement des morts dans les rangs de l'armĂ©e israĂ©lienne. LâĂtat hĂ©breu riposte alors le 25 juillet, en lançant l'opĂ©ration "Justice rendue". L'offensive israĂ©lienne fait 132 morts cĂŽtĂ© libanais, en majoritĂ© des civils. Des centaines de milliers de Libanais fuient Ă©galement le Liban-Sud vers le nord du pays. Un accord de cessez-le-feu initiĂ© par Washington est signĂ© le 31 juillet, mettant fin Ă sept jours de frappes israĂ©liennes et aux tirs de roquettes du Hezbollah contre le nord d' "Raisins de la colĂšre" de 1996Trois ans plus tard, les hostilitĂ©s entre le Hezbollah, solidement ancrĂ© au Liban-Sud, et IsraĂ«l, reprennent. Le 11 avril 1996, IsraĂ«l lance l'opĂ©ration "Raisins de la colĂšre", affirmant vouloir mettre un terme aux tirs de roquettes du parti chiite qui visent des villes du nord israĂ©lien. L'armĂ©e israĂ©lienne bombarde alors des villages du Liban-Sud, la banlieue sud de la capitale, ainsi que Baalbeck, dans la 18 avril, l'aviation israĂ©lienne bombarde un camp de l'ONU accueillant des dĂ©placĂ©s prĂšs du village de Cana, au Liban-Sud. Bilan 106 civils, dont des femmes et des enfants, sont tuĂ©s. Des dizaines d'autres sont horriblement mutilĂ©s. IsraĂ«l Ă©voque alors une erreur technique. Une enquĂȘte menĂ©e par l'ONU aprĂšs le massacre conclut en mai 1996 qu'"on ne peut Ă©carter totalement cette hypothĂšse, mais il est trĂšs peu probable que le bombardement du poste des Nations unies Ă Cana soit le rĂ©sultat d'une grossiĂšre erreur technique et ou de procĂ©dure".Des Casques bleus et des civils Ă©vacuent les corps des victimes du bombardement de Cana Liban-Sud, perpĂ©trĂ© le 18 avril 1996 par l'armĂ©e israĂ©lienne. Photo d'archives AFP / Joseph BarrakLe 26 avril, un accord de cessez-le-feu est conclu entre les belligĂ©rants, prĂ©voyant l'interdiction de cibler les civils de part et d'autre. Il est supervisĂ© par un comitĂ© coprĂ©sidĂ© par Paris et Washington.Pour mĂ©moire Massacre de Cana "un cauchemar!", se souvient Timur Goksel, ex-porte-parole de la Finul et tĂ©moinLes bombardements de juin 1999 et de fĂ©vrier 2000En 1999, Ehud Barak est Premier ministre d'IsraĂ«l. Il s'engage alors Ă retirer unilatĂ©ralement les forces israĂ©liennes encore prĂ©sentes au Liban-Sud, dans un dĂ©lai d'un an. Cela ne l'empĂȘche pas d'ordonner des frappes contre le Liban les 24 et 25 juin 1999. En rĂ©ponse Ă de nouveaux tirs de roquettes du Hezbollah contre le nord d'IsraĂ«l, l'aviation de lâĂtat hĂ©breu bombarde des infrastructures libanaises, notamment des centrales Ă©lectriques Ă travers le pays. Deux d'entre elles, ainsi que cinq ponts, sont ainsi dĂ©truits. L'offensive israĂ©lienne fait huit morts et 67 blessĂ©s, ainsi que sept disparus, Ă©crivait L'Orient-Le Jour dans son numĂ©ro du 25 juin d'aprĂšs, les 7 et 8 fĂ©vrier 2000, IsraĂ«l bombarde Ă nouveau l'infrastructure du Liban, aprĂšs la mort de cinq de ses soldats au Liban-Sud. Des centrales Ă©lectriques sont Ă nouveau visĂ©es. Les frappes font vingt blessĂ©s, comme l'indiquait L'Orient-Le Jour dans son numĂ©ro du 8 fĂ©vrier la nuit du 22 au 23 mai 2000, les forces israĂ©liennes, en application du plan Barak, se retirent du Liban-Sud, aprĂšs 22 ans d'occupation.Lire aussi Netanyahu, Nasrallah et la distanciation, l'Ă©dito de Michel ToumaLa guerre de juillet 2006Depuis le retrait israĂ©lien, le Hezbollah, devenu un acteur politique central du systĂšme libanais, continue d'amĂ©liorer ses capacitĂ©s militaires. IsraĂ«l, lui, poursuit ses violations de l'espace aĂ©rien et terrestre libanais de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Le 12 juillet, un commando du Hezbollah franchit la frontiĂšre avec IsraĂ«l et attaque une patrouille israĂ©lienne, capturant deux soldats, tuant trois autres et faisant plusieurs blessĂ©s. Le parti chiite espĂ©rait un Ă©change avec des prisonniers libanais en IsraĂ«l. La riposte de lâĂtat hĂ©breu, dirigĂ© Ă l'Ă©poque par le Premier ministre Ehud Olmert et qui tient pour responsable lâĂtat libanais, ne se fait pas attendre. Le jour mĂȘme, IsraĂ«l bombarde le territoire libanais. Objectif libĂ©rer ses deux soldats otages, faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah, et obtenir le dĂ©sarmement des milices, Ă savoir le parti chiite, afin de paver la voie au dĂ©ploiement de l'armĂ©e libanaise Ă la frontiĂšre du Liban-Sud. L'aĂ©roport de Beyrouth, visĂ© par une frappe israĂ©lienne, durant la guerre de juillet 2006. Photo d'archives Ramzi MoucharafiehD'abord limitĂ©es aux secteurs situĂ©s dans le sud du pays du CĂšdre, les frappes israĂ©liennes s'Ă©tendent le lendemain Ă tout le territoire, capitale inclue. AĂ©roport, ponts, centrales Ă©lectriques ne seront pas Ă©pargnĂ©s. La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, paie un lourd tribut. L'offensive israĂ©lienne ne se limite pas aux frappes aĂ©riennes. L'infanterie de lâĂtat hĂ©breu entre Ă©galement en action et pĂ©nĂštre en territoire libanais, occupant plusieurs villages du Liban-Sud, oĂč il fait face Ă la rĂ©sistance du Libanais fuyant Ă pieds Ă Damour Liban-Sud l'offensive israĂ©lienne, lors de la guerre de juillet 2006. Photo d'archives Ramzi MoucharafiehLe 11 aoĂ»t, aprĂšs 33 jours de conflit, le Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU adopte la rĂ©solution 1701 qui prĂ©voit principalement l'arrĂȘt des hostilitĂ©s et le dĂ©ploiement des Casques bleus au Liban-Sud afin de superviser l'arrĂȘt des libanais, le conflit aura coĂ»tĂ© la vie Ă 1200 personnes, pour la plupart des civils. CĂŽtĂ© israĂ©lien, le bilan s'Ă©lĂšve Ă 160 morts, en majoritĂ© des militaires. Les corps des deux soldats enlevĂ©s par le Hezbollah ont ensuite Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s par IsraĂ«l en 2008 dans le cadre d'un accord d'Ă©change avec le Hezbollah. Depuis la guerre de juillet, aucune offensive israĂ©lienne n'a visĂ© le Liban. Toutefois, l'aviation israĂ©lienne a frappĂ© Ă plusieurs reprises des Ă©lĂ©ments du Hezbollah Ă la frontiĂšre libano-syrienne, alors que le parti chiite se bat aux cĂŽtĂ©s du rĂ©gime du prĂ©sident syrien, Bachar el-Assad. Quelques accrochages Ă la frontiĂšre Sud ont Ă©galement eu lieu entre combattants du Hezbollah et militaires israĂ©liens, notamment en aussiLes menaces israĂ©liennes accĂ©lĂ©reraient-elles la formation dâun gouvernement ?La Russie met en garde IsraĂ«l contre d'Ă©ventuelles frappes prĂšs de l'aĂ©roport de Beyrouth
Leslivres bibliques de JosuĂ© et Nombres attribuent la destruction de Canaan au gĂ©nĂ©ral hĂ©breu JosuĂ© et Ă sa conquĂȘte, mais cette affirmation a Ă©tĂ© contestĂ©e par les chercheurs modernes. Sacrifice religieux phĂ©nicien. O.Mustafin (Public Domain) Cependant, suite au bouleversement d'environ 1250 - 1150 AEC, les HĂ©breux (IsraĂ©lites), Ă qui
Carte des diffĂ©rents royaumes du Proche-Orient, Ă la fin du IXe siĂšcle av. J-C D'aprĂšs le texte biblique, le royaume d'IsraĂ«l est l'un des deux royaumes que les HĂ©breux formĂšrent aprĂšs la mort du roi Salomon vers 931 av. aprĂšs l'Ă©clatement du royaume unifiĂ© d'IsraĂ«l toutefois, aucune trace historique ne permet de prouver ces faits, qui nâapparaissent que dans la Bible. Il Ă©tait situĂ© sur la cĂŽte palestinienne et jouxtait la Mer MĂ©diterranĂ©e. Il disparaĂźt vers 722 avant dĂ©truit par les Assyriens. Histoire[modifier modifier le wikicode] D'aprĂšs le texte biblique aprĂšs la mort de Salomon, les douze tribus d'IsraĂ«l se sĂ©parĂšrent. Deux tribus1, installĂ©es dans le sud formĂšrent le royaume de Juda ; les autres tribus formĂšrent le royaume d'IsraĂ«l installĂ© dans le nord 2. Le royaume d'IsraĂ«l Ă©tait installĂ© dans un environnement de collines et de vallĂ©es bĂ©nĂ©ficiant d'un climat suffisamment arrosĂ© favorable Ă la culture des cĂ©rĂ©ales et des oliviers et favorisant les communications. Le royaume Ă©tait cependant peuplĂ©. D'aprĂšs les recherches archĂ©ologiques on estime que la population rĂ©sidant dans le territoire correspondant du royaume Ă©tait d'environ 40 000 personnes au dĂ©but du Xe siĂšcle et de 350 000 habitants avers 800 av. J-C pour le royaume de Juda, les chiffres correspondants sont de 5 000 et de 35 000. La population Ă©gyptienne au milieu du XXIIIe siĂšcle Ă©tait estimĂ©e Ă environ 2,8 millions d'habitants. Le royaume d'IsraĂ«l eut d'abord pour capitale Sichem, puis Samarie. Il entretenait de nombreux contacts commerciaux et diplomatiques avec les autres peuples environnants qui l'influencĂšrent en partie dans les aspects religieux, avec l'introduction de dieux phĂ©niciens. Dans le texte biblique, rĂ©digĂ© aux VIIe- VIe siĂšcles par des Ă©rudits du royaume concurrent de Juda, la plupart leurs faits et gestes des rois d'IsraĂ«l sont condamnĂ©s comme hĂ©rĂ©tiques. Les autoritĂ©s religieuses et civiles de Juda regroupĂ©es autour du Temple de JĂ©rusalem, affirmaient ĂȘtre les seuls dĂ©fenseurs de la vraie religion juive ». Disparition[modifier modifier le wikicode] Le royaume d'IsraĂ«l disparaĂźt au moment de la conquĂȘte assyrienne en 721 av. J-C sous OsĂ©e, roi d'IsraĂ«l, et EzĂ©chias roi de Juda. Les notables sont dĂ©portĂ©s dans d'autres provinces de l'empire assyrien et une partie de la population se rĂ©fugie dans le royaume de Juda. Le royaume devient une province de l'empire assyrien. Par la suite, le Royaume de Juda disparaĂźt Ă son tour, dĂ©truit par l'Empire babylonien, en 587 avant Notes[modifier modifier le wikicode] â Tribu de Juda et tribu de Benjamin â Les tribus de Ruben, SimĂ©on, Issacar, Zabulon, Dan, Nephthali, Gad, Asher, les deux demi-tribus issues de Joseph ManassĂ© et ĂphraĂŻm, et une partie de la Tribu de LĂ©vi tribu sacerdotale sans territoire Rois du royaume d'IsraĂ«l[modifier modifier le wikicode] Nom Date et temps de rĂšgne Nom en hĂ©breu Nom en arabe Notes JĂ©roboam Ier 22 annĂ©es Maison de JĂ©roboam Nadab 2 annĂ©es Maison de JĂ©roboam Baescha 24 annĂ©es Maison de Baescha Ăla 2 annĂ©es Maison de Baescha Zimri 7 jours Maison de Zimri Omri 12 ans Maison d'Omri Achab 22 ans Maison d'Omri Ochozias roi d'IsraĂ«l 2 ans Maison d'Omri Joram 11 ans Maison d'Omri JĂ©hu 28 ans Maison de JĂ©hu Joachaz 17 ans Maison de JĂ©hu Joas 16 ans Maison de JĂ©hu JĂ©roboam II 41 ans Maison de JĂ©hu Zacharie 6 mois Maison de JĂ©hu Shallum 1 mois Maison de Shallum Menahem 10 ans Maison de Menahem Peqahya 2 ans Maison de Menahem Peqah 5 ans Maison de Peqah OsĂ©e 9 ans Maison d'OsĂ©e
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La formation du peuple juif 1La dĂ©claration dâindĂ©pendance de lâEtat dâIsraĂ«l, publiĂ©e le 15 mai 1948, commence ainsi Eretz-IsraĂ«l est le lieu oĂč naquit le peuple Juif. Câest lĂ que se forma son caractĂšre spirituel, religieux et national. Câest lĂ quâil rĂ©alisa son indĂ©pendance et crĂ©a une culture dâune portĂ©e Ă la fois nationale et universelle. Câest lĂ quâil Ă©crivit la Bible et en fit don au monde... » 2On peut toujours contester le droit de lâactuel Etat dâIsraĂ«l Ă invoquer le passĂ© juif de la Palestine pour fonder sa lĂ©gitimitĂ©. En revanche les faits mentionnĂ©s dans les quelques phrases citĂ©es ci-dessus sont avĂ©rĂ©s. Câest bien en Palestine quâest nĂ© le peuple Juif et que sâest formĂ© le judaĂŻsme au cours du premier millĂ©naire avant 3Pour connaĂźtre la formation du peuple Juif, la Bible reste une source majeure, en particulier les cinq premiers livres de ce quâon appelle ordinairement lâAncien Testament et qui correspondent Ă ce que les Juifs dĂ©signent sous le nom de Torah. 4Mais lâinterprĂ©tation de ces textes pose aux historiens bien des problĂšmes. 1 Cf. Paul Garelli et AndrĂ© Lemaire, Le Proche-Orient asiatique », tome 2, Nouvelle Clio, p. 61. La tradition biblique, Ă©crivent Paul Garelli et AndrĂ© Lemaire, essentiellement mise par Ă©crit Ă partir de lâĂ©poque de David, comporte de nombreux rĂ©cits Ă©voquant des traditions anciennes sous la forme dâhistoires patriarcales, mais mĂȘme si elles ont pu se dĂ©velopper Ă partir dâun certain noyau historique, leur caractĂšre lĂ©gendaire, et parfois tardif, les rend difficile Ă exploiter pour lâhistorien. La recherche historique sur cette pĂ©riode nâaboutit quâĂ des hypothĂšses de travail qui auront dâautant plus de vraisemblance que les traditions bibliques seront confrontĂ©es aux donnĂ©es de lâarchĂ©ologie... »1. 5Les Juifs se veulent les descendants dâun ancĂȘtre unique Abraham et de ses hĂ©ritiers directs Isaac et Jacob ils forment Ă eux trois le groupe des Patriarches. Les douze fils de Jacob ont donnĂ© ensuite naissance aux douze tribus qui composent le peuple hĂ©breu. 6Le rĂ©cit biblique fait ensuite Ă©tat de lâĂ©tablissement des tribus dâIsraĂ«l en Egypte oĂč elles finissent par ĂȘtre rĂ©duites en esclavage. Et câest le peuple dâIsraĂ«l dĂ©jĂ fortement constituĂ© qui, par la suite, sort dâEgypte sous la conduite de MoĂŻse et, aprĂšs avoir reçu la loi divine dans le dĂ©sert du SinaĂŻ, part Ă la conquĂȘte de la Palestine. 7Cette vision biblique de lâhistoire des HĂ©breux est bien rĂ©sumĂ©e dans un passage du livre du DeutĂ©ronome 26, 5-9 Mon pĂšre Ă©tait un AramĂ©en errant qui descendit en Egypte, et câest en petit nombre quâil vint sây rĂ©fugier, avant dây devenir une nation grande, puissante et nombreuse. Les Egyptiens nous maltraitĂšrent... et nous imposĂšrent une dure servitude. Nous avons fait appel Ă YahvĂ© le Dieu de nos pĂšres. YahvĂ© entendit notre voix, il vit notre misĂšre... et notre Ă©tat dâoppression, et YahvĂ© nous fit sortir dâEgypte Ă main forte... par une grande terreur, des signes et des prodiges. IL nous a conduits ici et nous a donnĂ© ce pays ». 8A lâĂ©vidence, ce rĂ©cit traditionnel ne saurait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un rĂ©cit historique, bien quâune partie des faits rapportĂ©s puissent sâintĂ©grer dans lâhistoire gĂ©nĂ©rale du Proche-Orient, telle que nous la connaissons par les sources profanes. 9Ainsi les dĂ©placements effectuĂ©s par les Patriarches bibliques sâapparentent Ă ceux des populations nomades ou semi-nomades du Croissant fertile. Un des traits les plus constants de cette rĂ©gion est la prĂ©sence aux franges des terres quâoccupent les sĂ©dentaires de populations aux genres de vie variĂ©s agriculteurs itinĂ©rants, groupes mi-agriculteurs mi-Ă©leveurs, Ă©leveurs nomades. Le rĂ©cit biblique, sur ce point, est tout Ă fait vraisemblable. 10En revanche, lâexistence historique des Patriarches bibliques ne peut ĂȘtre prouvĂ©e, ce qui ne veut pas dire quâils nâont pas existĂ©. Câest en effet une tradition orale trĂšs forte porteuse du souvenir des ancĂȘtres du peuple dâIsraĂ«l qui a Ă©tĂ© consignĂ©e bien plus tard dans le texte biblique. Quant Ă situer ces patriarches dans le temps, lâexercice est alĂ©atoire. La confrontation du texte biblique avec les donnĂ©es archĂ©ologiques a longtemps conduit Ă les situer au dĂ©but du 2e millĂ©naire avant vers 1800 ?. Mais cette datation reste hypothĂ©tique. 11Mais pour les trois religions monothĂ©istes, Abraham est lâhomme avec lequel Dieu a fait alliance. Et les tombes supposĂ©es des trois Patriarches et de leurs Ă©pouses sont toujours vĂ©nĂ©rĂ©es aujourdâhui dans la ville dâHĂ©bron. Autre temps fort du rĂ©cit biblique la sortie dâEgypte. 12LâĂ©tablissement des HĂ©breux en Egypte peut ĂȘtre mis en relation avec les migrations attestĂ©es de populations asiatiques en direction du delta du Nil, qui fut un temps sous leur domination XVIIIe-XVIe siĂšcles avant 13AprĂšs la restauration de lâindĂ©pendance Ă©gyptienne, des groupes de populations asiatiques continuĂšrent Ă rĂ©sider dans ce pays. Câest parmi eux que les dirigeants de lâEgypte recrutaient la main-dâĆuvre nĂ©cessaire pour lâĂ©dification des importantes constructions dĂ©cidĂ©es par les Pharaons de cette Ă©poque. Cette main-dâĆuvre asiatique Ă©tait peu considĂ©rĂ©e et câest peut-ĂȘtre un durcissement des conditions qui leur Ă©taient imposĂ©es qui conduisit certains dâentre eux Ă sâenfuir dâEgypte vers lâEst en direction de Canaan milieu du XIIIe siĂšcle avant Cette datation est la plus gĂ©nĂ©ralement admise. Elle rĂ©sulte des indications fournies par la principale source archĂ©ologique la stĂšle du pharaon Ă©gyptien Mineptah. successeur de RamsĂšs II. Cette stĂšle cĂ©lĂšbre les victoires remportĂ©es par le pharaon sur une sĂ©rie de peuples, dont lâun est dĂ©nommĂ© IsraĂ«l. Ainsi se trouve attestĂ©e la prĂ©sence dâune population israĂ©lite, sans doute Ă©tablie en Cisjordanie centrale, dĂšs la fin du XIIIe siĂšcle avant vers 1210. 14Cette sortie dâEgypte dâun groupe sans doute peu nombreux de populations sĂ©mitiques, Ă©vĂ©nement mineur passĂ© inaperçu Ă lâĂ©poque, se trouve Ă©voquĂ©e sous la forme dâune vĂ©ritable Ă©popĂ©e dans le livre biblique de lâExode. 15La tradition biblique incorpore des faits qui se sont passĂ©s rĂ©ellement, mais elle nous donne des origines du peuple juif une vision que lâon peut qualifier de mythique. 16En rĂ©alitĂ© la formation du peuple hĂ©breu rĂ©sulte probablement dâun processus plus complexe. La plupart des commentateurs sâaccordent pour penser que le peuple hĂ©breu, historiquement repĂ©rable au 1er millĂ©naire avant en Palestine, est issu en fait de lâassociation de groupes diffĂ©rents mais ayant sans doute une origine aramĂ©enne commune. Des Ă©lĂ©ments venus de lâextĂ©rieur dâEgypte se seraient mĂȘlĂ©s Ă des populations demeurĂ©es en Terre de Canaan. 17On trouverait lâĂ©cho de cette association dans un rĂ©cit du Livre de JosuĂ© chapitre 24 qui Ă©voque la grande assemblĂ©e de Sichem oĂč les HĂ©breux renouvellent leur Alliance avec Dieu et lâĂ©tendent Ă des groupes qui nâont pas connu les Ă©vĂ©nement du dĂ©sert du SinaĂŻ. Câest donc sur une base religieuse que sâeffectue lâunification nominale des clans IsraĂ©lites. 18La tradition biblique prĂ©sente les groupes IsraĂ©lites organisĂ©s en douze tribus, pourvue chacune dâun territoire bien dĂ©limitĂ© Livre de JosuĂ©, chapitres 13 Ă 19. En rĂ©alitĂ© une telle organisation semble beaucoup plus tardive, contemporaine de lâĂ©poque de David et de Salomon. Auparavant lâorganisation des groupes IsraĂ©lites parait encore floue et fluctuante. 19Ajoutons que le peuple hĂ©breu en voie de formation nâest pas le seul occupant de la Terre de Canaan. Dâautres peuples y rĂ©sident Ă©galement. Au premier chapitre du Livre des Juges, il est expliquĂ© clairement que les tribus dâIsraĂ«l ont soumis les CananĂ©ens Ă la corvĂ©e, mais sans les dĂ©possĂ©der de leurs terres. 20Les rapports entre les HĂ©breux et les autres peuples qui vivent Ă leurs cĂŽtĂ©s sont faits dâaffrontements rĂ©pĂ©tĂ©s mais aussi dâĂ©changes et dâalliances comme la Bible le reconnaĂźt Et les IsraĂ©lites habitĂšrent au milieu des CananĂ©ens, des Hittites, des Amorrites... et des JĂ©busĂ©ens ; ils Ă©pousĂšrent leurs filles, il donnĂšrent leurs propres fils Ă leurs filles et ils servirent leurs dieux ».Livre des Juges 3, 5-6 21Vers lâan 1000 avant environ, une grande partie de la Palestine se trouve aux mains des tribus qui composent le peuple dâIsraĂ«l. Câest au sein de ce groupe de tribus encore mal unifiĂ©es que sâenracine une tradition religieuse originale, dont lâinspiration est attribuĂ©e Ă MoĂŻse, mais dont la constitution est historiquement difficile Ă Ă©tablir. 22Contrairement aux divinitĂ©s cananĂ©ennes qui symbolisent les forces de la nature, notamment celles de la fĂ©conditĂ©, la tradition religieuse israĂ©lite se fonde sur la croyance en un Dieu personnel et transcendant qui se rĂ©vĂšle en faisant alliance avec un peuple qui est devenu son peuple et auquel il a donnĂ© sa loi Je suis YahvĂ©, ton Dieu, qui tâa fait sortir du pays dâEgypte, de la maison de nâauras pas dâautres dieux devant ne feras aucune image sculptĂ©e de rien qui ressemble Ă ce qui est dans les cieux lĂ -haut ou sur la terre ici-bas... Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, ni les serviras. Car moi, YahvĂ©, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux... ».DeutĂ©ronome 5, 6-9 23Cette conception originale et rigoureuse ne sâest sĂ»rement pas imposĂ©e facilement. Le peuple hĂ©breu nâest pas devenu dâun coup monothĂ©iste. Tout donne Ă penser Ă commencer par le texte biblique que le culte rendu Ă YahvĂ©, le Dieu dâIsraĂ«l, nâa pas fait disparaĂźtre la dĂ©votion aux divinitĂ©s cananĂ©ennes. 24Le judaĂŻsme est en fait le produit dâun long travail dâĂ©laboration et de rĂ©flexion qui sâeffectue durant le premier millĂ©naire avant et qui trouve sa traduction dans la Bible dont la rĂ©daction sâĂ©tend sur plusieurs siĂšcles. 25LâAncien Testament raconte notamment le long combat menĂ© par les prophĂštes pour dĂ©tourner les IsraĂ©lites du culte des idoles et les maintenir dans la fidĂ©litĂ© Ă YahvĂ© cf. le rĂ©cit haut en couleurs de la confrontation entre le prophĂšte Elie et les prĂȘtres de Baal au 1er livre des Rois, chapitre 18. 26En dĂ©finitive câest bien la religion qui donne peu Ă peu sa vĂ©ritable identitĂ© au peuple juif, qui se dĂ©finit comme un peuple Ă©lu de Dieu, occupant une place Ă part dans lâensemble des nations. Et câest la fidĂ©litĂ© Ă ses croyances, aux prĂ©ceptes et aux rites qui en dĂ©coulent qui va permettre Ă ce peuple juif de prĂ©server son existence tout au long dâune histoire tourmentĂ©e. De la royautĂ© de David Ă lâexil 27Revenons maintenant Ă lâhistoire des tribus dâIsraĂ«l. 28Une Ă©volution importante se produit au cours du Xe siĂšcle avant Les tribus, qui formaient jusquâalors une confĂ©dĂ©ration aux liens trĂšs lĂąches, acceptent, non sans peine, de se placer sous une autoritĂ© commune et lâĂ©tablissement dâinstitutions monarchiques. 29La raison gĂ©nĂ©ralement avancĂ©e pour expliquer cette Ă©volution est que les tribus IsraĂ©lites ont dĂ» alors affronter un adversaire beaucoup plus redoutable que les petits royaumes cananĂ©ens, Ă savoir le peuple des Philistins qui, venant de la mer, sâĂ©tait Ă©tabli sur la cĂŽte de la Palestine et, fort de la supĂ©rioritĂ© que lui confĂ©raient ses armes en fer, avait conquis des territoires aux dĂ©pens des IsraĂ©lites. 30La menace que reprĂ©sentaient les Philistins nâest conjurĂ©e quâau prix de difficiles combats, mais favorise la naissance dâun royaume israĂ©lite unifiĂ©, qui atteint trĂšs vite son apogĂ©e, sous lâimpulsion de deux souverains. La tradition juive nâa cessĂ©, par la suite, de cĂ©lĂ©brer leur mĂ©moire, mais il nâest pas aisĂ© de dater leur rĂšgne avec prĂ©cision. 31La dignitĂ© royale est dâabord confĂ©rĂ©e Ă SaĂŒl qui sâĂ©tait fait remarquer par ses qualitĂ©s militaires. La majeure partie de son rĂšgne est consacrĂ©e Ă lutter contre les Philistins. Il finit par ĂȘtre vaincu et tuĂ© par eux et sa famille ne parvient pas Ă se maintenir au pouvoir. MalgrĂ© la briĂšvetĂ© de cette premiĂšre dynastie, son histoire marque une Ă©volution importante en faisant passer IsraĂ«l dâune confĂ©dĂ©ration assez lĂąche Ă une royautĂ© unifiĂ©e et militaire. 32La royautĂ© passe ensuite Ă la Maison de David. PlacĂ© Ă la tĂȘte des tribus du Sud dĂšs la mort de SaĂŒl, il est ensuite reconnu comme roi par lâensemble des tribus dâIsraĂ«l Tous les anciens dâIsraĂ«l vinrent... auprĂšs du roi Ă HĂ©bron, le roi David conclut un pacte avec eux... eux... en prĂ©sence de YahvĂ©, et ils oignirent David comme roi sur IsraĂ«l ».2e livre de Samuel 5-3 33David, qui aurait rĂ©gnĂ© de. 1005-1000 Ă 970-965 avant est principalement un souverain guerrier qui achĂšve dâunifier politiquement la Palestine en rĂ©duisant systĂ©matiquement les enclaves cananĂ©ennes encore indĂ©pendantes. LâĂ©pisode le plus cĂ©lĂšbre est la prise de JĂ©rusalem dont David fait la capitale politique et religieuse de son royaume. 34Il entreprend ensuite de soumettre les peuples voisins de la Palestine, vivant Ă lâEst du Jourdain, et dâimposer son autoritĂ© aux principautĂ©s aramĂ©ennes situĂ©es au Nord-Est de son royaume. A sa mort, ce royaume sâĂ©tendait, dit-on, du SinaĂŻ au cours de lâEuphrate. Cela ne veut pas dire que lâensemble de ce territoire Ă©tait placĂ© sous la domination directe du roi dâIsraĂ«l. Une partie Ă©tait formĂ©e de principautĂ©s vassales. 35A David, succĂšde son fils Salomon 970-965 - 930-925 avant qui travaille Ă consolider son royaume en organisant le gouvernement et lâadministration des provinces. Il est surtout celui qui Ă©difie Ă JĂ©rusalem un Temple qui achĂšve de faire de la ville le centre spirituel de lâensemble du peuple dâIsraĂ«l. Le Temple abrite lâArche dâAlliance qui symbolise lâalliance conclue par YahvĂ© avec son peuple. Câest le sanctuaire oĂč sont offerts les sacrifices et cĂ©lĂ©brĂ©es les diverses cĂ©rĂ©monies du culte. 36Le royaume dâIsraĂ«l apparaĂźt donc comme un des principaux Etats syropalestiniens du Xe siĂšcle avant La formation dâun tel Etat dans cette rĂ©gion nâa Ă©tĂ© possible que grĂące Ă un contexte international favorable. 37Au cours du deuxiĂšme millĂ©naire avant toute cette rĂ©gion de Syrie-Palestine avait Ă©tĂ© lâenjeu de rivalitĂ©s opposant les principales puissances du Proche-Orient le royaume dâEgypte au Sud, lâempire Hittite au Nord-Ouest, les Etats mĂ©sopotamiens Ă lâEst. 38Des guerres interminables avaient notamment opposĂ© le royaume dâEgypte qui avait rĂ©ussi Ă Ă©tendre son contrĂŽle sur lâensemble de la rĂ©gion cĂŽtiĂšre du Croissant fertile y compris donc la Palestine et lâEmpire Hittite qui cherchait Ă sâĂ©tendre vers le Sud en Syrie. Royaume de David et Salomon 39LâĂ©quilibre qui avait fini par sâĂ©tablir entre ces deux puissances au cours du XIIIe siĂšcle avant est rompu par une vague dâinvasions qui vient bouleverser tout lâĂ©chiquier politique du Proche-Orient et entraĂźne soit la disparition Empire Hittite, soit lâaffaiblissement Egypte. MĂ©sopotamie, des principaux empires. Et câest Ă la faveur de cet affaiblissement, en particulier de celui de lâEgypte, que de petits Etats peuvent sâaffirmer, dont le royaume de David et Salomon. Mais cette situation nâest que transitoire. 40Lâexistence dâun royaume dâIsraĂ«l unifiĂ© ne dure pas plus de 3/4 de siĂšcle. LâunitĂ© du royaume ne survit pas Ă Salomon. DĂšs sa mort, des troubles Ă©clatent. Une partie des tribus supporte mal la centralisation imposĂ©e par le souverain disparu et la charge fiscale qui en est rĂ©sultĂ©e. 41LâEtat israĂ©lite se scinde en deux royaumes au Nord, celui dâIsraĂ«l au sens Ă©troit du terme dont la capitale est Ă©tablie Ă Samarie ; au Sud, celui de Juda qui conserve JĂ©rusalem comme capitale. 42Lâaffaiblissement des IsraĂ©lites permet aux principautĂ©s vassales assujetties de retrouver leur pleine indĂ©pendance. 43Les deux royaumes IsraĂ©lites sont des constructions fragiles. Ils connaissent une histoire intĂ©rieure troublĂ©e et surtout sont exposĂ©s Ă des menaces extĂ©rieures qui finissent par avoir raison de leur existence. 44La connaissance de lâhistoire de ces deux royaumes reste trĂšs tributaire de la Bible 1er et 2e livres des Rois, mais le rĂ©cit biblique doit ĂȘtre confrontĂ© aux autres sources disponibles. Les auteurs bibliques ont en effet des prĂ©occupations plus religieuses quâhistoriques, ce qui influe directement sur la façon de juger lâactivitĂ© des rois dâIsraĂ«l et de Juda. La Bible oppose volontiers les souverains pieux qui font ce qui est agrĂ©able Ă YahvĂ© », Ă lâimitation de David tels les rois de Juda Ezechias ou Josias, auteurs de rĂ©formes religieuses, aux souverains impies qui se dĂ©tournent de YahvĂ© pour Ă©lever des autels aux autres Dieux principalement les rois dâIsraĂ«l. 45Un rĂ©cit plus strictement historique conduit Ă des apprĂ©ciations diffĂ©rentes. Certains des rois vilipendĂ©s dans le texte biblique apparaissent Ă©ventuellement comme des souverains avisĂ©s tel Achab en IsraĂ«l dont le rĂšgne correspond Ă des pĂ©riodes de paix et de prospĂ©ritĂ©, tandis que certains rois rĂ©putĂ©s pieux mĂšnent des politiques imprudentes qui valent Ă leurs Etats guerre et dĂ©vastation. 46Des deux royaumes IsraĂ©lites, le plus riche et le plus puissant est le royaume dâIsraĂ«l. Mais il est affectĂ© dâune instabilitĂ© politique chronique. Les luttes dynastiques y sont aussi frĂ©quentes que sanglantes. Conspirations, rĂ©voltes, assassinats ponctuent la brĂšve histoire du royaume. Sur dix neuf rois en 2 siĂšcles, dix pĂ©rissent de mort violente. En revanche, le royaume de Juda jouit dâune rĂ©elle stabilitĂ© avec la succession rĂ©guliĂšre des souverains de la Maison de David. 47AprĂšs avoir passĂ© les premiĂšres dĂ©cennies de leur existence sĂ©parĂ©e Ă sâaffronter, les deux royaumes opĂšrent Ă partir du IXe siĂšcle avant un rapprochement plus ou moins durable qui renforce leur position respective Ă lâĂ©gard de leurs voisins. 48IsraĂ«l et Juda sont frĂ©quemment en guerre contre les principautĂ©s aramĂ©ennes voisines, assujetties au temps de David et de Salomon et qui ont retrouvĂ© leur indĂ©pendance au moment de la rupture de lâunitĂ© du royaume hĂ©breu. TantĂŽt IsraĂ«l et Juda parviennent Ă Ă©tendre leur sujĂ©tion sur leurs voisins, tantĂŽt ils doivent au contraire composer avec eux, voire leur verser un tribut. IsraĂ«l et Juda Source Nous partons pour la Terre Sainte - J. Perrier, PUF, p. 16. 49Mais surtout les royaumes IsraĂ©lites doivent faire face au danger que reprĂ©sente la reconstitution de puissants Etats dans les rĂ©gions majeures du Proche-Orient vallĂ©e du Nil et MĂ©sopotamie. LâEgypte intervient de nouveau militairement en Palestine. Mais la menace principale vient dĂ©sormais de la MĂ©sopotamie. 50La puissance montante Ă partir du IXe siĂšcle avant est lâAssyrie. Les souverains assyriens, aprĂšs sâĂȘtre rendus maĂźtres de lâensemble de la MĂ©sopotamie entament une expansion vers lâOuest et soumettent Ă leur tutelle les royaumes de la rĂ©gion de Syrie-Palestine. 51DĂšs le milieu du IXe siĂšcle avant le royaume dâIsraĂ«l doit payer tribut. Un de ses rois, ayant commis lâimprudence de sâallier Ă lâEgypte contre son suzerain, les Assyriens sâemparent de Samarie en 721 avant Le royaume est dĂ©truit. Une partie de la population est dĂ©portĂ©e et remplacĂ©e par des colons recrutĂ©s dans dâautres provinces de lâempire assyrien. Les colons sâunirent aux IsraĂ©lites laissĂ©s dans le pays pour former un nouveau peuple, les Samaritains. 52Le royaume de Juda parvient Ă subsister encore pendant plus dâun siĂšcle grĂące Ă une politique plus prudente que celle du royaume frĂšre du Nord. Mais en dĂ©finitive le royaume de Juda connaĂźt une Ă©volution semblable Ă celle du royaume dâIsraĂ«l. Il passe dĂšs la fin du VIIIe siĂšcle avant sous la tutelle de lâempire assyrien, Ă laquelle succĂšde par la suite celle de Babylone qui sâest substituĂ©e Ă lâAssyrie. Comme IsraĂ«l, Juda tente de se libĂ©rer en sâassociant avec lâEgypte ; et comme IsraĂ«l, il est dĂ©truit. Les troupes du roi de Babylone, Nabuchodonosor, sâemparent de JĂ©rusalem en 587 avant La ville est mise Ă sac, le Temple est dĂ©truit et une grande partie de la population est emmenĂ©e en captivitĂ© Ă Babylone. 53La Palestine cesse pour plusieurs siĂšcles de former un Etat indĂ©pendant. Elle passe sous la domination des empires qui prennent successivement le contrĂŽle du Proche-Orient et dont elle nâest plus quâune modeste province. Restauration et destruction 54La disparition dâIsraĂ«l, en tant quâentitĂ© politique indĂ©pendante, a des consĂ©quences importantes. 55A partir de la fin du VIe siĂšcle avant lâexil Ă Babylone donne naissance Ă la diaspora israĂ©lite, dâabord en MĂ©sopotamie, en Egypte Ă©galement oĂč se sont rĂ©fugiĂ©s une partie de ceux qui ont Ă©chappĂ© Ă la dĂ©portation, puis le long des rivages mĂ©diterranĂ©ens et dans une grande partie de lâOrient. Par la suite la diaspora nâa cessĂ© de sâaccroĂźtre. Les communautĂ©s existantes sont renforcĂ©es par de nouveaux Ă©lĂ©ments venus de Palestine qui Ă©migrent pour des raisons Ă©conomiques ou politiques, et par des conversions. 56Lâexil Ă Babylone nâentraĂźne pas la disparition de la tradition religieuse issue de MoĂŻse. LâExil est, au contraire, une pĂ©riode dâapprofondissement religieux. Câest Ă Babylone quâont Ă©tĂ© probablement rĂ©digĂ©s, dans leur forme dĂ©finitive, les cinq premiers livres de la Bible qui forment le Pentateuque et quâon appelle chez les Juifs la Torah grĂące Ă un travail de compilation et de recomposition dâĆuvres plus anciennes. Empire assyrien VIIIe-VIIe siĂšcles av. Empire nĂ©o-babylone VIe siĂšcle av. Les diasporas IVe siĂšcle av. /siĂšcle ap. Source Histoire universelle des Juifs. E. Barnavi, Atlas Hachette, p. 37. 57Lâexil ne dure pas plus dâun demi-siĂšcle. En 539 avant J-C. lâempire de Babylone est dĂ©truit par les Perses qui Ă©tendent leur domination jusquâĂ la MĂ©diterranĂ©e. Le roi de Perse, Cyrus, autorise les IsraĂ©lites exilĂ©s Ă retourner Ă JĂ©rusalem et Ă reconstruire le Temple. 58Seul un petit nombre dâexilĂ©s 50 000 ? reprend le chemin de la Palestine. Lâentreprise de rĂ©installation sâavĂšre extrĂȘmement difficile. Les nouveaux arrivants trouvent un pays Ă peine sorti de ses ruines. Ils se heurtent surtout Ă lâhostilitĂ© des IsraĂ©lites qui nâavaient pas Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s. Ces derniers sâĂ©taient emparĂ©s des terres abandonnĂ©es et Ă©taient restĂ©s inĂ©galement fidĂšles Ă leurs croyances religieuses. Le conflit prend un tour particuliĂšrement aigu avec les Samaritains. 59Ces difficultĂ©s expliquent la lenteur de la restauration. Le Temple reconstruit ne fut achevĂ© quâen 515 et la communautĂ© qui a refondĂ© JĂ©rusalem dans une JudĂ©e qui nâexcĂšde pas 2 000 km2 ne fut dĂ©finitivement organisĂ©e quâĂ la fin du Ve siĂšcle avant sous lâimpulsion de dirigeants issus de la diaspora babylonienne. Ainsi se constitue sur une partie trĂšs modeste du vaste Empire perse, une sorte dâEtat sacerdotal autonome, dont les habitants peuvent rĂ©gler leurs propres affaires selon une loi religieuse particuliĂšre. 60JĂ©rusalem et la JudĂ©e sont le centre dâune nation dĂ©sormais dispersĂ©e et se voient investis dâune mission spirituelle qui sâĂ©tend Ă lâensemble des communautĂ©s IsraĂ©lites dissĂ©minĂ©es en Orient. Câest lĂ que rĂ©sident les autoritĂ©s religieuses qui ont compĂ©tence pour interprĂ©ter la Loi et dĂ©finir les dispositions juridiques qui en dĂ©coulent. Le rĂŽle dĂ©volu Ă JĂ©rusalem et Ă la JudĂ©e conduit Ă utiliser le terme de JudĂ©ens pour dĂ©signer les IsraĂ©lites, quâils soient ou non habitants de la JudĂ©e. Câest de judĂ©en » que nous avons fait le mot juif ». 61Lâobservance de la Loi ramenĂ©e par les exilĂ©s de Babylone assure plus que jamais lâunitĂ© et lâidentitĂ© du peuple juif et sa pĂ©rennitĂ© au milieu des autres peuples. 62La Palestine fit partie pendant deux siĂšcles de lâEmpire Perse ; puis, conquise par Alexandre le Grand 332 avant elle appartient ensuite Ă lâune ou lâautre des monarchies hellĂ©nistiques qui se sont partagĂ© lâempire du conquĂ©rant. Soumise dâabord aux souverains Lagides dâEgypte 301, elle est ensuite conquise par les SĂ©leucides 198 avant 63Le siĂšcle de domination Ă©gyptienne apparaĂźt comme une pĂ©riode plutĂŽt paisible. LâEgypte des PtolĂ©mĂ©es maintient le principe dĂ©jĂ en vigueur au temps de lâEmpire Perse de lâautonomie interne des provinces. Les Juifs administrent ainsi eux-mĂȘmes la province de JudĂ©e. Le pays est gouvernĂ© par un conseil sanhĂ©drin composĂ© de prĂȘtres et de membres des familles aristocratiques sous lâautoritĂ© du grand-prĂȘtre du Temple de JĂ©rusalem. Quant aux Samaritains, ils ont aussi leur administration. Depuis la fin du IVe siĂšcle, ils disposent de leur propre sanctuaire Ă©difiĂ© sur le Mont Garizim. 64Le passage de la JudĂ©e sous lâautoritĂ© des SĂ©leucides de Syrie conduit assez rapidement au dĂ©veloppement de graves tensions. Cette dĂ©gradation de la situation est en fait une consĂ©quence du processus dâhellĂ©nisation qui a atteint le pays hĂ©breu au cours du deuxiĂšme siĂšcle avant Sujets de souverains hellĂ©nistiques dâorigine grecque, les Juifs se trouvent en effet confrontĂ©s Ă la pĂ©nĂ©tration de la civilisation grecque devenue omniprĂ©sente dans tout lâOrient. Bien des Juifs, notamment des couches supĂ©rieures de la sociĂ©tĂ©, se laissent sĂ©duire et adoptent les usages grecs, comme le rapportent, dans la Bible, quelques versets du 1er livre des MaccabĂ©es Plusieurs parmi le peuple sâempressent dâaller trouver le roi qui leur donne lâautorisation dâobserver les coutumes paĂŻennes. Ils construisirent donc un gymnase Ă JĂ©rusalem, selon les usages paĂŻens... ».I Macc 1, 13-14 FrontiĂšres administratives Ă lâĂ©poque perse Ve-IVe siĂšcles av. Source La Palestine. Histoire dâune Terre, M. Liverani, LâHarmattan, p. 75. Le monde hellĂ©nistique 65Câest dans ce contexte-lĂ que des rivalitĂ©s entre les grandes familles qui se disputent les hautes charges sacerdotales provoquent une intervention brutale du souverain Antiochus IV 175/164. Non content de piller le trĂ©sor du temple, celui-ci dĂ©cide de promulguer une sĂ©rie de dĂ©crets qui proscrivent lâobservance des principaux rites de la loi juive, tandis quâun autel est Ă©difiĂ© Ă lâintĂ©rieur mĂȘme du Temple de JĂ©rusalem et des sacrifices effectuĂ©s en lâhonneur de Zeus. 66Cette politique violente vaut au roi Antiochus IV une sinistre rĂ©putation dans la tradition juive. Pourtant ce souverain Ă©tait avant tout animĂ© par le souci de prĂ©server lâexistence de son royaume menacĂ© par la puissance grandissante de Rome. Antiochus IV a donc tentĂ© dâunifier les populations hĂ©tĂ©rogĂšnes de ses Etats par une vaste politique dâhellĂ©nisation, comportant une importante dimension religieuse. Il sâagissait de favoriser lâĂ©mergence dâune divinitĂ© syncrĂ©tique que pourrait honorer lâensemble des sujets du roi, Grecs, Syriens et Juifs, en sâefforçant dâopĂ©rer une assimilation entre Zeus Olympien, dieu des Grecs, avec les divinitĂ©s souveraines des autres peuples, dont le Dieu des Juifs. Antiochus IV se fait lui-mĂȘme surnommer Epiphane », câest-Ă -dire produit dâune manifestation divine. Nâayant que des contacts limitĂ©s avec la communautĂ© juive, il nâa pas prĂ©vu les rĂ©actions que sa politique va susciter. 67Or la profanation du temple qualifiĂ©e par la Bible dâ abomination de la dĂ©solation » et la persĂ©cution qui frappe les juifs pieux qui refusent de se soumettre Ă la politique royale provoquent le dĂ©clenchement dâune insurrection dirigĂ©e par la famille des MaccabĂ©es 167 avant Cette insurrection se transforme en rĂ©volte nationaliste et dĂ©bouche, aprĂšs un quart de siĂšcle de combats, sur la restauration dâun Etat Juif indĂ©pendant 140 avant 68A la fin du deuxiĂšme siĂšcle, le nouvel Etat devient officiellement un royaume gouvernĂ© par la dynastie des HasmonĂ©ens, hĂ©ritiers directs des chefs de lâinsurrection. Les souverains hasmonĂ©ens mĂšnent une politique dâexpansion. Partis de la JudĂ©e, ils parviennent en quelques dĂ©cennies Ă conquĂ©rir lâensemble de la Palestine et Ă Ă©tendre leur autoritĂ© sur les deux rives du Jourdain. LâapogĂ©e est atteinte vers 75 avant Cette politique de conquĂȘte sâaccompagne dâune entreprise de rejudĂ©isation des territoires conquis. Partout sâimposent les prĂ©ceptes de la Loi juive. Ce processus de judĂ©isation porte particuliĂšrement ses fruits en GalilĂ©e. 69La politique des HasmonĂ©ens contribue ainsi Ă renouveler la composition ethnique du peuple juif. En revanche, les Samaritains apparaissent toujours comme des dissidents et sont durement traitĂ©s. Pour complaire au clergĂ© de JĂ©rusalem, lâethnarque Jean Hyrcan, qui rĂ©gne sur la Palestine Ă la fin du IIe siĂšcle, dĂ©truit leur temple du Mont Garizim Ă©difiĂ© deux siĂšcles plus tĂŽt 125 avant La Palestine Ă lâapogĂ©e de lâĂtat hasmonĂ©en 75 av. 70Bien que nĂ©e dâune rĂ©volte contre lâhellĂ©nisme, la monarchie hasmonĂ©enne en subit fortement lâinfluence. Les souverains hasmonĂ©ens gouvernent la Palestine Ă la maniĂšre des rois hĂ©llĂ©nistiques. Ils exercent simultanĂ©ment des fonctions religieuses et politiques. Ils sont Ă la fois grand-prĂȘtres et chefs politiques avec le titre dâethnarque, puis de roi, Ă partir de 104-103 avant En rĂ©alitĂ© le pouvoir religieux perd sa prĂ©sĂ©ance sur le temporel. Lâassociation des deux fonctions sert surtout Ă conforter le pouvoir politique et nâest pas admise facilement chez les Juifs. 71Lâusage de la langue grecque continue Ă se rĂ©pandre beaucoup de Juifs portent des noms grecs et une culture judĂ©o hellĂ©nique tend Ă se constituer. Cette Ă©volution est favorisĂ©e par les liens Ă©troits qui unissent la Palestine aux communautĂ©s de la diaspora qui reprĂ©sentent dĂ©sormais la majoritĂ© du peuple juif. De plus en plus, ces Juifs Ă©tablis dans lâensemble du monde mĂ©diterranĂ©en ignorent lâhĂ©breu et utilisent les langues des pays oĂč ils rĂ©sident. Pour rĂ©pondre aux besoins religieux de ce judaĂŻsme de la dispersion, la Bible est traduite pour la premiĂšre fois dans une langue Ă©trangĂšre, le grec prĂ©cisĂ©ment câest la version dite des Septante rĂ©alisĂ©e Ă Alexandrie au IIIe siĂšcle avant 72Le lien entre Palestine et diaspora est spĂ©cifiquement religieux. Il Ă©tait essentiel pour les Juifs, vivant loin de la Terre Sainte, que lâautoritĂ© religieuse et lĂ©gislative du Temple de JĂ©rusalem puisse sâexercer librement. Si cette libertĂ© Ă©tait assurĂ©e, peu leur importait le statut politique prĂ©cis de la Palestine, et donc lâexistence ou non dâun Etat Juif indĂ©pendant. La diaspora assiste donc sans rĂ©action majeure au dĂ©clin rapide de lâEtat créé par les MaccabĂ©es, affaibli par les divisions au sein de lâĂ©lite dirigeante. 73Deux partis » principaux sâopposent pour des raisons Ă la fois religieuses et politiques les SadducĂ©ens, qui se recrutent notamment dans lâaristocratie sacerdotale, dĂ©fendent des positions conservatrices en matiĂšre religieuse, ils sâen tiennent Ă la Torah Ă©crite et nâacceptent pas de croyances nouvelles. Dâautre part, ils considĂšrent que le Temple de JĂ©rusalem, son clergĂ©, son culte, doivent occuper une place centrale dans la vie religieuse juive. Le Temple est Ă©galement pour eux une partie intĂ©grante de lâEtat. De ce fait, les SadducĂ©ens sont trĂšs liĂ©s au pouvoir politique en place ; les Pharisiens apparaissent comme les hĂ©ritiers des Juifs pieux qui ont dĂ©clenchĂ© la rĂ©volte des MaccabĂ©es. Originaires de divers milieux sociaux, ils sont liĂ©s Ă lâĂ©lite intellectuelle du pays scribes et docteurs de la Loi. Ils dĂ©veloppent toute une tradition orale qui sâenrichit de lâenseignement des rabbins et font Ă©voluer la Loi Ă©crite. Ils sâattachent Ă obtenir une participation aussi Ă©tendue que possible du peuple aux manifestations religieuses sans donner la prioritĂ© au culte du Temple. Les Pharisiens sont hostiles Ă la confusion des fonctions politiques et religieuses, et la vocation religieuse dâIsraĂ«l leur parait avoir plus dâimportance que la destinĂ©e politique de la Palestine. Une telle attitude les met en conflit avec le pouvoir royal. 74Le conflit atteint son maximum dâintensitĂ© sous le rĂšgle dâAlexandre lâannĂ©e 103-76 avant Les Pharisiens vont jusquâĂ solliciter des appuis Ă lâextĂ©rieur. Ils sont durement chĂątiĂ©s. A la mort de ce souverain qui est aussi celui qui a donnĂ© au royaume juif son maximum dâextension, sa veuve Alexandra SalomĂ© 76-67 avant lui succĂšde. Elle parvient Ă apaiser les passions politico-religieuses. Mais aprĂšs elle, ses fils se disputent le trĂŽne et la grande-prĂȘtrise. Les luttes fratricides favorisent lâintervention de Rome qui a entrepris de soumettre Ă son autoritĂ© lâensemble de lâOrient mĂ©diterranĂ©en. 75Venant de Syrie, dont il vient de faire une province romaine, PompĂ©e entre Ă JĂ©rusalem en 63 avant La Palestine devient un territoire vassal de Rome qui y laisse subsister une ou plusieurs principautĂ©s autonomes dont les frontiĂšres sont frĂ©quemment remaniĂ©es. 76Un temps la Palestine retrouve son unitĂ© politique sous lâautoritĂ© dâHĂ©rode, prince apparentĂ© par mariage Ă lâancienne famille hasmonĂ©enne que son pĂšre avait servie prĂ©cĂ©demment. HĂ©rode est proclamĂ© roi en 37 avant mais ce titre royal lui est confĂ©rĂ© par les Romains. Issu dâune famille arabe de judaĂŻsation rĂ©cente, HĂ©rode est mal acceptĂ© par lâaristocratie et le clergĂ©. 77Souverain autoritaire, cruel Ă lâoccasion, il sait faire preuve dâun grand sens politique. Il apporte son soutien aux dĂ©tenteurs successifs du pouvoir Ă Rome, en Ă©change de quoi il dispose dâune grande libertĂ© pour gĂ©rer le pays. Le royaume dâHĂ©rode connaĂźt une grande prospĂ©ritĂ© Ă©conomique qui lui permet dâentreprendre de grands travaux. La rĂ©alisation la plus considĂ©rable est une reconstruction fastueuse du Temple de JĂ©rusalem, qui devient un Ă©difice de dimensions imposantes qui impressionne beaucoup les visiteurs. Il nâen subsiste aujourdâhui que le mur occidental. 78A la mort dâHĂ©rode, en 4 avant ses successeurs ne sont plus que des roitelets entre les mains des Romains qui les investissent ou les destituent au grĂ© de leurs seuls intĂ©rĂȘts. Dans la premiĂšre moitiĂ© du premier siĂšcle de notre Ăšre, la Palestine passe Ă peu prĂšs entiĂšrement sous lâadministration directe de Rome. 79Lâordre romain sâinstalle difficilement en Palestine. La rĂ©gion connaĂźt au cours du 1er siĂšcle de notre Ăšre une vĂ©ritable fermentation Ă la fois politique, sociale et religieuse. Les Juifs supportent mal lâadministration directe par Rome et ont la nostalgie de lâindĂ©pendance perdue. Ce ressentiment est aggravĂ© par lâattitude des administrateurs romains qui songent surtout Ă sâenrichir grĂące Ă la levĂ©e des impĂŽts. Ils ignorent tout des traditions dâune population dont ils heurtent les sentiments religieux. Le mĂ©contentement qui en rĂ©sulte, attisĂ© par les tensions sociales, par les heurts entre Juifs et Grecs, favorise en Palestine une agitation endĂ©mique qui prend volontiers une coloration religieuse avec lâexpression dâaspirations messianiques. Le messsianisme se traduit par lâespĂ©rance dâune intervention divine qui assurerait la libĂ©ration du peuple juif et lâeffacement des humiliations subies. 80Câest dans ce contexte trĂšs troublĂ© que naĂźt le christianisme ; les repĂšres chronologiques que fournissent les Evangiles notamment celui de St Luc assez prĂ©cis sur ce point permettent de situer lâexistence du Christ dans le premier tiers du premier siĂšcle de notre Ăšre. La Passion se serait dĂ©roulĂ©e en lâan 29 ou 30. Câest notamment comme perturbateur de lâordre public et donc ennemi de Rome que le Christ est condamnĂ© et exĂ©cutĂ© comme le suggĂšrent quelques passages des Evangiles Pilate dit alors aux grands prĂȘtres et aux foules Je ne trouve en cet homme aucun motif de condamnation ». Mais eux dâinsister en disant Il soulĂšve le peuple, enseignant par toute la JudĂ©e, depuis la GalilĂ©e, oĂč il a commencĂ©, jusquâici ».St Luc 23, 4-5 81ou DĂšs lors Pilate cherchait Ă le relĂącher. Mais les Juifs vocifĂ©raient, disant âSi tu le relĂąches, tu nâes pas un ami de CĂ©sar quiconque se fait roi, sâoppose Ă CĂ©sarâ ».St Jean 19, 12 Le royaume dâHĂ©rode Source Histoire dâIsraĂ«l. De la conquĂȘte dâAlexandre Ă la destruction du Temple. Ch. Saulnier, Cerf, p. 520. 82Les premiĂšres communautĂ©s chrĂ©tiennes sont perçues comme un courant supplĂ©mentaire au sein dâun judaĂŻsme divisĂ© en de multiples tendances. Ils sont qualifiĂ©s de parti des NazorĂ©ens ». 83Dans le rĂ©cit que font les Actes des ApĂŽtres du procĂšs intentĂ© Ă lâapĂŽtre Paul, lâaccusation est formulĂ©e ainsi Cet homme, nous lâavons constatĂ©, est une peste il suscite des dĂ©sordres chez tous les Juifs du monde entier, et câest un meneur du parti des NazorĂ©ens ».Actes des ApĂŽtres 24, 5 84Parmi les groupes qui sâagitent, certains sâorganisent en vue de rĂ©sister par la force Ă lâoccupation romaine. Ce sont principalement les ZĂ©lotes, qui ne reconnaissent que Dieu comme seul chef et maĂźtre ». Ils se donnent pour but de hĂąter lâheure de la libĂ©ration en recourant aux armes. On assiste Ă une montĂ©e des violences qui dĂ©bouche sur la grande insurrection de lâannĂ©e 66 contre la domination de Rome 85Il en rĂ©sulte une vĂ©ritable guerre qui dure de 66 Ă 73 et dont lâĂ©pisode central est la prise de JĂ©rusalem par Titus en 70. La ville est mise Ă sac et le Temple est incendiĂ©. La rĂ©sistance ne prend fin quâen 73 avec le siĂšge de Massada, forteresse naturelle situĂ©e prĂšs de la Mer Morte dont les dĂ©fenseurs prĂ©fĂšrent se suicider collectivement plutĂŽt que se rendre. LâĂ©pisode de Massada est restĂ© ancrĂ© dans la mĂ©moire collective du peuple Juif et lâEtat dâIsraĂ«l en entretient aujourdâhui encore le souvenir. Lâincendie du temple de JĂ©rusalem 70 ap. Titus se replia sur lâAntonio, ayant dĂ©cidĂ© dâattaquer le jour suivant Ă lâaube avec la totalitĂ© de ses forces et dâinvestir le Temple. Dieu certes, avait depuis longtemps condamnĂ© le bĂątiment Ă ĂȘtre brĂ»lĂ©, mais le jour fatal, du fait de la rĂ©volution du temps, Ă©tait maintenant arrivĂ©, ce dixiĂšme jour du mois loĂŒs le 30 aoĂ»t 70 oĂč, dĂ©jĂ auparavant, il avait Ă©tĂ© incendiĂ© par le roi se Babylone. Lâorigine de lâincendie et sa cause se trouvent dâailleurs chez les Juifs eux-mĂȘmes. En effet, lorsque Titus se fut retirĂ©, les rebelles, aprĂšs un bref rĂ©pit, attaquĂšrent de nouveau les Romains et un combat sâengagea entre les gardes du Sanctuaire et les soldats qui Ă©teignaient le feu dans la cour extĂ©rieure du Temple. Ceux-ci, ayant mis les Juifs en dĂ©route, les poursuivirent jusquâau Sanctuaire. Et câest lĂ quâun soldat, sans attendre les ordres, sans ĂȘtre effrayĂ© par une telle initiative, mĂ» par une sorte dâimpulsion surnaturelle, arracha un brandon aux boiseries en feu et, soulevĂ© par un de ses camarades, jeta ce brandon par une petite porte dâor qui donnait accĂšs, du cĂŽtĂ© nord, aux habitations entourant le Sanctuaire. Les flammes jaillirent et provoquĂšrent chez les Juifs une clameur digne de la catastrophe. Ils sâĂ©lancĂšrent Ă la rescousse sans souci dâĂ©pargner leur vie ou de mĂ©nager leurs forces, maintenant quâallait disparaĂźtre lâobjet de leur vigilance courut porter la nouvelle Ă Titus. Il se trouvait dans sa tente, en train de se reposer aprĂšs le combat il fut debout dâun bond et, comme il Ă©tait, courut au Temple pour maĂźtriser lâincendie ; en arriĂšre suivaient tous les gĂ©nĂ©raux, accompagnĂ©s des lĂ©gionnaires dans un Ă©tat de grande excitation ; il y avait des cris et du vacarme, comme il est normal quand une si grande armĂ©e se dĂ©place en dĂ©sordre. CĂ©sar, de la voix et de la main, faisait signe aux combattants dâĂ©teindre lâincendie, mais eux nâentendaient pas ses cris, ayant les oreilles pleines dâune clameur bien plus forte, et quant aux signes quâil faisait avec la main, ils nây prĂȘtaient pas attention, les uns pris par le combat, les autres tout Ă leur colĂšre. Ni exhortations ni menaces ne pouvaient contenir lâimpĂ©tuositĂ© des lĂ©gionnqires en train de charger chacun nâavait dâautre gĂ©nĂ©ral que sa fureur...... ArrivĂ©s plus prĂšs du Sanctuaire, les uns faisaient semblant de ne mĂȘme pas entendre les ordres de CĂ©sar et encouragaient ceux qui Ă©taient devant eux Ă jeter des brandons Ă lâintĂ©rieur. Les rebelles Ă©taient dĂšs ce moment dans lâimpossiblitĂ© dâintervenir de toutes parts ils Ă©taient massacrĂ©s et mis en dĂ©route. Des civils sans force et sans armes, reprĂ©sentant une grande partie de la population, Ă©taient Ă©gorgĂ©s lĂ oĂč chacun se faisant prendre une foule de cadavres sâamoncelait prĂšs de lâautel ; le long des marches du Sanctuaire ruisselait le sang et roulaient les corps des victimes ». CĂ©sar, voyant quâil Ă©tait impuissant Ă contenir lâĂ©lan de ses soldats, qui ne se contrĂŽlaient plus, et que lâincendie Ă©tait vainqueur, passa avec ses gĂ©nĂ©raux Ă lâintĂ©rieur et contempla le lieu saint du Sanctuaire avec tout ce quâil contenait, un ensemble bien supĂ©rieur Ă sa rĂ©putation auprĂšs des Ă©trangers et nullement infĂ©rieur Ă lâopinion avantageuse quâen avaient les nationaux. Les flammes nâavaient encore nulle part pĂ©nĂ©trĂ© Ă lâintĂ©rieur mais consumaient les habitations qui entouraient le Sanctuaire ; Titus, estimant que cette Ćuvre dâart pouvait encore ĂȘtre sauvĂ©e, ce qui Ă©tait vrai, se prĂ©cipita au dehors et sâefforçait personnellement de convaincre les soldats dâĂ©teindre le feu ; il donna lâordre au centurion LibĂ©ralius, qui faisait partie de sa garde de piquiers, de contraindre Ă coups de bĂąton ceux qui dĂ©sobĂ©iraient. Mais leur respect pour CĂ©sar et la peur que leur inspirait le centurion qui essayait de les retenir Ă©taient moins forts que leur colĂšre, leur haine des Juifs, et une ardeur guerriĂšre incoercible. La majoritĂ© Ă©taient aussi poussĂ©s par lâespoir du pillage, car en voyant que lâextĂ©rieur du Sanctuaire Ă©tait en or, ils sâimaginaient que lâintĂ©rieur Ă©tait bourrĂ© de richesses. Mais dĂ©jĂ un de ceux qui Ă©taient entrĂ©s, tandis que CĂ©sar se prĂ©cipitait au-dehors pour retenir ses troupes, avait jetĂ© dans lâobscuritĂ© un brandon sur les gonds de la porte. Alors la flamme jaillit brusquement de lâintĂ©rieur. CĂ©sar se retira avec ses gĂ©nĂ©raux, et il ne resta personne pour empĂȘcher les soldats qui Ă©taient Ă lâextĂ©rieur de mettre le feu. Câest ainsi que, contre la volontĂ© de CĂ©sar, le Sanctuaire fut incendiĂ© ».FLAVIUS JOSEPHE, La Guerre des JuifsExtrait de la traduction de P. Savinel publiĂ©e aux Editions de Minuit 1977. 86Nous possĂ©dons un rĂ©cit dĂ©taillĂ© de ces Ă©vĂ©nements grĂące Ă lâhistorien juif Flavius JosĂšphe qui fut Ă la fois acteur et tĂ©moin des faits quâil rapporte dans la Guerre des Juifs ». Ancien commandant des forces juives en GalilĂ©e, il sâest soumis Ă Rome et est devenu Ă©crivain. 87Le bilan de cette guerre est trĂšs lourd. Des dizaines de milliers de Juifs sont massacrĂ©s ou vendus comme esclaves. La Palestine perd toute trace dâautonomie, mais la vie religieuse parvient Ă se rĂ©organiser malgrĂ© la suppression de la liturgie du Temple. Câest Ă partir de ce moment que les synagogues deviennent les principaux centres spirituels des communautĂ©s juives. Ainsi sâimpose la conception de la vie religieuse dĂ©fendue par les Pharisiens quâon appelle le judaĂŻsme rabbinique. 88La soumission Ă Rome nâĂ©tait pourtant pas encore dĂ©finitive. Le monde juif est secouĂ©, au dĂ©but du IIe siĂšcle aprĂšs par une nouvelle vague de rĂ©voltes, qui touche dâabord les communautĂ©s de la diaspora 115-117. Puis câest la Palestine qui sâinsurge de nouveau sous la direction de Bar Kokhba 132-135. La rĂ©volte est Ă©crasĂ©e et cette fois la dĂ©faite est sans appel. La rĂ©pression sâaccompagne de massacres et de dĂ©portations qui accentuent les effets de la prĂ©cĂ©dente rĂ©volte. 89Le nom mĂȘme de JudĂ©e est effacĂ©. La nouvelle province romaine est dĂ©nommĂ©e Palaestina, mot forgĂ© Ă partir du nom grec de la Philistie ou pays des Philistins. Les Juifs disparaissent pratiquement de la rĂ©gion de JĂ©rusalem, et lâaccĂšs Ă cette ville leur est dorĂ©navant interdit. Une colonie romaine y est fondĂ©e sous le nom dâAelia Capitolina. Les restes du Temple sont rasĂ©s pour laisser la place Ă un sanctuaire de Jupiter. 90Le peuplement juif de la Palestine diminue sensiblement et ne couvre plus quâinĂ©galement le territoire. Les Juifs se regroupent notamment en GalilĂ©e qui a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par les troubles. Le reste de la population se compose de Samaritains, de Syriens, de Grecs et de tribus arabes. Les Arabes sont en effet prĂ©sents dĂšs le premier millĂ©naire avant aux confins de la Palestine, menant une existence nomade le long de la vallĂ©e du Jourdain. Des Etats arabes se sont constituĂ©s en Transjordanie et ont Ă©tĂ© soumis Ă lâautoritĂ© de Rome. 91On peut dire quâĂ partir de 135 aprĂšs lâhistoire du peuple Juif tend Ă se dissocier de plus en plus de celle de sa Terre dâorigine. Carte administrative de lâempire aprĂšs les rĂ©formes de dioclĂ©tien et de Constantin Source La crise de lâEmpire romain. R. RĂ©mondon. Nouvelle Clio. PUF, p. 329.
TIrFO. wl9yhdp30x.pages.dev/186wl9yhdp30x.pages.dev/367wl9yhdp30x.pages.dev/158wl9yhdp30x.pages.dev/464wl9yhdp30x.pages.dev/64wl9yhdp30x.pages.dev/269wl9yhdp30x.pages.dev/32wl9yhdp30x.pages.dev/230
carte les hébreux au temps des premiÚres invasions