SantianeChirurgie de la mâchoire : quel remboursement04/12/2020 La maxillectomie peut se limiter au retrait d’une partie de la gencive, du palais ou s’étendr Tel: +86 371 67999188 Email: [email protected]
Le Deal du moment -20% OnePlus Nord CE 2 5G – 8GB RAM 128GB – ... Voir le deal 239 € NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez Aller à la page 1, 2 AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Une erreur de plus ? [Christian] Mar 14 Juil - 2216 Notre belle brune nationale sortait ce soir et c’était loin d’être la première fois en une seule semaine. Elle avait eu droit à plusieurs virées entre potes, plusieurs virées avec drogue, et plusieurs virées où elle avait résisté à cette dernière. Miracle ? Peut être qu’en effet, un petit miracle c’était produit à Central Park, en fin d’après midi, il y a de cela deux semaines. Les miracles sont possibles alors ? Certainement, mais pas pour Brianna. Cette virée là signerait la fin de ce petit miracle, même si elle n’en avait pas encore conscience en se préparant. Elle s’habilla d’une robe tout à fait classe et en même temps qui la rendait presque aguichante, elle laissa ses cheveux détachés, descendant en cascade le long de son dos et chaussa de petites chaussures sans talons. Pas de quoi en faire un plat, mais si çà peut aider à l’imagination, alors autant le dire. Brianna partit donc sur les coups de 21h avec une autre amie, consciente toutes les deux que la soirée serait arrosée. La jeune femme se demandait comment çà allait se finir, mais elle aurait aussi sûrement dû penser à faire demi-tour. [ … ] Brianna claqua la porte de la grande maison dans laquelle elle était censée passer une soirée agréable. Pourquoi ? Revenons quelques minutes en arrière … Alors que la jeune fille passait gentiment du salon à la salle de bain pour se faire une beauté, elle tomba nez à nez avec son amie qui l’avait accompagné et un autre type en train de se piquer. Evidement, comme ils connaissaient les tendances de Brianna, ils lui proposèrent une seringue, et la jeune femme ne dit pas non … jusqu’au moment où elle réalisa sa connerie, retira vivement la seringue de son bras quitte à se faire saigner et elle prit ses jambes à son cou. La brune se retrouva donc dehors, un peu égaré car un peu shooté » quand même, mais totalement lucide face à cette partie du drame » qu’elle avait réussi à éviter. Elle savait toutefois qu’on ne la laisserait pas longtemps seule dehors, qu’on viendrait la chercher et qu’on l’inviterait à revenir à l’intérieur. Elle savait surtout qu’elle devait profiter de ce moment de force » tant qu’il était encore présent, et qu’elle devait à tout prix prévenir quelqu’un avant d’être à nouveau faible. Elle s’éloigna donc de la grande bâtisse où traînait encore ses amis, et s’avança vers la plage, ou plutôt la petite crique qui la bordait. Là , elle se laissa tomber dans le sable, avant d’attraper son portable, se demandant vraiment si elle devait oser … Monsieur Graham ? Je … » Pas la peine de bégayer idiote, il ne comprendra pas mieux ce que tu veux dire C’est Brianna. Je sais qu’il est tard, je sais que je n’ai pas donné signe de vie depuis 15 jours et que j’ai évité tous les rendez-vous à l’hôpital, mais j’ai besoin de vous » Un moment de silence pour Brianna qui laissa donc Christian répondre avant de poursuivre A la petite crique au niveau du 105, bd Rockaway. » Silence puis Merci, à tout à l’heure »Brianna savait donc qu’il allait venir. Du moins, c’était ce qu’il venait de lui dire. Il serait là dans une trentaine de minute, et la jeune femme ne voulait pas qu’il voit en arrivant qu’elle avait touché à la drogue. La marque à son bras était visible, car un gros bleu s’y était formé à présent, mais elle pouvait encore éviter l’aspect yeux vitreux » et autre. Comment ? Brianna retira sa robe, ses chaussures et fila dans l’eau. Elle était fraîche, vraiment très fraîche ! On aurait même pu dire qu’elle avait extrêmement froid, mais rien à faire, c’était le seul moyen pour paraître à peu prés normal. Jugeant qu’elle avait passé suffisamment de temps là dedans, et qu’elle était à présent bien réveillé », elle sortit de l’eau et se rhabilla, enroulant ses cheveux de façon à essayer de les faire sécher. Elle se rassit dans sa position initiale et attendit son sauveur qui tardait à arriver … Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 018 Cela faisait donc quinze jours que Christian n'avait pas de nouvelles de Brianna et, quelque part, il s'en réjouissait. Certes, il aurait aimé la revoir et discuter à nouveau avec elle, mais si elle n'avait pas téléphoné, c'était parce qu'elle n'avait pas touché à la drogue depuis la dernière fois...donc, le discours de Graham avait eut l'effet escompté. Bref de son côté, Christian avait continué à mener sa petite vie aux urgences, jusqu'à presque péter un câble lorsqu'il avait eut des accidentés de la route une femme et ses deux enfants; quatre et cinq ans. Ce jour-là , Christian avait bien crût qu'il allait devenir fou et, il avait quitté la salle d'opération avant tout le monde une fois les trois décès enregistrés...C'était probablement la chose la plus dure qu'il avait eut à faire et il avait échoué. Le simple fait de voir ces gosses mutilés sur la table lui avait retourné l'estomac et avait faillit le faire déjanter. Rater l'opération l'avait quatre jours, Christian était donc en repos et, cela lui faisait le plus grand bien. Durant ces "petites vacances" Graham en profita pour se reposer et faire un break vis-à -vis de son travail qui manquait de le rendre fou...cependant il tenait et Dieu seul devait savoir engoncé dans son canapé, Christian se sentait terriblement bien et, gardait le sourire aux lèvres en regardant une série locale. Cependant, le repos fût de courte durée car son portable le tira de ce paisible moment. Il se pencha et attrapa l'appareil qui traînait à l'autre bout du canapé et, vit qu'il s'agissait d'un appelant regarda l'heure et eut soudainement l'intuition qu'il ne s'agissait pas d'une ? fit-il en décrochant, besoin de moi ? répéta t'il, pourq...mais pas le temps de finir sa phrase qu'elle lui indiquait déjà l'endroit où elle se trouvait, d'accord, j'arrive, dit-il alors que Brianna avait déjà temps de se chausser, d'enfiler une veste et Christian était au volant de vieille Ford Mustang des années 7o. Il fila donc en direction de l'endroit qu'elle lui avait indiqué et mit un certain temps à y arriver étant donné qu'il ne connaissait pas si bien la région que ça. Par chances, il ne manqua pas les panneaux qui indiquaient la plage et roula en direction de fois sur place, Christian mit encore du temps pour trouver le 105, mais il parvint et se gara devant un immeuble du côté opposé à la plage. Sortant de la voiture, il remarqua une silhouette qui émergeait de l'eau à facilement deux cent mètres de lui...et resta sur place, avait bien sûr reconnnu Brianna, sauf que...elle était totalement dénudée. Evidement, au moment où il comprenait ce qu'il venait de voir, la jeune femme était entrain de s'habiller et, elle pouvait se rassurer à cette distance, Christian n'avait -presque- rien vu. Il se gratta la nuque, se demandant pourquoi est-ce qu'elle l'avait fait venir puis se lança et s'approcha de la que vous faites là ? demanda doucement Christian en s'approchant d'elle avant de venir s'asseoir à sa hauteur et de chercher son regard, ça ne va pas ? ajouta Graham en se doutant malheureusement de la raison pour laquelle il était là . Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 1044 Brianna n’avait pas pensé qu’il risquait d’arriver si vite, sinon elle ne se serait certainement pas permise de lui fournir cette vision d’horreur … ou presque. Mais la jeune femme n’avait de toute façon rien vu donc elle ne s’en voudrait pas pour ce petit détail. Surtout qu’elle avait bien d’autre occasion de s’en vouloir pour de nombreux autres petits détails. La belle brune était donc assise dans le sable, attendant son sauveur qui tardait à arriver. Il risquait d’arriver et de ne plus voir personne sur la plage à ce rythme là , car Brianna n’allait pas rester seule bien longtemps dans tous les cas. Il ne lui restait plus que quelques minutes avant que les autres ne sortent de la maison avec un endroit à fouiller chacun pour retrouver miss Campbell. Mais, bien avant que le bruit de la porte de la maison ne se fasse entendre de l’autre côté de la rue, la personne tant attendue fit enfin son entrée Christian. A la façon dont il arriva, Brianna pensa immédiatement qu’elle l’avait dérangé et qu’elle n’aurait pas dû. Elle commençait d’ors et déjà à regretter de l’avoir appelé à une heure aussi tardive même si elle aurait pu faire pire que 22h. Il avait pris place dans le sable à ses côtés, et l’interrogea de suite, lui posant des questions qu’elle n’aurait jamais cru qu’il lui poserait. Elle aurait plutôt pensé qu’il partirait sur ses évidences, associant cet appel au fait qu’elle s’était droguée une nouvelle fois, Point final. Mais non, il lui demandait ce qui lui était arrivé, comme si au final il n’était sûr de rien, et Brianna l’en remercia, car dans le fond elle ne s’était pas complètement » droguée. Elle allait se lancer dans le détail de sa soirée, quand elle fût coupée par le bruit de fond qu’elle avait attendue depuis plusieurs minutes déjà . Ca y est, ils essayaient enfin de retrouver le membre disparu de leur petite soirée. Brianna ne retint pas un rire plutôt nerveux, avant de dire à Christian Vous n'allez pas tarder à le savoir ». Effectivement, Brianna ne pouvait pas mieux dire, car un petit groupe de trois personnes arrivèrent en direction de la plage. Les captant du coin de l’œil, la jeune femme préféra se lever et aller à leur rencontre. Manifestement content, et totalement allumé, ils lui demandèrent où elle était passée, chose à laquelle elle répondit sans problème. Elle s’était barrée de leur petite fête, car çà ne l’amusait plus, tout simplement. S’en suivit les éternelles propositions pour revenir avec eux, mais Brianna avait un atout en plus pour dire non, un soutien non négligeable. Elle jeta un coup d’œil derrière elle, et s’aperçut qu’il était toujours là , attendant apparemment que les choses se calment d’elles même. La jeune femme eut donc la possibilité pour une fois dans sa vie de refouler une invitation de ce type. Elle sentait bien que ses amis, moins frais qu’elle, commençait à s’énerver, du coup, elle essaya d’être le plus calme possible, attendant la dernière question qu’ils lui poseraient Comment allait-elle rentrer chez elle ? Brianna ne réfléchit pas une seconde à la véracité de ses propos et répondit immédiatement en désignant Christian qui s’approchait enfin C’est un ami … il va me ramener ». Sauvée ? Presque ! Dans un élan pour la ramener avec eux, l’un de ses amis l’attrapa par le bras où elle avait commencé à se piquer, et serra celui ci comme pour la convaincre de rester avec eux. Brianna esquissa une vague grimace de douleur et dégagea son bras avant de s’en retourner vers Christian, totalement déboussolée. Jamais elle ne s’était retrouvée confrontée à ses collègues de soirée dans une telle posture. Jamais elle n’avait été la fille normale » parmi les autres. Elle devait avouer que çà lui donnait une impression bizarre, et qu’elle se demandait à présent, comment elle allait pouvoir les éviter constamment. Après tout, en dehors de çà , c’était ses amis, ceux avec qui elle aimait passer du temps. Bref, elle verrait çà plus tard, pour l’instant elle avait un autre problème à régler. Arrivée auprès de Christian, une main sur son bras blessé » elle lui demanda, un peu gênée Désolée pour çà . Est-ce que je peux vous demander de me ramener sans abuser de votre gentillesse ? » Brianna avait envie de le remercier, de lui sauter au cou même, ou de se loger dans ses bras pour être rassurée, mais il restait quand même son médecin, et uniquement son médecin. Il avait beau être un peu plus extraordinaire que les autres, çà ne changeait rien, et la limite du vouvoiement était bien là pour le rappeler. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 1724 Christian avait fait aussi vite qu'il pouvait et, étant donné qu'il somnolait à moitié dans son canapé lorsque Brianna lui avait passé ce coup de fil, il avait préféré ne pas rouler trop vite, le temps qu'il émerge tout du moins. Et puis, Christian n'avait pas mit tant de temps que ça à rejoindre cette fameuse crique, s'il on oubliait le fait qu'il avait faillit ce perdre, parce qu'il ne connaissait pas la ville comme sa à destination, Brianna lui offrit donc une vision trop lointaine pour être mentionnée de son corps dénudé, à Graham. Le jeune trentenaire la rejoignit donc au bord de l'eau et lui demanda directement pourquoi elle se trouvait là , seule au milieu de cette plage...et à moitié la jeune femme n'eut pas le temps de lui répondre et un brouhaha impressionnant se fit entendre, non loin d'eux qui plus est. Tendant l'oreille, Christian entendit plusieurs personne héler Brianna et, ils semblaient se rapprocher assez rapidement. Il tourna donc la tête afin de chercher le regard de la jeune femme qui riait jaune, lui disant qu'il n'allait pas tarder à avoir des réponses. Il fronça les sourcils et nota que le regard de Brianna manquait d'assurance, qu'elle semblait peu sûre d'elle, presque apeurée. Une bande de jeunes fit alors son apparition, visiblement heureux de retrouver Brianna. D'ailleurs, cette-dernière se leva à leur approche et alla directement à leur rencontre, laissant un Christian complètement largué derrière elle. En entendant leur propos, il comprit donc qu'ils s'étaient réunit tous ensembles pour cette petite soirée et dans la foulé, il les entendit lui proposer tout un tas de stupéfiants. Christian saisit alors pourquoi il se trouvait là , pourquoi Brianna lui avait téléphoner aussi tardivement parce qu'elle avait besoin de son soutient. En parlant de soutient, elle venait de se tourner vers lui et de croiser brièvement son regard. Voyant que les autres zigotos commençaient à s'énerver -vu qu'ils ne devaient pas être bien frais- Christian se leva et s'avança donc en direction de ce petit groupe au moment ou Brianna annonçait qu'il allait la ramener "en temps qu'ami"...A cet instant précis, l'un d'eux s'élança et attrapa un peu trop brusquement le bras de Brianna et, Graham la vit grimacer. Il prit alors conscience qu'il avait réagit en même temps que le jeune homme...et que sa main serrait -plus qu'avec force- l'avant-bras de celui-ci. Brianna se dégagea alors de son étreinte, mais Christian ne le relâcha pas, son regard restant rivé à celui du jeune homme...Il ne comprenait pas comment une telle chose était possible. Il ne comprenait pas que ces gens veuillent à tout prix forcer Brianna à ruiner sa vie...Il y avait bien sûr d'autres manières de s'amuser -l'alcool par lui-même étant un très bon moyen- mais apparemment, ils ne connaissaient que les drogues dures. Finalement, le jeune homme bougea vivement son bras forçant Graham à relâcher sa prise, puis, ils s'éloignèrent sans insister. Pas de problème, répondit machinalement Christian, le regard posé sur sa main, se demandant ce qui l'avait poussé à agir ainsi, c'était très courageux de votre part, lâcha t'il finalement alors qu'ils rejoignaient la voiture du médecin, je me doute que ça n'a pas dû être facile de refuser ? lui demanda t'il alors qu'ils s'installaient...Un peu plus tard, sur le chemin que Brianna lui indiquait, il remarqua qu'elle tenait toujours son bras à l'endroit exact où son "ami" l'avait attrapé, ça va ? votre bras ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 1945 La rencontre avec les "amis" de Brianna s'était passé assez vite en fait. Tellement vite que la jeune femme n'avait pas tout saisi du premier coup. Surtout l'intervention de Christian. Elle n'aurait peut être jamais compris qu'il était intervenu, si elle n'avait pas pris le temps plus tard, dans la voiture, d'essayer de repenser à ce qui venait de se passer. Mais revenons en au moment présent. Brianna venait tout juste de parvenir - grâce à l'aide de Christian - à se séparer de ses compagnons de beuverie. Elle était maintenant libre de rentrer chez elle et de continuer la soirée seule devant un bon film, avec sûrement une poche de glace sur le bras. Elle avait donc demandé à Christian qu'il ait la gentillesse de la ramener, et celui ci, en bon ange protecteur qu'il était, avait accepté sans montrer le moindre signe d'impatience. Brianna le suivit donc, et se dirigea vers sa voiture. Là , il lui fit remarquer qu'elle avait été très courageuse, et la jeune femme se contenta d'acquiéser à sa deuxiéme remarque comme quoi çà n'avait pas dû être facile de resister. En effet, à tel point qu'elle n'avait même pas sû résister en fait, mais çà jusque là , elle le cachait à peu prés le trajet, Brianna aurait pu s'endormir si Christian ne lui avait pas parlé. Pas s'endormir à cause de l'ennui qu'elle ressentait, non, simplement parce qu'elle se sentait en sécurité. Pour une fois dans sa vie, elle savait que si elle fermait l'oeil il ne lui arriverait rien. Cette impréssion de sécurité n'était pas dû aux muscles - aussi impressionant soit il, je l'admet - de Christian, mais bien au fait qu'il soit venu au premier coup de fil de sa part. Voilà qui le logeait au premier rang des anges gardiens de notre brune. Ange gardien qui risquait de bientôt tomber de son nuage car la question qu'il venait de lui poser au sujet de son bras, méritait une réponse honnête mais aussi une explication honnête. Plus moyen de dissimuler cette part de vérité si bien cachée jusque là ."Non pas trop ... je pense que c'est juste un hématome, rien de grave." Evidement la seule "prise" de son ami sur son bras tout à l'heure ne pouvait avoir causé çà . Alors pour éviter que Christian n'hausse un sourcil interrogateur, elle précisa tout de suite "J'ai eu du mal à résister au début. J'ai du me blesser en réagissant un peu trop vivement. Mais ne vous inquiétez pas, un peu de glace et ce sera fini"Brianna ne pensait pas quand même qu'il allait jusqu'à "s'inquiéter" mais au fond, çà lui faisait presque plaisir à elle de croire que c'était vrai, qu'il se prenait la tête pour les beaux yeux de sa brune. Trêve de plaisanterie, il était peut être temps pour la jeune femme de le remercier. Elle choisit un arrêt à un feu rouge pour se faire, pouvant ainsi clairement capter son regard et le remercier avec toute la sincérité possible."Je suis désolée d'avoir perturbé votre soirée". Elle essaya de guetter la moindre réaction et elle reprit " Si je peux faire quoique ce soit qui puisse vous aider à mon tour, n'hésitez pas." Une idée "loufoque" lui traversa l'esprit, et elle trouva bon de la sortir afin de dédramatiser après ce qu'il venait de vivre "Même si c'est pour aider au repassager, j'en serais ravie". Brianna laissa échapper un bref rire sincére, le premier sûrement depuis sa rencontre avec Christian. Croyez le ou non, mais cela lui fit un bien fou de parvenir à rire alors que quelques minutes auparavant elle était loin de le faire. Brianna profita ensuite des dernières minutes en compagnie de Christian, car bientôt ils arriveraient chez elle et elle le devrait le laisser s'échapper. Quand même, elle n'allait pas le retenir après l'avoir déjà autant "embêté". A moins qu'il ne profite immédiatement de son "bon pour une idée gratuite", mais elle en doutait , ce n'était pas le genre de la maison, si? Telles étaient les pensées de Brianna ... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 2113 Christian le cacha, mais il trouva étonnant que Brianna ne lui réponde pas lorsqu'il mentionna le fait qu'il la trouvait courageuse, étant donné qu'elle avait tout de même réussi à refuser de la drogue...à ses amis ! En tout autres circonstances, cela aurait été autant courageux, mais face à ses amis, Christian imaginait à quel point cela avait dû être difficile et, c'était bien pour cette raison qu'il en avait fait part à la jeune il y avait aussi le fait que cette-dernière ne lâche pas son bras, exactement à la jonction interne du coude...l'endroit où la seringue rentrait. Cela faisait beaucoup de coïncidence et, ce fût la raison pour laquelle Graham lui demanda quelques précisions vis-à -vis de cette "blessure"; blessure qui ne pouvait pas avoir été commise par le jeune homme qui lui avait attrapé le bras donc...Et, Brianna lui expliqua, sans mentir cette fois-ci. Elle n'avait pas réussi à résister mais avait eut la lucidité de retirer l'aiguille, ce qui était on ne peut plus dangereux étant donné que l'injection n'avait pas été complète...En retirant l'aiguille elle aurait pût injecté de l'air pur dans son sang et en mourir sans même comprendre ce qui lui arrivait...autrement dit, Brianna avait énormément de avoir avoué la vérité, elle jugea même utile de rassurer Christian en lui disant qu'une simple poche de glace suffirait à la soulager. Graham se contenta donc de hocher, se concentrant sur le trajet, jusqu'à ce qu'un feu rouge les tourna logiquement la tête afin de capter le regard de Brianna et de lui parler de ce qu'elle venait de risquer, mais il n'en eu pas l'occasion, puisqu'elle le devança en lui présentant ses excuses, allant même jusqu'à lui proposer de se rattraper...La phrase qu'elle ajouta concernant le repassage fit chaleureusement sourire Christian qui fût obligé de quitter le regard de la jolie brune car le feu venait de passer au ne m'êtes aucunement redevable, dit-il en la regardant brièvement, je penserais à votre proposition...quant au repassage, reprit-il avec un sourire amusé, je penses réussir à m'en sortir seul, c'est heureusement l'une des rares choses que je sache faire moi-même, lui avoua Graham sans se départir de son sourire en gosse était vraiment adorable et, il n'y avait absolument rien de péjoratif dans l'utilisation du mot "gosse". Contrairement à beaucoup d'autres que Christian avait connut, elle faisait preuve d'une certaine maturité et prenait même conscience de ce qui avait un impact direct sur sa petite vie. Ce côté sûr d'elle mais néanmoins ouverte à tout aide plaisait beaucoup à Christian qui -il devait bien l'avouer- aimait se trouver en compagnie de Brianna...même si jusque là , ils n'avaient pas vraiment eut le temps de discuter d'autres choses que de drogue. Et ce ne serait certainement pas ce soir, car ils étaient déjà arrivés devant l'appartement de la jeune femme et, Graham se gara sur le trottoir, juste devant l' vais vous accompagner jusqu'à la porte, lâcha t'il en se demandant d'où lui venait cette idée, alors qu'ils sortaient ensemble de la voiture et que Christian s'exécutait...jusqu'au moment où ils arrivèrent devant cette fameuse porte, vous voulez que je m'occupe de votre bras ? demanda t'il pendant que Brianna ouvrait la porte, de toute manière, ajouta t'il alors qu'elle lui faisait maintenant face et qu'il croisait son regard, ma série est terminée à cette heure-ci... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 2312 Brianna ne voyait pas l'intérêt de mentir à Christian, pour la simple et bonne raison qu'il savait déjà quasiment tout. Alors un peu drogue de plus ou un peu de drogue de moins, on est plus à çà prés. Certes la jeune femme avait essayé de le lui cacher, mais pas de lui mentir. Aucun mensonge n'était sorti de sa bouche depuis leur contraire, et jamais un seul n'en sortirait. Du moins, elle espérait ne jamais avoir à recourir à ce genre de pratique. Elle avoua donc sans problème ou presque le fait qu'elle avait renoncé à la drogue "en cours de route" et qu'elle s'était sûrement blessée dans la bataille. Elle qui guettait la réaction de Christian n'eut droit à absolument aucune réaction. Tant mieux dans le fond, elle préférait ne pas savoir ce qu'il pensait de cette nouvelle révélation. D'ailleurs elle enchaîna à une vitesse folle sur un sujet autre, qui provoqua cette fois quelques réactions de la part de son chauffeur attitré. Chauffeur qui avoua se débrouiller très bien seule à la maison pour le repassage, ce qui permit à Brianna de penser qu'il n'y avait pas de femmes dans la dite maison. Ne nous égarons pas."Comme vous voudrez"Répondit elle simplement en haussant les mains en signe de "soumission". Si il préférait garder son repassage pour lui, ce n'était pas Brianna qui allait le supplier. Trêve de banalités. Ils arrivèrent enfin devant chez la belle, qui se tourna vers Christian, prête à lui dire au revoir, très spontanément. Elle eut la surprise de le voir ouvrir sa portière et annoncer qu'il la raccompagnait. Brianna marqua un temps d'arrêt, temps nécessaire à sa compréhension des événements, avant de sortir de la voiture. Après tout, çà partait d'un bon sentiment, elle n'avait pas à en être étonnée. Elle marcha donc à côté de lui sagement jusqu'en haut de l'allée. Là , après avoir cherché ses clés et les avoir mis dans la serrure, Christian tenta à nouveau de provoquer un arrêt cardiaque chez Brianna. Pas que çà la gênait, ni ne la choquait, elle était juste surprise. Surprise de ce trop plein d'intérêt que semblait lui porter Christian et qui était l'exact équivalent de celui qu'elle lui portait. Un vague sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu'elle passait le pas de la porte et se tournait vers Christian, gardant évidement la porte ouverte."La tradition veut, que lorsque le médecin vient en visite à domicile, je ne l'appelle plus docteur et je ne le vouvoie plus. A vous de voir si passer le pas de cette porte pour me soigner vous intéresse toujours".Brianna à ces mots entra chez elle, et lui fit signe de la main d'entrer à son tour. L'idée de lever le vouvoiement lui était venu très naturellement. Maintenant, avec ce qu'il savait, et même si la notion de différence d'âge pouvait imposer le respect d'où le vouvoiement, elle ne pouvait plus le considérer juste comme un médecin mais bien plus comme un ami. Une foule de question se bousculait dans l'esprit de Brianna, qui dût bien vite les chasser afin de se transformer en hôte agréable. D'ailleurs, Christian n'allait peut être pas être un invité de tout repos. En effet, la jeune femme eut la chance de voir à temps qu'il poussait un peu négligemment la porte d'entrée au risque de la faire claquer. Elle parcourut donc au pas de course l'espace qui l'en éloignait et la stoppa à temps pour éviter çà . Elle se justifia ensuite"J'ai un colocataire. Je ne sais même pas s'il est à la maison, mais s'il y est, j'ai pas vraiment envie de le déranger"Pas qu'il soit invivable, mais bon, chacun respectait la tranquillité de l'autre, et c'était mieux ainsi. Brianna préférait ne pas prendre de risque. La jeune femme laissa un peu le temps à Christian de prendre ses marques, puis elle lui en montra une de marque ... celle qu'elle avait au bras "Alors docteur ... on est d'accord, il faut bien de la glace?"L'idée même qu'il soit venu chez elle uniquement pour poser de la glace sur son bras lui semblait tellement absurde qu'elle croyait presque qu'il aurait un remède miracle. Ou alors, elle se verrait dans l'obligation de le démasquer et de constater qu'il voulait simplement passer la soirée avec une belle brune de 19 ans. Qu'avez-vous à dire pour votre défense? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 058 Visiblement Christian avait plus ou moins surprit Brianna, lorsqu'il lui avait proposé de la raccompagner jusqu'à la porte de son appartement sur cette proposition, la jeune femme avait marqué un temps d'arrêt qui signifiait clairement qu'elle était surprise. Ensuite, le silence vint à nouveau s'installer entre eux, alors qu'ils s'approchaient de la porte et, que Brianna farfouillait bruyamment dans son sac afin d'en sortir un trousseau de clefs. Là , Christian se lança afin de lui apporter de nouveau son aide, concernant sa blessure légère au bras. Quelque part, ce petit bobo le tracassait mais il y avait aussi autre chose qu'il n'arrivait pas à définir. Il avait l'impression qu'il ne pourrait pas dormir sur ses deux oreilles tant qu'il ne saurait pas Brianna en sécurité, comme si soudainement il ressentait le besoin de la prendre sous son aile afin de l'aider à sortir de son "trou".Pour Christian, il s'agissait seulement de son côté protecteur qui ressortait mais parfois, il avait peur qu'avec certaines personnes, cela passe très mal et qu'elles le prennent donc pour ce qu'il n'était absolument pas un profiteur ou une autre connerie du genre. Tout ce que désirait Christian, c'était d'apporter son aide à Brianna, de n'importe quelle manière et puis, il le sentait bien, il s'était prit d'une certaine affection pour la jolie brune. D'ailleurs, il semblait au jeune trentenaire que Brianna voulait un peu resserrer les liens entre eux, vu ce qu'elle venait de lui lancer. Curieuse tradition, répondit Christian, faussement étonné, sans quitter Brianna des yeux, et combien de médecin ont passé cette porte ? demanda t'il avec un sourire amusé, j'accepte, évidement, dit-il laissant tomber le vouvoiement, c'était un peu comme une barrière qui s'affaissait entre Brianna et Christian. Évidement, cela ne faisait pas d'eux les meilleurs amis du monde, mais le fait de se tutoyer -et ce, quelque soit les personnes- forçait une certaine proximité, une certaine confiance entre deux personnes. Cela prouvait aussi à Christian que la belle brune était extrêmement sûre d'elle, car elle ne savait grand chose de lui et, le laissait entrer dans son appartement. Bien sûr, Christian lui avait prouvé sa "loyauté" en étant là au moment où elle avait eut besoin de lui...et c'était peut-être pour cette même raison qu'il avait voulu rester encore un peu avec elle; ne serait-ce que le temps de panser cette donc dans l'appartement, Christian poussa la porte derrière lui...et Brianna lui bondit presque dessus afin de la rattraper et de la fermer doucement. Elle lui expliqua la raison de ce geste et Christian pinça les lèvres, arborant ainsi un air des plus désolé...Suite à ce léger incident, la jeune femme lui expliqua assez rapidement où se trouvait chaque pièce et, lui demanda s'ils étaient bien d'accord sur le fait que seule de la glace serait salle de bain est là , c'est ça ? lui demanda Christian en désignant la pièce à l'angle du couloir, okay, assieds toi, je reviens, dit-il simplement avant de s' fois dans la salle de bain, Christian prit tout ce dont il avait besoin, des ciseaux, des gazes, une bande, du désinfectant et bien sûr, du coton. Une fois tout cet attirail en main, il rejoignit Brianna qui s'était assise dans le canapé et, posa tout sur la table près d'elle...avant de disparaître dans la cuisine et de revenir un instant après avec une bouteille de vodka en main, sous le regard interrogateur de la jolie s'installa alors près d'elle et attrapa délicatement le bras de Brianna, l'attirant doucement à lui afin d'avoir une meilleure vue sur l'hématome -évidement !- puis, il se mit au désinfectant, parce que t'as peut-être choppé quelque chose en retirant l'aiguille trop brusquement, lui expliqua t'il tout en tapotant légèrement l'hématome, mais aussi la petite pointe rougeoyante où avait été enfoncée l'aiguille. Il retira ensuite le coton et découpa un morceau de bande qu'il déposa sur la table, puis, il imbiba la gaze de vodka, ça va peut-être picoter un peu, prévint Christian en posant la gaze directement sur l'hématome, puis, il enroula la bande autour, serrant assez fort, on mettra de la glace dans quinze minutes, ajouta t'il en remettant de l'ordre dans le matériel qui se trouvait sur la table, l'alcool et la glace brisent rapidement la chaîne douleur, chaleur et gonflement, expliqua Christian en gardant son regard rivé à celui de Brianna, qui n'avait probablement pas comprit pourquoi il avait fait tout ça, ça te sert pas trop ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 1321 Combien de médecin sont entrés ici? Oh de nombreux mais chacun d'entre eux est ressorti transformé part cette expérience. Non pas d'inquiétude là dessus, Brianna n'était pas une trafiquante de médecin, c'était juste une façon amusante pour elle d'imposer le tutoiement entre eux. Après tout ce qui venait de se passer, en effet elle lui faisait confiance peut être un peu trop mais elle le considérait aussi comme quelqu'un de plus proche d'elle que ne l'aurait été un simple médecin. Brianna ne perdit toutefois pas la raison de son entrée ici il voulait s'occuper de son bras. Et la belle brune vit toutes ses suppositions s'effondrer quand elle comprit qu'effectivement il y avait bien plus à faire que de mettre simplement de la glace. Elle se laissa tomber dans le canapé, le laissant faire et prendre tout ce dont il avait besoin. Elle n'avait plus qu'à attendre qu'il joue à "docteur Maboule" avec elle et ensuite il s'en irait tout simplement. Voilà la raison de son envie d'entrer chez elle alors? Une simple volonté de perfection dans son métier? Et bien c'était bien la première fois que çà arrivait à la belle un coup pareil - en général ceux qui inventaient des prétextes pour entrer, laissaient leur prétexte de côté une fois le pallier passé -. Néanmoins, elle devait l'avouer, çà ne la surprenait pas du tout de la part de Christian. Il était comme çà après tout, perfectionniste jusqu'au bout des ongles. Il revint d'ailleurs, avec ... une bouteille de vodka. Brianna eut peur de comprendre, elle préféra donc essayer d'oublier la présence inquiétante de cette bouteille d'alcool. Mais Christian confirma bien vite ses inquiétudes en imbibant de la gaze avec ce qui risquait de la picoter fortement. Elle dût d'ailleurs se pincer les lèvres pour ne pas pousser un petit cri de douleur au moment de l'application. Une fois cette douleur première passée, ne restait plus que la douceur des mains de Christian qui s'activaient sur son bras blessé. Elle l'écouta attentivement en silence. Le fait qu'il donne autant d'explication était il une façon pour lui de justifier une fois de plus sa présence ici en étalant des savoir que Brianna n'avait pas? Étrange il fallait l'avouer, mais la jeune femme passa outre. Elle toucha machinalement son bandage, comme un gosse admirerait son nouveau tatouage éphémère. "Non c'est très bien fait, merci" Répondit-elle quand il lui demanda si cela ne la serait pas trop. C'était tout simplement parfait. Brianna laissa Christian ranger toutes ces petites affaires, ce qui confirma à nouveau l'hypothèse qu'avait émis Brianna dans la voiture il n'y avait pas de femme dans la vie de Christian. Pourquoi? Vous avez déjà vu un homme en couple qui repasse lui même et qui range immédiatement derrière lui chaque petite chose sortie? Moi non. La jeune femme eut alors tout le temps de réfléchir à un moyen de le garder chez elle un peu plus longtemps, car elle pensait qu'il allait souhaiter partir une fois son "travail" fait. "Je peux te proposer un verre avant que tu t'en ailles, ou tu préfères partir tout de suite?"C'était assez banal comme proposition, mais c'était tout ce qui pouvait le faire rester un tant soit peu. Brianna s'était retournée dans le canapé afin de capter son regard dés qu'il sortirait de la salle de bain. Elle finit par se lever du dit canapé et partit dans la cuisine. Sans attendre de réponse? Elle l'espérait positive, donc mieux valait se préparer et inciter la réponse positive plutôt que de rester assise dans le canapé à ne rien faire. Brianna avait l'habitude de ramener plusieurs bouteilles quand elle recevait ses amis. Habituellement, elle portait tout sans problème, mais avec son bras quelque peu fragilisé ... elle tenta quand même le coup, oubliant complétement cette douleur qu'elle ne sentait plus. Mais ce qui devait arriver arriva, la douleur se raviva alors qu'elle avait trois bouteilles en verre dans une main et trois dans l'autre. Sur le coup, elle lâcha la quasi totalité des bouteilles, n'en tenant plus que deux. Les autres, allèrent exploser à ses pieds dans un fracas incroyable. "Put***. Qu'est ce que j'ai fais pour mériter çà ". A cause de la colère qu'elle ressentait envers elle même, Brianna était au bord de la crise de nerf et au bord des larmes par la même occasion. Mais Christian apparut soudainement dans l'encadrement de la porte et la poussa à garder un minimum de fierté. "Laisse, touche à rien, je vais arranger çà ." D'abord ramasser les morceaux de verre et ensuite nettoyez tout l'alcool qui trainait au sol. Joyeux programme pour son invité. D'ailleurs, elle préféra presque le renvoyer d'où il venait "Je suis désolée pour tout çà . Si tu veux y aller maintenant, je comprendrais." Brianna disparut ensuite dans une pièce attenante à la cuisine pour aller chercher des sacs plastiques et autres. C'est là qu'elle se permit une phase de décompression. Serrant les poings au maximum, quitte à risquer de s'enfoncer les ongles dans la paume, elle laissa partir sa colère et laissa rouler quelques larmes. Ce qu'elle pouvait être ridicule face à lui ... décidément, elle ne parviendrait jamais à faire remonter le niveau. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 1846 La première intention de Christian, en cette fin de soirée, avait été de vouloir rester un peu plus longtemps avec Brianna, parce qu'il sentait qu'elle avait besoin de lui et, il y avait quelques chances pour que ce soit réciproque. Ensuite, c'était parce qu'il voulait prendre soin d'elle et de ce fait, soigner cette vilaine petite blessure qui l'inquiétait malgré sa modeste taille et son origine. Peut-être que Brianna ne supportait pas la manière dont Graham se comportait, mais il était ainsi lorsqu'il se prenait d'affection pour quelqu'un. Il allait jusqu'au bout des choses, devenait extrêmement protecteur...voir peut-être un peu trop envahissant. Et puis, si sa façon d'être insupportait Brianna, elle lui aurait certainement reproché depuis un petit moment et, ne l'aurait certainement pas accepté chez Christian s'attela donc à soigner la blessure de la jeune femme, usant et abusant de geste précautionneux, doux et d'une précision remarquable. Aussi, il avait noté la surprise de Brianna lorsqu'il avait rapporté la bouteille, car elle s'était certainement douté de son utilité et, malgré le fait que Christian la prévint, elle ne retint pas une grimace de douleur. A nouveau, les mains du jeune trentenaire s'activèrent sur l'hématome qui se retrouva vite recouvert d'un fin bandage, enroulé à la Christian lui avait expliqué tout le processus alors même qu'il s'activait et le faisait sous ses yeux, c'était uniquement pour rassurer Brianna et lui montrer qu'il ne lui ferait pas de mal...Jamais Christian n'avait pensé à faire un simple étalage de ses la question qu'il lui posa -légèrement inquiet- elle répondit que ça allait. Satisfait de cette réponse, Christian attrapa tout ce qu'il avait sortit, s'extirpa du canapé et retourna dans la salle de bain alors qu'il entendait Brianna lui parler. Il se pencha donc dans l'entrebâillement de la porte...et vit qu'elle n'était plus sur le canapé. Il haussa les épaules et rangea ciseaux et compagnie dans l'armoire à pharmacie, prenant soin de bien tout remettre comme c'était un fracas incroyable retentit dans la maison et, Christian bondit littéralement hors de la salle de bain, craignant peut-être le pire alors, que les jurons de Brianna le rassuraient quant à son état. Calmes toi, dit-il alors qu'elle se tourna vers lui au moment où il entrait dans la cuisine, laisses, ajouta Christian en posant brièvement sa main dans le dos de la jeune femme, ne touches à rien, j'vais arranger ça, la rassura t' s'accroupit pour ramasser les morceaux de verre et, entendit la remarque de la jeune femme...qui ne lui laissait pas le temps de répondre et fila dans une pièce annexe. Elle ne le savait peut-être pas, mais Graham s'y connaissait un minimum en comportement humain et, il avait clairement sentit que Brianna était plus que tendu...et puis sa voix avait été sur le point de se briser. Il lui laissa un court instant de répit, ramassant un maximum de morceau, qu'il posa sur le rebord de l'évier, passa ses mains sous l'eau, les essuya et entre-ouvrit légèrement la porte derrière laquelle Brianna avait disparut. Ça ne va pas ? demanda t'il à la jeune femme alors qu'elle lui tournait le dos, Brianna, dit-il d'une voix un peu plus appuyée car la jolie brune ne semblait pas l'avoir entendu, tu veux que je te laisses ? demanda finalement Christian, s'interrogeant sur le fait qu'il était peut-être de trop pour cette soirée... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 2055 Brianna c'était donc isolée après son pétage de câble et accessoirement de bouteilles. Pourquoi aussi avait-elle voulu en porter autant avec son bras dans un si triste état? C'était absolument absurde de sa part. Mais comme le fait que Christian la soigne l'avait totalement apaisé et qu'elle n'avait plus ressenti la douleur durant un court instant, elle s'était cru capable de faire comme elle en avait l'habitude. Manque de bol ... la douleur l'avait rattrapé au mauvais moment. Elle n'avait même pas pris la peine ensuite d'écouter ce que lui disait Christian comme quoi il allait s'en occuper, elle pouvait le laisser faire. Non, pour elle, ce n'était pas à lui de faire çà . Elle avait donc décrété qu'elle devait aller chercher de quoi nettoyer de l'autre côté et avait laissé Christian s'occuper comme il pouvait en attendant qu'elle revienne. Une fois isolée, la belle brune n'y tint plus et à bout de nerfs elle laissa partir toute la pression accumulée ces derniers temps. Elle devait avouer que résister comme çà à la drogue lui mettait une pression monstre. Elle avait constamment l'impression de se sentir moins bien, de ne pas être à la hauteur, de devenir plus faible. Et puis il y avait le fait aussi qu'elle était complétement dépendante financièrement de son colocataire, ce qui la faisait de plus en plus culpabiliser avec le temps. En bonus, il y avait ce séjour à l'hôpital et le fait qu'absolument personne n'était venue lui rendre visite tout simplement parce que personne ne connaissait vraiment Brianna. Si ce n'est une personne qui connaissait à l'inverse uniquement le côté "sombre" si j'ose dire de Brianna, et pas du tout ce bon côté qu'elle cherchait désespérément à lui montrer ... en vain. D'où cette crise, provoquée par la simple chute des bouteilles, événement insignifiant s'il en est un, mais qui avait été la goutte d'eau qui fait déborder le jeune femme avait toutefois oublié un petit détail Christian était encore chez elle et n'allait certainement pas la laisser longtemps "isolée". Elle allait se reprendre, sécher ses larmes et revenir plus fière que jamais, quand elle entendit la voix de ce dernier juste derrière elle. Trop tard ... Elle soupira et ne réagit tout d'abord pas, mais il trouva sûrement inconsciemment le moyen de la faire réagir beaucoup plus vite."Non reste!"Dans "le feu de l'action" Brianna s'était retournée et avait attrapé la main de Christian d'un geste vif, comme pour l'empêcher d'aller plus loin. Hésitant quelques secondes, elle se dit que de toute façon, perdu pour perdu, maintenant qu'elle était lancée, autant aller jusqu'au bout. Elle s'approcha donc de Christian, jusqu'à pouvoir poser sa tête sur son torse et se sentir totalement en sécurité. N'allez pas imaginer n'importe quoi ... ce geste prouvait que Brianna avait besoin d'une chose l'affection! Elle avait besoin de l'affection de n'importe quel homme en fait. Là encore en disant çà je vais la faire passer pour une sal*pe. Alors constatez que la belle brune n'a jamais eu droit à l'affection de son père et vous comprendrez pourquoi dans sa vie Brianna a autant d'ami masculin. Cette affection était purement celle qu'un père donne à sa fille, ou qu'un frère donne à sa sœur. Sauf que ... ce sentiment que je vous décris là , tient du ressort de l'amitié, sentiment que Brianna connaissait pour l'avoir ressenti de nombreuses fois en étant dans les bras de tel ou tel ami. Mais là , dans les bras de Christian, l'impression était différente, tellement différente qu'elle crut que cela venait tout bêtement du fait qu'il était encore distant avec elle quelques heures auparavant. Elle s'éloigna doucement et l'observa sourcils froncés, presque bouleversée. Elle finit par s'excuser en se massant délicatement la nuque, comme si elle venait de faire la plus grosse bêtise de sa vie "Désolée, je sais pas ce qui m'a prit. J'en avais besoin je crois. J'espère ne pas vous avoir choqué".L'utilisation du vous permettait de dire sans se tromper que Brianna pensait que l'abolition des distances trop rapidement n'avait pas plus à Christian. Il n'avait pas eu le temps de s'y faire que l'esprit très "bisounours" de Brianna était apparu. Mais elle était comme çà , elle avait besoin de contact avec les gens qu'elle appréciait. Elle câlinait à outrance quand elle en avait besoin et ses amis proches y étaient habitués. Bref, la jeune femme attrapa tout ce dont elle avait besoin et passa devant Christian en lui adressant un bref regard et en lui lançant un "Ça ne se reproduira plus"A nouveau la carapace était là , à nouveau elle était fière, et forte ... et prête à nettoyer le sol. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 17 Juil - 1311 Le moment où Christian s'était retrouvé seul dans la salle de bain avait été, on ne peut plus propice. Quelques secondes plus tôt, le jeune trentenaire se trouvait en face de Brianna, son visage à quelques centimètres du sien, ses mains s'activant avec une douceur effarante sur le bras de cette-dernière. Au début, tout s'était très bien passé et c'était pour cela qu'il avait voulu l'aider et la soigner. Mais en s'afférant à cette "tâche", Christian sentit un terrible pression naître sur ses épaules, pas dans le sens qu'il pourrait être désormais responsable de la jeune femme, mais autre chose, qui appartenait au passé du lorsqu'il se retrouva dans la salle de bain, il se rassit immédiatement sur le bord de la baignoire, sentant que ses jambes refusaient de le porter. Son visage avait été si proche de celui de Brianna, que d'un simple coup d'œil, il avait vu tous ses traits et, cette vision l'avait assaillit. Maintenant, il se retrouvait assit sur le rebord de la baignoire, les yeux rivés au sol, la mâchoire crispée et les poings serrés. Revoir son visage avait été extrêmement dur, mais trouver un point commun -si évidement- à ces deux femmes était encore plus choquant....Et ce bruit assourdissant l'avait rappelé à la réalité, peut-être pour lui faire comprendre que les comparaisons s'arrêteraient sur lui, Christian rejoignit rapidement la cuisine afin de voir si Brianna ne s'était pas fait de mal, en échappant toutes ces bouteilles mais, à peine arrivé pour la rassurer et lui dire qu'il allait s'occuper de tout, elle le planta dans la cuisine en le poussant presque vers la porte...Ayant facilement comprit que quelque chose n'allait pas, Christian ne tarda pas à emboîter le pas à Brianna, mais en faisant une entrée un peu plus discrète dans la pièce. Il l'interpella, deux fois. Une première fois en lui demandant si elle se sentait bien et, une seconde en l'appelant par sa prénom, parce qu'elle ne l'avait peut-être pas entendu. Christian avait -selon lui- remarqué que Brianna, était agité de léger spasmes et, qu'elle avait le visage entre les mains...ainsi, il jugea qu'elle devait pleurer...mais pourquoi ? En attendant, face à cette situation -et bien qu'il aurait voulu pouvoir la réconforter- Christian se sentait de trop et, c'est pourquoi il lui demanda si elle souhaitait le voir partir. Et, tout alla trop vite pour Graham. En l'espace d'une seconde, Brianna s'était retournée, le priant de rester d'une voix complètement brisée, tout en venant prendre lui prendre la main. Christian ne chercha même pas à croiser le regard de Brianna, il se contenta de baisser le regard sur leurs mains à présent unis. Depuis quatre ans, c'était la première fois qu'on lui offrait cette vision et, autant le contact de la peau de la jeune femme sur la sienne était agréable, autant Christian avait l'impression qu'on lui poignardait le cœur. Alors, sans lui laisser le temps de "s'accoutumer" à ce contact, Brianna vint se blottir contre lui...A nouveau, c'était la même chose que lorsqu'elle lui avait prit la main...Christian qui n'avait pas serré une femme dans ses bras depuis quatre longues années, ne se rappelait plus comme c'était agréable de sentir ce visage posé contre son torse, sentir le parfum de cette même femme, sentir ses cheveux caresser son menton...et finalement, il referma son étreinte et serra doucement Brianna contre lui, presque au bord des larmes. Malgré toutes ces choses qu'il ressentait comme si soudainement tous ces sens étaient en éveil, il considérait Brianna comme une amie...et pourtant, ce geste d'affection était tout simplement hors la jolie brune s'écarta soudainement de lui, s'excusant, lui avouant qu'elle en avait besoin et qu'elle espérait ne pas l'avoir choqué en usant à nouveau du vouvoiement. Et elle sortit de la pièce en lui disant qu'une telle chose ne se reproduirait plus. L'intonation était sèche, mais le regard qu'elle lui avait lancé hurlait le contraire de ce qu'elle disait. Cependant, Christian ne lui laissa pas une seconde chance de s'enfuir, il sortit à son tour de la pièce et à son tour, attrapa la main de Brianna afin de la retenir. Il nota qu'elle avait eut un temps d'arrêt et, la laissa se est-ce que tu t'obstines comme ça ? lui demanda t'il d'une voix dans laquelle pointa la tristesse, tu n'as rien à craindre de moi Brianna, ajouta Christian, rivant son regard à celui de la jeune femme, ce qui n'était pas forcément évidement avec ce qu'il avait vu tout à l'heure dans la salle de bain, tu ne me connais peut-être pas beaucoup, mais tu peux être toi-même quand je suis là , d'accord ? demanda Graham tentant de la rassurer comme il le pouvait, vas te reposer un peu, je nettoies ça et je te rejoints...Et, sur ces paroles, Christian relâcha la main de la jeune femme, presque à contre-cœur... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 17 Juil - 2104 Brianna n'avait pas prémédité ce moment de tendresse qui était le simple témoin du besoin d'affection qu'elle ressentait. Elle espérait seulement ne pas avoir trop mis Christian mal à l'aise. Franchement, elle ne le connaissait que depuis quelques jours et avait passé très peu de temps avec. Tout homme normal constitué trouverait son attitude bizarre. Voilà pourquoi elle s'était vivement éloignée de lui , mais ce n'était pas la seule raison. Cette impression que ce câlin n'avait rien d'amical mais représentait bien plus l'avait clairement choquée. Elle ne reprochait rien à Christian, que ce soit clair, tout venait d'elle. Elle était donc partie hâtivement, prête à nettoyer le sol afin de s'occuper normalement et comme une personne censée, de son invité. Elle posa les quelques trucs qu'elle avait ramené au sol, et ouvrit un sac poubelle, se rendant compte que Christian avait déjà ramassé une bonne partie des morceaux de verre. Elle n'eut pas le temps d'en faire beaucoup plus qu'une main se glissa dans la sienne et qu'un frisson lui parcourut le dos brièvement. Remise de cette émotion passagère, elle se tourna vers l'auteur de ce geste et croisa le regard de Christian. Pourquoi s'obstinait elle? Bonne question... C'était sûrement le fait que Christian connaissait son vrai visage qui la troublait. Pour beaucoup elle était la fille parfaite et canon qui n'a aucun soucis dans la vie tout simplement parce que papa et maman sont derrière son cul. Mais beaucoup ignorait que papa et maman n'étaient plus et qu'elle était loin d'être parfaite. Elle lui répondit finalement par un simple sourire en coin et un petit hochement de tête affirmatif. Quand au fait de le laisser nettoyer, elle tenta bien de résister, mais son regard lui fit comprendre que cette déclaration était tout sauf négociable. "Retrouve moi là -bas, première porte à gauche". Dit-elle simplement, avant de le laisser nettoyer seul les dégâts qu'elle avait fait. Mais qu'allait elle bien faire elle en attendant? Et pourquoi n'avait elle répondu à aucune de ses questions? Il le comprendrait bientôt. Brianna venait de lui indiquer la porte de sa chambre, et c'était là qu'elle était partie. Non pas pour je ne sais quelle perversion, simplement pour elle aussi ranger! La belle brune avait quand même réussi à subtiliser un sac plastique avant de partir, chassé par Christian, et elle entreprit de farfouiller des endroits bien précis qu'elle connaissait par cœur. Elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en souleva le fond pour extraire de cette cachette une certaine poudre blanche. Elle alla ensuite prendre la chaise de son bureau pour atteindre le haut de son armoire et prendre dans un renfoncement un petit lot de seringues. Petit à petit et ainsi de suite Brianna rempli une bonne partie du sac plastique. Elle était d'ailleurs assise sur son lit, regardant le contenu de ce dernier, quand Christian la rejoint enfin. Elle leva son regard vers lui et lui laissa le temps de voir ce qu'elle avait fait en son absence. "J'en aurais jamais été capable sans toi." Çà paraissait un peu solennel, mais Brianna ne faisait pas dans la broderie. Quand elle avait quelque chose à dire, c'était direct, même si la personne en face se mettait à croire n'importe quoi, même si çà portait à confusion, même si ce qu'elle disait ne collait pas avec le fait que leur rencontre était encore fraiche ... qu'importe, quand elle avait quelque chose à dire, elle le disait, sans mentir et sans détour. "J'ai du mal encore à me dire que quelqu'un sait la vérité sur moi, c'est un peu pour çà que j'ai cherché à te fuir tout à l'heure. C'est vraiment pas évident de savoir que pour toi, seul le bon côté de ma personnalité t'es inconnu. Tu ne vois que les défauts en somme". Elle laissa échapper un vague rire triste, avant de reporter son regard sur le sac en question l'air rêveuse l'espace d'un instant. Puis elle l'attrapa, le ferma avec un nœud bien serré et le reposa à sa place initiale. Voilà , elle n'avait plus qu'à s'en débarrasser. "Je crois que maintenant, je suis prête à te montrer les qualités. " Elle lui sourit légèrement et plongea son regard dans le sien, s'y perdant une fois encore. Il allait falloir qu'il lui mette des claques parce que là çà tournait à l'obsession. Obsession je vous le rappelle d'une gamine de 19 ans pour un homme de 32 ans ... à moins que ce ne soit que le réconfort d'un homme qu'elle recherche. Réconfort pour une fois un peu pervers elle devait l'avouer. Retrouvant ses esprits, elle reprit la parole une fois encore " Je te propose pas à boire une nouvelle fois, mais je peux te proposer ..." elle réfléchit un instant car à son idée première venait de s'ajouter une seconde idée "un film et je te relâche après, ou une soirée à la belle étoile ... et dans ce cas il faudra que je m'infiltre discrètement dans la chambre de mon colocataire pour récupérer des couvertures. Mais tu ne me ferais pas faire çà n'est ce pas?" C'était de la provocation pur et dur! Que ce soit sur le fait qu'il ose ou non l'envoyer dans la chambre de son colocataire, que ce soit sur le choix de la soirée et par conséquent sa longueur, tout pousserait Christian à se révéler un peu plus. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 17 Juil - 2341 Christian avait bien remarqué que le fait de prendre à nouveau la main de Brianna dans la sienne l'avait quelque peu perturbée mais, visiblement cela ne la dérangea pas plus que ça. Peut-être que tout comme lui, elle ressentait quelque chose d'étrange au moindre contact venant de sa part mais, ça ne pouvait pas être exactement ce que Christian ressentait...Ce qu'avait précédemment ressentit Christian était beaucoup trop personnel pour qu'il se permette de le partager et pourtant, il "s'imaginait" facilement entrain de discuter avec elle, de choses et d'autres, mais aussi de sa vie antérieur, de tout ce qu'il avait vécut...et de tout ce qu'il aurait pût vivre si le destin ne l'avait pas imaginant qu'il pouvait enfin se livrer à quelqu'un et parler librement de ce qui le hantait depuis plusieurs années, il ne pouvait pas nier qu'une certaine frayeur s'offrait à lui car, même s'il avait une certaine confiance en Brianna, il ne savait pas ce qu'elle pourrait faire de ces informations si les choses venaient à tourner mal. Mais c'était probablement ainsi que ça se passerait, parce que lui aussi ressentait ce besoin d'affection et, ce besoin intense d'apaiser sa nouveau alors, il croisa le magnifique regard bleuté de la jeune femme, mais cette fois-ci, aucune vision ne vint le brouiller et, il pût lui parler librement, la rassurant certainement et lui "ordonnant" presque de laisser cette cuisine tranquille, puisqu'il allait s'en occuper. Elle céda enfin et lui indiqua où la retrouver. Christian acquiesça et ne se fit pas attendre pour remettre la cuisine en ordre. Certes il manqua de se couper à plusieurs reprise tant il semblait encore troublé par sa "vision", mais il ne mit pas énormément de temps à remettre la pièce en état, finissant par donner un coup sur le sol, histoire que ça ne colle fois cette chose faites, il rejoignit donc Brianna. Poussant la porte de la chambre, il entra et vit que la jeune femme était assise sur le bord du lit, un sac poubelle près d'elle. Il s'approcha un peu plus, entre-ouvrit le sac et vit son contenu. Christian reporta alors son regard sur la jeune femme, qui le gratifia d'une phrase qui, sonnait comme un énorme "merci".Je n'ai pas besoin de le voir, pour savoir que tu as un bon côté, répondit simplement en Christian en souriant à son tour, regardes ce que tu viens de faire et oses me dire que tu connais quelqu'un qui en serait capable, lança t'il afin d'appuyer ses propos, son regard rivé à celui de Brianna alors qu'elle s'annonçait prête à lui montrer ses qualités, j'ai suffisament respirer d'alcool ce soir, répliqua t'il en souriant en coin, amusé par sa remarque, j'apprécie la tranquillité donc, je vais te faire faire ça, lança t'il avec un grand sourire, infiltre toi, je m'occupe de l'extraction...Sur ce, Christian prit le sac poubelle qui était sur lit puis, sortit de la chambre de la jeune femme. Il rejoignit alors sa voiture et s'installa à l'intérieur, attendant que Brianna le rejoigne. Finalement, il avait bien fait d'insister pour rester avec elle car des soirées comme celle-ci, il n'en n'avait pas passé depuis un bail. Enfin, il n'eut pas vraiment le temps de s'attarder car déjà , Brianna sortait de la maison avec ce qui semblait être des sacs de couchage fois qu'elle fût installée, Christian démarra la vieille Mustang et prit la route en direction de ce qui était certainement le seul endroit qu'il connaissait dans le coin, puisqu'il ne se situait pas en ville...Étrangement, le trajet se fit en silence mais, le jeune trentenaire ne se gêna aucunement pour jeter de temps un temps un regard à Brianna, histoire de voir si elle allait arrivèrent à destination en l'espace de quelques minutes et, l'endroit sympa de Christian n'était autre que les bords d'un lac, entouré de verdure ce qui coupait tous les bruits de la cité environnante. Christian gara sa voiture au bord du chemin et éteignit les feux, puisque l'endroit était éclairés par quelques lampadaires. Il sortit attrapa les sacs et fit quelques pas en direction du je suis arrivé à New-York, c'est le premier endroit que j'ai visité, avoua t'il en tournant la tête afin de regarder Brianna, peut-être que tu es déjà venue ici, concéda t'il en haussant les épaules, mais je ne crois pas que tu ais déjà vu l'endroit à la pleine lune, dit-il en levant les yeux au ciel. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 18 Juil - 1255 Brianna se demandait encore par quel "magie" elle avait réussi à avoir la volonté de tout foutre dans un sac plastique. Elle pensait à juste titre qu'elle l'avait fait dans l'élan de cette soirée avec Christian et qu'elle ne réaliserait qu'après le manque que çà allait produire. En d'autres occasions, elle aurait fait partie de ces personnes incapables de faire çà dont parlait Christian. Mais pas ce soir donc, autant en profiter jusqu'au bout. Son docteur préféré lui fit ensuite remarquer qu'il préférait qu'elle aille chercher les sacs de couchage plutôt que de rester devant un film toute la soirée. Choix judicieux mais qui inquiétait un peu Brianna quand même car elle devait passer par la chambre de son colocataire et donc l'interrompre dans ce qu'il faisait. Elle ne répondit pas plus que çà à Christian, cherchant d'ors et déjà le meilleur moyen de s'infiltrer. Moyen qu'elle trouva rapidement ... ouvrir la porte, se faufiler et voir tout bêtement ce qui se passerait. La belle brune fut donc aussi silencieuse que possible et constata que son colocataire dormait. Un coup d'œil à l'horloge murale de sa chambre et Brianna comprit qu'à cette heure-ci elle aussi aurait dû dormir. Mais pas ce soir, ou du moins pas tout de suite. Elle récupéra donc dans le plus grand silence ce qui lui fait et sortit comme si de rien n'était, ne s'étant même pas fait repérer. Christian était apparemment sorti ... chose que Brianna ne comprenait pas bien car à la base elle prévoyait de faire cette nuit à la belle étoile, dans le petit jardinet tout simplement. Mais bon, si il avait une autre idée, elle était toute ouïe. Elle ne prit en partant ni portefeuille, ni clés, ni portable, oubliant ainsi tout ce qui la préoccupait en général. Cette soirée était exceptionnelle pour elle car elle n'avait vécu de comme çà que très rarement, alors pourquoi s'encombrer d'objets inutiles? Elle le rejoignit donc à l'extérieur et monta à bord de la voiture de monsieur pour un nouveau voyage. Le silence se fit dans l'habitacle et Brianna pour une fois, ne vit pas la nécessité de le briser. Avec un peu de chance Christian était en train de penser à quelque chose et en parlant Brianna l'interromprait dans ses réflexions. Elle se tut donc tout bêtement et découvrit rapidement l'endroit où il voulait l'emmener. "Non je n'y suis jamais venue" Répondit-elle à la remarque de Christian. Effectivement Brianna était à New-York depuis peu et n'en connaissait pas encore tous les recoins malheureusement. Cette réponse sembla surprendre Christian d'ailleurs. Peut être pensait il qu'elle vivait là depuis toujours. La belle brune ne fit pas grand cas de cette stupeur et s'avança en direction du lac. Il faut dire, pour expliquer son comportement à venir, que le lac était d'une eau extrêmement pure chose rare en France et incroyablement "attirante" par cette chaleur. Qui plus est ce lac n'en était pas vraiment un car "nourri" en permanence par l'eau d'un fleuve, son eau n'était donc pas stagnante, donc tout à fait semblable à celle d'un océan donc ... Brianna souleva légèrement sa belle robe noire après avoir retirée ses chaussures, et glissa jusqu'aux genoux dans l'eau. Un bain de minuit? Pourquoi pas, car l'heure devait d'ailleurs s'éloigner peu à peu des minuits pour atteindre les 1 heure. La jeune femme resta quelques minutes comme çà , dos à Christian, regardant à l'horizon, ayant relâché sa robe qui trainait à présent dans la flotte. Elle semblait pensive et ses pensées ne furent aucunement interrompu par son "compagnon" de soirée qui semblait avoir établi le campement et avoir posé ses fesses sur l'un des sacs. Bien, elle allait donc devoir jouer à nouveau de sa provocation pour le faire venir à ses côtés. Il avait voulu que Brianna se comporte comme avec un ami avec lui, elle allait le faire ... au risque de s'y bruler les ailes. "On dit dans les couloirs de l'hôpital que le docteur Graham est un homme aigri et qui ne sait pas s'amuser. On dit entre autre qu'il n'oserait jamais entrer jusqu'aux genoux au moins dans l'eau avec une jeune femme. Que répondez vous à ces accusations docteur?"Elle pourrait comprendre qu'il refuse de la rejoindre, mais elle n'aurait au moins pas l'impression de l'avoir laissé sur la touche. Si il ne voulait pas la suivre, qu'il ne le fasse pas, mais au moins la jeune femme l'aurait invité à le faire. Elle lui adressa un petit sourire l'air presque timide, afin d'essayer de le convaincre un peu plus. Après, c'était une promesse, elle le laisserait dormir en paix. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 18 Juil - 2011 L'idée de Brianna était tout simplement génial et le sourire que lui lança Christian lorsqu'elle lui fit cette proposition, confirma ce qu'il en pensait. Le jeune trentenaire n'en était évidement pas à sa première soirée à la belle étoile et, bien sûr, il avait passé quelques nuits aussi. Bref, il sortit hâtivement de la maison et, attendit que Brianna le rejoigne dans la voiture. Seulement, il traversa ce qui semblait être un petit jardin, chose à laquelle il n'avait pas prêté attention jusqu'ici...Alors, il prit conscience que la jeune femme voulait peut-être que la soirée se déroule ici car, Christian avait une autre idée en tête. Certes c'était à quelques kilomètres d'ici, mais le jeu en valait la chandelle car à cette heure-ci, c'était probablement le plus bel endroit de la ville...Enfin, après un court instant, Brianna le rejoignit dans la voiture et ne montra aucun signe de réticence concernant le fait qu'ils allaient autre part...Chose qui soulageait grandement Christian car, il avait peur de vexer la jeune femme. Bref, sur le chemin, le temps passa assez vite malgré le fait qu'aucun des deux passagers de la voiture ne parla. De son côté, Christian était plongé dans ses pensées, se demandant comment est-ce qu'il était possible qu'en l'espace de quelques heures il se soit autant rapproché d'une personne, lui qui était à l'accoutumée, froid et extrêmement distant. Bien sûr, il avait décidé de prendre Brianna sous son aile et de l'aider à se sortir de la drogue, mais de là à devenir aussi proche...quelque chose ne se passait pas normalement entre eux et...et ça ne lui déplaisait absolument pas, parce que c'était la deuxième fois dans sa vie, qu'il se sentait aussi bien avec quelqu' arrivèrent donc au lac et, Brianna lui avoua n'être jamais venue ici, chose qui étonna quelque peu Christian...mais il n'eut pas le temps de relever ce qu'elle venait de dire car déjà , elle s'éloignait. Il la suivit du regard, la regardant s'approchant de l'eau, puis soulever légèrement sa robe afin de rentrer légèrement dans le lac...En la voyant faire, en ne pouvant détacher son regard d'elle, Christian se surprit à être subjugué par la grâce de cette jeune femme, par ce qu'elle dégageait...et lorsqu'elle se retourna, le yeux de Christian se posèrent naturellement dans les siens; chose qui le fit reprendre nouveau, comme elle l'avait fait un peu plus tôt dans la soirée, elle "provoquait" Christian, certainement pour essayer de le décoincer, étant donné qu'il devait paraître un peu distant...ailleurs répond qu'il y a peut-être du vrai là -dedans, lança Christian en s'approchant de Brianna, on dit tant de choses sur moi à l'hôpital ? demanda t'il à la jeune femme en plongeant son regard dans le sien, et toi, qu'est-ce que tu en penses ?Contrairement à Brianna, Christian ne portait pas de robe et, l'idée de ne garder que son boxer pour aller dans l'eau ne lui plaisait pas vraiment. Alors, peut-être à la surprise de Brianna, il retira sa veste, son tee-shirt, chaussettes et chaussures et s'avança dans l'eau, jusqu'à parvenir à la hauteur de la jeune femme. Là , il marqua un petit temps d'arrêt et la regarda à nouveau, le sourire aux lèvres, puisqu'il venait de lui prouver qu'il était capable de se "dévergonder" un peu. Puis, soudainement, il se laissa tout simplement tomber en avant et, donna une impulsion avec ses jambes, au-dernier moment, ce qui lui permit de survoler un instant la surface de l'eau avant d'y entrer, avec une certaine grâce, il fallait l' resta un court instant sous l'eau, agréablement surprit par la température de cette dernière, avant de finalement remonter à la surface, à quelques petits mètres de rumeur parcourait la ville, comme quoi, dit-il en "coiffant" ses cheveux en arrière, Brianna Campbell est effrayée par les profondeurs, et ne se baignerait jamais avec de la compagnie, lança t'il sans la quitter des yeux, guettant certainement une réaction, est-ce vrai ? lui demanda Christian, à présent souriant, amusé par cette situation. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Lun 20 Juil - 2259 Brianna n'osait pas encore être pleinement elle-même avec Christian. Elle avait seulement peur que cet élan de sincérité lui joue des tours et l'éloigne d'elle plus que cela ne le rapprocherait. Peut être que la vraie Brianna ne lui plairait pas autant que celle qu'il avait rencontré, plongée dans ses tourments et dans ses problèmes de drogue. Toutefois, il fallait avouer que quand elle jouait avec cette petite touche de provocation, elle était vraiment elle-même et Christian en faisait décidément les frais. Elle l'incita à venir dans l'eau, et elle n'aurait jamais cru qu'il le ferait. Elle aurait plutôt pensé qu'il la remettrait gentiment à sa place et qu'il la laisserait faire "mumuse" dans l'eau toute seule, comme la petite gamine de 19 ans qu'elle était. Mais non, le trentenaire la surprit en répondant déjà par une autre forme de provocation. Il lui posa quelques questions au sujet de la véracité de ce qu'elle venait de dire. Évidement tout était faux, mais çà Christian le savait déjà , du coup elle entra dans son jeu à son tour et fit comme si tout ce qu'elle disait était absolument vrai. "Oh les bruits de couloirs tu sais, je pense qu'il y a toujours une part de vérité dedans."En gros, elle pensait vraiment qu'il était incapable de venir s'amuser avec elle. Elle garda son regard plongé dans le sien, jusqu'à ce qu'il crée de nouveau la surprise, ou devrais je dire, la double surprise. Car en plus de montrer qu'il allait bien venir dans l'eau, il dévoila un torse bien plus qu'agréable à regarder, qui faillit faire tomber Brianna à l'eau. La jeune femme resta quelques secondes dans l'hébétude la plus complète avant de revenir à elle et de secouer vivement la tête. Elle qui croyait avoir le "pouvoir" dans ce jeu, se retrouva bien vite dans une position inconfortable dût à l'inversion des rôles. Christian prenait les rênes de la provocation avec habileté. Brianna l'écoutait attentivement tout en détaillant son visage de ses yeux bleus. La voilà prise à son propre piège. La première, et seule vraie question, qui lui vint à l'esprit fut de savoir si elle devait ou non retirer sa robe. Dans le cas où elle la garderait, elle n'aurait plus qu'à se coucher trempée ou alors en sous vêtements, ce qui ne serait pas très pratique. Dans le cas où elle la retirerait, elle se coucherait à l'aise mais risquait de choquer ou de rebuter au plus haut point Christian. Alors que faire? Pourquoi ne pas poser la question au principal intéressé "Cette rumeur oublie de préciser que Brianna se baigne, mais se baigne sans sa robe. Ce qui risque de choquer sa "compagnie" "Christian ne sembla pas plus choqué que çà à cette annonce, et Brianna prit çà pour de l'indifférence. N'étant qu'amis, il était normal qu'il porte aussi peu d'intérêt à la tenue de Brianna après tout, c'était logique. Et si elle se démerdait bien, il n'aurait même pas le temps de voir quelque chose. Elle se pencha donc légèrement afin de faire glisser la fermeture qui courrait le long de sa robe et souleva cette dernière afin de la faire passer au dessus de sa tête. Immédiatement son corps disparut dans l'eau et elle alla déposa juste au bord de l'eau sa robe avant de revenir vers Christian, en restant toutefois à une distance de sécurité nécessaire. "Je te conseille de ne plus croire les rumeurs à l'avenir. Y en a t'il d'autres à mon sujet?" La belle brune s'éloigna de lui, nageant assez bien, sans pour autant être une pro. Disons qu'elle se débrouillait. Dos à Christian, et oubliant presque sa présence, elle sortit légèrement le haut du buste de l'eau afin de surélever ses cheveux comme elle pouvait, en formant une sorte de chignon improvisé. Ce geste était tellement mécanique et habituel, qu'elle zappa complétement la présence du jeune homme à ses côtés, et ne s'en souvint que lorsqu'elle revint vers lui, croisant à nouveau son regard. C'est sans la moindre honte qu'elle poursuivit "Je sais pas comment on prendrait çà à l'hôpital. Tu imagines le docteur Graham se baigne avec une jeune patiente" Dit elle tout en mimant une ligne de gros titre dans un journal "Ça ruinerait ta carrière". Le rire de Brianna se fit entendre suivit de quelques gestes vif dans l'eau dans le seul et unique but d'éclabousser Christian, son nouvel ami qui la troublait tant ... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 057 Selon Christian, il n'y avait pas à chercher bien loin pour comprendre ce que faisait Brianna c'était un petit jeu...une sorte de jeu de la séduction qui poussait l'autre à se révéler un peu plus à chaque remarques. A chaque fois qu'elle ouvrait la bouche et, à chaque fois que Christian lui répondait, c'était pour se provoquer; chacun leur tour et, c'était peut-être le seul moyen que possédait Brianna pour apprendre à connaître son nouvel ami. En discutant avec lui, elle n'aurait peut-être pas apprit grand chose, car il aurait rapidement trouvé un moyen de détourner la conversation vers elle, histoire de se recouvrir de cette fameuse cape de mystères...celle qui le protégeait depuis un peu plus de quatre ans. Certes, c'était assez lourd à porter et, il avait fallut un certain temps à Christian pour s'habituer à dire non, à refuser de parler de ce qu'il ressentait, mais il y parvint et depuis quatre années, il avait gardé pour lui tout ce qu'il savait, tout ce qu'il avait vu, ressentit et subit. Ce poids était excessivement lourd, mais Christian était un homme fort, aussi bien mentalement parlant que physiquement....Et pour cette seconde option, Brianna eut visiblement tout le loisir d'en profiter, durant un petit instant tout du Christian avait répondu à sa provocation et, en retirant son tee-shirt et sa veste, il avait remarqué la surprise sur le visage de la jolie brune...par contre, il ne pouvait pas lire dans ses pensées et, il avait déjà détourné les yeux alors que ceux de Brianna étaient rivés sur son torse...Le physique du jeune trentenaire y était certainement pour quelque chose, mais il devait l'avoir extrêmement surprit en se retrouvant ainsi torse nu alors qu'elle avait peut-être voulu y aller doucement avec lui...quoi que dire qu'il était quelqu'un d'aigri; bref. A son tour, après avoir piqué une tête, Christian fit surface et lança son petit "défi" à la belle jeune femme. A son tour, il fût pour le moins surprit car, vu la manière dont était vêtu Brianna, il s'attendait à ce qu'elle refuse ou même qu'elle fasse seulement quelques pas dans l'eau...mais pas à ce qu'elle retire cette superbe robe, qui lui allait à merveille. Et, alors qu'elle baissait les yeux pour s'occuper de la fermeture éclair, la mâchoire de Christian sembla se détacher lentement, à mesure que sa bouche s'entre-ouvrait. Lorsqu'elle se détourna pour déposer sa robe sur le bord de l'eau, Christian reprit ses dirait que tu t'en sors plutôt bien, répliqua t'il en souriant en coin alors que la jeune femme ne semblait pas réellement comprendre cette remarque, à ce petit jeu, précisa Christian, son sourire prenant un peu plus d'ampleur, je pourrais dire un tas de choses à ton sujet, comme tu pourrais le faire, ajouta t'il sans se départir de ce sourire, et ça pourrait aller très loin, je crois...Pour ce petit jeu, Christian ne savait pas si c'était la première fois que la jeune femme le pratiquait mais, elle se débrouillait réellement bien...Seulement, pour Graham, c'était loin d'être la première fois et, il savait évidement comment ce genre de choses finissaient. Sans arrière pensée, il fallait aussi préciser qu'à chaque fois qu'il avait participé à ces petites provocations entre amis...il était complètement plein soit parce qu'il voulait s'amuser, soit parce qu'il noyait sa tristesse...En tout cas, l'alcool avait toujours joué un rôle de premier plan à chaque qui était peut-être dérangeant, c'était que ce soir, il était parfaitement conscient de ce qu'il faisait...et peut-être était-ce pareil en face de lui. Aussi, malgré la différence d'âge, Christian ne pouvait pas nier une certaine attirance pour...pour cette "gosse" et, il y avait beaucoup plus que du physique dans cette attirance...y en avait-il seulement ?On dirait que je suis devenu fou, ou que je n'accepte pas de vieillir et que je veux d'une seconde jeunesse....bien que je ne sois pas si vieux que ça, dit-il en riant, avant qu'une remarque ne fuse, ma carrière est loin derrière moi, répliqua t'il en souriant toujours, c'est plus pour moi même que je reste aux urgences, expliqua Christian sans se rendre compte qu'il était entrain de baisser sa garde, mais je doute qu'on soit là pour parler boulot....si ? se reprit-il en éclaboussant cet instant, alors qu'ils s'arrosaient comme deux gosses...Graham oublia pour la première fois toute notion d'âge, toute notion de différence entre elle et lui, parce qu'elle le faisait sortir de sa "prison" et en quelque sorte, le forçait à se dévergonder. Quelque part, Christian avait l'impression que Brianna lui réapprenait à s'amuser car, il devait bien l'avouer, il avait oublier ce qu'était que de rire de bon cœur et de s'amuser...comme un sans en prendre conscience, Christian se rapprochait de Brianna, se protégeant des projections d'eau de celle-ci en éliminant la distance qui les séparaient...jusqu'à ce qu'il se retrouve à un demi-mètre d'elle et qu'il n'attrape -sans trace de violence- ses poignets, pour qu'elle cesse de l'éclabousser. Seulement, l'instant de joie prit immédiatement fin et bien évidement, le regard de Christian plongea dans les yeux bleu océan de Brianna, s'y perdant durant un moment qui lui sembla être une éternité... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 1105 Si Brianna jouait un jeu de la "séduction", alors elle n'en avait pas conscience. Elle ne cherchait à avoir aucune information, ni à pousser Christian dans ses retranchements. Elle voulait juste faire passer à Christian un moment différent de ses habitudes, un moment qu'il n'oublierait pas de si tôt et pour lequel peut être même il remercierait Brianna. Elle ne faisait pas çà non plus pour des remerciements, mais si elle en avait, elle comprendrait aisément qu'elle avait atteint son objectif et qu'elle pouvait en être fière. Voilà pourquoi à la remarque de Christian comme quoi elle s'en sortait plutôt bien à ce petit jeu, manqua de la blesser. Elle crut soudainement que Christian pensait qu'elle l'allumait délibérément et faillit sortir de l'eau, récupérer sa robe, et rester là pour tout le temps que durerait cette soirée. Stoppée dans son élan quelques secondes, elle se ravisa quand même, préférant chasser cette interprétation au profit d'une autre, bien plus glorifiante. Un peu éloignée de lui et juste avant qu'elle ne fasse ce manège avec ses cheveux que j'expliquais dans le rp précédent, elle lui répondit "Alors ne dis plus rien si tu as peur des conséquences". Un petit sourire se dessina sur son visage, et la suite des événements, vous la connaissez. Brianna, après avoir isolé ses cheveux comme elle le pouvait sous forme de chignon, c'était approché un peu de Christian et l'avait rapidement éclaboussé. Néanmoins, cette réaction ,juste après sa petite remarque au sujet de leur "liaison" qui n'en était pas une, n'était pas là pour lui donner moins de poids, au contraire. C'était le genre de réaction vive que Brianna choisissait quand la réponse de l'autre l'intéressait mais qu'elle aurait préféré ne pas l'entendre. La peur de ce qu'elle allait entendre en somme. Christian dût le comprendre car il répondit quand même à ce qu'elle venait de dire et au problème qu'elle venait de soulever. Comment çà "c'est plus pour moi que reste aux urgences" ? Brianna marqua un temps d'arrêt, s'interrogeant sur ce qu'il venait de dire, mais comprit aussitôt qu'elle n'aurait pas droit au détail complet que cette révélation impliquée. Il l'éclaboussa à son tour et la belle brune n'eut d'autres choix que de réagir, troublée dans ses réflexions. Au sujet de sa question sur "parler boulot ou non" "Pas ce soir non, ou plutôt pas tout de suite". Il n'y couperait pas par la suite, enfin, il n'y couperait pas, seulement si Brianna parvenait à lui faire cracher le morceau petit à petit. Revenons dans le vif de l'action. Brianna céda du terrain dans la bataille qui faisait rage au milieu du lac. Ses gestes se faisaient moins vif, moins fort, et surtout, moins difficile à parer par Christian. Il faut dire que Christian lui, sous l'impulsion de ses gestes, faisait prendre une douche à Brianna à chaque fois. La jeune femme se retrouva bien vite, uniquement sur la défensive, parant de ses mains jointes devant ses yeux, le peu d'eau qu'elle pouvait empêcher de passer. Jusqu'à ce que ses poignets soient pris au piège. Le rire de Brianna, tout comme celui de Christian d'ailleurs se stoppa net, comme si le contact leur avait fait froid dans le dos en même temps. La brune croisa le regard de celui qui aurait dû rester son docteur. Au lieu de se concentrer sur l'instant, sachant pertinemment ce qui arriverait si elle le faisait, Brianna songeait à autre chose. Comme cette mèche de cheveux qu'elle aurait voulu retirer de son visage si seulement ses mains n'étaient pas coincées par celles de Christian. Christian qui d'ailleurs était si proche d'elle que ses jambes frôlaient parfois les siennes, avant de repartir aussi loin que possible, pour revenir ensuite, comme attirées inévitablement. Proche à tel point que tout contact ne pouvait être empêché, comme celui de la poitrine de la jeune femme sur le torse musclé je suppose de Christian. Brianna aurait voulu empêcher çà , rien que par respect pour Christian, mais le fait qu'il la retienne si prés, et que justement il n'éloigne pas ses bras afin de laisser de la distance entre eux, laissait à penser que cela ne le gênait pas. Ce moment d'observation lourdement décrit je m'en excuse dura plusieurs minutes. Longues minutes avant que Brianna ne se décide enfin à agir. A moins qu'il ne soit choqué par cette approche soudaine, tout laissait à penser que Christian n'était pas contre ce rapprochement, comme je l'ai dit précédemment. Envoutée par son regard ou séduite par ce contact, Brianna ne chercha plus à éloigner ses jambes des siennes. Elles vinrent se frotter doucement le long de celles de Christian - protégées par son pantalon je le rappelle - d'abord ballottées par le peu de courant. Et sous l'impulsion de la belle brune, peu à peu elles remontèrent, jusqu'à se lier autour du corps de Christian. Naturellement le reste du corps suivit se rapprochement, et Brianna se retrouva bientôt "enroulée" autour de Christian pour un câlin plus sensuel que jamais. Sa tête reposée sur son épaule, son souffle se faisant sentir dans le creux de son cou. Ses lèvres, qui n'étaient pas bien loin non plus de son cou, s'approchèrent dangereusement de ce dernier, avant d'y glisser un bref baiser. Alors pourquoi cette attitude assez peu franche et assez détournée? Déjà parce que Brianna suivait toujours son cœur et non pas de vulgaires pulsions sexuelles qui la pousseraient dans le lit d'un tel sans la moindre affinité. Donc, Christian l'avait touché, elle devait l'avouer, d'une façon bien particulière, même si ses pensées restaient bloquées sur le fait qu'il ne pouvait que se moquer d'elle parce qu'elle était bien plus jeune que lui. Et encore, comme elle ignorait son âge, elle ne lui donnait que 27 ans ... elle était loin du compte. Ensuite Brianna avait préféré cette façon de faire pour ne pas passer pour ce qu'elle n'était pas, et surtout pour faire comprendre à Christian ce qui était en train de se passer. Ainsi elle lui donnait la possibilité de la repousser avant qu'elle ne s'attache complétement, ou du moins suffisamment pour commettre l'irréparable. Enfin, dans le cas où Christian la repousserait, elle pourrait toujours plaider le fait qu'il n'y avait rien à voir de mal là dedans, et que ce n'était qu'une réaction purement amicale. Brianna avait presque tout prévu en fin de compte ... sauf la réaction du principal intéressé. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 1727 Christian se rendit compte qu'il venait de faire une connerie et, qu'elle risquait de lui coûter cette soirée...En disant à Brianna qu'elle "se débrouillait" très bien au petit jeu auquel ils étaient entrain de s'adonner, Graham prit conscience qu'elle pourrait mal interpréter ce qu'il voulait dire; elle pourrait même penser qu'il la prenait pour ce qu'elle n'était certainement pas une allumeuse. Par chance, Brianna était dos à lui et, il ne vit donc pas sa réaction, qui aurait poussé Christian à lui présenter ses excuses. Il admira évidement le dos dénudé de Brianna lorsqu'elle sortit un peu de l'eau afin d'attacher tant bien que mal ses cheveux...et ne pût retenir un sourire amusé lorsqu'elle lui répondit, enfin. S'il avait voulut, il aurait pût parier qu'elle lui répondrait quelque chose dans le genre, parce que cette remarque...sonnait comme une nouvelle provocation...ou alors, c'était Graham qui se faisait des préféra donc garder le silence et encaissa avec amusement les premiers jets d'eau que lui envoyait Brianna. S'en suivit une nouvelle remarque de cette-dernière, par rapport à ce que penseraient les gens, s'ils voyaient Christian ici, en plein milieu de ce lac, avec une femme qu'il connaissait à peine avec lui...et en sous-vêtements en plus ! Il répondit comme à son habitude, d'une manière évasive, avant de s'impliquer un peu plus et d'ouvrir une brèche sur son passé. En voyant la réaction de Brianna, il comprit qu'elle exploiterait cette brèche plus tard et qu'elle gardait ça en tête, pour un autre jour peut-être, comme le prouvait si bien sa réponse...Alors, tel le gosse qu'il n'était plus depuis un moment, Christian entra dans le jeu de la jolie brune et l'éclaboussa à son tour, ce qui marqua réellement le début des hostilités; mais aussi d'un moment que Christian n'avait pas vécut depuis longtemps. Car à jouer ici, à s'amuser comme un gamin avec Brianna au milieu de nul part, c'était comme s'il se rendait enfin compte qu'il était en vie et qu'il devait en il en profita, inhibant tout mauvais souvenir sous des vagues d'eau et de grands éclats de rire. A mesure qu'il se rapprochait de Brianna pour contrer par l'étouffement ses tentatives de l'éclabousser, Christian était un peu plus rayonnant. Parce qu'en plus de s'amuser, il voyait que c'était exactement la même chose pour la jeune femme...et c'était terriblement bon !Et soudainement, Christian attrapa les poignets de Brianna, entravant tout mouvement qui lui permettrait de l'éclabousser à nouveau...Aussi, le regard du jeune trentenaire se riva à celui de sa nouvelle "amie" et, il lui fut tout bonnement impossible de se détourner. C'était comme si quelqu'un avait mit le temps en pause, comme s'il n'y avait plus qu'eux -et il n'y avait qu'eux. Seulement, ils étaient tellement proche l'un de l'autre, qu'il était impossible que leur corps quasiment dénudés ne se frôlent pas...et ce fût à cause de ces nombreux et tellement agréables frôlement, que Christian fût parcourut d'un voulait peut-être qu'il la lâche, mais ça aussi, c'était impossible, Christian ne voulait, pour rien au monde briser cet instant, parce qu'il était envouté par le regard de Brianna. Alors, au début, il ne sentit pas vraiment ses jambes glisser le long de siennes, mais, à mesure qu'elles remontaient, il en prit conscience, mais ne fit rien pour stopper Brianna. Au contraire -et elle ne devait pas s'y attendre- Christian, relâcha ses poignets et passa ses mains dans son dos, l'une glissant, restant sur sa nuque et, l'autre venant se caler dans le creux de ses reins. Sentant le souffle chaud de la jeune femme dans son cou, Christian ferma simplement les yeux et s'abandonna à l'instant, parce que son esprit lui hurlait que de telles choses ne pourraient pas durer...et le baiser de Brianna écrasa instantanément cette douloureuse je donne l'impression d'être...distant, dit alors Christian, hésitant car il choisissait soigneusement ses mots, mais je dois t'avouer...que c'est, se stoppa t'il, comme s'il cherchait un mot, que c'est bon d'être là , contre toi...dans tes bras, termina t'il enfin, avant de sourire en coin, même si c'est plutôt l'inverse...En effet, pour le moment, et selon la "position" adoptée, c'était Brianna qui se trouvait dans les bras de Christian. Bref, en lui disant cela, il espérait qu'elle comprenne qu'il se sentait beaucoup que bien lorsqu'il était près d'elle et ce, même si elle le troublait au plus haut point, parce qu'il n'arrivait pas à la considérer comme une amie. Il l'appréciait énormément, malgré le fait qu'il ne la connaisse pas plus que ça et pourtant, il n'était pas bloqué, mais avait un étrange sentiment à l'égard de cette belle jeune femme...Seulement, pour le moment, Christian n'arrivait pas à mettre un nom là -dessus et, comptait bien rester encore un long moment avec Brianna pour éclairer sa alors qu'il pensait à toutes ces choses, sa main gauche était remontée sur la nuque de la jeune femme et, il caressait les cheveux de la jeune femme, avec une douceur qui ne lui était pas inconnu; mais, cette pensée ne l'effleura même pas, ne te rend peut-être pas compte, reprit alors Christian, se tortillant un instant pour chercher le regard de Brianna, à quel point tu me fais du bien, avoua t'il en souriant en coin, ça fait des années que je n'avais pas autant rit, dit-il alors que Brianna semblait enfin décidée à le regarder, tu vois, finalement, tu avais raison, ajouta Christian sans se départir de son sourire, plongeant à nouveau dans le regard océan de la jeune femme, tu me montres tes qualités adorable, craquante, attentionnée...énuméra t'il avant de hausser les épaules, merci, dit finalement Christian, déposant par la même occasion un baiser sur la joue de Brianna, non loin du coin de ses lèvres et, pas trop près non plus. Il avait évidement envie de l'embrasser et, c'était tout à fait logique, parce qu'elle était beaucoup plus qu'attirante. Mais Christian préférait de loin suivre sa raison et, c'était une étrange sensation... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 2258 Brianna avait vu dans sa tête la plupart des options. Elle avait étudié toutes les possibilités afin de savoir dans quoi elle s'engageait. Quand elle s'était enroulée autour de lui, elle était sûre d'une chose il ne la rejetterait pas. Celle ci, fut la seule des certitudes qui lui resta après la prise de parole de Christian. Il la serrait contre lui avec affection et tendresse, mais Brianna eut peu à peu l'impression qu'il agissait comme il aurait agi avec une petite fille, comme ... par amitié. Et cette version fut bien vite confortée par Christian lui même. Ne bougeant pas d'un cil, Brianna l'écoutait d'une oreille, tandis qu'il rompait le silence et provoquait par là un nœud au ventre de la jeune femme. La peur sans doute que ses plans ne tombent à l'eau. Ses propos ne firent que confirmer l'idée que c'était faite Brianna il la traitait comme une amie. Une amie à laquelle il tenait, une amie plus précieuse que les autres peut être, mais une simple amie, dans les bras de laquelle il se sentait bien. L'agacement ressentit par la jeune femme à cet instant ne fut pas perceptible, si ce n'est pas un mouvement de sa tête. En effet, au lieu de rester orienté vers le cou de Christian, elle la releva de façon à pouvoir regarder le paysage par dessus l'épaule de ce dernier. Il ne parviendrait sûrement pas à interpréter correctement ce geste, mais pour elle, c'était clair, les baisers étaient proscrits puisqu'il n'y avait même pas fait allusion. La suite des événements ... chamboula complétement ces nouveaux acquis que Brianna pensait définitif. Christian avait un don pour la perturber et pas seulement au niveau de ses sentiments. Alors qu'elle essayait tant bien que mal de paraitre distante sans pour autant bouger des bras du jeune homme avouez que c'est compliqué, la main de ce dernier se mit à parcourir ses cheveux, clouant la belle brune sur place. L'agacement cédait la place à la panique. Il venait de l'égarer. Elle qui avait l'habitude de savoir comment un tel pense, comment il risque de réagir, elle ne savait plus rien. Du coup, elle ne se permit aucun geste, restant aussi statique qu'une pierre, et attendit que Christian la sème un peu plus sur sa route. C'est d'ailleurs ce qu'il fit avec brio. Il commença par lui parler sur le ton du véritable ami, content de rire avec elle. Brianna, certaine à présent de tout bien comprendre, s'apprêtait à lui répondre, et releva donc un peu la tête. Mais alors qu'elle posait son regard dans celui de Christian, il poursuivit sur une voie toute différente, la trouvant "craquante". La jeune femme s'avouait vaincu. Son regard parcourait le visage de Christian avec une vitesse proche de l'affolement. Elle essayait de réfléchir, de calculer, de voir ce qu'il pensait vraiment d'elle, mais rien. Il venait de la perdre, elle ne savait plus comment réagir. Si encore il avait posé une véritable amitié entre eux deux, elle aurait sût comment poursuivre. Ou inversement si il ne l'avait pas fait. Mais au final il n'avait fait que la perdre et la laisser en équilibre sur un fil tendu entre les deux. Et le pire était à venir. Le baiser de Christian, à mi-parcours entre ses lèvres et sa joue, acheva la pauvre Brianna. Un ami n'aurait pas agi ainsi, mais en même temps, quelqu'un qui n'aurait pas voulu être son ami, mais bien plus, aurait-il agi vraiment différemment? Une chose était sûre à nouveau Brianna n'aimait pas cette sensation d'égarement, et çà se sentait. Elle resta plusieurs secondes sans la moindre réaction, complétement ailleurs, ne sachant plus à quel saint se vouer. Et aussi soudainement que cela lui vint à l'esprit elle déclara "Tu n'as pas à me remercier. Mais j'avoue que ton attitude me trouble." Elle marqua un court temps d'arrêt, avant de reprendre sa réflexion personnelle à voix haute, sans probablement que Christian n'y comprenne rien. "Je suppose, qu'à mi chemin entre l'amitié et quelque chose d'autre, j'ai le droit de faire çà aussi." L'étreinte de Brianna se resserra peu à peu, ses mains partant délicatement se cacher dans les cheveux de Christian, et les lèvres de la belle brune passèrent aussi vite que possible sur les lèvres de celui qui n'était plus son docteur! Par la suite, tout se passa en un éclair. Le regard de Brianna croisa celui de Christian, une lueur de malice brillant dans celui de la jeune femme. Elle décroisa ses bras et poussa d'un petit geste vif sur les épaules de Christian de façon à se propulser hors de ses bras et de son étreinte. Là , elle exécuta quelques gestes vif dans l'eau avant de se retrouver au bord par lequel elle était entrée dans celle ci. Elle allait sortir, elle voulait vraiment le faire. Mais alors qu'elle marchait vers cette destination, elle se ravisa. L'eau lui arrivait encore à la taille quand elle dit, en restant dos à Christian "Est ce que tu vas me tuer pour çà , ou est ce que tu le feras si je sors?"Le "çà " désignait évidement le baiser. Le reste, il l'aura compris de lui même. Le choix était là , posé en des termes très indirects, mais les options n'étaient autre que respectivement l'amitié ou l'amitié avec un grand plus. Brianna n'avait qu'à attendre, et pourtant elle ne resta pas dos à lui très longtemps. D'un mouvement presque gracieux elle détourna le visage, et se tourna à demi de profil afin de voir Christian, sans pour autant avoir vraiment changé la direction première que prenait ses pas. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 22 Juil - 007 En aucun cas, Christian n'avait voulu faire croire des choses qui n'étaient pas vraies et, qui n'étaient aucunement traduite par ce qu'il disait. Seulement, à mesure qu'il se découvrait un peu plus et, qu'il se dévoilait en osant dire ce qu'il pensait, Christian avait l'impression que les mots pouvaient interprétés d'une manière...et d'une autre. Et, ces deux manières de traduire ce qu'il disait, différaient complètement l'une de l'autre comme dit plus haut, il lui laissait visiblement le choix entre l'amitié...et ce qui devait être une amitié beaucoup plus s'il s'agissait de quelque chose d'on ne peut plus attrayant et utile, Christian ne voulait pas d'une simple amitié avec Brianna, bien qu'au début, cette idée lui ait effleurée l'esprit. Mais, en passant plus de temps avec la jeune femme, il s'était rendu doucement compte qu'elle était beaucoup trop importante...pour qu'il la laisse filer. Seulement, ce n'était pas dans les mœurs de Christian de se révéler au point de montrer qu'il tenait à telle ou telle personne. Lui, était plutôt du genre à le faire savoir "dans la durée", mais jamais sur un coup de tête; chez lui, tout était -trop ?- pourquoi il passa doucement une main dans les cheveux de Brianna, caressant ces-derniers avec délicatesse...humant même le parfum de celle-ci. Plus le temps passait alors qu'elle se trouvait "accrochée" à lui, plus il lui semblait impossible de se détacher d'elle et de la laisser filer. Dans son optique, Christian n'avait pas du tout l'impression de perdre Brianna, mais de lui prouver par le geste ce qu'il venait de dire. Car pour lui, c'était clair il était sous le charme. Mais, à mesure que le temps passait et que le silence s'éternisait, le doute s'installait, obligeant Christian à réfléchir un peu plus, se demandant s'il n'avait pas dit quelque chose qui aurait pût blesser Brianna. Alors, pour lui montrer ce qu'il désirait, ce qu'il pensait, il déposa un baiser sur sa joue et, malheureusement pour lui, l'endroit où il le fit avait été choisi au hasard...et aussi parce qu'il n'aurait pût se tortiller croisa une nouvelle fois le regard de Brianna et, nota presque une pointe de colère dans ce-dernier, un peu comme si elle était contrariée...comme si quelque chose, dans le comportement de Christian la dérangeait. Et, il comprit enfin, avant même qu'elle ne lui réponde, qu'elle avait mal interprété ce qu'il venait de lui avouer...parce qu'il avait trop réfléchit...et qu'il s'était affreusement mal exprimé. Comme pour appuyer cette pensée, la jeune femme s'avoua troublée par le comportement de Christian et aussitôt, sans même lui laisser le temps de répondre, elle lui fit comprendre à sa manière ce que elle, désirait. Tout alla un peu trop vite pour Christian et, il regretta de ne pas avoir pût goûter à ces douces lèvres plus longtemps...Alors que Brianna s'éloignait déjà , le jeune trentenaire resta là , interdit, passant le bout de ses doigts sur ses lèvres, avant de fixer -incrédule- releva les yeux lorsque Brianna l'interpella et, il vit qu'elle était encore à moitié dans l'eau, mais qu'elle lui tournait le dos. La question qu'elle lui posait était tout simplement une manière de savoir ce qu'il désirait "pour eux". Ainsi, on en revenait à ce qu'il pensait plus tôt, amitié...ou plus ? Le choix était vite fait pour Christian...mais il ne devait pas se tromper, ne pas oublier quelque chose...Voila qu'il commençait à réfléchir, mais quelque chose en lui, le fit regarder Brianna qui attendait une réponse, le visage tourné de profil...toujours de dos et le corps élancé en avant., prête à partir. Il devait la retenir, coûte que coûte...Tu es libre de faire tes propres choix, lança Christian en se rapprochant d'elle, grimaçant car, cette phrase était extrêmement mal trouvée, depuis que tu es venue dans mon bureau, les choses ont été très vite, continua t'il en arrivant à sa hauteur, je te le répète, tu es tout ce qu'il y a de plus craquant, dit Christian en dépassant Brianna, je t'ai expliqué certaines choses, ajouta t'il, faisant référence à son précédent discours, mal interprété, j'ai beaucoup de mal à me livrer...mais je ne pose aucune limite, acheva Graham en s' leva les yeux au ciel et fixa ce-dernier. Il n'avait jamais crût que se jeter à l'eau -c'est le cas de le dire- aurait été aussi difficile. Non pas qu'il ne tenait pas à Brianna, mais il y avait tellement d'ambigüité pour le moment, qu'il ne savait pas sur quel pied danser. De plus, le fait que Brianna le bousculait, prouvait qu'il devait prendre une décision, se lancer...repartir, enfin. Christian comprit alors que ce n'était pas la peine de se torturer, qu'à son âge, il était quand même capable d'assumer ses faits et ses geste, ses envies et engagements. Il soupira, ses épaules s'affaissèrent et secoua légèrement la tête. "Mon Dieu..."A nouveau, tout se passa en une fraction de seconde. Christian se retourna, fit un pas en avant, glissa ses mains de part et d'autre du visage de Brianna et vint caresser ses lèvres avec les siennes, emprisonnant un instant la lèvre supérieur de la jeune femme entre les siennes...Il n'y avait absolument rien à dire, Christian venait de lui montrer que l'amitié n'était pas pour eux et, il ne restait plus qu'elle accepte... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 24 Juil - 2259 Brianna agissait à l'instinct, suivant son cœur et non sa raison. Honnêtement sa raison lui aurait très certainement soufflée que son comportement était tout ce qu'il y a de plus irresponsable. Mais dans sa vie Brianna avait fait nombre de choses irresponsables, et toutes n'étaient pourtant pas aussi attirante que celle qu'elle était en train de faire en ce moment. Elle ignorait quasiment tout de lui, pourtant, c'était un fait il l'attirait. C'est comme demander à un enfant d'attendre pour avoir le jouet qu'il désire tant, c'est impossible pour l'enfant en question de résister. Et bien Brianna ressentait la même chose. Une envie impossible à contenir, et qui n'avait rien d'une simple pulsion sexuelle. Elle avait donc joué le tout pour le tout, posant tout ses atouts sur le tapis et attendant le résultat hasardeux de ce choix décisif. Christian ne tarda pas à lui donner satisfaction par les mots tout d'abord et par les gestes ensuite. Elle l'observait tandis qu'il approchait, essayant de mesurer l'attirance que lui pouvait ressentir, et essayant de savoir justement si attirance il y avait. Christian était un homme tout ce qu'il y a de plus difficile à décrypter. Un mélange de retenue transparaissait dans ses gestes alors qu'il pouvait être parfois tellement à l'opposé, tellement expressif. Brianna avait du mal à le cerner, mais ce qu'elle savait c'était qu'elle avait envie d'en savoir plus sur lui. Il avoua avoir du mal à se livrer, mais Brianna n'était même pas sûr d'avoir correctement entendu cette dernière remarque. Elle se tenait face à lui, jouant machinalement du bout de ses doigts dans l'eau, fixant encore et toujours Christian qui semblait sur le point de prendre une décision lourde de conséquence. Son visage passa d'une tension, sorte de stress apparent, à un mélange plus détendu, plus sûr de lui. A cet instant précise Brianna eut comme la révélation de ce qui allait se passer et se sentit prise de panique. Pas la panique qui la ferait fuir à toutes jambes, juste celle qui vous fait sentir que votre sort et votre vie à venir va se jouer dans les secondes qui suivent. Excellent pressentiment d'ailleurs, car quelques secondes plus tard les lèvres de Christian s'unissaient aux siennes pour un temps très limité mais tellement inespéré que Brianna le savoura pleinement. Ce baiser aurait paru beaucoup trop court à nombre de jeunes femmes qui se seraient empressés de sauter au cou de l'homme afin de le mettre dans leur lit au plus vite. Pour Brianna ce baiser était juste ce qu'il lui fallait. Elle était comme toute ces femmes, hâtives, prête à tout pour démarrer leur relation dans le feu de l'action. Mais pas avec lui. Pourtant, peut être que si elle avait eu une véritable idée de son âge - la différence aidant à lui faire peur - tout aurait été différent et elle n'aurait pas hésité une seconde à lui bondir dessus. Mais pour le moment, à ses yeux, leur relation ou début de relation était tout ce qu'il y a de plus saine. Pour en revenir au vif de l'action ... Brianna sembla un moment égarée après ce baiser. Elle chercha un instant le regard de Christian, attrapa ensuite de sa main, l'une de celles qui reposait encore sur sa joue. De son pouce elle caressa cette dernière, comme cherchant à réaliser par ce geste quelque chose. En même temps, elle prouvait à Christian que tout ce qu'elle ressentait n'était que tendresse et qu'elle ne voulait rien précipiter. Mais elle réalisa rapidement qu'il attendait qu'elle exprime cela à haute voix. Elle commença à ouvrir la bouche, puis se ravisa. Quelques souvenirs de leur toute première rencontre où elle était dans un bien triste état la submergèrent et la coupèrent net dans son élan. S'amouracher du seul homme "extraordinaire" sur cette terre, ou qui en tout cas valait beaucoup mieux qu'elle ... n'était ce pas priver une femme plus digne de pareil cadeau? Sentiment de culpabilité immonde, mais comment réagirait il quand il verrait qu'en réalité il restait encore de la drogue chez Brianna? Comment le prendrait il quand il saurait qu'elle ne parvenait pas à couper tous liens avec ses amis drogués le jour où ils la rappelleraient? Elle ne s'engageait pas seulement dans une relation en lui répondant, elle s'engageait dans un vrai parcours du combattant. Ces réflexions la troublèrent, à tel point qu'elle se rendit compte à sa plus grande surprise qu'elle ne tenait plus la main de Christian et qu'elle était sorti de l'eau, se couvrant de sa robe devant son corps, sans pour autant l'avoir enfilée. La serrant contre elle comme si elle n'était qu'un vieux nounours. Christian lui la regardait avec étonnement et appréhension, du moins c'est ce qu'elle perçut. Consciente qu'elle faisait n'importe quoi, et qu'elle devait saisir cette chanson qui lui était offerte, elle se reprit fermement et ouvrit enfin la bouche "Ce que je vais te dire va te sembler ridicule mais je te demande de ne pas tomber amoureux." Là c'était le choc du siècle, cela sembla même bizarre à Brianna de lui sortir çà . Elle n'était pas prétentieuse au point de croire qu'il l'était. Mais l'idée qu'il allait le devenir semblait possible, voir même évidente. Elle se pinça les lèvres nerveusement et reprit, essayant de contenir les émotions qui jouaient avec son cœur comme avec une balle de ping-pong "Du moins, pas tout de suite. Tu ne veux pas que ça aille trop vite n'est ce pas? Et bien dis toi que moi non plus. Je veux te laisser le temps de voir que tout ce que je vais faire ne sera pas forcément pour te plaire" Elle soupira, s'approcha de lui et prit à nouveau sa main, avec cet air grave qui lui faisait peur à elle même. "Je veux bien tes lèvres, ton sourire le matin après une nuit à mes côtés, mais garde ton cœur sur la défensive encore un moment, tu veux bien?" Brianna baissa les yeux et reprit pour conclure "Je sais, tu t'attendais pas à çà , ca te semble absurde. Je te demande juste cette promesse pour pouvoir continuer à me sentir aussi à l'aise avec toi que je le suis aujourd'hui."Explication? Je l'ai déjà donné me semble t'il. Brianna ne voulait pas le décevoir alors qu'il l'aurait placé au sommet. Elle ne voulait pas de rupture douloureuse parce qu'il ce serait accrochée à elle. Elle se devait donc de le mettre en garder et de poser cette interdiction un peu étrange. Un bref sourire éclaira son visage, tandis que sa main tirait la sienne un peu vers elle, de façon à ce qu'ils sortent de l'eau et de façon à l'inviter à s'asseoir à côté d'elle avant qu'il ne lui explique son ressenti après de tel propos. La belle brune se sentait mal à l'aise mais elle gardait une attitude aussi sereine que possible. Elle avait fait ce qu'il fallait faire. Elle s'éloigna un peu de Christian prenant le temps de faire glisser sa robe à nouveau le long de son corps trempé, regardant un peu ailleurs. Elle se sentait coupable car pour sa part des sentiments étaient nés trop rapidement pour qu'elle arrive à les contenir et à les mettre de côté. Pas évident n'est ce pas? Allait il la prendre pour une folle? Elle allait bientôt le savoir. Seriez vous étonné de découvrir que Brianna n'est pas une jeune femme aussi simple que çà à cerner? Elle réserve encore bien des surprises ... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 25 Juil - 006 Le fait que Brianna lui pose cette sorte d'ultimatum, concernant l'avenir de leur "relation" avait quelque peu bousculé Christian et, l'avait forcé à agir rapidement. Cependant, ses paroles et ses gestes avaient été mûrement réfléchis...et pourtant. Pourtant, il avait hésité à faire demi-tour pour -en quelque sorte- se retrouver face à son "destin". Il avait hésité, parce que comme à l'accoutumée, Christian avait beaucoup réfléchit et, pas que sur ses propres gestes. Son esprit avait voulu anticipé sur les faits et gestes de Brianna, sur ce qu'elle lui répondrait et, sur ce qu'elle ferait. Malheureusement pour lui, il y avait trop de possibilités et, très peu de probabilité pour que l'une d'entre elle s'impose...Alors -peut-être pour la première fois de sa vie- il avait tout plaqué, avait abandonné toute idée de réfléchir aux conséquences de ses actes et, s'était lancé. Pour dire vrai, Christian ne s'était jamais crût capable d'une telle chose et oui, en trente-deux ans de vie, il pouvait l'avouer sans aucune honte, c'était la seule et unique fois où il avait fait confiance à son cœur, à son instinct en quelque était peut-être dû au contexte, à la personne qu'il avait en face de lui. Ce que Brianna ne savait pas, c'était que Christian avait été marié avant de la rencontrer mais, avec cette femme, cela c'était passé différemment et, il avait été beaucoup aidé. En fait, il avait absolument tout calculé avant de lui déclarer sa flamme, il avait étudié chaque probabilité, osant même douté des regards emplit d'amour qu'elle lui lançait...L'évocation de ce souvenir était peut-être douloureuse, mais c'était une bonne manière de comprendre ce que ressentait le jeune trentenaire. Car, contrairement à ce qu'il s'était passé avec cette femme, il n'était pas tombé amoureux de Brianna, pas du tout et paradoxalement, il se sentait irrémédiablement attiré par cette jeune y avait quelque chose chez elle qui faisait que Christian se sentait bien lorsqu'elle était près de lui, quelque chose dans sa façon d'être ou de parler qui ne le laissait pas indifférent, qui le forçait à boire les paroles de la jeune femme, à fondre devant chacun de ses gestes...C'était pour ça qu'il avait fait demi-tour, alors que son esprit lui hurlait de partir pendant qu'il le pouvait encore. C'était pour ça qu'il était revenu vers elle et, qu'il l'avait embrassé, avec une tendresse qui ne lui était évidement pas inconnu, mais dans laquelle résidait quelque chose qui ressemblait au besoin. Un besoin "primaire" qui avait celui de chercher les lèvres de Brianna; comme si une voix lui avait promis que s'il ne le faisait pas, il le regretterait. Voila pourquoi Christian n'était pas partit et avait même osé laisser libre cours à ses émotions...Il fût un peu étonné que la jeune femme accepte ce baiser, mais le soulagement vola rapidement la place à l'étonnement. Puis, ce fût au tour du plaisir. Le plaisir de goûter ces lèvres, tellement douces, agréables...ces lèvres qui avaient un goût il prit fin. Christian ne fut pas frustré, comme ce à quoi il s'attendait. Non, il semblait...accusé le coup, comme si ce baiser l'avait en quelque sorte transporté -ce qui était un peu le cas, mais il n'était pas non plus avide de recommencer. Au contraire, pour le moment, son désir lui demandait plus de serrer Brianna dans ses bras, que de venir à nouveau caresser ses il n'en eut pas l'occasion. La main de la jolie brune vint se poser sur l'une des siennes et, le contact qu'elle lui offrit en la caressant avec son pouce, provoqua un frisson à Christian. Il avait le regard rivé à celui de Brianna et, il attendait une réponse. Bien que ce baiser pouvait lui en dire long, il avait besoin d'entendre le son de la voix de la jeune femme, mais ce ne fût pas le cas. Elle stoppa lentement son geste et, s'éloigna aussitôt de lui, l'air absent, perdue dans ses pensées. Christian se retourna afin de la suivre du regard et, fût étonné de la voir s'arrêter un peu plus loin, serrant sa robe contre elle. Il était un peu "sidéré" par cette réaction, mais comprit assez rapidement que c'était parce qu'elle devait se sentir dérangée par quelque prit alors la parole et, ce qu'elle dit, cloua tout simplement Christian sur place. Tomber amoureux était une chose et, pour le moment, ce n'était pas le cas...enfin, c'était ce qu'il imaginait car il ne savait pas vraiment interpréter ses sentiments. Il l'écouta, religieusement, ne prononçant aucun mot, pour ne pas la déranger, parce qu'il se doutait que c'était extrêmement difficile pour elle de lui demander tira alors sa main et, à ce moment Christian se rendit compte qu'il la serrait dans la sienne. Elle voulait qu'il la suive. Elle s'éloigna à nouveau afin d'enfiler sa robe et, Christian lui emboîta le comprend parfaitement, répondit enfin Christian, c'est assez difficile de promettre une telle chose, expliqua t'il en souriant à son tour, je ne sais plus ce que ça fait, continua t'il sans se rendre compte de son erreur, mais...je te le promet, dit-il en rivant son regard à celui de la jeune femme, parce que je veux encore passer des soirées comme celle-ci...avec toi, ajouta Christian alors que cette fois, c'était lui qui venait prendre la main de avait raison. Promettre de ne pas tomber amoureux était absurde, parce qu'il pouvait très bien l'être et ne pas s'en être rendu compte...il pourrait même refuser de l'être, le cacher aussi...Mais ce n'était rien de tout ça. Christian savait uniquement qu'il ressentait quelque chose d'étrange à l'égard de Brianna, quelque chose qu'il ne pouvait définir mais, qui le poussait à se rapprocher d' serra un peu plus la main de la jeune femme dans la sienne et, l'invita à venir s'asseoir dans le sable, près de lui. Se penchant sur le côté, il attrapa sa veste, la prit par l'intérieur des manches et, la déposa délicatement sur les épaules de Brianna, afin d'éviter qu'elle n'attrape veux qu'on prenne notre temps, dit-il finalement, en réponse à ce qu'elle lui avait dit plus tôt, pour autant, reprit Christian en fixant la surface de lac, malgré cette promesse, je...comment t'expliquer, soupira t'il, l'air quelque peu abattu, mais un sourire amusé au bord des lèvres, je ne veux pas qu'on s'éloigne, ou...ne plus t'avoir dans mes bras, ne plus t'embrasser, avoua alors Christian, faisant une nouvelle fois confiance à ses émotions, moi aussi j'ai peur de ce qui pourrait arriver, continua t'il en croisant le regard de Brianna, je suis peut-être trop vieux pour toi, dit-il directement, sans passer par quatre chemins, et..., commença t'il avant de s'arrêter effet, non loin de l'endroit où était garée la Mustang de Christian, plusieurs voitures arrivèrent -rapidement- et, se garèrent dans des crissements de pneus, leurs phrases éclaboussant les bords du lac de leur lumière aveuglante pendant un laps de temps. Le jeune trentenaire grimaça, sa mâchoire se crispant alors qu'il se sentait finalement près à s'ouvrir un peu plus...Et je crois qu'il est temps de partir, dit-il en plongeant son regard dans celui de Brianna, alors que plusieurs jeunes sortaient des voitures, à moitié -ou complètement saoul-, bouteilles en mains, beuglant à tue-tête, viens, je te ramène, ajouta t'il d'une voix douce, à Brianna, ramassant son tee-shirt avant de se lever et de lui tendre la main. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 25 Juil - 1324 La demande de Brianna avait tout d'on ne peut plus étrange. Ce qu'il faut savoir, c'est que jamais Brianna n'avait engagé ses sentiments dans une relation, jamais elle n'avait ressenti quoique ce soit pour l'autre, et jamais elle n'avait réellement connu l'amour. Mais cette fois avec Christian, tout était différent. Ses sentiments lui jouaient des tours, elle ne pouvait pas le considérer comme une aventure, elle ne pouvait pas renier cette attirance plus forte que jamais qu'elle ressentait pour lui. Donc, si par le plus grand des hasards, Brianna ressentait enfin ce sentiment amoureux qu'elle n'avait jamais cherché à ressentir, elle comptait sur Christian pour prendre son rôle et ne jamais avoir de sentiments pour elle. Dans le fond, il fallait avouer qu'elle avait espéré qu'il la contredise, qu'il lui fasse comprendre qu'il ne pouvait pas faire çà , que c'était trop tard. Mais le coup de massue tomba. Il la comprenait parfaitement. Non au contraire! Brianna avait envie de lui hurler qu'il ne comprenait rien du tout, qu'elle ne disait çà que parce qu'elle même elle se sentait trop attachée à lui pour parvenir à lui résister suffisamment longtemps. Mais Christian poursuivit sur sa lancée, et Brianna ne fit jamais rien pour l'empêcher de poursuivre. Il ne savait plus ce que çà faisait d'aimer. La belle brune comprit alors douloureusement qu'elle n'était pas la première. Elle aurait dût s'en douter, et elle ne serait très certainement pas la dernière non plus. Finalement en lui interdisant tout sentiment à son égard, elle venait de se protéger et de la meilleure façon qui soit. Car quand son ex reviendrait le hanter, ou pire, quand une femme plus mûre, plus de son âge, viendrait à croiser sa route ... Brianna comprenait que dans ce cas, elle passerait au second plan et deviendrait l'aventure avec une petite jeune que Christian aurait eu dans sa vie. Peu à peu, elle se refermait comme une huitre, se recroquevillant sur elle même, alors qu'elle était assise dans le sable aux côtés de Christian. Quand la veste de ce dernier tomba sur ses épaules, Brianna croisa son regard avec une nuance d'espoir qui transparaissait dans ce dernier. Il ne pouvait pas être aussi tendre avec une aventure d'un moment n'est ce pas? Honnêtement, elle n'en savait trop rien. Brianna attrapa la veste de chaque côté et la resserra sur ses épaules tandis que Christian lui cherchait difficilement à mettre des mots sur ce qu'il ressentait. La brune sentait clairement qu'il ne parvenait pas à s'exprimer librement. Alors, en pensant l'aider par le simple fait de le regarder, elle releva ses yeux sur lui au moment précis où il lui annonçait la deuxième nouvelle perturbante de la soirée elle avait visiblement mal jugé son âge. Il n'avait pas la trentaine non plus quand même. Leur écart d'âge devait être de moins de 10 ans, c'était évident pour Brianna. Une évidence qu'il remettait en question par ses propos, et qu'elle n'eut pas le temps de corriger car déjà il l'invitait à se lever afin de fuir un groupe de jeunes noyés dans l'alcool. Elle attrapa sa main et se leva, encore sous le choc des quelques révélations qu'il venait de faire. Mais soudainement, elle stoppa Christian, l'empêchant d'avancer vers la voiture "Tu vas me ramener chez moi et disparaitre comme la dernière fois c'est çà ?" Brianna regardait vaguement dans la direction des jeunes qui pour l'instant ne semblaient même pas les avoir repéré. Elle reprit en essayant de croiser le regard de Christian "Je ne bougerais pas d'ici tant que je n'aurais pas compris ce que tu me caches". Pas sûre de vouloir savoir elle baissa les yeux, et passa une main sur son visage. Devait elle vraiment savoir ou préférait elle rester dans l'ignorance? "Non rien. Laisse. Je ... je veux pas savoir." Ses questions auraient évidement concerné l'âge exact de Christian et cette histoire d'amour qui avait précédé Brianna, mais elle ne voulait pas savoir tout çà . Simplement parce qu'elle savait que plus elle en saurait et moins elle pourrait s'éloigner de lui. Elle relâcha la main de Christian, et le précéda d'un pas rapide en direction de la voiture. Là , elle se retrouva confrontée à sa réalité elle connaissait la plupart des jeunes en question qui trainaient là . Si si, souvenez vous, au tout début Brianna était à une soirée chez des amis qui avait vite tourné à une soirée de tous les vices. Et bien ces mêmes personnes se trouvaient là , en face d'elle. Elle aurait très bien pu les snober et passer à côté sans leur prêter la moindre attention. Mais un détail attira justement son attention. Alors qu'elle avait la main posée sur la poignée de la voiture de Christian, attendant qu'il l'ouvre, elle jeta un regard derrière elle. Là , elle aperçut les places arrière d'une des voitures présentes ici, et se rendit compte qu'elles étaient occupées. Rien de crapuleux je vous rassure, mais Brianna reconnut sans peine cette touffe de cheveux blonds ils appartenaient à l'amie qui l'avait emmené à cette fête, Kate. D'un geste vif, Brianna ouvrit la portière de l'autre voiture donc et s'aperçut que ce qu'elle craignait était vérifié. Kate ne dormait pas, ni ne somnolait. Elle n'était tout simplement plus là . Brianna n'y connaissait rien en médecine, elle se contenta de lui donner des gifles, sentant en vague sentiment de culpabilité et de peLeDr Defrancq place régulièrement des implants avec mise en charge immédiate dans une mâchoire du bas considérée comme extrêmement résorbée (7 à 10 mm d'épaisseur). Il est extrêmement rare de devoir ajouter de l’os au niveau de la mâchoire inférieure. En plus, avec une telle intervention le nerf mentonnier est souvent
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Aaron n’osait même pas songé à ce qui aurait pu se passer si jamais Lizzie avait réussi à se tuer… il refusait d’envisager cette hypothèse, il refusait d’ailleurs de croire qu’il était majoritairement responsable de tout ça… et pourtant ! J’ai eu un moment de faiblesse c’est vrai, je le reconnais !! Mais avoues que n’importe qui se serait laissé berné à ma place ! Là où je suis coupable, c’est effectivement en refusant d’écouter tes explications et putain Lise tu peux pas savoir à quel point je m’en veux ! Ca faisait des heures que je n’avais pas dormi, je venais de vivre des moments merdiques et j’attendis qu’une chose qu’on puisse se retrouver enfin tout les deux et qu’on oublie le reste du monde. J’étais vraiment mal et par-dessus ça, j’apprends que tu vas épouser un type qui semble en tous points parfait je… je sais que mes excuses ne sont pas valables, je cherche pas à m’en trouver d’ailleurs, je veux juste t’expliquer que je n’étais pas dans mon état normal. Je me sens pas inférieur, j’ai du mal à comprendre certaines choses et objectivement je regrette d’être aussi terre à terre parfois. Alors ouais je suis vraiment qu’un con, je l’admets. »Bon sang ce que ça pouvait lui faire mal d’entendre Lise lui balancer toutes ces vérités en pleine figure. Il savait qu’elle avait raison et que sa façon d’agir était tout simplement impardonnable. Elle avait raison de lui en vouloir…Quand il la vit se lever, Aaron se précipita immédiatement vers elle, sachant pertinemment qu’elle serait incapable de tenir sur ses jambes. Il faut dire qu’entre ce qu’elle avait ingurgité et les médicaments qu’on lui donnait par intraveineuses depuis plusieurs jours n’arrangeaient en rien la situation. Le jeune homme se baissa près d’elle et l’aida à se redresser avant de l’inciter à se rallonger dans son lit, ce qui ne fut pas évident. Tu veux partir d’ici et pour faire quoi ?! Une nouvelle tentative ?! Tu veux vraiment me faire payer mes erreurs au prix fort alors ?! Bon sang mais tu comprends que ma vie n’a aucun sens si tu n’en fais plus partie ?! Je t’aime Lise !! Je veux pas te perdre !! Je refuse de te perdre !!! Et je refuse que tu te fasses du mal. J’ai fait une erreur mais toi aussi tu es en train d’en commettre une ! Ca fait cinq jours que je passe mon temps dans cette putain de chambre à attendre que tu te réveilles, à attendre d’avoir une nouvelle chance de te dire à quel point je t’aime !! Et c’est tout ce que tu trouves à faire ?! Tu veux vraiment me punir de la sorte ?! Tu parles d’une vie de merde, et moi, je suis quoi dans tout ça ?! Tu y as pensé ?! Si tu ne le fais pas pour moi, fais le au moins pour ta sœur, elle n’a que toi Lise !! »Pendant qu’il parlait, Aaron s’agitait nerveusement, prenant de quoi s’occuper de sa plaie avant d’immobiliser son bras délicatement pour lui remettre ses perfusions. Il savait qu’elle en avait impérativement besoin, sans quoi, les résidus de médocs dans son organisme n’allaient pas disparaître aussi facilement mais aussi, parce que c’était dangereux concernant son opération future. Il refusait de la laisser se détruire sous prétexte qu’elle lui en voulait ou qu’à son goût la vie n’avait strictement aucune saveur. Je vois des gens mourir chaque jour tout en espérant jusqu’à la dernière seconde qu’ils parviendront à s’en sortir !! Des gens comme toi et moi qui n’ont rien demandé à personne, qui ne demandent qu’à mener une vie normale et qui n’en ont rien à foutre que la vie soit merdique !! J’en vois qui sont seuls… qui meurent seuls. Nous on est deux Lise. Tout les deux. Et je ne te laisserais plus jamais te faire le moindre mal. J’ai trop besoin de toi et t’as pas le droit de m’abandonner tu m’entends ?! Je suis qu’un con, un crétin, un abruti, tout ce que tu veux… mais je t’aime !! Et ça, ça n’a pas de prix. »Aaron s’occupa ensuite de sa vilaine plaie au bras, dans le silence le plus total. Il était désespéré de voir que même lui n’était pas capable de la rendre heureuse, tout ce qu’il avait réussi à faire, c’était la coincer dans ce lit d’hôpital, en prétendant qu’il l’aimait alors qu’il n’était pas capable de le lui prouver. Aaron ?! Le docteur Cooper aimerait s’entretenir un instant avec mademoiselle Hawkins. » Qu’il aille se faire foutre, c’est pas le moment ! » Il dit que c’est important. »Aaron se leva précipitamment, retirant les gants qu’il avait enfilé pour s’occuper de Lise. Il se dirigea vers la sortie mais avant de passer la porte, se tourna vers la jeune femme une dernière fois. Réfléchis bien à ce que je t’ai dit Lise… tu es tout ce qui compte à mes yeux. »Il sortit de la chambre sans daigner porter le moindre regard à son p… enfin, au docteur Cooper qui se tenait non loin de là , attendant de pouvoir s’entretenir avec sa jeune patiente. Il attendit d’ailleurs que son fils soit suffisamment loin pour entrer dans la chambre de la jeune femme, tout sourire aux lèvres et l’expression rassurant de tout bon médecin qui se respecte. Mademoiselle Hawkins, il y a deux trois petits points que j’aimerais aborder avec vous, vous permettez ?! Voila… j’ai accordé une attention toute particulière à votre dossier médical et pour ne rien vous cacher, je suis plutôt inquiet vous concernant. Vous avez conscience que cette opération est extrêmement lourde et non sans danger. Aux vues de vos derniers examens, il est indispensable que nous procédions à l’opération dans les plus brefs délais… ce soir… demain matin tout au plus. Sans quoi, nous ne pourrons plus rien faire. Comme je vous l’ai dit, cette opération est assez risquée mais vous aurez près de vous les meilleurs spécialistes et bien entendu, je serai là pour superviser cet acte médical. Il faut vous faire opérer mademoiselle. Je ne sais pas ce qui vous a poussé à me dire que vous ne vouliez pas le faire mais croyez moi, c’est une grave erreur. Libre à vous de prendre la bonne décision mais, faites moi confiance, la vie en vaut la peine. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 2003 Lise essayait de se relever, en vain…Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour s’énerver, une toute petite fois. Incapable de le faire, toutefois. A part pleurer et se maudire elle-même, il n’y avait hélas pas grand-chose à faire. Elle n’osait pas demander à Aaron de la relever, partagée entre sa colère et l’envie qu’il soit juste auprès d’elle. Contradictoire, n’est-ce pas ? Aimer quelqu’un, c’est lui donner le pouvoir de nous détruire, comme dit le proverbe. Mais d’un côté, Lise ne considérait pas la chose possible concernant Aaron. Elle n’arrivait toujours pas à croire ce qu’elle avait entendu de sa bouche, six jours auparavant…Alors qu’il était le seul à lui donner envie d’être chose que de se noyer corps et âme dans l’alcool. Lise avait vraiment voulu mourir ce jour là , sa douleur étant tellement insupportable qu’elle s’était complètement laissée submerger. C’était un acte de pur égoïsme, puisqu’elle n’avait pensé qu’à elle à ce moment précis, mais ça ne lui avait même pas traversé l’esprit. Elle n’avait trouvé que cette solution pour faire taire sa douleur. Mais cette fois, Lise n’était plus toute seule, dans son appartement, avec pour seule compagnie ses démons. Il y avait Aaron, qui l’avait rassise sur son lit et avait remis ses perfusions. Etait-ce la conscience professionnelle ou toute autre chose qui parlait chez lui, elle n’en savait rien. Mais lorsqu’il s’énerva presque de désespoir, Lise pleura de plus belle Venait-il lui dire qu’en mourant, elle ferait en sorte qu’il ne s’en remette pas ? Ses paroles la touchèrent plus que ce qu’elle n’aurait imaginé. Se pourrait-il qu’il l’aime assez pour ne jamais vouloir la perdre effectivement ? Pourtant, Lise ne répondit rien, trop ensuquée et souffrante pour parvenir à articuler un seul mot de plus. C’était au dessus de ses forces, la fièvre reprenait inlassablement le dessus, et elle serait ainsi jusqu’à ce qu’elle se fasse opérer, probablement. Mon dieu, mais dans quel état s’était-elle mis ? Elle grimaça tandis qu’il touchait sa plaie, mais sans qu’un seul son ne sorte de sa bouche. Elle rêvait de lui dire le fond de sa pensée, de lui dire qu’elle n’avait fait ça que parce qu’elle était persuadée qu’il ne voulait plus d’elle…Mais ses forces l’abandonnait. Elle semblait comme perdue, comme si son esprit refusait de se mettre bien en place. Ce qui la réveilla à moitié, hormis la douleur, ce fut le nom du médecin chargé de son dossier. Cooper ?! A voir la réaction d’Aaron, il y avait un lien avec lui. Mais Lise n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà , il était sorti et l’autre médecin rentrait. Elle se rallongea doucement, souffrant à chaque mouvement, avant de faire subitement le lien entre Aaron et le médecin devant elle Se pouvait-il que ce soit son père en face d’elle ?! La ressemblance était tellement frappante que même elle, avec les idées très peu claires, en était consciente. Sauf qu’elle n’eut pas le temps de lui poser la question que déjà il lui disait qu’il fallait qu’il l’opère, ce soir au plus tôt, demain matin au plus tard…Sans quoi il serait trop tard. Voilà encore une épreuve de plus pour Lise…Dont elle se serait bien passée. Vous pouvez me dire pourquoi vous vivez, vous ?! Si vous étiez à ma place, qu’est-ce qui pourrait motiver votre choix de vous faire opérer ? Votre fils, Aaron, qui semble vous haïr ? C’est bien votre fils, je ne me trompe pas…Je voudrais savoir pourquoi je vis, vous comprenez ? Je voudrais que quelqu’un me dise où on va, et pourquoi…S’il y a une raison à tout ça. »Difficile pour Lise de mettre de l’ordre là haut. Elle dit par conséquent elle ne savait pas ce qu’elle déciderait pour l’instant, et demanda une heure, rien qu’une, pour y réfléchir. Et le docteur Cooper lui donna son plus beau sourire avant de quitter la pièce, promettant de revenir d’ici une heure tapante. Elle aimait bien sa joie de vivre, pour une fois, ça lui faisait plaisir à voir…Mais le très léger sourire fut brisé tandis qu’elle reçu une nouvelle visite…C’était le vieux monsieur qui l’avait sauvée, et qui venait lui rendre visite. Elle supposait devoir lui dire merci, mais il l’arrêta avant même qu’elle n’ait plus dire quoi que ce soit Il ne voulait pas de ses remerciements. Elle l’avait sauvé, lui aussi…En peignant un portrait de sa défunte femme, et en l’aidant à faire son deuil. Il avait été ravi de pouvoir s’acquitter de sa dette, enfin. Il lui demanda s’il pouvait faire quelque chose d’autre, ce à quoi Lise répondit par un sourire dans un premier temps. Vous pourriez me porter jusqu’au fauteuil roulant s’il vous plait ? Je ne suis pas lourde, et je ne peux pas marcher… »Le vieux monsieur accepta aussitôt, prenant bien garde à ne pas tirer sur les perfusions. Il l’installa donc sans peine sur ledit fauteuil, attachant les perfusions à la barre transversale qui se trouvait dessus, lui demandant ensuite où est-ce qu’ils partaient se promener ? Lise était tentée de lui demander de l’enlever et de la faire sortir, mais elle se rétracta Il fallait qu’elle voie Aaron pour l’instant. Elle lui indiqua donc le couloir où il était censé se trouver, et le vieux monsieur s’exécuta, la poussant avec force, pour aller aussi vite que possible. Mais lorsque Lise aperçut Aaron au loin, il n’était pas seul…Max était devant lui, et les deux semblaient s’échauffer mutuellement. Elle demanda au vieux monsieur de la pousser jusqu’à eux, et le remercia une fois que cela fut fait. Il s’en alla temporairement, tandis que Lise rassemblait son courage pour tenter de mettre fin à cette folie. Max, casse-toi. Je veux plus te voir, ni maintenant ni jamais ! Tu peux bien être le sale chien chien de mon père, je m’en cogne, je veux que tu dégages ! » De quoi ?! Je te rappelle que ton père m’a garantie ta main, et que je ne m’en irais pas d’ici avant d’avoir eu satisfaction. » Je suis MAJEURE j’épouse qui je veux, et j’en ai rien à foutre de toi ! Tu crois franchement que je vais passer le restant de mes jours avec un sale blanc-bec gominé ? T’as de la merde dans les yeux ! Mon père n’a rien à dire, je me passe de sa bénédiction ! » Il peut t’y contraindre, tu le sais. Pas comme si t’étais fiancée à quelqu’un d’autre ! » Je suis fiancée avec ma connerie, et crois-moi, c’est allègrement suffisant ! Casse-toi où je te fais sortir par un flic ! »Max s’était avancé, l’air menaçant, mais se rétracta finalement, promettant que ça ne se passerait pas comme ça. Lise en soupira d’avance, parce qu’elle n’était pas débarrassée de cet abruti de sitôt, semble-t-il. Puis, elle se mit soudainement à rire, la fièvre étant assez forte pour qu’elle délire par moment…Ca ne faisait pas de mal après tout. Mais quel abruti celui là …Rien dans le pantalon et ça vient se pavaner devant moi, on croit rêver. Aaron, c’est ton père qui s’occupe de moi ?! Pourquoi tu le détestes à ce point, c’est un homme gentil, charmant, comme toi ! Il m’a dit qu’il fallait qu’il m’opère ce soir, au plus tard demain, sinon il pourra plus rien faire. J’ai une question, aussi…Pourquoi dire que je t’aurais fais payer le prix fort en mourant alors que tu voulais que je disparaisse de ta vie ? Je ne comprends plus rien…J’étais désemparée. Je ne voulais pas de cette vie, si tu n’y étais pas. Je n’en veux toujours pas si tu n’y es pas. Est-ce un crime, de t’aimer Aaron ? Je ne sais plus ce que tu attends de moi, pour le coup. La voiture, ce n’était pas pour t’acheter contrairement à ce que tu as pu croire, mais tu la voulais tellement et je voulais tellement…Que tu sois heureux. J'ai vraiment voulu mourir, et je suis finalement encore là . Mais maintenant que je suis devant toi, alors, qu'est-ce que tu souhaites, Aaron? Guide moi, au moins un peu, parce que j'en ai marre de vivre sans raison... » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 2152 N’oublies pas Aaron, il faut que tu dises que tu es tombé d’accord ?! Tu courrais dans les escaliers et tu es tombé, tu m’as bien compris ? » C’est un mensonge ça… tu sais bien que j’suis pas tombé, alors pourquoi on doit dire ça ? » Parce que… parce que papa n’a pas fait exprès mon ange et que tu n’as pas envie que papa soit puni pas vrai ? » Non… » Bien. Alors tu vas dire que tu es tombé pendant que papa était occupé. C’est rien, je vais vite te soigner ne t’en fais pas. »Aaron soupira doucement en se remémorant cette première fois. Il croyait pourtant que son subconscient avait définitivement enfoui ce souvenir en s’assurant qu’il ne refasse jamais surface mais ce n’était pas le cas. La première fois que Matthew avait levé la main sur son fils, il l’avait immédiatement regretté. Il n’avait pourtant rien fait de grave. Il avait juste choisi de faire un dessin pour son père et avait malheureusement mal choisi son support en optant pour le verso d’un rapport que Matthew venait tout juste de rédiger. Aaron avait reçu un coup au visage et un autre sur le torse d’une violence incroyable, si bien qu’il pouvait encore se souvenir de la douleur affreuse qu’il avait ressenti à ce moment là . Mais son père était son père et Aaron l’aimait malgré tout. S’il lui disait ne pas avoir fait exprès alors il le croyait. Puis il y avait eu une seconde fois… Je comprends pas ce qui s’est passé je vous assure. Le temps que je sorte, ils avaient disparu !! Ils étaient deux… à peine plus grands qu’Aaron… je ne sais pas moi, huit ou neuf ans tout au plus. » C’est bien ce qui s’est passé Aaron ? » … » Aaron chéri, c’est bien ce qui s’est passé mon ange ? Tu peux me le dire tu sais, tu n’as rien à craindre. » J’ai… ils m’ont fait mal oui. » Vous voyez, j’invente rien ! Bon, on peut y aller maintenant ?! »Mais ça n’avait pas suffit. Les coups continuaient. Plus régulièrement…plus violemment aussi. Le simple fait d’entendre son père parler terrifiait le petit Aaron. Il redoutait le moment du coucher, il savait que c’était l’heure à laquelle son père se servait quelques verres et qu’il devenait incontrôlable. Généralement, Aaron se cachait dans sa chambre, essayant de ne pas faire de bruit et serrant son ours en peluche contre lui. Mais venait toujours un moment où il entendait ses pas dans les escaliers et sa voix qui ne trompait pas. AARON !!! Ou est-ce que tu te planques espèce de petit merdeux !! T’as intérêt à sortir tout de suite avant que je te trouve !! » Et ça continuait… ça dura durant des mois, des semaines, jusqu’au jour où Aaron reçu un vrai mauvais coup, un coup de poing pour être exact, mais le petit garçon n’avait pas supporté le choc. Il s’était retrouvé à l’hôpital, commotion cérébrale et entre la vie et la mort. C’était d’ailleurs un véritable miracle s’il s’en était sorti indemne. Une fois encore, Matthew avait trouvé une parade afin de se sortir de ce pétrin. Après tout, qui aurait pu douter un seul instant des paroles de l’éminent docteur Matthew Cooper ?! Sa carrière était au sommet, il faisait la une des revues médicales, enseignait dans l’une des meilleures universités de toute la Californie et chacun de ses congrès affichait complet. Alors qui aurait pu croire que derrière ce sourire angélique se cachait en fait un homme diabolique ?! Personne. Et Aaron ne parla pas. Jamais. A aucun moment. Ce qu’éprouvait Aaron désormais envers son père était proprement inexplicable. Ce n’était même pas de la haine, ça allait au-delà de tout et le jeune homme savait qu’il obtiendrait vengeance tôt ou tard. D’ailleurs, chaque fois que leurs regards se croisaient, Aaron lui faisait explicitement comprendre qu’il n’avait plus peur désormais, il ne l’impressionnait plus, pas le moins du monde. C’était à son tour de prendre le dessus et à dire vrai, s’il venait à lui tomber dessus chose qui était fort probable d’ailleurs, il attendait simplement le moment propice, Matthew risquait de payer le prix fort. Voila pourquoi il ne supporta pas vraiment que Lise les compare tout les deux, qu’elle lui fasse comprendre qu’en somme, ils étaient pareils. Aaron regarda le fameux Max sortir de l’hôpital n’en revenant toujours pas de ce qu’il venait d’entendre… Lizzie et lui avaient vraiment deux familles de dingues !! Ca ne faisait aucun doute, aussi bien d’un côté que de l’autre !! Ton opération est inévitable je le sais bien. Mais ne t’en fais pas, tout se passera bien, j’en ai la certitude. Quant à mon p…à Matthew Cooper, évite de me comparer à lui veux-tu ?! Nous n’avons strictement rien à voir l’un avec l’autre, d’ailleurs, on ne se connaît même pas. Ca fait des années que nous ne nous sommes pas parlé et à vrai dire, je n’en ai pas la moindre envie donc évitons de trop nous étaler sur ce sujet. » Le ton était donné, Aaron refusait catégoriquement qu’on lui parle de Matthew comme d’un père ». Aaron n’avait jamais eu de père. La seule et unique personne qui avait su prendre soin de lui, c’était Sarah, la jeune femme qui l’avait trouvé quand il avait cinq ans, celle qui l’avait ôté des griffes de cet homme sans cœur qu’était Matthew et qui l’avait ensuite adopté pour lui offrir une vie meilleure. C’était elle sa mère, son unique famille. Certainement pas Matthew. Aaron observa et écouta avec attention tout ce que Lise était en train de dire. Il aurait donné n’importe quoi afin de pouvoir revenir en arrière et effacer tout ce qu’il lui avait dit le jour où il avait lu ce magasine merdique. Mais hélas, ce n’était pas possible et il n’avait aucun moyen de se racheter. Tout ce qu’il pouvait faire désormais, c’était de lui ouvrir son cœur une fois de plus et c’est ce qu’il fit Je n’ai jamais voulu que tu disparaisses de ma vie Lise, jamais, à aucun moment. J’ai trop besoin de toi pour pouvoir imaginer quoi que ce soit sans que tu ne sois présente à mes côtés. Te faire du mal, c’est aussi m’infliger la pire des souffrances qu’il soit. Tu ne veux pas d’une vie sans moi et je ne supporterais pas de vivre si tu n’étais plus là … si tu veux mourir alors je meurs aussi. Tu comprends maintenant ?! Je t’aime beaucoup trop pour renoncer, je veux faire partie de ta vie, je veux que tu me donnes le droit de racheter mes erreurs… je peux pas me passer de toi. Pour la voiture… je sais aussi…j’ai parlé sans réfléchir une fois encore, je savais que ce cadeau venait de toi et uniquement de toi… je savais que tu voulais me faire plaisir et que… bon sang ce que je peux être minable ! Lizzie…tout ce que je souhaite c’est passer le restant de mes jours avec toi… pire… je te suivrai même dans l’au-delà , tu es loin d’être débarrassée de moi si tu veux tout savoir !! » Il esquissa un léger sourire et se rapprocha de Lise avant de se baisser et de prendre ses mains délicatement. Il n’avait pas la moindre envie de la perdre, elle était sa seule et unique raison de vivre,il en avait la certitude. Hors de question qu’il laisse passer cette chance qui leur avait été donné simplement parce que James estimait qu’ils n’avaient pas à être ensemble. Regarde moi bien Lizzie… j’ai besoin de toi. J’ai besoin de ton amour, de ta présence à mes côtés, c’est toi qui donne un vrai sens à ma vie… je ne pensais pas tout ce que je t’ai dit, je ne l’ai d’ailleurs jamais pensé. Et si j’ai douté, ne serait-ce qu’une toute petite seconde, alors je te demande pardon… car douter de toi, c’est douter de nous, de tout ce qu’on a vécu et tout ce qu’on représente l’un pour l’autre.»Aaron ne prit pas le temps de réfléchir aux conséquences, ni même de savoir si Lise allait ou non le repousser mais qu’importe, il se devait de faire ça…voila pourquoi avant même qu’elle n’ai le temps de répondre à ses propos, il s’avança vers elle et plaqua ses lèvres contre les siennes afin de lui donner un long et langoureux baiser. Cela faisait des jours qu’il mourrait d’envie de goûter de nouveau à ses lèvres, parce qu’il était fou d’elle mais aussi, parce que c’est elle qu’il voulait pour l’éternité… Aaron se recula très légèrement, son visage à quelques millimètres seulement de celui de Lise. J’ai trop besoin de toi pour abandonner… » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 2218 Lise fut légèrement heurtée par les paroles d’Aaron. Qu’il ne veuille pas qu’elle l’assimile à Matthew Cooper, soit. Mais quant à comprendre le pourquoi du comment, c’était une autre histoire. Elle n’osait même pas demander, parce qu’elle avait peur de ce qu’elle pouvait découvrir, mais parce qu’elle avait peur qu’il l’envoie balader une fois de plus. Cette question demeura donc scellée à l’intérieur de ses lèvres, et elle tenta de l’oublier pour au moins un instant. Elle se concentra donc sur ce qu’il était en train de dire, particulièrement émue de comprendre qu’ils ressentaient exactement la même chose l’un pour l’autre. Tout ce qu’il lui avait dit de mauvais et qui l’avait poussée à faire une connerie s’effaçait peu à peu, alors qu’elle prenait conscience que leurs deux cœurs battaient désormais à l’unisson. Oh, qu’ils soient un couple chaotique n’avait aucune importance à ses yeux, ils pourraient bien se disputer à l’avenir, elle ne voulait plus jamais être séparée de lui, elle ne voulait pas qu’il la chasse de sa vie. Alors, quand il s’approcha pour capturer ses lèvres, Lise ne le repoussa pas le moins du monde. Au contraire, elle lui rendit ce baiser aussi fortement qu’elle le pouvait, bien que ses forces soient moindres pour l’instant. Qu’il ne doute plus jamais de ses sentiments, c’était tout ce qu’elle demandait…Il venait de s’éloigner de quelques millimètres et Lise se mit à sourire sincèrement, pour la première fois depuis plusieurs jours. Sa déprime n’avait pas disparue totalement, il y aurait encore d’autres zones d’ombre, mais cela lui échappait pour l’instant. Elle approcha sa main de la joue d’Aaron, la caressant doucement. Il n’y avait rien qu’elle ne puisse oublier ou pardonner…Par amour, on peut faire beaucoup, et elle comprenait à quel point c’était vrai. Tu n’es qu’un idiot…Mais s’il fallait que je dise ce que tu représentes pour moi, j’ai peur que les mots me manquent. Je pensais qu’on avait mûri, mais en fait on est encore deux gosses qui apprennent à s’apprivoiser. Mais attention, je peux encore sortir les griffes ! Promet moi juste qu’une fois que je serais sortie de ce putain d’endroit, on partira loin, pour un weekend…Au volant de ton magnifique cabriolet noir. »Lise lui fit un clin d’œil, suivi d’un haussement de sourcils taquin. Peut-être que la fièvre l’aidait un peu, mais le fond était parfaitement ressentit, il ne fallait pas qu’il en doute. Elle aurait aimé dire autre chose, d’ailleurs, mais sa tante déboulait au loin, hurlant son nom comme si elle était la pire sourde que la terre ait connue. Hélène était vraiment une femme atypique…Belle comme le jour, rayonnante et toujours souriante, elle avait toujours beaucoup surpris Lise par sa bonne humeur. Elle avait la capacité de se relever indemne après les pires coups durs. Elle le faisait sûrement pour Lise d’ailleurs, puisqu’elle vint la serrer fortement dans ses bras, les larmes aux yeux. Elle avait appris ce qui s’était passé, non sans mal, et avait accourut aussi vite que faire se peut. Cette étreinte aurait presque pu être assemblée à celle d’une mère pour sa fille. Du reste, Hélène ressemblait énormément à Lise, mis à part le fait qu’elle était blonde. Ce n’était pas pour rien qu’elle était la jumelle de sa mère, après tout ! Ma chérie, tu te rends compte ?! Oh tu es saine et sauve, quelle joie…J’ai eu très peur tu sais ! Désormais, je te lâche plus d’une semelle ! Je suis sûre que ta mère aurait été folle de rage, si elle avait été là …Je vais bien veiller sur toi. » Hélène, ça va aller, je ne suis pas totalement seule tu sais. » Oh ! Bonjour, jeune homme ! Je suis Hélène Delierre, la tante de Lise. » Hélène, il parle pas français…Aaron, je te présente ma tante, elle est française. Un peu fofolle sur les bords, mais je crois que c’est de famille…Elle dit vouloir veiller sur moi. Je vais être entourée moi ! » Ohhhh ! Au fait, c’est qui le séduisant docteur qui s’occupe de toi ? Il parle très bien français ! Il m’a dit qu’il serait ravi de m’inviter à boire un verre…Mon dieu, moi qui pensait que mon charme était fané, quelle joie ! Ecoute, l’heure des visites est presque terminée, je vais filer, je reviendrais demain à la première heure. Tu prends soin de toi, ma belle, hein ? Tu me le promets ? »Hélène embrassa doucement Lise sur la joue, la serra encore une fois dans ses bras, avant de saluer Aaron en serrant fermement sa main dans la sienne. Elle se sauva ensuite, effectivement, laissant Lise particulièrement songeuse…Quelle incorrigible séductrice celle-ci, ce n’était pas dieu possible ! Le docteur Cooper a fait du gringue à ma tante, semble-t-il…Elle craignait d’avoir le charme fané, et ben…Toutes les femmes de cette famille sont d’incorrigibles séductrices, ou quoi ?! Mais ça va lui faire du bien, je pense qu’au fond elle se sent très seule. »Lise eut un léger rire, avant de prendre les mains d’Aaron dans les siennes, se hissant debout grâce à elles. Elle avait mis ses pieds nus contre les chaussures d’Aaron afin de ne pas tomber, et entoura son buste de ses bras fins pour qu’il la garde debout par la force des choses. Leurs visages étaient aussi près que leurs corps, et la demoiselle souriait sincèrement, ayant peur tout de même de partir à la renverse. J’ai l’impression d’être une petite fille à son premier cours de danse…Approche toi. »Lise s’approcha davantage pour l’embrasser tout doucement, s’attardant sur la caresse de leurs lèvres désormais liées ensemble. Ce baiser fut doux, lent, langoureux…Il lui faisait du bien. Elle avait toujours mal, son corps était toujours prêt à s’effondrer et sa fièvre n’avait pas baissée, mais son cœur se sentait mieux…Et c’était déjà un énorme pas en avant. Aaron, je t’aime…Et j’accepte de me faire opérer, juste pour le plaisir de t’emmerder encore des décennies. A la condition expresse et formelle que tu sois là à mon réveil…Et qu’après tu te reposes. Tu sais, si je pouvais me mettre debout toute seule, je te kidnapperais et je t'épouserais illico. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 128 Le reste de la journée fut particulièrement éreintant. Aaron avait l’impression que l’attente était interminable et que Lise ne sortirait jamais de la salle d’opérations tant le temps lui semblait long. Le jeune homme faisait les cents pas dans le couloir, son père ayant catégoriquement refusé de le laisser assisté à l’opération. Il avait trouvé un faux prétexte en affirmant qu’Aaron n’avait pas encore les qualités requises et que de toute manière, il ne leur serait d’aucune utilité. Il aurait pourtant dû savoir que ça lui tenait à cœur de rester avec Lizzie même si son rôle consistait seulement à rester auprès d’elle. De plus, c’était absolument insupportable pour lui de rester dans cet hôpital à entendre de tous côtés médecins et infirmières vanter les qualités de leur nouvelle recrue. Le docteur Cooper par ci, le docteur Cooper par là … de quoi le rendre fou !! A croire qu’il était le seul à savoir qui se cachait derrière ce magnifique sourire et ce charisme à couper le souffle. Matthew n’en restait pas moins une véritable ordure et Aaron refusait catégoriquement de le laisser empiéter sur sa vie comme il l’avait fait jusqu’alors. D’ailleurs, il avait beaucoup de mal à croire que ce nouveau poste ne soit que le simple fruit du hasard. Au moment où Aaron devait reprendre son service, l’opération de Lise n’était toujours pas terminée. A croire qu’il avait deux mains gauches le docteur Cooper !! La moindre incartade pendant l’opération et Aaron allait faire de sa vie un véritable enfer… il n’avait pas confiance en Matthew, il était le premier à savoir pourquoi on l’avait viré de l’unité de soins intensifs de San Francisco et pourquoi il avait failli perdre son titre et son droit d’exercer. A première vue, il avait même refusé que Lise se fasse opérer par son père mais le manque de temps et l’état de la jeune femme ne permettait pas qu’on tergiverse sur ce genre de questions et de toute manière, Matthew n’était pas seul, il était assisté d’une équipe de médecins compétents et en qui Aaron avait une confiance aveugle. Ce n’est que plus tard dans la soirée qu’Aaron pu enfin prendre des nouvelles de Lise. L’opération fut un véritable succès et tout le monde vantait la qualité exceptionnelle du travail de Matthew qui de son côté, s’en donnait à cœur joie de feindre une modestie sans égale tandis que les infirmières se targuaient de sa présence dans le service. Absolument insupportable. Tandis qu’il se trouvait dans les vestiaires en train de se changer, Aaron avait entendu cette voix qui autrefois le terrifiait, raisonner dans son dos. Aaron ?! Je peux te voir un instant s’il te plait ?! » J’ai pas le temps, j’ai du boulot. On verra ça plus tard. » C’est à propos de Lise et de l’opération. » Ouais et alors ?! Ca s’est bien passé non ? Tu veux quoi ? Que je te remercie peut-être ?! » Non, rien de tout ça, je n’ai fait que mon travail. Je voulais juste savoir si Lise t’avait parlé de quelque chose ces derniers jours… » Au cas où tu l’aurais oublié, elle n’était pas vraiment en état de me parler ces derniers temps. » Tu n’es pas au courant ? » Au courant de quoi ?! Arrête de jouer aux devinettes c’est insupportable d’autant que je n’ai nullement envie de perdre mon temps avec toi." Non, non rien ça ne fait rien… » Ah et autre chose… j’aimerais assez que tu arrêtes de dire à tout le monde que je suis ton fils. Crois moi, c’est loin d’être une fierté pour moi de porter le même nom que toi. J’ai pas envie de te ressembler, j’ai simplement envie de te casser la gueule tellement tu me donnes envie de gerber. Alors je te donne un conseil, tu ne t’approches plus de moi et encore moins de Lise, je veux que tu dégages, il n’y a aucune place pour toi dans ma vie. Il n’y en a d’ailleurs jamais eu. » Aaron … je sais que tu m’en veux pour tout ce qui s’est passé et crois-moi, je regrette moi aussi. J’avais de gros problèmes et j’estime que… » Tu estimes que quoi ?! Que ça te donnait le droit de te défouler sur moi, c’est ça ?! Pourquoi tu le fais plus ? Qu’est-ce qui te retiens désormais hum ?! » Tu sais bien que je ne le faisais pas exprès, j’étais malade Aaron. » Oh oui pardon, j’oubliais tu étais malade !! Et moi j’en prenais plein la gueule tous les soirs parce que mon père était malade… ça change tout dans ce cas !! Comme tu étais malade, tu avais le droit de me cogner jusqu’à ce que j’en tombe dans les pommes. Comme tu étais malade, tu pouvais m’enfermer dans le noir et partir sauter ta pute pendant que je pleurais et que je mourrais de froid ?! Parce que tu étais malade, ça t’a donné le droit de pourrir ma vie ?! La maladie n’excuse pas tout… tu peux tromper le monde autour de toi mais en aucun cas tu ne peux me tromper moi. Je sais quelle belle enflure tu es. » Attention à ce que tu dis Aaron… » Ah ouais ?! Et sinon quoi ? Tu veux m’en coller une ? Essaies j’attends que ça…donne moi l’occasion de te prouver à quel point j’ai suivi l’exemple de mon cher papounet et te montrer que j’ai une droite toute aussi virulente qu’à pu l’être la tienne. Sauf que je doute fort que tu fasses le poids désormais… »Durant quelques secondes encore, Matthew avait défié son fils du regard avant de revenir sur ses pas et de sortir des vestiaires. Aaron s’était alors défoulé en donnant un coup de pied dans son casier suivi, regrettant presque aussitôt de ne pas avoir saisi cette magnifique occasion de lui démonter la tronche. Non. Pour l’instant, il fallait qu’il se calme et qu’il garde les idées claires. Il avait promis à Lizzie d’être près d’elle au moment de son réveil et il avait bien l’intention de respecter ses engagements. Le jeune homme essaya donc de retrouver son calme et monta au service de réa afin de se rendre au chevet de Lise… ou du moins, tenter de s’approcher sa chambre. James et Max l’avaient devancé. Tout deux se trouvaient dans la chambre de Lizzie, à discuter sereinement en riant bruyamment ce qui était assez déplacé dans un endroit pareil, lorsque le jeune homme arriva. Max se leva aussitôt, perdant sa bonne humeur et s’avançant d’un pas menaçant vers Aaron. Je crois que tu n’as pas bien compris Cooper !! Tu n’as strictement rien à faire ici, on n’a pas besoin de toi et ta présence n’est pas désirée, tu piges ?! » Qui est-ce qui va m’empêcher d’entrer ? Toi peut-être ?! Tu te tires de mon chemin illico. » Et si je refuse ? »Le ton arrogant du jeune anglais était absolument insupportable si bien qu’Aaron ne pris pas le temps de réfléchir, lui collant une droite impressionnante qui l’envoya valser à quelques mètres de là , complètement sonné. Il faut dire qu’en temps normal, Aaron était capable de se maîtriser mais là , il avait déchargé sur Max toute la tension accumulée entre son stress, l’altercation avec son père d’il y a quelques minutes et puis, il fallait bien l’avouer, l’envie qu’il avait de le clouer au sol depuis si longtemps déjà . Toutefois, Max ne se laissa pas démonter et tout en titubant, revint vers Aaron, près à attaquer une fois de plus. Il n’eu pas le temps, cette fois ci, c’est un coup de genoux en plein dans l’estomac qui l’incita à reculer. On arrête là où t’en veux encore ?! » Qu’est-ce qui te prends Aaron, tu as complètement perdu la tête ma parole !! » Et voila que maintenant, c’était le père de Lise qui s’en mêlait. S’il en voulait une lui aussi, c’était avec plaisir, il n’y avait qu’à demander !! Vous, vous allez m’écouter attentivement !! Si votre fille en est là aujourd’hui, c’est uniquement de votre faute !! Mais putain vous voyez pas qu’elle demande qu’un peu d’attention de votre part ?! Vous attendez quoi ?! Qu’elle foute sa vie en l’air comme l’a fait Sam ?! C’est ça que vous voulez ?! Elle se détruit à petit feu et uniquement à cause de vous !! Bordel mais vous allez ôter la merde que vous avez devant les yeux et dénier vous occuper de vos filles ??! Vous attendez quoi ?! De pousser Lise à bout et quand vous aurez gagné vous ferez la même chose avec Kitty, c’est ça ?! Je vous laisserai pas leur faire du mal vous m’entendez ?! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 209 Sitôt que Lise eut accepté son intervention, le père Cooper était apparut dans le couloir pour faire en sorte que tout soit mis en place dans la salle d’opération. A croire qu’ils les espionnaient, vraiment…Lise eut à peine le temps d’échanger quelques baisers qu’elle était déjà sur un lit, en train d’être transportée en salle de soins pour se faire endormir. Anesthésie générale oblige, pour une opération aussi lourde. Évidemment, elle ne sentit rien de ce qui se passa pendant l’intervention. C’était avant tout au laser, elle n’aurait donc aucune cicatrice, mais c’était un traitement lourd qui l’immobiliserait sûrement plusieurs semaines quoi qu’il en soit. Surtout qu’après sa tentative de suicide, le corps de Lise était considérablement fragilisé…D’où les infimes précautions que durent prendre les médecins pour l’opérer et éviter de la tuer. Mais l’opération fut un franc succès, et bientôt Lise fut ramenée dans sa chambre, encore endormie. Elle n’allait sûrement pas tarder à se réveiller, mais pour l’instant, disons qu’elle récupérait. C’était de bonne guerre, après tout, non ? Sauf que des cris et un bruit incessant non loin de sa chambre fit qu’elle se mit à bouger légèrement les paupières et les doigts, reprenant peu à peu conscience. Où était-elle, que s’était-il passé ? Lise avait du mal à assembler les pièces du puzzle, pour tout dire. Elle tenta de bouger légèrement la tête, mais elle avait un tel mal de crâne qu’elle préféra éviter d’aller trop vite. Ses doigts bougeaient comme il fallait, c’était déjà ça. Ses yeux s’ouvraient petit à petit, et sa mémoire lui revenait, quand à elle, petit bout par petit bout. Elle se souvint s’être violemment disputée avec Aaron à cause d’un mariage bidon…Avoir mélangé vodka et médicaments dangereux, puis s’être retrouvée sur ce même lit d’hôpital, dans un état lamentable. Elle avait rencontré le père d’Aaron, que celui-ci ne semblait pas porter dans son cœur, puis l’urgence de son opération…Opération ! Voilà le mot clef de l’affaire, qui fit qu’elle ouvrit les yeux plus grand. Elle se trouvait dans la même chambre d’hôpital qu’il y avait quelques heures, une poche en perfusion en plus, pour stabiliser son foie. Elle reprenait conscience peu à peu, se sentant terriblement fatiguée et nauséeuse. Le docteur Cooper l’avait prévenue que ça arrivait, et que ce petit malaise passerait dès le lendemain, une fois qu’elle aurait le droit de manger et de boire. Lise tenta de se hisser très légèrement, de s’asseoir même, mais une douleur abdominale la rappela à l’ordre Il était encore trop tôt pour vouloir sortir de ce lit. Mais ce n’était pas le plus surprenant…Ce qui la surprenait davantage, ce fut la véritable bataille qui se joua dans sa chambre, entre Max et Aaron, puis entre Aaron et son père. Max semblait mal en point, comme s’il s’était déjà pris une dérouillée, et son père semblait plus menaçant que jamais. Aucun des trois n’avaient pas remarqué qu’elle s’était réveillée, et qu’elle les regardait, l’air horrifié. Elle aurait voulu hurler, mais sa gorge était tellement sèche…Il lui fallut un temps considérable pour reprendre contenance, et pour y parvenir plus facilement, elle redressa son lit, pour être un minimum en position assise. ARRÊTEZ ! »Lise avait hurlé aussi fort qu’elle avait pu, avant de plaquer sa main contre sa gorge, qui lui faisait mal. Crier n’était pas une bonne idée dans son état, pas du tout…Mais elle l’avait fait parce que voir des règlements de compte basiques, très peu pour elle. De toute manière, et son père le devinerait sans doute tout seul, elle défendrait toujours Aaron et personne d’autre. Max n’était rien pour elle, et elle ne voyait aucune raison de défendre ce père qui avait été à l’origine de son envie de suicide. Il l’avait toujours été, comme pour Sam, du reste. Lise aurait voulu prononcer autre chose, se défendre, leur dire à eux deux d’aller se faire voir, qu’elle n’avait aucune envie de converser avec eux…Mais ce fut à ce moment précis que William, son meilleur pote, son vrai frère de cœur, se décida pour débouler dans la pièce, se donnant en spectacle comme d’habitude. Saluuuut les gars ! Alors, on m’attendait, hein ? M’enfin, je sais que je suis une star, mais retenez vos cris tout de même, on est à l’hosto les chéris. Rhaaaa Max, combien de fois j’t’ai dis que Lise est une citadelle imprenable ? Regarde la finesse de ces pierres, la capacité solide de ce pont levis, et tout le reste…Puis James, mon chou, voyons…Faut respirer, dans la vie ! Lizzie sera encore là demain, mais pour le moment, faut qu’elle dorme, vieux ! »Pour calmer Aaron, qu’il sentait à deux doigts de faire une grosse connerie, lui tapota l’épaule d’un air presque fraternel, pour lui faire comprendre qu’ils ne valaient pas le coup, ni l’un ni l’autre, pour qu’il se mette dans la merde. Pendant ce temps, Lise se mit à soupirer, reprenant contenance, profitant de l’intervention de Will pour dire ce qu’elle pensait vraiment de tout cela Max, je t’ai déjà dit que je voulais pas de toi, que je voulais au contraire que tu te casses de ma vue ! Quant à toi Papa, si jamais je veux te parler…Si toutefois, j’en ai un jour envie, j’te téléphone. En attendant, vous débarrassez le plancher, et plus vite que ça ! J’suis pas d’humeur à vous écouter, et toute manière, Papa…Si tu n’apprécies pas Aaron, j’en ai rien à cirer. Moi je l’aime, il me plait à moi, et basta. J’ai passé l’âge d’avoir ton consentement, je te ferais remarquer. »William se mit à rire légèrement, avant de pousser tout ce beau monde dehors, excepté Aaron bien entendu. Il chassa pour ainsi dire Max et James, leur demandant de respecter le silence de l’hôpital, mais aussi les heures de visites, dépassées. Il referma la porte, tapant dans ses mains comme s’il venait d’accomplir un travail acharné et qu’il était satisfait. Lise se mit à rire doucement…Quel acteur celui là ! Il aurait fait dans le one man show que ça ne l’aurait pas étonnée…Mais elle le connaissait trop bien, jamais il ne se mettrait vraiment sur le devant de la scène, en vérité. Décidément, tu rates jamais une occasion de te donner en spectacle, toi ! » Les risques du métier, ma belle…Puis bon, tu es un tellement bon public qu’il faut bien t’honorer de temps en temps ! » Pas mal, la citadelle imprenable…Même si j’veux pas savoir ce que tu désignais chez moi qui pouvait ressembler à des pierres ou un pont levis…Pour ton info, j’ai pas de cellulite ! » Ahhh on dirait mon illustre bien aimée qui se regarde devant la glace ! D’ailleurs, elle a vraiment hâte de te rencontrer quand tu iras mieux. Et je pense que je s’rais bien content d’avoir ce cher Aaron Cooper à mon mariage ! » Tu le rencontres enfin, et voui ! Aaron, voilà mon ami d’enfance, William, dit Will. Celui avec qui j’ai fais les quatre cent coups, y compris faire cuire des vers de terre…Mais c’était son idée, j’le jure ! » Mouais…Prouve-le, c’est vite dit ça ! Bon, j’vous laisse les amoureux ! Lizzie, t’as mon numéro si les deux affreux se pointent ! Pour cette fois, c’est Hélène qui m’a prévenu, mais j’espère bien que tu m’appelleras au lieu de faire une connerie…La prochaine fois, c’est moi qui t’égorges personnellement ! »Lise se mit à rire à nouveau, tandis que William leur fit des bisous de loin, refermant la porte derrière lui. Aaron devait penser qu’elle ne s’entourait que de tarés, décidément ! Mais ça n’avait pas grande importance. Après tout, Will était diablement attachant, et s’il savait tout ce qu’il avait fait pour elle, il l’adorerait rien que pour cela. Mais pour l’instant, elle l’invita à venir à côté d’elle, ne supportant définitivement pas qu’il soit trop loin…Même si le trop loin’ signifiait quelques mètres seulement. On a un jour de différence avec Will. On s’est pratiquement élevés ensemble…Au départ, on se tapait dessus. Puis on est devenus amis lorsqu’on s’est fait raquetter par des grands…On s’est battus ensemble, et on s’est plus lâchés…Même dans les pires moments. Will était un junkie, avant. J’ai été là jusqu’à ce qu’il se sorte de cette merde, et aujourd’hui, c’est moi la junkie et lui un garçon bien dans ses pompes, sous le point de se marier. Marrant la vie, hein ? Mon père n’ose pas s’opposer à lui, parce qu’il lui fait perdre tous ses moyens…Mon père n’a jamais réussi à s’énerver contre lui, et William le sait parfaitement. Fais voir ta main ! »Lise grimaça violemment tandis qu’elle constatait que celle-ci était rouge. Ce n’était pas étonnant, il avait du cogner fort ce minus de Max…Quelle plaie celui là ! Il était collant pire que de la glue ! Lise se mit à embrasser doucement la main d’Aaron, façon bisou magique’, comme si ça pouvait l’empêcher d’avoir mal. Tu t’es encore battu pour moi…Et moi, je fais que des conneries. Pas faux, le coup de la citadelle imprenable. Cela étant…Je réitère, la blouse blanche, ça te rend vraiment sexy. Dommage que je sois clouée dans ce lit, sinon, j’aurais cherché la petite bête. Mais promis, je serais sage. »Lise eut soudainement un regard taquin, avant de passer lentement sa main contre sa nuque. Elle appuya ensuite dessus pour qu’il approche, avant de capturer doucement ses lèvres. Lise était épuisée, cela se sentait, mais son baiser n’en fut que plus doux, langoureux, comme si elle voulait d’un côté l’apprivoiser, apprendre à le connaître, et d’un autre côté, le rendre fou. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 317 La petite visite surprise de William tomba à point, juste au moment où la situation allait dégénérer entre James et Aaron. Il faut dire que désormais, le jeune homme était lancé et tant qu’à faire, autant que chacun en prenne pour son grade. Il avait rarement été aussi tendu et enclin à la bagarre et à vrai dire, la présence de Matthew dans les parages n’arrangeait en rien son humeur massacrante. Aaron ne souhaitait qu’une chose qu’on les laisse tranquille, qu’il puisse passer du temps seul avec Lise sans avoir à se soucier de leurs familles respectives qui ne faisaient que leur pourrir la vie à longueur de temps. Tu vas me le payer Cooper, je te le garantis ! » Voila quelles furent les dernières paroles de Max avant que William prenne soigneusement le temps de le diriger vers la sortie. Il croyait encore l’impressionner après ce qui venait de se passer ?! Aaron remercia William pour son intervention bien qu’il aurait vraiment aimé pouvoir terminé cette petite conversation fort intéressante en compagnie de James… il aurait probablement l’occasion de se rattraper une fois prochaine. Enfin seuls. Aaron avait cru que cet instant n’arriverait jamais !! A croire qu’il attendait depuis une éternité de pouvoir retrouver Lise sans que personne ne puisse venir s’immiscer entre eux. Désormais assis sur le lit de la jeune femme, il écouta ses explications concernant sa relation avec William et se mit à sourire. La vie de Lise était d’une complexité incroyable, digne d’un vrai roman, il le lui avait souvent fait remarqué !! Les scénaristes d’Hollywood feraient un tabac s’ils prenaient le temps de se pencher sur son cas. Quand elle le lui demanda, il lui montra sa main, effectivement rougie mais qu’il ne lui faisait pas plus mal que ça. Il faut dire que son taux d’adrénaline était encore assez élevé et par conséquent, inhibait la moindre douleur. Comme toujours, Lizzie fut capable de lui redonner le sourire en un rien de temps. Aaron ne pu s’empêcher d’hausser les yeux au ciel, tant sa remarque au sujet de sa blouse blanche sonnait cliché. Pourquoi les femmes étaient-elles attirées par les hommes en blouses blanches ou en uniformes, hum ?! Ne t’en fais pas, c’est juste une question de temps. Dès que tu sors de ce lit, j’ai bien l’intention de nous faire rattraper le temps perdu… puis j’ai toujours mon bon pour un gros câlin » et je compte bien en faire bon usage. »Sentant la douce pression qu’elle exerçait sur sa nuque, Aaron se rapprocha davantage, laissant ses lèvres aller à la rencontre de celles de Lise puis leurs langues se mélanger en un langoureux, doux et ô combien agréable baiser. Cela étant, le jeune homme n’était pas d’humeur particulièrement câline ce soir, certes il avait comme toujours envie et besoin de la tendresse de Lise mais d’un autre côté, il éprouvait le besoin de répondre aux questions qu’elle avait probablement dû se poser au cours de la journée et auxquelles il avait sagement évité de répondre. Mettant un terme à leur baiser, il caressa doucement la joue de Lise d’un revers de main et se lança dans ses explications. Tu es bien la seule personne au monde pour qui je n’ai pas envie d’avoir le moindre secret, pourtant, je ne t’ai pas tout dit concernant… Matthew et moi. Comme tu l’as sans doute remarqué, nos rapports sont un peu… beaucoup… tendus. Si tu n’as jamais eu l’occasion de le rencontrer auparavant c’est parce que… » Aaron soupira doucement. Il détestait aborder ce sujet là mais il s’était fait la promesse de ne rien cacher à Lizzie. Parce qu’il avait l’interdiction formelle de s’approcher de moi. Décision de justice. Tu sais, si j’ai jamais pris le temps de te parler de ma famille, c’est pas vraiment un hasard. Tu as déjà eu l’occasion de rencontrer Sarah et… au risque de te surprendre, elle n’est pas ma mère. » Aaron avait toujours appelé Sarah maman » puisqu’il la considérait comme sa mère mais biologiquement parlant, elle ne l’était pas. Sarah était assistante sociale de profession, belle, attachante, drôle et d’une gentillesse incroyable. Elle avait eu l’occasion de rencontrer Lise dans le passé et l’avait aussitôt adoré lui faisant comprendre qu’elle était fière que son fils soit tombé amoureux d’une jeune femme comme elle. Aaron n’avait jamais révélé à Lizzie qu’elle n’était pas véritablement sa mère ; en réalité, il n’en voyait pas vraiment l’utilité. Sarah m’a adopté à l’âge de six ans environ. Avant ça, je vivais seul avec Matthew. Ma mère biologique est morte par accident peu après ma naissance et je n’ai pas le moindre souvenir d’elle. Quoi qu’il en soit, il ne s’est jamais remis de sa mort et a commencé à sombrer dans l’alcool ce qui l’a rendu particulièrement violent… à mon égard. Ca a commencé par des coups anodins qu’il regrettait presque immédiatement puis… au fil du temps, ça s’est aggravé. Il disait que c’était pour mon bien, que c’était pour me forger un caractère. »Sans qu’il ne s’en aperçoive, Aaron avait prit la main de Lizzie dans la sienne et la serrait désormais afin de se rassurer lui-même et de se donner le courage de continuer son récit. Il n’en avait jamais parlé à personne, sauf à Paul. Et encore, il ne lui avait pas tout dit, tout simplement car il estimait qu’il n’était pas nécessaire de lui relater les moindres détails. Ce n’était pas très joyeux comme histoire et Aaron détestait qu’on le plaigne. Je me souviens que tous les soirs, il ouvrait une bouteille de whisky. J’arrive encore à entendre le tintement des glaçons dans son verre et la violence avec laquelle il le reposait sur la table une fois la dernière goutte avalée. C’est là que j’avais peur… j’avais beau me cacher, essayer de me faire le plus discret possible en espérant qu’il oublie ma présence mais chaque soir ça recommençait. Des gifles… puis des coups de poings aussi. J’avais peur Lise… j’avais tellement peur… »Le simple fait de revivre par la parole tout ce qu’il avait enduré le faisait revenir dans le passé, dans la peau du petit garçon qu’il était autrefois et qui était totalement effrayé par Matthew. Aaron n’avait pas lâché la main de Lizzie, au contraire, la pression qu’il exerçait sur celle-ci se faisait plus intense encore. Je me suis retrouvé aux urgences à trois reprises, dont une fois dans un état très grave. Une commotion cérébrale pour être exact. Il m’avait donné un coup de poing dans l’estomac et un autre en plein visage… j’avais cinq ans Lise… comment voulais-tu que je me défende ? Puis c’était mon père, je voulais pas qu’on lui fasse du mal. Alors à chaque fois, j’entrais dans son jeu, j’inventais des excuses, des bagarres imaginaires avec des copains imaginaires. Puis… personne n’aurait mis en doute la parole de Matthew… il était tellement respecté de tous ! Un peu comme aujourd’hui sauf qu’à l’époque, c’était vraiment son heure de gloire. »Il y eu un moment de silence. Un moment où Aaron n’arrivait plus à parler, ses paroles restant nouées dans sa gorge. Il détestait se montrer faible de la sorte mais raconter tout ça était d’une intensité incroyable pour lui. Quand il m’a ramené à la maison, les choses se sont calmées pendant un mois environ puis ça a été pire… un véritable enfer même. Il partait des journées entières et m’enfermait dans le noir, sans manger, sans boire, comme un putain de chien galeux !! J’avais froid… j’avais peur… j’étais seul. Si j’avais le malheur de crier, de pleurer ou de faire le moindre bruit, il réapparaissait comme sorti de nulle part pour me frapper de nouveau. Il me disait que c’est comme ça que je deviendrais un homme. Puis un jour…elle a débarqué. Sarah. C’est elle qui m’a trouvé, à ce qui parait, j’étais couvert de bleus et complètement terrorisé. Je ne me souviens pas de cette journée à vrai dire. Sarah a pris l’affaire en main et naturellement, Matthew a été envoyé devant la justice. Cet enfoiré avait un avocat exceptionnel si bien que les sanctions ont été minimes pour lui. Le juge a juste exigé qu’il ne s’approche plus de moi jusqu’à ma majorité et m’a placé dans une famille d’accueil… Sarah a demandé ma garde puis la suite, tu la connais… pas joyeux tout ça, hum ?! Mais maintenant tu sais…» Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 345 Lise avait beau essayer d’adoucir ce moment à l’aide d’un baiser langoureux, rien n’y fit, elle sentait qu’Aaron était plus tendu qu’une corde d’arc. Il lui cachait quelque chose, c’était évident. S’était-il battu avec quelqu’un d’autre pendant son opération ? Ou bien était-ce tout simplement l’histoire entre son père et lui qui lui revenait à l’esprit ? Lise ne tarda pas à le savoir, car chose étonnante, il choisit de lui raconter la vérité, pour une fois. Elle connaissait suffisamment Aaron pour savoir que cette démarche devait lui coûter…Il n’avait jamais aimé parler de lui, et cette histoire le touchant directement, elle était particulièrement émue qu’il le fait. Elle serra sa main aussi fortement qu’elle le pu, n’osant pas le toucher ailleurs tant qu’il n’avait pas fini, de peur qu’il ne disparaisse. Il ne fallait pas le brusquer, le laisser parler, ne surtout pas l’interrompre. Mais cette histoire était tellement horrible…Dire qu’elle était à des années lumières d’imaginer une chose pareille ! Matthew Cooper cachait bien son jeu, derrière son humour et son sourire charmeur. Bien sûr, Lise avait connu Sarah, dont elle se souvenait très bien, et qu’elle appréciait énormément. Hélas, depuis qu’elle avait quitté San Francisco, elle n’avait jamais donné de nouvelles, parce qu’elle savait qu’elle transmettrait l’information à Aaron, et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. Mais là n’était pas la question…Aaron s’était fait battre pendant toute son enfance, et cette idée la fit frémir de dégoût. Une larme perla le long de sa joue, n’osant pas imaginer qu’elle ne se doutait pas qu’il avait tant souffert durant son enfance. Il ne laissait jamais rien paraître…Jamais. C’était un colosse aux pieds d’argile, mais il semblait que Lise avait réussi à le mettre à genoux’ pour qu’il décide de se confier à elle. Sans doute s’était-il confié à Paul, son meilleur ami, que la demoiselle appréciait aussi…Mais le connaissant, il n’avait pas du tout lui confier. La preuve en était faite, il avait un mal considérable à parler, et pourtant il termina son récit, allant jusqu’au bout, n’hésitant pas à donner quelques menus détails. Lise était proprement horrifiée…Voilà pourquoi il avait mal pris le fait que James Hawkins lève la main sur sa fille ! C’était plus clair maintenant. Mais l’important, c’était de le soutenir, maintenant…Ils avaient deux familles de fous, mais ils pouvaient encore s’en détacher, au moins un peu. Lise pouvait très bien vivre sans son père, et Aaron pouvait faire en sorte d’ignorer son père…Son stage finirait par se terminer, et pour le prochain, il pourrait toujours choisir un autre hôpital ! Lise prit son visage entre ses mains, les yeux brillants comme jamais, émue par un tel récit. Si elle avait su tout cela il y a trois ans, pour sûr, elle ne serait jamais partie. Elle aurait relativisé sa propre situation familiale et tout aurait été différent. Mais comme dit l’autre, on ne refait pas le passé…On peut juste tenter d’améliorer présent et avenir. Aaron, si tu savais comme je suis désolée que tu aies eu à supporter tout ça…Je comprends mieux pourquoi tu étais dans une telle colère quand mon père m’a frappée ! Mais je peux t’assurer que c’est la seule fois où il l’a fait. C’est un sale con, mais ce n’est pas quelqu’un de violent. Déjà que j’aimais énormément Sarah, je crois que je la remercierais chaleureusement dès que je la reverrais. Elle t’a sauvé…Et dire que je me suis laissée berner par le sourire de ton père ! Il ne m’approchera pas celui là …Et il ne t’approchera pas non plus ! Tu finis ton stage quand ? Pour le prochain, tu peux toujours demander un autre hôpital ! J’ai été opérée, ça va aller maintenant. Bon, je ne dis pas que ce sera tout rose…J’ai un caractère de cochon, je suis violente et insupportable. Mais je t’aime, c’est le plus important, non ? »Lise lui fit un léger clin d’œil, essayant de détendre comme elle le pouvait la situation devenue particulièrement tendue. Elle se doutait bien qu’Aaron n’avait pas vraiment la tête à être tendre, mais elle pouvait l’être pour deux et il le savait bien. Approche-toi. »Lise le prit doucement, tendrement dans ses bras, dans une étreinte chaleureuse. Elle caressa doucement son dos, sa nuque, puis ses cheveux, tentant de le détendre au moins un peu. Elle avait conscience que cela n’effacerait nullement le mal fait, mais c’était un début. Et puis, elle serait toujours là pour lui, quoi qu’il arrive, elle n’allait pas s’enfuir. Dans l’état actuel des choses, alors qu’elle ne parvenait même pas à se mettre debout, c’était difficile ! Mais surtout parce qu’elle n’avait nullement envie de le quitter. Elle voulait qu’ils passent chaque moment de leurs vies ensemble, autant que faire se peut. Ce fut pourquoi, tout en le gardant fortement serré contre elle, Lise reprit la parole Je suis touchée que tu m’aies tout raconté. Je n’osais pas te demander pourquoi tu semblais si opposé à ce maudit docteur, et tu sais bien comment je suis…Je me mêle pas de la vie des gens, je les force pas à me parler. Discrétion assurée, c’est comme ça que tu m’appelais quand on s’est rencontrés, tu te souviens ? On a passé un an à s’apprivoiser tous les deux…Deux vrais sauvages ! Mais je veux que tu saches une chose, Aaron, regarde moi bien dans les yeux. »Lise s’écarta légèrement, et se mit à le regarder très sérieusement, comme si elle allait lui annoncer la fin du monde ou quelque chose dans le genre. En vérité, il ne s’agissait pas de quelque chose de funeste, ni même de triste…Juste d’un ressenti qu’elle avait, dont elle voulait lui faire part, et dont elle voulait qu’il ait conscience. Aaron était tout pour elle…Son passé, son présent et son futur. En conséquence, elle ne pouvait pas penser à lui sans s’impliquer corps et âme. Nous sommes notre propre famille, à présent. Tu l’as dis toi-même, nous ne sommes plus seuls pour affronter les merdes de la vie…Nous sommes deux. Okay, on a une famille de fous, un passé à faire pleurer le plus insensible gars du monde…Mais mon cœur bat à l’unisson avec le tien. J’ai fais des conneries, j’en ferais sûrement d’autres, mais si tu es avec moi je m’en fous complètement. Le passé ne compte pas…Et comme je ne vois pas mon avenir sans toi, c’est vite réglé ! Aaron, ne sois pas triste, je t’en prie…N’aie pas honte de l’être, pas devant moi. Tu sais bien pourtant que j’étais la consoleuse professionnelle de Sam, il t’en avait parlé. Tu avais trouvé ça charmant ! Et Kitty t’adore, elle a hâte de te revoir, aussi…Aaron, tu es tout pour moi. Puis, tu as un bon pour un câlin…Je peux t’en faire un pour réparer ton petit cœur. »Lise s’approcha davantage pour déposer un baiser léger comme une brise sur les lèvres. Elle ne voulait pas le brusquer…S’il préférait juste qu’elle le frôle, elle le frôlerait. S’il voulait un véritable baiser, il lui suffirait de le demander et il serait exaucé. Tu ne penses pas qu’il faudrait que tu rentres dormir ? Je ne risque rien ici. Je vais être bien sage et ne pas me lever, je te le promets. Mais tu as l’air crevé, et je ne veux pas que tu me fasses un malaise ! Allez zou ! C'est le médecin pas qui te le demande! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1619 Parler de son passé et de cette période de son enfance était de loin la chose la plus difficile à faire pour Aaron. Il détestait se remémorer ses moments qui l’avaient terrifié étant enfant mais il se devait de le faire, pour être honnête avec Lise, pour qu’elle comprenne certaines choses et aussi, parce qu’il l’aimait et avait confiance en elle. Cela répondrait aussi aux questions qu’elle se posait au sujet de sa relation tendue avec Matthew et pourquoi il refusait de faire le moindre pas vers lui. En revanche, Aaron luttait toujours de toutes ses forces pour ne rien laissait paraître de ses émotions, il détestait se montrer faible et reconnaître que lui aussi avait ses propres failles. Sans l’ombre d’une hésitation, il alla se blottir dans les bras de Lise, il en avait besoin et elle était la seule à pouvoir lui apporter ce bien être qu’il avait éternellement recherché dans les bras des autres femmes. Aaron éprouvait le besoin de la sentir tout contre lui, comme si cette étreinte lui était devenue soudainement vitale. Il se concentra sur les paroles apaisantes de Lizzie qui parvinrent même à le faire sourire. Lui avait-il déjà dit combien il l’aimait ?! Glissant sa main sur sa joue, il répondit à son baiser par un autre, bien plus langoureux et intense que les précédents. Elle était toute sa vie, tout ce dont il avait besoin désormais. Durant un long moment, il fut incapable de se détacher d’elle, l’embrassant continuellement, parsemant ses lèvres de petits baisers, se reculant pour la regarder un instant puis se rapprochant pour mieux recommencer. S’il cessa, c’est uniquement suite à la remarque de Lizzie, elle avait raison, il était épuisé et manquait de sommeil, cependant, il ne pouvait pas se résoudre à la quitter. Tu as raison, ce serait plus raisonnable, il faut que tu te reposes toi aussi, tu dois être épuisée. Demain matin je pense arriver tôt, je serai là quand tu te réveilleras c'est t’ennuie si je dors chez toi ?! Je crois que je me sentirais mieux dans ton appart’ que dans le mien, puis ça me donnera l’illusion de ta présence… » Somewhere over the rainbow… Les jours passaient à vitesse grand v, si bien que Lizzie fut bientôt partiellement rétablie de son opération, suffisamment en tout cas pour que les deux amoureux envisagent très sérieusement une petite virée à deux pour le week-end. Pour Aaron, il était grand temps d’essayer ce magnifique cabriolet noir qui lui faisait de l’œil depuis des jours et des jours maintenant, étant donné qu’il ne s’était pas encore résolu à l’essayer sans Lise. Ce samedi matin, Aaron entra dans la chambre de Lise sans faire le moindre bruit puis alla se recoucher à ses côtés, passant un bras autour d’elle et positionnant sa tête dans le creux de son cou pour y déposer un baiser d’une tendresse incomparable. C’était comme ça qu’il s’y prenait pour la réveiller, les rares fois où il se levait avant elle. Cela faisait d’ailleurs un bon moment qu’Aaron était levé, il avait eu le temps de prendre sa douche, de s’habiller et même de passer deux ou trois appels pour annuler tout ce qu’il avait prévu de faire ce week end. Hors de question de gâcher le moindre instant en compagnie de Lizzie, il avait perdu suffisamment de temps comme ça. Tandis qu’il caressait son ventre dénudé, il remonta ses baisers dans son cou, jusqu’à gagner enfin ses lèvres pour y déposer de petits baisers destinés à la sortir de sa torpeur. En temps normal, il n’aurait pas hésité à la laisser dormir mais ce matin, c’était hors de question, d’ailleurs, avant de s’endormir, ils s’étaient fait juré que le premier réveillé avait pour mission de réveiller l’autre. Bonjour jolie princesse endormie…il est plus de dix heures mon ange, faudrait songer à sortir de ta torpeur beauté…Oh, non pas que je sois contre une journée passée sous la couette avec toi car tu sais qu’y’a rien de tel qu’un petit câlin matinal pour me mettre en route mais là … si tu veux qu’on mette les voiles avant midi, faudrait te réveiller mon cœur. » Aaron resta encore quelques minutes dans la même position, à câliner doucement Lizzie pour qu’elle se réveille en douceur. Il détestait les réveils brutaux. Le réveil qui sonne à six heures du matin finissait généralement contre le mûr à l’autre bout de la chambre. En revanche, quand c’était Lise qui se chargeait de le tirer de ses songes, c’était différent… il supposait qu’il en était de même dans l’autre sens. Bouge pas, je vais te chercher ton petit déjeuner. » Oui parfois Aaron se complaisait dans ce rôle de petit ami idéal. A vrai dire, il prenait beaucoup de plaisir à le faire quand c’était pour Lise… avec ses autres conquêtes,c’était différent. Quand elles finissaient par se réveiller, il n’était généralement plus là ou se contentait simplement de préciser qu’il y avait un café au coin de la rue. Super class’ le petit Aaron quand il veut hein ?! Tsss, non mais ! Avec Lizzie, c’était différent et pour preuve !! Il lui avait préparé un véritable petit déjeuner digne de ce nom café, lait, verre de jus d’oranges fraîchement pressé, croissants, confiture et histoire de couronner le tout, une magnifique rose rouge déposée sur son plateau. C’est pas mignon tout ça ?! Quand il entra de nouveau dans la chambre, il souria à Lizzie qui était enfin réveillée et déposa son petit déjeuner devant elle, avant de se rallonger près d’elle et de l’embrasser de nouveau. Par la suite, il reprit la parole mais chacune de ses phrases était ponctuait de plusieurs baisers qu’il déposait dans son cou, sur son épaule ou son bras… accro lui ?! Non à peine… Tu es incroyablement belle, je t’ai déjà dit que j’étais complètement fou de toi ? Je suis content qu’on fasse cette petite escapade rien que tout les deux. Ca va nous permettre de se retrouver un peu, j’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on a pas eu un moment rien qu’à nous… Pour notre itinéraire j’ai pensé que nous pourrions longer la mer, profiter du soleil et profiter l’un de l’autre… ce soir j’envisageais un dîner aux chandelles digne de ce nom… puis…j’ai envie de te faire l’amour tout le restant de la nuit… de t’avoir rien que pour moi… le programme te convient-il ?! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1651 Les journées étaient passées à la vitesse grand V pendant toute sa convalescence. Lise avait passé le plus clair de son temps à dormir, pour récupérer des émotions fortes causées ces derniers temps. Évidemment, à sa sortie de l’hôpital, elle était proprement ravie de retrouver son cher appartement. Elle avait autorisé à Aaron de l’occuper pendant son absence, comprenant parfaitement qu’il ait besoin de sentir sa présence près de lui. C’était de même pour elle, sauf qu’elle n’osa pas lui demander quelque chose qui pourrait lui faire penser à lui. A la place, elle se languissait de chacune de ses visites, et s’en contenta. De plus, ils avaient prévu, le weekend qui suivait sa sortie de l’hôpital, d’aller faire effectivement une petite virée, Aaron au volant du magnifique cabriolet que Lise lui avait offert. Il n’attendait que ça, d’ailleurs…Cette voiture en avait sous le capot, d’après le vendeur. Mais ce matin là , Lise traîna un peu au lit, faisant un si beau rêve qu’elle ne pouvait se retenir de le prolonger. Mais bientôt, elle sentit le lit s’affaisser doucement, preuve qu’Aaron s’y était glissé, avant de la couvrir de caresses et de baisers. Ce genre de réveil était particulièrement doux, comparé à l’horreur violente représentée par le réveil pour aller à l’université. Non, ses baisers avaient le pouvoir de la réveiller, mais aussi de la mettre de bonne humeur. Elle soupira donc doucement tandis qu’il poursuivait son rôle de réveil matin, lui murmurant des mots doux à l’oreille. Effectivement, s’ils voulaient partir avant midi, il fallait qu’elle se lève. Cependant, elle n’ouvrit les yeux qu’en le sentant sortir du lit. S’éveillant doucement, elle s’assit sur le lit, goûtant le délice de tous les instants de ne plus avoir mal au ventre, comme avant son opération. Pour sûr, Lise revenait de loin…Mais était-ce pour ça qu’Aaron était autant aux petits soins avec elle ? Il venait de lui apporter sur un plateau un vrai petit déjeuner de roi. Le tout accompagné d’une rose, dont elle huma délicieusement le doux parfum. Il la connaissait si bien, c’en était adorable. D’ailleurs, avant même de goûter à ce véritable festin, Lise se pencha pour l’embrasser langoureusement, comme pour le remercier. Elle l’invita à se joindre à elle, manger au moins un croissant en sa compagnie pour lui faire plaisir. Il y eut bien évidemment le traditionnel huuuum » quand elle goûta le jus d’orange fraîchement pressé qu’il lui avait préparé. Puis, elle se mit à sourire de manière taquine tandis qu’il lui énonçait l’emploi du temps d’aujourd’hui…Ce weekend était plus que bienvenu, après tout ce qu’ils avaient enduré ! Ah, la mer, je signe de suite…J’ai une envie folle de me baigner, je prendrais mon maillot de bain ! Quant au dîner aux chandelles…Paul a du passer par là , n’est-ce pas ? Le polisson ! Tu es un ange chéri…Et puis tu sais, pour la nuit qui arrive, tu as toujours en ta possession un bon pour un câlin, à utiliser comme bon te semble… »Comment dire ? Lise était proprement ravie qu’il se décide à passer à autre chose qu’aux simples emballages de pizza. Elle ne doutait pas que Paul ait été de très bon conseil, elle le connaissait assez pour savoir que c’était un très bon cuisinier, mais aussi un bon conseiller. Il était le meilleur ami d’Aaron, aussi, et ça ne gâchait rien…Quant à sa remarque pour la nuit, elle la ponctua d’un clin d’œil significatif, tout en finissant son petit déjeuner. Elle se leva ensuite du lit pour se serrer doucement contre lui et l’embrasser passionnément, lui murmurant qu’elle allait se préparer pour qu’ils soient partis avant midi, comme promis. Elle fila ensuite sous la douche, ayant choisi dans son immense penderie de quoi s’habiller, ainsi que son maillot de bain à glisser en guise de sous-vêtements. Ce fut ainsi qu’elle ressortit de la salle de bain et apparut dans le salon un petit quart d’heure plus tard, habillée de la robe blanche qu’il aimait tant, son beau bikini blanc en dessous, au cas où ils se baigneraient. Elle était fin prête à faire cette virée, et avait hâte de le voir au volant du cabriolet, d’ailleurs. Elle lui prit donc la main et tous deux se rendirent jusqu’au parking du sous sol, où était garée la magnifique voiture, n’attendant qu’une chose Les emmener au paradis. A peine Aaron avait-il mis le contact que Lise frissonnait déjà d’impatience. Après tout, c’était de bonne guerre de vouloir se faire plaisir après des épreuves pareilles ! Et elle avait besoin de se sentir vivante, auprès de lui…Elle ne comptait plus le nombre d’années depuis lesquelles ils n’avaient pas fait un weekend ensemble, en dehors de la ville. Longer la mer offrait, qui plus est, de magnifiques décors ! Elle avait un sourire magnifique tandis qu’ils roulaient tous deux, et qu’elle lui tenait de temps en temps la main. Elle ne voulait pas l’empêcher de conduire évidemment, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de le toucher. Elle alla même jusqu’à déposer un léger baiser dans le creux de son cou, juste pour plaisanter…Mais elle ne l’avait fait qu’en ligne droite, afin d’éviter tout accident. Aaron, au fait, je t’avais pas parlé de Matthew Wainwright ? Ce type est une vraie horreur ! Avant de te revoir, j’ai passé la soirée dans un bar, accompagnée d’une amie. Je m’amusais à prouver que je tenais mieux l’alcool que bien des gars, en faisant des concours…Et alors que je m’étais isolée quelques minutes pour siroter une bière brune dans mon coin, il est venu, m’attaquant bi en tête avec les dangers de l’alcool, faisant son parfait chimiste propret et détestable. Il m’a cherchée toute la soirée, jusqu’au moment où une connaissance à moi a désiré que je lui présente. La pauvre folle…Mais avant même que j’ai pu dégoiser un mot, il m’avait déjà envoyer balader. Il s’est prit sa propre bière dans la tronche ainsi qu’une bonne baffe, puis je suis retournée m’isoler dans mon coin. Sauf qu’à un moment, il a été bousculé, a perdu sa canne –oui, parce que c’est un boiteux- qui est venu se loger près de moi. La fille que je lui avais présentée s’est ruée sur moi, me demandant de cacher la canne pour qu’elle puisse le ramener chez lui et coucher avec…Sauf que j’avais pas envie qu’il ait la moindre raison de me chercher, alors j’ai demandé son adresse à ses collègues chimistes, et je suis allée chez lui lui rendre son bien. La fille s’est énervée, il la jetée, et après il s’est excusé pour son comportement. Je lui ai dit que j’en avais rien à cirer de ses excuses, je suis partie, et tu sais ce qu’il m’a fait comme coup, le lendemain ? Il a fait appel à son frangin, qui est flic, pour au départ me choper en pleine rue pour tester mon alcoolémie. Je n’avais pas bu énormément pourtant, et je pédalais sans problème. Sauf que je suis rentrée avant même qu’il n’ait pu m’arrêter. Le lendemain, je suis allée à mon café habituel pour prendre le petit déjeuner, et Matthew était là , dans un coin, mais je ne l’avais pas vu. Son frère m’a arrêtée en plein café, et il a été ravi de voir la scène. Son frangin, Dorian, m’a gardée une journée au poste sans raison…Et mon père est venu me chercher pour payer ma cotion. Tu le crois toi, ça ? A croire que tous les Matthew sont des enfoirés…Sauf que son frère est visiblement à fond sur moi. J’arrive pas à m’en débarrasser. »Lise voulait lui raconter tout ça, non pas pour faire monter sa jalousie, mais parce qu’elle ne voulait avoir aucun secret pour lui. Et ça faisait partie des choses dont elle avait honte, en quelque sorte…Et puis, si ce Wainwright continuait à l’emmerder, elle voulait qu’Aaron soit au courant pour ne pas subir la même chose deux fois. C’est un crétin, qui a les faveurs de mon père, ce Wainwright, juste parce qu’il est en biologie…Je voulais juste te raconter ça parce que j’en suis pas fière, même si j’estime ne pas avoir mérité une journée au trou, bah…Je sais bien combien je peux être insupportable des fois, mais je crois que j’ai trouvé pire que moi. »Ils arrivaient non loin de la plage, au moment où elle cessa de parler. L’eau était magnifique, et si le ciel possédait des nuages, il y avait quand même quelques rayons de soleil non négligeable. Cette voiture et toi ne faites qu’un maintenant, hein ? Tu sais, tu pourras toujours te payer autre chose, maintenant que je t’ai offert ton premier rêve. Tu en as sûrement d’autres, des rêves et des désirs, n’est-ce pas ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1756 Il est vrai que généralement, les idées de Paul venaient compléter les siennes, d’ailleurs, comme ils aimaient souvent se le rappeler, ils n’avaient qu’un cerveau pour deux. Aaron adorait son meilleur ami et ne s’en était jamais caché. D’ailleurs, quand on lui demandait s’il avait des frères et sœurs, il ne comptait plus le nombre de fois où il avait répondu oui, un frère ». Paul était vraiment indispensable dans la vie d’Aaron et effectivement, il n’était pas totalement innocent dans cette histoire de dîner aux chandelles. Il n’étai pas innocent concernant le reste du programme non plus sauf qu’Aaron aurait très bien pu y penser sans lui cette fois-ci. Quoi qu’il en soit, il ne remercierait jamais le destin d’avoir mis Lise et Paul sur son chemin. Première ligne droit. Aaron accéléra soudainement, conscient de sa vitesse mais aussi du fait qu’il était en train de conduire la voiture de ses rêves alors il pouvait bien se faire plaisir sur quelques mètres encore. On lui reprochait souvent de conduire vite, lui avait plutôt l’impression que c’était les autres qui conduisaient trop lentement. En tout cas, il ne tarda pas à ralentir, conscient que Lise était à ses côtés et que sa sécurité passait avant la joie qu’il pouvait se faire de conduire de ce cabriolet. D’ailleurs, elle venait tout juste de déposer un léger baiser dans son cou, augmentant davantage le plaisir qu’il était en train de prendre. Tout sourire aux lèvres, il tâcha de ralentir un peu et détourna un instant son regard de la route pour le poser en direction de Lise, plus radieuse que jamais. C’est carrément le paradis de conduire de cet engin. T’as entendu le bruit qu’elle fait quand j’accélère ?! Non mais t’as entendu ça ? C’est juste é-norme !! Et attends !! Je suis impatient de voir la tête que fera Paul au moment où il la verra !! Il ne va pas en revenir ça c’est certain… je le vois de là , il va être vert. Mais... hors de question que je la lui prête, il va encore aller se pavaner avec, pas la peine. Puis il m’a toujours fait peur en voiture. On me reproche de conduire vite et dangereusement mais lui c’est pire… il roule trop lentement, un coup à provoquer des accidents à chaque carrefour. Et s’il y fait une seule rayure je crois que je le tue… non, il se contentera de la regarder, éventuellement de monter à côté de moi mais c’est tout. Oh…excuse moi, je t’ennuie avec tout ça ?! J’arrête pas de parler de cette voiture comme si c’était ce qu’il y a de plus important pour moi. Horriblement masculin et primaire comme réaction. »Il la regarda de nouveau, esquissant un léger sourire puis profita d’un feu rouge pour se pencher vers elle et goûter à ses lèvres une fois encore. Cette escapade tombait vraiment à point, Aaron éprouvait un besoin vital et inexplicable de se retrouver un peu seul avec elle, loin de tous leurs soucis et de ce qu’ils avaient enduré ces dernières semaines. Il osait croire que ce week-end remonterait le moral de Lise et qu’après ça, elle cesserait d’avoir des idées noires comme ce fut le cas jusqu’à aujourd’hui. Quand il redémarra, il remarqua bien vite les regards des passants, plus spécialement ceux des hommes, qui bavaient devant cette voiture qu’ils rêvaient probablement de posséder un jour. Aaron se mit alors à rire, tel un gamin possédant le jouet de ses rêves. ENORME !! » Son rire se dissipa peu à peu puis il se concentra sur ce que Lise était en train de lui raconter. Quand elle lui parla d’un certain Matthew Wainwright, il fit un petit signe de tête, signifiant qu’il ne le connaissait pas et sembla plus sérieux en attendant d’en apprendre davantage. A vrai dire, vu le ton de la jeune femme il se doutait bien qu’il ne s’agissait pas d’un de ses amis mais au contraire, d’une personne qu’elle ne portait pas vraiment dans son cœur et il comprit rapidement pourquoi. Quand elle parla du frère de ce fameux garçon en précisant qu’elle n’arrivait pas à se débarrasser de lui, Aaron détourna de nouveau son regard de la route durant quelques secondes pour se concentrer sur Lizzie. Tu veux que ce soit moi qui t’en débarrasse ?! Je te garantie que si tu me laisses faire, il ne prendra plus le risque de t’approcher. » Oh ça non !! Aaron pouvait se montrer particulièrement…hum…persuasif quand il s’agissait de Lise. Hors de question que qui que ce soit lui tourne autour !! Manquerait plus que ça tiens !! Sans compter que toute cette histoire le laissait dubitatif, à croire que tous les Matthew étaient de véritables crétins, ce qui ne serait pas vraiment étonnant dans le fond. En tout cas, il n’aurait jamais pensé que quelqu’un puisse abuser de son pouvoir de la sorte, surtout pour une histoire aussi banale. Encore un qui fait une intolérance à la frustration je suppose. A l’occasion tu me présenteras les deux frères en question, hum ?! C’est marrant comme ceux qui font les marioles avec toi le font beaucoup moins sitôt que je me trouve dans les parages. Laisse tomber, ils n’en valent pas la peine, puis tu sais… si ça te gêne tant que ça d’avoir passé une quelques heures en taule, je peux bien te confier que Paul et moi on s’est retrouvés ensemble derrière les barreaux il y a deux ans de ça. »En se remémorant cet épisode de leur vie, Aaron ne pu s’empêcher de rire. Les souvenirs étaient parfaitement clairs dans son esprit et à vrai dire, il leur arrivait souvent d’en rire en évoquant ce qui s’était passé à ce moment là . Tu te souviens que je faisais partie de l’équipe de basket de l’Université avant ?! Ca remonte à cette époque en fait. Paul en faisait partie lui aussi. C’était le dernier match de la saison et on devait partir jouer contre l’équipe de Washington et c’était nous qui devions nous déplacer. Le voyage s’est super bien passé et quand on est arrivés, on nous a tous logé dans un bâtiment à quelques pas de la maison blanche. C’était génial sauf qu’on avait un couvre feu. On nous avait dit de rentrer au plus tard à minuit, sans quoi, les grilles seraient fermées et on devrait passer la nuit dehors. Paul et moi on a simplement posé nos affaires sur nos lits et on est sortis faire un tour. On est allés prendre quelques verres sur Georgetown et on a pas vu le temps passer. Bon faut dire qu’on était dans un état second aussi…je crois même n’avoir jamais pris une telle cuite de toute ma vie !! Enfin bon… quand on est rentrés comme tu t’en doutes, il était trop tard et les grilles étaient fermées. C’est là que ce con de Paul intervient ! Il m’a affirmé qu’on pouvait facilement escalader le mûr et se glisser à l’intérieur sans se faire remarquer… ça me paraissait étrange parce que… je reconnaissais pas l’endroit. Mais bon, Paul était sûr de lui et moi j’étais plus vraiment en état de penser normalement. Alors on a escaladé le mûr et on est entré par une fenêtre qui donnait sur le deuxième étage. C’est là qu’il y a eu un gros bug… on a entendu une alarme se déclancher et en deux temps trois mouvements, une bande de flics à débarquer pour nous mettre les menottes aux poignets. Alors on leur a dit, on leur a expliqué qu’on était rentrés trop tard, qu’on avait pas vu l’heure passée et qu’on voulait juste aller se coucher. Naturellement, ils nous ont pas cru et pour cause !! On s’était trompé de bâtiment !! Tu sais quoi ?! Paul m’a fait escaladé les mûrs de l’ambassade Italienne des Etats-Unis… autant te dire qu’on a galérer avant de sortir de là !! » Il se remit à rire en se souvenant de leurs têtes au moment où on les avait embarqué, menottes aux poignets. Sur le coup, les deux étudiants avaient fait profil bas mais désormais, c’était franchement risible d’y repenser. En arrivant près de la mer, Aaron accéléra un tout petit peu et il entendit alors la remarque de Lizzie. Non. Non, j’ai tout ce dont j’ai toujours rêvé. Et là je parle pas seulement de la voiture. Je parle de toi, de nous. J’ai besoin de rien d’autre pour être heureux…tant que tu es à mes côtés, ça me suffit amplement. Et toi, tes rêves ?! Il doit bien y avoir quelque chose qui te ferait plaisir et dont tu ne m’as jamais parlé, non ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1907 Lise se mit à rire doucement tandis qu’il lui demandait s’il ne la gonflait pas trop, à s’extasier comme ça sur la voiture. Pas du tout, au contraire ! Elle était absolument ravie qu’il prenne autant de plaisir à la conduire. Après tout, c’était pour ça qu’elle la lui avait offert, non ? Et puis, ça la rassurait, parce qu’elle avait choisi la bonne voiture. Dire que le concessionnaire lui disait qu’elle n’y connaissait rien ! Bah, elle s’y connaissait au moins un peu, et puis, elle connaissait les goûts d’Aaron par-dessus tout. Il n’avait eu de cesse de lui parler de ce rêve, et elle avait vraiment pensé qu’il finirait par se l’offrir…Finalement, c’était elle qui avait réalisé ce fameux désir, même si avec le recul elle savait qu’elle aurait pu le faire bien avant. Lise n’était pas vraiment surprise qu’Aaron veuille être le seul à conduire ce bijou ! Il avait beau adorer Paul, cette voiture était son petit trésor, à l’entendre en parler. Elle ne pu s’empêcher de rire, rien qu’à imaginer la tête que pourrait faire Paul en voyant ce magnifique engin…Surtout qu’il ne pourrait pas y toucher, juste s’asseoir à la place où était Lise actuellement. Mais pour l’instant, elle n’avait pas envie de parler trop longtemps de Paul…Elle l’adorait, c’était certain, mais elle voulait se concentrer sur Aaron. Paul va être vert de jalousie, c’est sûr ! Le connaissant, lui l’amateur de belles choses…M’étonnerait pas qu’il essaye de te supplier de la conduire ! Ca me rappelle le moment où on s’est rencontrés, d’ailleurs. Il était à bord d’un bateau, moi aussi, je devais faire de la plongée en vue de fouilles sous marines. Il est venu me parler parce que j’ai poussé un gars collant à la flotte. Je me suis particulièrement amusée…C’est un type bien, je l’aime beaucoup. »Et puis il faisait du bien à Aaron, surtout. Rien qu’à entendre les coups qu’ils avaient pu faire, de la bouche d’Aaron lui-même, Lise était morte de rire. Cela lui faisait penser à ses propres conneries, orchestrées avec William…C’était légèrement différent bien sûr, parce qu’ils avaient eu des délires, des trips’ plus dangereux, mais ils essayaient de se calmer ; Parce que William allait se marier et parce que Lise ne voulait plus être quelqu’un d’inconscient. Elle aurait pu aller en taule mille fois à cause de ce genre de conneries…Mais à la place, elle y était allée une journée à cause de Wainwright. Et quelque chose lui disait qu’elle n’était pas encore débarrassée de lui. Elle espérait juste qu’Aaron ne serait pas loin la prochaine fois qu’il viendrait l’emmerder…Ces derniers temps, Lise avait moins de défense, elle était plus fragile. Non pas qu’elle ait spécifiquement besoin qu’on la protège, mais elle se sentait plus rassurée quand il y avait Aaron dans les parages…D’ailleurs, il proposa qu’elle lui présente les deux frangins, sous entendant bien sûr qu’ils ne risquaient pas de vouloir l’approcher encore si jamais il s’en occupait. Lise sourit doucement…C’était un peu égoïste de vouloir ça, mais ça la rassurait. Bah dis donc, tu m’avais pas dit que tu étais un délinquant ! Sarah a du criser…A moins qu’elle ne l’ait pas appris ? Paul m’avait dit que vous faisiez les quatre cent coups et que ça l’aurait fait rire si jamais j’avais fait ça aussi, mais je suis sûre que toi, ça t’aurais moins faire rire que je sois là ! Non ? »Il n’avait jamais aimé qu’elle se mette en danger, de toute façon…Il en était de même dans l’autre sens, elle n’aimait pas savoir qu’il soit en train de faire des conneries. Cela dit, il s’était sûrement assagit depuis le temps, sauf peut-être pour la conduite un peu rapide, mais il ne l’avait jamais vue en train de conduire, de son côté…Lise était une folle du volant, roulant bien trop vite, et aimant particulièrement la vitesse. Elle avait fait du kart, à ses dix huit ans…C’était en compagnie de William, fou de vitesse lui aussi, mais elle avait un peu abandonné depuis. Peut-être qu’elle s’y remettrait un de ces jours ! Mais pour l’instant, Aaron venait de se garder un peu avant la plage, et Lise s’était déjà échappée de la voiture pour enlever ses chaussures et se mettre à tournoyer comme une vraie enfant, les pieds dans le sable. Depuis combien de mois n’avait-elle pas mis les pieds sur une plage ? Pfiouh, un lustre ! Ils avaient de la chance, ce côté de la plage était désert, il n’y avait personne. Il fallait dire que les gens préféraient l’autre côté, bien qu’il fut toujours bondé, simplement parce qu’il y avait un snack tout près. Lise préférait cet endroit tranquille…Au moins, si elle avait une envie soudaine de sauter au cou d’Aaron pour l’embrasser, elle était sûre qu’elle ne serait pas reluquée en train de le faire ! D’ailleurs, elle ne s’empêcha pas de courir jusqu’à lui pour prendre passionnément possession de ses lèvres, comme une amoureuse transie qui n’a pas vu son petit ami depuis des mois. A croire qu’il était partit à la guerre et qu’elle l’avait attendu au foyer ! Mais ils revenaient de loin, tous les deux. De très loin…Surtout Lise d’ailleurs. Tu sais, je crois que tu ne feras pas pire comme connerie que de te faire des shoots à l’héroïne…Je sais que Paul a eu un passé tumultueux, mais crois moi, William m’a déjà entraînée dans bien pire. On a déjà fini tous les deux en cure de désintox…Je m’en suis sortie dès le premier coup, Will a eu plus de mal à s’en sortir. Je crois que mes conneries à moi sont plus susceptibles de me valoir des longues journées en taule que les tiennes. Que veux-tu, je suis une vilaine fille ! Seras-tu capable de le supporter ? Quant à mes rêves…Haha ! Essaye d’en deviner un ! »Lise l’entraîna près de l’eau, avant d’enlever sa robe et de se jeter littéralement à l’eau. En bonne sportive, elle était bonne nageuse, évidemment…Et puis, elle faisait de la plongée, ce n’était pas nouveau. Elle ne se souvenait pas en avoir déjà parlé à Aaron, mais Paul avait du lui faire part de leur rencontre un peu particulière » lors d’une fouille aquatique. Lorsqu’elle ressentit de l’eau et qu’elle revint vers lui, les cheveux trempés, plaqués en arrière, et uniquement vêtue de son bikini blanc, elle se mit à passer doucement sa main contre son torse. Bah, je suis pas normale, moi j’ai pas énormément de rêves. Enfin, j’en ai, mais ils sont irréalisables. Tu vois, avant, j’étais une folle de vitesse, constamment sur les circuits à tester mon adrénaline, mais je ne sors plus ma new beettle du parking…J’aimais la plongée, j’en fais de moins en moins. Je suis une fana de musée, je n’y vais plus, je peins de plus en plus rarement. Je ne sais pas ce que je pourrais désirer…A point toi. Mais dis moi, j’avais une question Tu avais mis de l’argent de côté pour t’acheter ce même cabriolet, et au final pour m’acheter une belle bague…Mais pourquoi ne t’es-tu rien offert ? Je veux dire, je ne méritais pas que tu te prives. Je sais qu’on doit oublier le passé mais…La voiture, c’est un peu l’un des moyens que je vais utiliser pour me faire pardonner d’avoir laissé ta demande en suspend. Ca, c’est impardonnable. »Lise regardait Aaron droit dans les yeux, l’air sérieux, sans pour autant être triste. Elle cherchait juste à comprendre…Elle avait besoin de comprendre. Elle ne pouvait rompre le lien entre leurs deux regards, tandis que leurs visages étaient à seulement quelques millimètres l’un de l’autre. Comment as-tu fais pour continuer à m’aimer après ce que j’ai fais ? Il n’y a jamais eu aucune autre femme qui t’as comblé ? Je veux dire…Tu n’es jamais tombé amoureux, même un peu ? Ne t’inquiètes pas, je ne vais pas aller casser la tronche à la fille concernée…Quoique…Non je plaisante ! Mais je veux dire, j’ai ruiné ta vie, ton cœur, tes sentiments, et pourtant tu es là , ici, avec moi. Je ne suis pas quelqu'un d'équilibré, pourtant...Tu es indispensable à ma vie, et égoïstement, je ne t’ai jamais demandé ça. Je veux juste comprendre. Je t’aime Aaron, et je voudrais te connaître tout entier. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2005 Il y avait encore un océan de secrets qui dormait en lui, des choses dont il n’avait jamais parlé à personne, soit parce qu’il en avait honte, soit parce qu’il n’en éprouvait pas le besoin. Aaron essayait de se convaincre qu’il devait aller de l’avant et oublier le passé coûte que coûte. Malheureusement, il suffit d’un simple mot pour réveiller les souvenirs pourtant profondément cachés. Lorsque Lise parla d’héroïne et de cure de désintox, Aaron se contenta d’un léger hochement de tête et préféra ne pas revenir sur le sujet. Il connaissait en grande partie l’histoire de Lise, ses problèmes de drogues et tout le reste. En revanche, il n’avait jamais eu le courage de reconnaître qu’il avait pendant un temps touché à ce genre de merde. Il n’en était pas vraiment fière, loin de là même mais était-ce une raison pour lui cacher une part aussi importante de lui-même alors que de son côté, elle s’évertuait à lui parler ?! De quoi avait-il peur ?! Qu’elle le juge ?! Non rien de tout ça en fait… il avait simplement peur qu’elle soit déçue. Comme tout le monde, il avait fait pas mal de conneries dans sa vie sauf qu’il ne revenait jamais dessus, n’en parlais jamais et tentait tant bien que mal de les oublier. Haussant les épaules, il prit toutefois un air détaché avant de la regarder de nouveau, les mains dans les poches et marchant dans le sable encore brûlant. Je veux bien te croire ! Je sais qu’entre William et toi il y a un lien extrêmement fort et que vous avez vécu ensemble des tas de choses qui ne pouvaient que vous rapprocher l’un de l’autre. Mais tu sais, Paul et moi, c’est différent. Je veux dire, on est proches, super proches même, tu sais bien qu’il est comme un frère pour moi. Mais j’irais pas jusqu’à dire qu’on a partagé autant que vous deux. Nous on se contente de déconner ensemble, de se confier l’un à l’autre et éventuellement de se partager les filles… enfin, ça c’était avant, passons. Tout ça pour dire qu’il y a certaines choses dont je n’ai jamais parlé à personne, pas même à Paul. Je préfère laisser les conneries de côté puis j’ai envie de grandir aussi, de m’assagir. Puis tu sais… j’adore les vilaines filles donc je devrais pouvoir m’en accommoder. Et pour ce qui est de tes rêves, là , c’est un grand mystère… j’ai toujours eu du mal à lire le fond de tes pensées. T’es assez mystérieuse comme fille et l’empathie c’est pas trop mon domaine. J’ose juste espérer qu’une partie de tes rêves me concerne moi…c’est égoïste mais j’y peux rien. Je te veux pour moi tout seul !! »Aaron l’accompagna près de l’eau mais s’arrêta là . Il n’avait pas particulièrement envie d’aller dans l’eau puis il faut reconnaître que la situation le poussait à demeurer spectateur… d’ailleurs, en même temps qu’il parlait, il ne se rendit pas compte que sa tête prit un angle totalement différent. Désormais, il lui parlait en ayant la tête penchée sur le côté, dévorant du regard chacune des parties de son corps que ce fabuleux bikini blanc mettait parfaitement en valeur et d’autant plus au moment où elle sortit de l’eau… le soleil tapait si fort que ça pour qu’il ai soudainement si chaud ?! Là tu me poses une sacrée colle ! J’en sais rien en fait… peut-être parce que sans toi, ma vie n’avait plus aucun sens. J’avais pas envie d’être heureux si tu n’étais plus là , j’ai laissé mes rêves en second plan et je me suis investi dans la médecine. Je pense pas que j’aurais réussi mes quatre années du premier coup sans ça. Quand t’es partie, j’ai changé du tout au tout… Puis, durant ces deux dernières années, ma vie n’a rien eu de très passionnant… quand on y pense, ça se limite à peu de choses les cours, le sexe et les cuites avec Paul. C’est tout. »Désormais à quelques millimètres seulement de la jeune femme, il prit à son tour un air sérieux, comprenant qu’elle attendait de lui davantage que des explications assez vagues et futiles. Il plongea son regard dans le sien et fit un léger signe de tête pour signifier qu’il n’en était rien. Quand tu es partie, j’ai essayé de reprendre une vie normale. Vraiment. Je voulais juste t’oublier et me convaincre que notre histoire n’avait eu aucun sens pour nous deux. Alors j’ai fait semblant…j’ai continué à mener une vie plus ou moins normale, à sortir, à raconter à qui voulait bien l’entendre que nous deux, c’était pas fait pour durer mais ça n’a pas marché. Plus je mentais, plus je pensais à toi… plus je me disais que tu n’en valais pas la peine et plus je t’aimais. Il fallait impérativement que j’arrive à t’oublier, alors je me suis plongé dans les cours parce que pendant que je bossais, tu sortais de mon esprit, tu me laissais tranquille. Et un jour, il y a eu Judith… on s’est connus au lycée et on s’est retrouvés ensuite dans la même promo à l’université. On est allés prendre un verre et tout est allé très vite. On a passé la nuit ensemble… je te cacherai pas que c’était fabuleux mais y’a quelque chose qui me manquait. Quelque chose que je retrouve quand je suis avec toi et uniquement avec toi. J’étais complètement obsédé à l’idée de combler ce manque. On est sortis ensemble quelques temps puis elle m’a dit qu’elle m’aimait. C’est là que j’ai compris… je n’ai aimé qu’une seule et unique personne dans ma vie et c’est toi Lise. Je pouvais pas faire semblant ! Alors j’ai enchaîné les conquêtes… pas à un rythme normal, chez moi, c’était carrément compulsif. Demande à Paul, il pourra te raconter. J’avais un vrai problème Lise. Rien à voir avec les plaisirs du sexe, je suis pas dérangé à ce point mais ce que je cherchais, c’était juste quelqu’un qui pourrait combler ma vie comme tu l’as fait durant deux ans et j’ai rapidement compris que ça n’arriverait pas. Et puis… je peux pas t’en vouloir d’être partie. J’ai plutôt tendance à croire que si tu l’as fait, c’est parce que je n’ai pas été capable de te prouver à quel point je tenais à toi… à quel point j’étais fou de toi. Je le suis toujours d’ailleurs. Peut-être même plus qu’avant car désormais, je sais à quel point ça peut faire mal de te perdre. Quand ça n’allait pas, c’est à toi que je pensais. Je me demandais ce que tu pouvais bien faire… si tu pensais à moi de temps à autre… c’était le cas ?! »Aaron glissa sa main sous son menton qu’il caressa doucement, maintenant cette proximité désarmante entre eux. Si elle voulait qu’il soit honnête avec elle, il le serait, mais lui aussi se posait de nombreuses questions qui demeuraient sans réponse. A mon tour… je veux savoir ce que tu as fait pendant tout ce temps… je veux dire, est-ce que tu pensais à moi ? Et surtout je voudrais savoir ce qui se serait passé si je n’avais pris l’initiative de venir chez toi. Tu aurais fait quoi, tu continuerais à m’ignorer aujourd’hui encore?! Et juste une dernière… est-ce que tu as déjà douté même rien qu’une seconde… est-ce que tu as déjà douté de moi ? Ou plutôt de nous ça te parait évident notre histoire ou pas ?! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2040 Lise n’avait jamais aimé les discussions sérieuses, qui lui prenait souvent la tête…Elle n’aimait pas les responsabilités et tout ce que cela pouvait impliquer comme conséquences. Pourtant, elle avait lancé d’elle-même cette discussion sérieuse, qui revenait à parler du passé, et qui lui faisait du mal, d’un certain côté. Elle n’arrivait pas à se dire qu’ils avaient pu se déchirer pendant plusieurs semaines, après s’être ignorés pendant trois ans…Trois ans ! Cela semblait tellement court et tellement long à la fois…Lise avait l’impression de ne pas avoir vécu pendant ces années là . Parce qu’elle y avait tout perdu, que ce soit Aaron ou Sam. Les deux personnes qui comptaient le plus à ses yeux, en dehors de Kitty ou de William. Elle s’était donc enfermée dans son mutisme, faisant connerie sur connerie, sans jamais se préoccuper du lendemain…A ses yeux, si Aaron n’était pas là , il n’y aurait jamais de lendemain possible, ou en tout cas, il ne serait pas heureux. Mais l’entendre parler de ce qu’avaient été ces trois années pour lui lui fit du mal, en quelque sorte. Savoir qu’il y avait eu une fille qui n’avait pas été l’histoire d’une nuit, ça la troublait quelque part…Ca n’avait pas été le cas pour elle, après tout. Elle avait enchaîné les histoires d’une nuit, sans jamais que celles-ci ne dépassent la journée. Il n’y avait pas eu d’histoire à proprement parlé, et jamais elle ne s’était attachée à quelqu’un. Lise n’en voyait pas l’intérêt, pensant son cœur desséché, mort tout simplement. Le fait de revoir Aaron lui avait fait du mal, au départ. Elle avait voulu disparaître de sa vie, et le fait qu’il vienne la voir avait tout remis en question, une nouvelle fois. Mais elle savait qu’ils n’en seraient pas où en sont aujourd’hui si jamais il n’était pas venu. Ses yeux s’humidifièrent à cette pensée, mais Lise se retint de verser toute larme. Ce n’était pas la peine de pleurer, après tout, même si leurs mots étaient incroyablement tristes à ses yeux, leur histoire ne l’était pas, leur quotidien non plus. Elle revenait de loin c’est vrai mais elle avait l’impression de se sentir vivante, en vérité. Aaron n’avait pas idée à quel point il l’avait sauvée…Son père l’attaquait un peu moins, maintenant qu’il était revenu. Il ne l’appelait plus, l’ignorait totalement, et si au départ elle avait eu du mal à l’accepter, elle prenait cela comme une chance désormais. Une chance également d’épargner à Kitty de souffrir autant qu’elle avait pu souffrir à cause de leur père. Mais Aaron la fit quitter ses pensées sombres…En caressant doucement son visage, gardant la proximité troublante entre eux, il la fit sourire doucement. Il lui posa des questions, aussi…Chose à laquelle elle ne s’attendait pas du tout ! Mais même prise au dépourvu, cela ne l’empêcha pas d’être sincère, bien au contraire. Dès l’instant où j’ai pris l’avion pour New York, le lendemain de Noël, après t’avoir quitté, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. A peine rentrée, je faisais des cauchemars horribles, je hurlais ton nom toutes les nuits. Jamais tu ne quittais mes pensées, c’était devenu mon obsession. Je t’avais caché tellement de choses, notamment mon avortement, que j’avais l’impression d’être complètement vide. Il y avait un trou béant dans ma poitrine, et chaque jour, je devais me retenir de t’appeler pour tout t’expliquer, pour te demander pardon. J’en ai parlé à Sam…Et le lendemain, nous avions rendez-vous dans notre café habituel. Sauf que ce matin là , je l’ai retrouvé pendu, sans un mot, rien. Au début, j’ai pensé que lui avoir parlé de toi, de ma détresse l’avait poussé à se suicider…Mais avec le recul, je sais que ce n’était pas moi, la fautive. A partir de là , je suis devenue une âme en peine…Je ne dormais plus, je ne mangeais pratiquement pas, je me rendais en cours et je ne parlais à personne. Tous les soirs, je prenais ma voiture, j’allais dans une route isolée, et je faisais des records de vitesse. J’étais persuadée que le danger pourrait me rapprocher de toi…Alors je me suis mise à faire n’importe quoi. Un nouveau compagnon dans mon lit toutes les nuits, sauter d’une falaise super haute sans protection, faire de la plongée sans masque et sans palmes, tester ma peur sur une route bondée, me souler pratiquement tous les jours, me droguer, aussi…J’étais devenue l’ombre de moi-même. Puis un jour, William est venu me rendre visite, à une soirée. Je faisais des concours de boisson comme d’habitude, et il m’a giflée devant tout le monde. Il m’a dit qu’il m’adorait, qu’il m’aimait assez pour ne pas me voir me fusiller…Et qu’il ne fallait pas que j’abandonne Kitty. Elle n’a jamais su quoi que ce soit de cette passade dans ma vie, même si elle a du s’en douter…Elle est intelligente, c’est ma petite sœur ! Mais j’ai continué mes conneries. Je voulais vraiment disparaître à petits feux, je le voulais tellement parce que j’avais l’impression d’être une merde sans toi…Puis elle est venue. L’ancienne compagne de Sam, à qui il n’avait jamais dit je t’aime, et pourtant dieu sait qu’il l’aimait comme un fou. Elle est venue me parler, me disant qu’elle allait veiller sur moi. Au départ, j’ai été très virulente avec elle…On s’est même battue au lac, à New York, jusqu’à se retrouver avec des bleus sur tout le cœur, à pleurer comme deux enfants, dans les bras l’une de l’autre. Puis, elle m’a aidée à sortir d’une partie de ma merde. J’ai arrêté de me mettre en danger, et si l’alcool est resté mon meilleur ami, ç’a été la seule chose qui pouvait me mettre en danger. »Lise marqua une pause dans son récit, ne pouvait s’empêcher de sentir les larmes monter en racontant son passé si ombrageux. Il n’y avait là que trois ans de vie, mais il y avait pourtant tant à en dire…Et elle n’avait répondu qu’à une des questions posées par Aaron. En somme, il y avait encore énormément à dire pour elle. Mais cette fois, elle ne comptait pas se défiler, ça non. Elle voulait qu’il ait conscience que sans lui, elle n’avait pas existé…Elle avait l’impression de ne pas avoir vécu, d’avoir dormi tout simplement, tellement sa vie ne lui ressemblait pas. A plusieurs reprises, à la fac, des filles de mon UFR disaient avoir couché avec toi. Elles te décrivaient comme un amant formidable, et patati et patata…Si bien que j’ai commencé à mettre des mots dans ton casier. Tu ne te souviens pas, qu’il y avait chaque jour une phrase prise d’un bouquin dans ton casier ? C’était moi. La plupart étaient tirées de bouquin d’histoire, ou alors de recueils de mes poètes favoris. On avait jamais discuté littérature, toi et moi, alors forcément, tu ne pouvais pas deviner. Je suppose que tu as cru à une blague…Mais si tu n’étais pas venu, Aaron, j’aurais questionné tous ceux qui te connaissaient pour avoir ton adresse. Je serais venue déposer le tableau que j’avais fais de toi. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de tout t’expliquer de but en blanc, et peut-être que cela aurait été plus long de tout te dire si j’avais fais ce premier pas…Mais Aaron, depuis trois ans, il n’existe pas une seule seconde de cette putain de vie pendant laquelle je n’ai pas pensé à toi. Tu sais, la première fois que j’ai posé mon regard sur toi, tu te souviens m’avoir renversé du coca dessus, j’avais une chemise blanche…Tu as dit que c’était encore plus efficace pour mettre en valeur ma magnifique poitrine, et je t’avais rétorqué que ton jean mettait bien mieux en valeur ton exceptionnel petit cul ! Et bien à ce moment précis, je t’aimais déjà . Dès l’instant où je t’ai vu, quelque chose en toi m’a attirée…Tu étais comme un aimant, ma propre marque d’héroïne…Une vraie drogue ! Je t’avais dans la peau, et en revenant de mon propre chef sur New York, ne pas te voir a laissé un tel…Vide dans ma vie ! Bon sang, Aaron ! Si je crois en nous ? Je n’ai pas douté une seule putain de seconde…Je savais que je finirais avec toi, et que si je devais me marier et avoir des gosses, je le ferais avec personne d’autre ! Quand je suis partie, ma pensée a été très claire Je finirais vieille fille. Personne d’autre n’aurait pris ta place plus d’une nuit. Je n’ai pas eu d’histoire qui a excédé la journée, et qui s’est passée en dehors d’un plumard… »Lise s’était mis à caresser sa joue passionnément, commençant à avoir sérieusement chaud. C’était le fait de dire tout ça, ou parce qu’il lui faisait envie, tout simplement ? Dans tous les cas, elle avait chaud…ce fut pourquoi elle saisit sa chemise entre ses mains pour l’amener à elle et plonger avec lui dans l’eau, même s’il était tout habillé. Oh bien sûr, elle fit en sorte qu’ils ressortent aussitôt de l’eau, tandis qu’elle riait, particulièrement fière d’elle. Au moins, elle avait un peu moins chaud ! Mais tandis qu’elle s’était rapprochée à nouveau et qu’elle caressait avec la même langueur son beau torse au travers de sa chemise trempée, elle ne pu s’empêcher de rire de manière taquine. Ce n’est pas ma faute, tu fais monter ma température…Plus sérieusement, mes seuls rêves te concernent toi. Essaye de deviner…Même si je suis le mystère assuré, tu m’aimes aussi pour ça, non ? Je te rassure, tu es une énigme aussi de ton côté ! Mais moi, je suis droguée à toi et j'en suis fière. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2307 Aaron n’était pas fanatique de ce genre de conversation. Parler du passé revenait à songer à toutes ces heures sombres passées à attendre qu’elle l’appelle, qu’elle lui fasse ne serait-ce qu’une petit signe. Il n’avait jamais cessé de l’aimer, à aucun moment. Il avait simplement appris à vivre sans elle, à vivre avec ce manque qui le rongeait intérieurement et contre lequel il ne pouvait pas se battre. La vie était devenue sans saveur et plus d’une fois il avait songé tout plaquer mais pour faire quoi ? Pour aller où ?! Il aurait beau radicalement changer de vie, ce putain de vide qu’elle avait créée ne le lâcherait pas de sitôt. Ces trois dernières années avaient été un véritable cauchemar pour lui, un enfer pour ainsi dire. Lise était tout ce qu’il y a de plus important dans sa vie et sans elle, ça ne rimait à rien d’exister. Aaron avait conscience que son amour était démesuré et se rapprochait davantage de la folie que d’un sentiment normal à proprement parler, mais il n’y pouvait rien. Sans cet amour, il n’avait plus la moindre raison d’exister. Et les ombres du passées ne cessaient de le tourmenter encore et encore, lui rappelant à chaque instant le bonheur d’antan qu’il avait désormais définitivement perdu. Il avait mal, affreusement mal. Et la seule personne qui aurait pu le consoler et le débarrasser de cette putain de souffrance atroce n’était plus là . Il lui était arrivé plus d’une fois de composer le numéro de Lise et de raccrocher avant la première sonnerie. A quoi bon ?! Elle ne répondrait pas. Et même si elle le faisait, ce serait uniquement pour mieux lui rappeler qu’elle n’avait pas besoin de lui. Il se souvenait être resté assis des heures entières, la bague qu’il avait décidé de lui offrir entre ses doigts, simplement à la contempler et à imaginer ce qu’aurait été leur vie si elle avait dit oui »… quelle douce utopie. Plus les jours passaient, plus la douleur se faisait intense et féroce. Il avait parfois envie de hurler au monde entier à quel point il était malheureux mais Aaron ne flancha à aucun moment. Il garda la tête haute jusqu’au bout, passant pour l’ami idéal, l’amant parfait ou encore le bon pote qui passe son temps à déconner. Qui aurait pu croire que derrière ce play-boy émanant la bonne humeur se cachait en fait un cœur meurtri par la douleur. Tellement meurtri qu’il n’était plus capable d’aimer qui que ce soit. Le récit de Lise le troubla. Dire qu’ils avaient souffert…tant de souffrance pour rien. Elle était la seule à pouvoir réparer son cœur et il était le seul à pouvoir la consoler. Pourquoi avoir attendu si longtemps ?! Aaron savait qu’elle n’aurait jamais fait le premier pas vers lui… du moins, il le pensait malgré tout ce que Lise pouvait dire. Elle était bien trop fière pour oser l’affronter en face et lui faire part de ce qu’elle avait sur le cœur. Aaron ne pouvait pas se résoudre à croire que leurs chemins ne se seraient jamais croisés à nouveau. Vivre sans elle était impossible. Il en avait eu un avant goût. Il avait la certitude qu’il n’y serait jamais arrivé. En moins d’une fraction de seconde, Aaron se retrouva à l’eau sans le vouloir, encore habillé et les clés du cabriolet dans sa poche. A vrai dire, c’est plus ce dernier point qui l’inquiéta plus que ses vêtements désormais trempés. Quand il sortit sa tête de l’eau, il ébouriffa ses cheveux et vit Lizzie se rapprocher de lui, tout en riant comme une enfant. A son tour, il esquissa un sourire amusé et glissa sa main dans sa poche afin de tirer les clés du cabriolet pour les lancer sur le sable. Manquerait plus qu’elles partent au fond de l’eau tiens !! Et toi tu viens de faire retomber la mienne en une fraction de seconde… Et si j’essaye de deviner mais que je me trompe ?! Si mes rêves allaient au-delà des tiens et que j’attende de toi bien plus que tu n’attends de moi ?! Remarque… j’aurais bientôt la réponse à mes questions. » Aaron adopta une expression mystérieuse, hors de question qu’il en dise davantage pour l’instant, c’était beaucoup trop tôt. Pas ici et pas maintenant. Plaçant ses mains sur ses hanches, Aaron l’attira tout contre lui et frôla délicatement ses lèvres avec les siennes, capturant sa lèvre inférieure pour y déposer un petit baiser. Il se recula instant, juste le temps de la dévorer du regard et se pencha à nouveau pour s’emparer de ses lèvres salées. Ses mains continuaient de caresser sa peau sous l’eau et ce n’est qu’après un temps qu’Aaron se recula pour reprendre avec humour. Si tu crois que tu vas monter dans ma superbe voiture avec les fesses trempées, autant te dire que tu fais une grossière erreur !! Puis tu sais que je l’aime bien ce maillot blanc… ça me rappelle ta robe quand elle est mouillée. Elle est divine cette robe. Avoue que tu sais comment enflammer mes sens !! Mais je ne tomberais pas dans le piège aussi facilement, pas tant d’avoir l’estomac plein en tout cas … Hum… je vais avoir l’air fin en arrivant au restaurant dans cette tenue tiens… pour la peine… » Aaron se baissa d’un coup dans l’eau, attrapant les jambes de Lise afin de la faire basculer à son tour et se mit ensuite à rire. Vengeance !! J’ai l’impression d’avoir une enclume accrochée aux fesses !! T’as déjà essayer de marcher avec un jean imbibé d’eau de mer ?! Crois moi c’est pas facile… »Le jeune homme sortit de l’eau et ôta sa chemise tout en observant Lizzie afin d’aiguiser un peu ses sens à elle aussi. Son petit sourire narquois et sous entendu s’accentua un peu plus au moment où il retira son jean afin de le faire sécher un moment sur le sable. Aaron resta en boxer et tout à coup, changea radicalement d’expression. Merde !! Mon bon !! »Il se baissa afin de fouiller dans la poche de son jean et en sortit un morceau de papier mouillé, froissé et dont l’encre avait coulé avec l’eau, étant désormais totalement illisible. Tu vois ?! Tu viens de ruiner mon bon pour un câlin… quoi que… tu avais écrit DEUX câlins et tu ne pourras pas prouver le contraire !! Et comme tout ceci est arrivé par ta faute, tu te dois de m'indemniser... j'exige un câlin!! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2349 Lise prit un air offusqué lorsqu’il lui dit qu’elle venait de faire redescendre d’un coup sa température…Quel chameau ! Il jetait le chaud et le froid sur elle, et semblant s’en amuser, elle ne pouvait que subir » la chose. Oh, mais il ne perdait rien pour attendre, celui là ! Elle tenta d’élucider le mystère qui passa dans son regard tandis qu’il lui énonça qu’il aurait bientôt la réponse à ses questions. Questions ?! Quelles questions ?! Il n’avait encore rien posé de bien précis, et Lise le regarda sans comprendre. De toute évidence, il avait un plan en tête, et il allait être difficile d’obtenir quoi que ce soit comme information dessus…Mais Lise savait être patiente, et elle venait de décider qu’elle allait le rendre fou jusqu’à ce qu’il daigne lui dire ce qu’il avait en tête. Pour l’instant, elle s’abandonnait aux baisers qu’il lui donner, à des années lumière d’imaginer ce qui se préparait. Il osait lui dire qu’il n’accepterait pas qu’elle monte dans sa belle voiture si jamais elle avait les fesses mouillées…Diable ce qu’il pouvait être impossible ! De toute manière, il savait qu’elle était la reine des joutes verbales, et qu’il n’avait aucune chance d’avoir le dernier mot…Ou en tout cas, pas sans une intense difficulté. Elle se mit donc à rire, lui offrant un regard narquois, plein de sous entendus…Mais il avait déjà disparu dans l’eau, la laissant en attente de quelque chose. Qu’avait-il en tête, cette fois ?! Elle ne tarda pas à avoir la réponse, puisqu’il attrapa vigoureusement ses jambes pour la faire basculer dans l’eau, avant de hurler sa vengeance. Le monstre ! Lise ressortit illico, toussant pour avoir avalé de l’eau de mer, fulminant qu’il ait osé faire ça…Mais était-ce étonnant ? Il aimait bien se venger d’elle quand elle était impossible, et elle adorait plus que tout lui rendre la monnaie de sa pièce, quand elle s’y mettait. Elle se mit à rire dans un premier temps, le regardant lutter dans l’eau avec son jean qui lui donnait l’impression de peser trois tonnes. Il avait des fesses de rêve quand même…Et Lise ne pouvait s’empêcher de le contempler tout entier. Qu’il soit trempé, sec, qu’il soit nu ou habillé, elle le trouvait sans défauts, parfaitement magnifique. Il le savait, elle adorait son corps autant que son tempérament, donnant l’impression de tout aimer de lui…Mais c’était le cas. Elle aimait absolument tout de lui, ses qualités comme ses défauts. Même lorsqu’il la défiait comme aujourd’hui, lui faisait boire la tasse sans le vouloir et la menaçait de ne pas la laisser monter en voiture si elle avait les fesses mouillées. Mais Lise avait plus d’un tour dans son sac, et il n’était pas question qu’elle se laisse faire ! C’est simple, si tu ne me laisses pas monter soit disant parce que j’ai les fesses mouillées…Je me déshabille et c’est une demoiselle nue que tu emmèneras au restaurant. Remarque, je pourrais toujours m’arrêter chez Valentino au passage, afin de m’acheter une robe magnifique et un costume de rechange. Pour le trajet, tu auras une femme nue alors. Je mettrais une serviette autour de moi juste avant l’essayage de la robe… »Lise défia Aaron du regard, sachant pertinemment ce qu’il en penserait. Mais elle était proprement sérieuse, et s’il ne voulait pas de son maillot trempé à bord, et bien il n’aurait que ses courbes parfaitement dessinées, ornées d’aucun vêtement. Il fallait dire que les sièges étaient en cuir véritable, et qu’il avait des raisons de ne pas apprécier l’eau de mer pour ça…Mais Lise était aussi sincère que pouvait l’être une femme amoureuse. Il la défiait, elle le défiait, ça avait toujours marché ainsi entre eux…Il ne fallait pas qu’il croie qu’elle s’était dégonflée avec l’âge, bien au contraire ! A vingt et un an, elle était toujours aussi dévergondée, voire même plus ! Et puis, il ne cessait de lui envoyer de petits regards tout en se déshabillant, pour faire remonter de manière considérable sa température. Elle était prête à rétorquer quelque chose, mais deux playboys qui passaient par là se mirent à la siffler, comme si elle était la dernière femme vivante au monde ou qu’ils n’avaient jamais vu de femme comme elle de leur vie. Certes, Lise était atypique…Mais elle n’avait pas la grosse tête au point de crier sur tous les toits qu’elle se trouvait magnifique ! Au contraire, elle était plutôt modeste de ce côté, et même si elle savait parfaitement user de ses charmes, ça ne l’empêchait pas de se trouver des tas de défauts, qu’ils soient physiques ou mentaux. Je ne joue pas avec les playboys des bacs à sable, désolée ! Allez sucez votre pouce pour voir si j’y suis ! »Lise était parfois odieuse avec la gente masculine…Mais elle préférait frapper en premier au lieu de laisser Aaron s’échauffer au risque de devoir le calmer après. Les deux minables comprirent le message d’ailleurs, puisqu’ils eurent tôt fait de déguerpir…Juste au moment où Aaron réclamait un câlin, puisque le bon qu’elle lui avait fait était ruiné. Voilà qu’il lui demandait un deuxième câlin, prétextant qu’elle ne pourrait pas prouver qu’elle ne lui en devait pas deux. Lise eut un sourire taquin, s’approcha d’Aaron, avant de poser une première main sur son torse, son regard devenant plus brillant, empreint de sous entendus. Un câlin ? Bah, ce n’était pas grand-chose. Elle se mit à tourner autour de lui, s’attardant sur son dos pour y déposer quelques baisers. Elle passa ses mains sous ses bras pour atteindre son torse désormais nu, le caressant doucement pour mieux revenir en face de lui. Son regard était toujours le même, juste avant qu’elle n’appuie doucement sur sa nuque pour lui donner un baiser ardent, passionné, de ses lèvres qui se trouvaient être brûlante. Il n’y avait là pas de fièvre maladive…Juste une fièvre amoureuse. Et quand elle sépara ses lèvres des siennes, Lise dévia sa bouche jusqu’à son oreille pour lui murmurer afin que lui seul en profite Un câlin ? Tu peux m’en demander autant que tu veux, tu le sais. Bon ou pas, je ne t’en aurais pas fait qu’un. Désires-tu autre chose ? Dans une seconde, je vais retourner dans l’eau, c’est le moment de demander avant que ma température ne redescende à cause de la mer. Vas-tu la jalouser, elle aussi ? »Lise déposa plusieurs baisers le long de sa mâchoire, avant de s’attarder sur ses lèvres, qu’elle se mit à couvrir de baisers. Il n’y avait aucun mal à lui faire perdre un peu la tête avant le restaurant…Leur nuit serait d’autant plus ardente avec que sans. Puis soudainement, Lise s’avançant à reculons vers l’eau, ne quittant pas Aaron des yeux, comme le défiant de venir la rejoindre. Peut-être que tu vas me dire pourquoi tu auras bientôt la réponse à tes questions ? Et de quelles questions il s’agit ? En dehors de ça, je ne te laisse pas le choix...Tu choisiras le costume que tu souhaites et je choisirais la robe la plus belle du magasin...Faisons de cette journée, de cette soirée et de cette nuit quelque chose de spécial! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 1841 Oh mince… tu vas devoir monter toute nue alors… une superbe voiture et la femme de mes rêves… c’est le fantasme de tout mec qui se respecte ça, tu en as conscience ?! Bon… faudrait juste que tu nettoies mon pare-brise en bikini et on est bons… »Il esquissa alors un sourire en coin, légèrement amusé puis haussa les yeux au ciel face au ridicule de ses propos. Il est vrai qu’imaginer Lizzie nue dans sa superbe voiture avait de quoi le laisser rêveur mais si jamais quelqu’un d’autre que lui avait le malheur de poser son regard sur elle, autant dire que c’était la fin de tout, vu qu’il était capable de déclancher un cataclysme à lui tout seul. Non, c’était une option terriblement alléchante mais irréalisable à moins de vouloir une troisième guerre mondiale…dans ce cas, autant se lancer. Quoi qu’il en soit, en attendant, il voulait un câlin et l’exigeait même immédiatement !! Après tout, elle devait impérativement le dédommager pour avoir bousillé son bon » en le jetant à l’eau et il était totalement hors de question qu’il y renonce. C’est alors qu’elle s’approcha de lui, lui donnant un avant goût de ce que le paradis représentait à ses yeux, le simple contact de ses mains contre sa peau suffisait à le faire frémir et la désirer plus que tout. Il faut dire qu’elle était plutôt douée pour la provocation et Aaron était loin d’y être insensible même s’il lui arrivait parfois de feindre l’indifférence dans l’unique but qu’elle s’évertue à continuer. Toutefois, lorsqu’elle se recula pour retourner dans l’eau, le jeune homme fit une petite moue de déception, pourquoi fallait-il qu’elle le frustre de la sorte, hein ?! Il croisa ses bras devant lui et l’écouta parler. A croire qu’il en avait déjà beaucoup trop dit concernant ses fameuses questions qu’il se posait mais il n’était pas encore décidé à lui en dire davantage. » Tu sais bien qu’il y a un tas de choses pour lesquelles je suis loin d’être doué. Les conversations sérieuses, les longs discours et aussi les déclarations romantiques en font parties. Je crois que tu es la mieux placée pour savoir que je ne parle pas facilement de ce que je ressens tout simplement parce que je n’y arrive pas. Pourtant depuis qu’on s’est retrouvés, il y a un tas de choses que je voudrais te dire. Quand tu étais à l’hôpital, j’ai compris qu’il suffirait d’un rien pour que je te perde à nouveau, bizarrement, c’est un peu comme si je n’avais pas réalisé avant qu’il m’était possible de te perdre définitivement, sans aucune autre alternative. Ca m’a vraiment poussé à réfléchir tu sais. J’ai pris conscience que croire qu’on a du temps devant nous pour se dire les choses n’est qu’une illusion. C’est pour ça que j’ai envie de vivre l’instant présent et être honnête. Il y a une seule et unique question à laquelle j’attends une réponse… mais pour ça, tu devras attendre… c’est énervant, n’est-ce pas ?! »Aaron était doué à ce petit jeu là , mais ça ne l’empêcha pas de se mettre à rire en entrant de nouveau dans l’eau, pour aller vers Lise et se faire pardonner avec un petit câlin. D’un geste protecteur, il l’entoura de ses bras et l’attira contre lui afin de pouvoir lui voler un nouveau baiser, ardent à souhait. A cet instant précis, plus rien ni personne n’avait la moindre importance, un peu comme s’ils étaient seuls au monde. Les mains baladeuses d’Aaron finirent par se trouver plaquées contre les fesses de Lise et c’est d’ailleurs à cet instant précis qu’il mit un terme à leur baiser, faisant mine de réfléchir. Je comprends pourquoi la plupart des hommes n’arrivent jamais à te regarder dans les yeux ou te préfèrent de dos… » Aaron ou le romantisme incarné ! Il opta pour un sourire taquin avant d’embrasser le bout de son nez tout en réfléchissant à ce qu’elle avait proposé quelques minutes plus tôt. Il faut dire qu’ils avaient été sur la même longueur d’ondes concernant le côté inoubliable de cette soirée et Aaron avait déjà prévu quelque chose sans prendre la peine de lui en parler afin de préserver l’effet de surprise. Il continua d’embrasser la commissure de ses lèvres, tout en laissant ses mains caresser sa peau, en remontant le long de son dos, puis de son cou. Le regard plein de désir du jeune homme se fixa sur les lèvres de Lise avec une intensité sans précédant et glissant sa main dans ses cheveux, il s’approcha pour l’embrasser avant de se reculer à la toute dernière seconde… elle l’avait bien mérité tiens ! Que dirais-tu de continuer ce petit jeu sur une autre plage et à un autre moment mademoiselle car nous sommes attendus. Dépêche toi. »Aaron mit une petite tape sur ses fesses et tout en souriant, sorti de l’eau afin de se faire sécher un peu. Cela dit, il resta muet comme une tombe concernant leur future destination et même une fois qu’ils furent complètement secs et à bord du cabriolet, il ne daigna pas prononcer le moindre mot, se contentant de jouer la carte du mystère. En réalité, Aaron leur avait réservé une suite dans un magnifique hôtel de luxe en bord de mer, avec plage privée, restaurant gastronomique etc… en somme le genre d’endroit qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de fréquenter mais se connaissant, il devrait pouvoir facilement s’y adapter. ^^ Quand ils passèrent l’immense grille de l’entrée pour remonter l’allée gigantesque qui menait devant leur hôtel, Aaron lança un sourire amusé en direction de Lise avec un large sourire ironique. Il fallait impérativement que je trouve un hôtel assorti à ma voiture. On peut pas rouler dans un cabriolet et dormir dans un F1, tu es d’accord ?! Ce serait pas raccord… » Aaron n’était pas sérieux sur ce point mais qu’importe, il n’avait pas envie que Lise fasse la moindre remarque concernant cet endroit merveilleux. Une petite pièce du puzzle afin de rendre ce week end inoubliable comme elle le souhaitait. Quand ils furent devant l’entrée de l’hôtel, on sortit immédiatement pour venir prendre leurs bagages et un voiturier s’avança pour se charger du cabriolet d’Aaron. Les clés toujours en main, le jeune homme fit une petite grimace hésitant avant de lui confier sa petite merveille. Aaron fit le tour de la voiture pour rejoindre Lise, qui n’avait sans doute rien loupé de ce regard suspicieux envers le voiturier. T’en fais pas, j’ai bien repéré sa tête à celui-là . » Autrement dit, il valait mieux éviter que sa voiture puisse avoir le moindre petit éclat ou la moindre petite rayure. Le jeune homme n’était bien évidemment pas sérieux puisqu’il avait prononcé tout cela sur un ton humoristique…quoi que… Bref, quand ils furent à l’intérieur, Aaron passa par la réception afin de récupérer les clés de leur suite et y conduisit ensuite Lizzie. Quand il ouvrit la porte, il constata que tout était en place, comme il l’avait soigneusement demandé lors de sa réservation. Si elle voulait savoir où était passé l’argent du cabriolet, elle avait une partie de la réponse juste sous ses yeux. Aaron avait fait quelques folies et devant eux, se dressait une montagne de sacs de marque Chanel ». Le jeune homme avait pris soin de choisir lui-même ce qu’il souhaitait offrir à sa belle pour ce week end et autant dire qu’il s’y était pris avec goût. Du moins, c’est ce que lui avait dit sa meilleure amie au moment où il lui avait fait par de ses choix. Aaron avait choisi la plus belle robe de la boutique, des chaussures assorties, un collier de perles noires et blanches à l’effigie de la maison Chanel bien entendu, un petit bracelet mais aussi maquillage et parfum, bref, autant dire qu’il avait dévalisé la boutique de la cinquième avenue. Tour à tour, il observa les paquets, puis Lizzie. Je crois que Valentino devra attendre encore un peu... » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 1925 Aaron changeait subitement de comportement, passant du discours on ne peut plus sérieux à la tape sur les fesses, sans oublier la petite remarque sur le fait que les hommes ne parviennent pas à la regarder dans les yeux…Lise avait l’air parfaitement dubitatif, ne comprenant pas le moins du monde ce qui pouvait justifier un tel comportement taquin. Il jouait avec ses nerfs, c’était évident ! Rien que le fait qu’il approche doucement de son visage, caresse ses cheveux pour mieux reculer à la dernière seconde en était bien la preuve. Mais Lise gardait sa vengeance pour plus tard, partant du principe qu’il ne perdait rien pour attendre. Elle se laissa conduire jusqu’à la voiture, n’ayant aucune idée d’où ils pouvaient bien se rendre, et elle s’empêcha de poser la question, par ailleurs Elle connaissait Aaron comme son goût pour le mystère, ce n’était pas la peine d’espérer lui soutirer la moindre information. Ce ne fut que lorsqu’ils passèrent la grille du palace qu’elle comprit…Le regard parfaitement ébahi et charmé, Lise en eut presque le souffle coupé. Il avait fait des folies ! Ce ne serait plus seulement un weekend inoubliable, c’était déjà une large ébauche du paradis ! Dans un geste purement instinctif, elle saisit sa main pour la serrer, visiblement aux anges. Un sourire ravi illuminait désormais son visage, tandis qu’Aaron venait de stopper la voiture juste devant l’entrée. Un voiturier vint immédiatement, et Lise se mit à rire en voyant son petit manège…Décidément, cette voiture était vraiment son bébé ! Elle ne fut même pas surprise qu’il dise sitôt après avoir fait son tour de propriétaire qu’il avait repérer la tête du voiturier…Pour sûr, s’il y avait la moindre éraflure, la tête du pauvre garçon allait rouler par terre ! Mais Lise en riait, elle était plus que surprise qu’il prenne autant soin de cette voiture, comme si c’était le dernier bijou sur cette terre. Pauvre voiturier, il avait intérêt à bien faire son travail…Mais elle comptait bien lui donner un pourboire à ce pauvre homme, s’il n’avait pas abîmé la voiture. Juste parce que c’était de bonne guerre, et parce qu’elle n’avait pas besoin de parier sur le fait qu’Aaron referait un tour de propriétaire une fois qu’ils sortiraient pour aller à la boutique Valentino ! Attention Aaron, terrain glissant ! Je vais finir par croire que tu tiens plus à ta voiture qu’à moi ! »Lise plaisantait, bien entendu…Quoi que, mais elle le cacha derrière un clin d’œil significatif pour qu’il ne se pose aucune question. Il avait la réaction la plus masculine qui soit pour cette voiture, et elle avait la réaction la plus féminine qui soit en réponse à cela…Logique, non ? Mais elle perdit rapidement cette idée, car une fois qu’ils furent dans la chambre, les surprises tombèrent Il y avait devant les yeux ébahis de Lise une montagne de sac Chanel. Elle se mit à crier et à sautiller avant de lui sauter proprement au cou, avant même d’avoir ouvert quoi que ce soit. Il était fou, il avait du dépenser une fortune…Mais dieu sait que ça lui faisait plaisir ! Il avait toujours eu du goût en matière de cadeau de toute manière, ça c’était quelque chose qu’elle ne pourrait jamais lui retirer. Tout ça, c’est pour moi ?! On t’as déjà dit que tu étais complètement fou à lier ? Ahhhh c’est juste trop énorme !! »Lise avait la même réaction qu’Aaron lorsqu’il avait conduit pour la première fois le cabriolet. Elle déposa donc un léger baiser sur ses lèvres avant de se ruer littéralement sur les paquets, ne sachant pas où commencer. Elle prit celui du milieu, avant de s’asseoir sur le grand canapé juste à côté, l’ouvrant avec délicatesse. Quand elle vit la magnifique robe qu’il contenait, elle poussa un deuxième cri, se ruant vers le miroir pour voir ce qu’elle donnait sur elle. Une longue robe blanche et noire, avec le bas tout en dentelle et volants, elle était tout bonnement fabuleuse. Elle avait vraiment hâte de l’essayer, et Aaron avait du le voir au regard qu’elle lui lança. Elle déposa cette véritable œuvre d’art sur le lit, continuant avec un deuxième paquet. Le bracelet qu’il contint la fit crier à nouveau tant elle le trouvait ravissant. Elle l’enfila sur le champ, admirant son joli poignet portant fièrement ce bijou. Elle regarda à nouveau Aaron avec un sourire jusqu’aux oreilles, avant de poursuivre avec le paquet suivant…Le collier de perles la fit presque bondir sur le canapé, parce qu’elle avait toujours adoré les perles et qu’il le savait depuis longtemps. Lise avait énormément de bijoux avec des perles, mais ils n’étaient pas aussi beaux que ce collier là . Elle le déposa sur la petite table d’à côté, partant du principe qu’une fois qu’elle aurait essayé la robe, ce serait à Aaron de lui attacher. Elle poursuivit avec les deux derniers paquets, qui contenaient pour l’un une batterie incroyable de maquillage, et pour l’autre des parfums, notamment le n°5, son parfum favori, et celui qui lui allait le mieux. Elle déposa un pschitt sur son poignet d’ailleurs, afin d’humer avec délice la charmante odeur qui s’en dégageait. Il avait fait des folies, et Lise en était vraiment gênée…Elle reposa le tout sur la table avant de lui sauter au cou, et l’embrasser passionnément. La fougue qu’elle y mettait était à la hauteur de la surprise, d’ailleurs. Tu es fou ! C’est…Juste magnifique ! Effectivement, Valentino va attendre un peu, je vais essayer la robe, sinon, tu n’auras rien à effeuiller, ce n’est pas drôle non ? Je reviens chériii ! »Une vraie gamine…Lise avait bondit jusqu’à la robe, avant de se diriger en sautillant vers la salle de bain pour enlever son maillot de bain, sa robe actuelle et de se sécher avant d’enfiler cette pure merveille. Sa taille fine lui permit sans peine de l’attacher seule, et quand elle s’observa elle-même dans la glace, elle ne pu que se glorifier d’un petit Ma belle, plus sexy que toi, tu meurs ! », parce que c’était de bonne guerre. Elle sortit à pas très lent de la salle de bain, arborant un pas de vrai top model, pour qu’Aaron puisse bien l’admirer, habillée de cette pure merveille. Il fallait dire qu’elle était coutumière des défilés, puisqu’elle en avait fait pour Valentino et Chanel avant d’avoir dix huit ans. Maintenant tout ceci appartenait au passé, mais elle gardait certains réflexes, certaines démarches félines lorsqu’elle se montrait portant des robes magnifiques comme celle-ci. Elle mit donc quelques minutes à atteindre Aaron avant de le regarder avec son habituel regard intense, plein de sous entendus. Craquerait-il, cette fois ? Ou déciderait-il de se rendre chez Valentino avec elle et de laisser la tension pour tout à l’heure ? De toute manière, Lise comptait bien la faire monter toute la soirée, cette tension ! Et pour commencer, elle fit une tape manifeste sur les fesses divines d’Aaron, pour se venger de tout à l’heure. C’est un prêté pour un rendu ! Et pour info, on ne sait jamais me fixer dans les yeux, parce que je suis très déstabilisante parait-il. Mais serait-ce que toi aussi, tu me préfères de dos ? Profiteur ! Tu as deux solutions…Soit tu apprends à m’effeuiller avec cette robe, soit je vais me changer et on file commander ton costume pour la soirée…Le couturier me connait bien, j’ai défilé pour lui avant d’aller à San Francisco. Je te le dis pour que tu ne sois pas choqué de voir des photos de moi en lingerie fine ! Mais je te dois un câlin, cela dit, il me semble… »Lise faisait parcourir ses mains sur son torse, sans cesser de le regarder, l’expression énigmatique sur son beau visage laissant présager qu’elle avait une idée derrière la tête. Elle se rapprocha de lui pour se serrer plus fortement contre lui, passant ses mains autour de son cou pour capturer délicatement ses lèvres. Ce baiser n’était qu’un avant goût de cette fabuleuse soirée qui s’annonçait, de toute manière… Il va falloir que tu me dises comment je vais pouvoir te remercier...Tu m'as comblée, Aaron, même si ta simple présence me comble, je suis aux anges. Merci pour ce moment de paradis mon amour... » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2045 Bras croisés devant lui et épaule appuyée contre le mûr, Aaron resta en retrait prés de la porte, contemplant avec amusement Lizzie, qui était semblable à une gamine un matin de Noël. A vrai dire, il avait vraiment espéré cette réaction le but étant avant tout de la surprendre et de lui faire plaisir. Il faut dire qu’il n’avait eu que l’embarras du choix en entrant dans cette boutique de la cinquième avenue et les vendeuses s’étaient fait un plaisir de l’épauler dans ses choix, l’une d’elle insistant particulièrement sur le fameux votre fiancée appréciera énormément ». Aaron avait bien remarqué qu’elle attendait avec impatience qu’il lui délivre la moindre information susceptible de la renseigner sur son statut amoureux et il s’était rapidement fait une joie de lui faire savoir qu’effectivement sa future femme serait ravie ». Autant bien insister sur ce dernier point même si aucun mariage n’était prévu pour l’instant, au moins, il avait la garantie qu’elle n’allait pas le talonner toute la journée. Ce genre de réaction ne lui ressemblait pas en temps normal puisqu’il adorait jouer avec le feu et séduire tout ce qui était comestible avec une paire de seins »… terme technique qu’il utilisait souvent avec Paul pour désigner ce que le reste du monde appelle plus communément une femme ». A croire que retrouver Lizzie l’avait radicalement changé et à dire vrai, il n’avait d’yeux que pour elle. Comment pourrait-il en être autrement de toute façon ? Elle était en tous points parfaite et il ne se basait pas uniquement sur de simples critères physiques. Il avait toujours su que Lise était son âme sœur, la seule capable de le combler, de faire de lui un homme heureux et épanoui. Chacune des réactions de la jeune femme le faisait sourire davantage et lorsqu’il la vit se placer devant le miroir pour s’imaginer portant cette magnifique robe, il lui sembla évident qu’elle avait été créée pour elle. Il continua de l’observer se rendant compte qu’un des paquets avait glissé sous l’un des fauteuils et qu’elle ne l’avait pas encore remarqué… les chaussures assorties à la robe. Quand Lise s’éloigna dans la salle de bain, Aaron s’avança dans la suite et alla se faufiler au beau milieu des paquets, souriant en se souvenant de la réaction de sa meilleure amie lorsqu’il lui avait fait part de ses folies. Elle avait fait de grands yeux et avait reprit sur le ton de la réprimande Quoi ?!!! Tu veux dire LA boutique ?! Aaron je te déteste !! Je te l’ai déjà dit ?! Non parce que c’est officiel… T’as braqué une banque ma parole ? Ah et…mon anniversaire est dans deux mois mon chou, tu m’oublies pas ? » Levant le regard, il vit sa divine Lizzie sortir de la salle de bain, la démarche d’un félin et la grâce d’une déesse… bon sang elle était magnifique !! Belle et gracieuse à souhait. Comme si cette robe avait été faite pour elle. Bien entendu, le regard de Lise le troubla, comme toujours d’ailleurs. Aaron se mordilla l’intérieur lèvre inférieure et la laissa venir à lui, riant en sentant sa main aux fesses. Son rire se transforma en un sourire taquin et il la reprit alors Déstabilisante veut dire que tu as un beau cul mon ange, c’est différent. Faut apprendre à décoder ! Moi je t’aime de dos, de face, nue, habillée… bien que nue ce soit encore la version de toi que je préfère, mais c’est une autre histoire. Puis pour ce qui est de l’effeuillage… je crois que je devrais pouvoir m’en accommoder. Tu es d’une beauté à couper le souffle… et je dis pas ça uniquement à cause de la robe bien que celui qui l’a choisi soit doté d’un goût exceptionnel. »A son tour, Aaron passa ses bras autour de sa taille, l’incitant à davantage de proximité, comme si leurs vies en dépendaient. Il savait d’avance que ce week end serait formidable, comme chacun des instants passés aux côtés de Lise d’ailleurs. Après leur baiser, il se rappela d’une chose ! Hum attends !! Tu as oublié quelque chose dans ta précipitation… par ici Cendrillon ! »Aaron s’installa sur le canapé et tendit la main en dessous pour en sortir le paquet qui était passé inaperçu aux yeux de Lise. Il en sortit une boîte à chaussures noire chanel » et l’ouvrit pour en sortir les escarpins qui étaient censés aller avec la robe. Délicatement, il attrapa le pied droit de Lizzie et lui enfila la chaussure, avant d’en faire de même avec la seconde et il se releva. C’était la touche finale… hey !!!!! Putain c’est là que je réalise qu’il y a du chemin entre mes oreilles et mon cerveau… je viens tout juste de réaliser tu parles de quelles photos en lingerie fine ?! Celle de ma collection perso ou y’en a d’autres ?!! J’suis jaloux… j’ai toujours dit que les photographes étaient tous des pervers sur les bords… »Il lui lança un regard suspicieux sachant pertinemment qu’il était de mauvaise foi. Oui bon, ce n’était peut-être que des photos mais il n’en reste pas moins qu’il n’en fallait pas davantage pour éprouver un élan de jalousie sans pareil. Le jeune homme se tourna ensuite en direction du lit pour désigner du regard le costume qu’il avait prévu de porter lui-même pour dîner, car rester habillé en pingouin toute la soirée, ce n’était pas trop son truc. Sur ce point aussi je t’ai devancé attends, je pouvais pas me permettre de rouler en cabriolet…tiens à propos, pourquoi ils nous ont donné une suite vue sur la mer ?! Vue sur le parking, ça aurait été préférable, au moins, je pouvais voir ma voiture !! » Le pire ?! C’est qu’il était sérieux… Oui donc, je pouvais pas rouler en cabriolet, sortir avec Aphrodite en personne, vêtue d’une robe Chanel et aller bouffer en jean… jean qui sent l’eau de mer au passage. T’as pas l’impression d’embrasser un crabe depuis tout à l’heure ?! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2121 Lise lui lança une expression offusquée tandis qu’il lui donnait le décodage qu’il avait fait du compliment donné à son regard. Mon dieu ce que les hommes peuvent être primaires parfois…Mais ce n’était pas faute de le connaître, et ça ne l’étonnait même pas ! De même, le fait qu’il la préfère nue était presque une évidence…Tout comme le fait qu’il s’envoie des fleurs en sous entendant que l’homme qui avait choisi la robe pour être était d’un goût particulièrement raffiné. Cette dernière réplique la fit rire joyeusement, sachant pertinemment qu’elle devait s’attendre à tout durant cette soirée. Il la serra soudainement contre lui afin de goûter doucement à ses lèvres, et il fit presque sursauter Lise quand il lui demanda d’approcher parce qu’elle avait oublié un paquet…Quelle tête en l’air ! Mais d’un autre côté, cela lui plaisait qu’il lui enfile lui-même ces chaussures de toute beauté, Chanel également, d’une belle couleur noire…Pour un peu, elle aurait fait le rapprochement avec la belle couleur du cabriolet mais se retint Il faisait déjà assez de commentaires sur sa voiture pour qu’elle en rajoute encore une couche. Elle sourit doucement au contact des mains d’Aaron sur ses pieds, il la chatouillait presque. Mais il changea radicalement de sujet tandis qu’il venait seulement de capter l’aveu qu’elle lui avait fait concernant ses photos de lingerie. Elle rit de plus belle face à sa réaction, qui elle non plus ne la surprenait guère. Elle fit cependant une moue d’incompréhension, se demandant où est-ce qu’il avait pu dénicher des photos d’elle portant de la lingerie fine ! Et puis, sa collection personnelle…Ca en disait long sur ce qu’elle devait contenir, et il était inutile de préciser qu’elle comptait bien y jeter un œil, à l’occasion ! Elles font partie de la collection faite quand j’ai fais un peu de mannequinat, entre dix sept et dix huit ans. Pour Valentino et Chanel, notamment. J’ai fais plusieurs défilés, de tenues, robes, lingerie, et quelques photos de nus, comme tout les mannequins ! Mais d’où tu sors cette fameuse collection personnelle » ? J’exige de savoir ! Et pour info, les photographes ne sont pas tous des pervers. Y’en a qui sont très intéressants, monsieur je suis plein de préjugés ! »Lise se moquait un brin de lui, mais c’était de bonne guerre. C’était un jeu entre eux, ces chamailleries…Mais elle ne pu s’empêcher de soupirer violemment quand il prétendit qu’une vue sur le parking aurait pu être bien meilleure…Ah, il n’allait pas recommencer ! Elle lui mit un léger coup en plein torse, pour lui faire comprendre qu’il était diablement incorrigible ! Elle avait foncé les sourcils, pensant qu’il plaisantait, mais il avait l’air sérieux cette fois…Mon dieu qu’il était soigneux pour cette voiture ! Lise en était vraiment très surprise, non pas qu’il ne soit pas soigneux pour les autres choses en sa possession, mais parce qu’elle se mettrait presque à jalouser ce cabriolet s’il continuait son manège. Mais il ne perdait rien pour attendre, encore une fois…Il venait de lui montrer le magnifique costume qu’il avait prévu de porter pour le restaurant, et Lise eut un petit rire S’il pensait que cela allait la décourager, c’était peine perdue ! Si les tenues qu’elle comptait faire faire n’étaient pas pour ce soir, ils pourraient toujours les mettre demain…Mais pour l’instant, elle s’était rapprochée, pour le serrer doucement contre elle, passant délicatement une main dans ses cheveux, l’autre sur le début de son dos. Cette fois, il n’y avait pas de sous entendu, juste de la douceur, de la délicatesse…Lise pouvait être virulente, mais elle savait très bien être douce quand il le fallait ! Est-ce que ta voiture te fais ça, hum ? Est-ce qu’elle sait te rendre fou d’un regard, d’un geste ? Est-ce qu’elle te fais l’amour comme moi ? Je vais finir par me sentir vexée si tu continues à te préoccuper de ton cabriolet ! »Soudainement, Lise l’avait repoussé contre le lit, avant de se mettre sur lui, le regardant désormais d’un regard plus dur, plus empreint de sous entendus. Elle commença à dévorer son cou de baiser, descendant progressivement vers son torse, avant de le regarder à nouveau, puis de capturer furieusement ses lèvres. La divine césure entre la Lizzie douce et la Lizzie plus brutale »…Elle savait être les deux, et elle aimait être les deux. Surtout lorsque cela lui permettait de saisir le ticket du voiturier dans la poche d’Aaron et de lui pointer sous le nez, un léger sourire narquois se dessinant progressivement sur le visage. J’ai le pouvoir dans ma main, héhé ! Tu sais, on peut passer chez Valentino pour avoir de quoi s’habiller demain…Demain je te ferais découvrir quelque chose. Je n’en dirais pas plus…Et puis, si tu ne veux pas m’accompagner chez Valentino, tant pis, tu ne verras pas mes photos, ce n’est pas grave ! »Lise se mit à rire avant de déposer un baiser léger comme une brise sur ses lèvres et de se diriger vers la porte, le regardant d’un défi. Allait-il la suivre ou rester ici ? De toute manière, elle avait déjà conduit le cabriolet pour le placer dans le parking de l’hôpital, et elle avait une excellente conduite, il le savait. La seule chose qui pourrait le décider à l’empêcher de conduire, c’était uniquement sa fierté de mâle…Mais elle ne doutait pas du tout qu’il la mette en place, puisque c’est exactement là qu’elle avait frappé en prenant le ticket du voiturier dans sa poche ! Alors, viens le chercher ! Essaye donc de me le prendre, si tu en es capable ! Après tout, j’ai déjà conduit le cabriolet, avant toi-même, et il n’y avait aucune éraflure…Est-ce qu’Apollon en personne me fait confiance pour lui trouver un vêtement aussi digne de lui que celui présent sur le lit ? »Lise poussa la chose encore plus loin en ouvrant la porte et en se mettant à courir dans le couloir. Il allait la rattraper, elle en était persuadée ! La question était plutôt Comment allait-il lui prendre le ticket de parking ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2210 En entendant la suite, Aaron sentit son cœur faire des ratés. Heureusement qu’il était jeune et en bonne santé, sans quoi, elle aurait réussi à le terrasser d’une crise cardiaque, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Cette histoire de photos de nus le laissa sans voix et Aaron se plaqua la main sur le front avec violence comme s’il était soudainement prit d’un mal étrange ou d’une fière virulente. Jouant le théâtralisme jusqu’au bout, il se laissa tomber assis sur le lit et plaqua ses coudes sur ses genoux, le temps d’encaisser la nouvelle. Il imagina durant quelques secondes sa réaction s’il avait été avec elle à l’époque. Des photos nue ?! Oui tant qu’elle souhaitait à partir du moment où c’est lui qui les prenait et qu’il était le seul à y avoir accès. C’est incroyable ce qu’il pouvait être possessif quand même ! D’ailleurs, il n’osait même pas imaginé le nombre de types salaces qui avaient du se refiler les photos de Lise en fantasmant de la rencontrer véritablement un jour. Bon, il savait parfaitement que les photos de nus n’ont rien à voir avec les photos érotiques mais pour lui, ça revenait au même. Hors de question que des types malsains reluquent sa petite amie tout en ayant les yeux qui sortent de leurs orbites. La pointant du doigt il agita son index sous son nez, plissa les yeux et reprit la parole mêlant humour et fond de sa pensée Ca c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !! T’imagine comme c’est horrible pour moi d’entendre ça ?! Tu dirais quoi si je posais à poil en affirmant que ce n’est qu’artistique hein ?! Bon d’accord, je l’ai peut-être fait une fois ou deux… une fois… pour une copine… elle était étudiante aux beaux arts et elle…oui bon revenons en aux faits !! J’exige de voir ces photos tu m’entends ? Et quand tu dis nue … tu veux dire… nue,nue ?! Non parce que si c’est bien le cas, le photographe va vite devenir aveugle si jamais je le rencontre. Ca prouve bien que j’avais raison !! Ce sont tous des pervers !! Et en ce qui concerne ma collection personnelle… c’est privé !! Disons qu’il se pourrait que j’ai deux ou trois photos de toi… oui mais moi je ne les ai pas prise pour les montrer au monde entier !! Elles m’appartiennent à moi et rien qu’à moi !! Puis je couche avec toi je te signale ! … t’as couché avec le photographe, c’est ça ?! »Et voila que d’un simple petit détail, il pouvait s’imaginer les pires scénarios. C’était du Aaron tout craché ça, bien qu’en l’occurrence, il prenne un malin plaisir à exagérer ses propos et la situation. Si elle continuait comme ça, nul doute qu’il irait dormir dans la voiture, à la belle étoile. D’ailleurs pourquoi était-elle aussi loin cette voiture ?! Pourquoi ne lui avait-on pas donner une chambre avec une vue sur son petit trésor ? Aaron se redressa essayant de regarder par la fenêtre dans l’espoir d’apercevoir son cabriolet mais n’eu pas le temps de s’en assurer puisque Lise était déjà tout contre lui, faisant preuve d’une douceur qu’il appréciait tout particulièrement. Quand la jeune femme lui demanda si sa voiture le rendait fou d’un simple regard, Aaron pencha la tête sur le côté, convaincu qu’il s’agissait d’une véritable question et prit son inspiration pour répondre que oui ». Il ouvrit la bouche mais se retint à la dernière minute, conscient que sa réponse était loin d’être celle attendu par Lise. Celui là alors !! Bien vite, Aaron se trouva allongé sur le lit, laissant Lizzie prendre les choses en main. D’ailleurs, il avait presque oublié cette histoire de cabriolet et se concentrait davantage sur tout ce qu’ils seraient susceptibles de faire histoire de passer le temps avant d’aller au resto… mais bien vite, elle le ramena à la réalité, lui dérobant ce qu’il avait de plus précieux à savoir, son ticket de voiturier. Aaron se leva du lit d’un bon, prêt à lui courir après. Alors là tu viens de faire une très grave erreur !! Rends moi ça immédiatement !! C’est MA voiture !! Lizzie !!! » Ni une, ni deux, Aaron fut dans le couloir en un rien de temps, manquant presque de bousculer un autre couple, à peine plus âgé qu’eux et qui visiblement, n’étaient pas fan de toute cette agitation. Bien entendu, il n’eu aucun mal à rattraper Lizzie dans le couloir, la coinçant entre lui et les portes de l’ascenseur qui étaient closes. Appuyant un bras de chaque côté pour qu’elle ne puisse pas s’enfuir, il plongea son regard dans le sien, plissant les yeux et tachant de feindre une colère qu’il n’éprouvait pas puisqu’au contraire, il s’amusait comme un véritable gamin avec elle. Tu sais ce que ça implique ?! Plus de voiture, plus de Chanel !! Est-ce que je t’ai piqué ta robe moi, hein ?! Quoi que je pourrais tout aussi bien te l’enlever et … noon mais qu’est-ce que je raconte !! Tu te balades en sous vêtements dans les couloirs et je meurs ! Rends moi ce ticket Lizzie je plaisante pas ! »Au moment où il essaya de lui arracher ce ticket des mains, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et Aaron s’avança de quelques pas afin de la forcer à y entrer. Oh il n’allait pas se démonter aussi facilement le petit !! Les portes ne tardèrent pas à se refermer derrière eux, ils étaient désormais seuls dans cet ascenseur mais Aaron tenait encore à récupérer son ticket de voiturier. Autant dire qu’il allait devenir complètement fou, d’ailleurs, il l’était déjà , rien qu’à l’idée qu’elle puisse égarer ce foutu ticket !! L’ascenseur se mit en route pour un étage inconnu, aussi, Aaron appuya sur le bouton de sécurité afin de l’immobiliser. Ils étaient désormais coincés, seuls, dans cet ascenseur immense. Ticket Liz’ !! »Réalisant le ridicule de la situation, Aaron regarda autour de lui et comprit bien vite comment tirer profit de cet endroit. C’est qu’il avait l’imagination fertile le petit…Non… quoi que… enfin… naaan… Tu penses à ce que je pense ?! Non bien sur… toi tu penses à me pourrir la vie avec cette histoire de ticket et de photos !! Des photos de toi nue dans le cabriolet ?! J’en ai des frissons rien que d’y penser. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2236 Comme elle s’y attendait, Aaron eut tôt fait de la rattraper, comme si sa voiture était son petit bijou et qu’il y tenait plus qu’à sa propre vie. Ah mais nan, c’était vexant, il devait tenir à elle d’abord ! Pour un peu, Lise aurait fait une crise de la jalousie…D’ailleurs, c’était un peu ce qu’elle était en train de faire, puisqu’elle avait sciemment dérobé le ticket de parking dans sa poche en profitant d’un moment de faiblesse. Lise était parfois odieuse, quand elle s’y mettait ! Mais Aaron l’avait déjà rattrapée, la coinçant contre les portes de l’ascenseur fermé. Il la menaça de la déshabiller, se rétractant aussitôt Il n’avait visiblement pas envie qu’on pose un quelconque regard sur le corps de Lise en sous vêtements…Devenait-il fou ? Lise n’avait pas l’intention de céder, et son petit rire amusé dut le lui faire comprendre. Cette situation était loin d’être banale, et puis ça la défoulait au contraire. Avec un peu de chance, Lise finirait par obtenir de lui qu’il vienne avec elle chez Valentino. De toute façon, il voudrait voir les photos, c’était évident ! Mais il allait être déçu s’il pensait pouvoir les récupérer. Lise avait tous les doubles chez elle, mais ça n’empêcherait jamais Valentino ou Dior d’afficher ces mêmes photos à l’intérieur de leurs magasins si ça les chantait. Lise avait donné son accord, et puis c’était il y a plusieurs années, c’était du passé pour elle, tout ça. Elle n’avait aucune envie de devenir mannequin, même si ses photographes de l’époque n’avaient eu de cesse de lui dire qu’elle avait tous les atouts pour, ça ne l’intéressait pas. Lise était plus intéressée par les fossiles que par le fait de côtoyer des couturiers, des photographes, et d’autres mannequins. Elle aurait pu dire tout cela à Aaron pour tenter de le calmer, mais le voir empli de jalousie lui faisait plaisir, en un sens. Ca prouvait qu’il tenait à elle et qu’il l’aimait plus que tout…Non pas qu’elle ait besoin de preuve en soit, mais il n’y avait rien de malsain à vouloir être flattée, non ? C’était de bonne guerre, et puis vu le nombre de ces anciennes conquêtes qui venaient la voir, c’était une douce vengeance. Aaron n’en avait pas conscience, mais Lise côtoyait à longueur de journée ses anciennes amantes, alors qu’il n’avait jamais vu un seul de ses anciens amants à elle. Mais ça, il n’y prêtait pas attention. Pour l’instant, il voulait à tout prix lui reprendre le ticket des mains, et au moment où il allait le lui prendre effectivement, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, les enfermant à destination d’un étage inconnu. Chose étonnante, Aaron stoppa la montée de l’ascenseur afin qu’ils restent bloqués là où ils étaient. Il pensait sûrement qu’elle serait à sa merci, puisqu’il lui redemanda une nouvelle fois le ticket…Qu’elle lui montra, juste pour le faire enrager. Mais elle n’avait pas l’intention de lui donner aussi facilement ! Ce jeu serait trop facile sinon, et il savait pertinemment qu’elle n’aimait pas la facilité. Il commença d’ailleurs à se retourner le cerveau tout seul, et Lise se mit à rire à nouveau, avant d’approcher et de le plaquer contre l’une des parois de l’ascenseur pour capturer fougueusement ses lèvres. Délicieusement manière de le faire taire, n’est-ce pas ? Elle savait qu’il y prenait goût, en plus. Elle se sépara au bout de quelques secondes de lui, avant de reprendre la parole, un sourire narquois sur les lèvres Je suis en train de te pourrir la vie, c’est ce que tu penses ?! Vraiment ? Les photos de nu, je les ai toutes conservées soigneusement à mon appartement. Il se peut qu’il y en ait chez Valentino, mais pas sûr…Si tu veux les voir, t'as qu'à m'accompagner chez Valentino! Pourquoi te retournes-tu le cerveau pour quelque chose que j’ai fais avant même de t’avoir rencontré ? Est-ce que je me plains moi, des dizaines de conquêtes qui viennent m’emmerder tous les jours à la fac ? Tu es bien un mec tiens ! »Lise faisait semblant d’être fâchée, évidemment. Cette situation l’amusait, même si elle trouvait sa jalousie inutile…Après tout, elle n’avait plus été photographiée par personne depuis longtemps. Non pas qu’elle n’aimait pas ça, mais parce qu’elle ne voyait pas l’intérêt. Peut-être qu’une ou deux de ses conquêtes avaient conservé des photos torrides d’elle, mais elle n’en était même pas sûre. La plupart du temps, elle était complètement imbibée d’alcool…Alors les photos devaient traîner, par ci par là , mais ce n’était pas bien important. Dans son étreinte, elle glissa à nouveau le ticket dans la poche d’Aaron, assez discrètement pour qu’il ne s’en rende pas compte…Aussi discrètement que la fois où elle le lui avait pris, d’ailleurs. Elle finit ensuite par se reculer, un sourire toujours présent sur ses lèvres, attendant qu’il donne le ton de ce moment dans l’ascenseur. Il l’avait arrêté, non ? C’était bien parce qu’il avait une idée derrière la tête ! Et elle espérait bien que cette fameuse idée ne concerne pas que sa voiture… Tu as arrêté l’ascenseur, tu peux me dire pourquoi ? Pour récupérer le ticket que je viens de te remettre dans ta poche ? Ne me dis pas que tu as plus d’attention pour ta voiture que pour moi ! mais puisque je te pourris la vie, autant aller jusqu’au bout…Et pour infos, je n’ai jamais couché avec quelqu’un avec qui j’ai fais du business. Pour moi, le mannequinat, c’était du business. Ouais, j’ai posé nu, et alors ?! Je vois pas où est le problème…Tu as bien des photos de moi alors que j’étais même pas au courant, je te signale ! Et si j’avais pas été d’accord, hein ? T’y as pensé, à ça ? »Lise souleva ses sourcils d’un air de défi. Elle cherchait à le rendre fou, c’était évident…De jalousie et d’amour, évidemment, pas de colère. Elle doutait qu’il soit fâché, en vérité…Mais elle avait bien l’intention de se venger de son côté. Elle dégrafa donc sa robe, qui finit par lui tomber aux pieds, dévoilant son corps uniquement vêtu d’un soutien gorge noir, et d’un tanga de la même couleur. Elle se recula encore, jusqu’à coller son dos sur la paroi en face de celle contre laquelle était Aaron. Elle avait déposé sa robe dans un coin pour qu’elle ne soit pas abimée ni salie, et maintenant, elle le défiait ouvertement du regard. Et bien, nos idées se rejoignent ? Prouve donc que tu ne vis pas que pour ta voiture, si t’es un homme…Ô cabriolet, qu’avez-vous fait de l’homme que j’aime ? Rendez-le moi ! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2329 Le souci c’est qu’Aaron lui, voyait parfaitement où était le problème !! Il se doutait que ces clichés, dont il aurait préféré ne jamais apprendre l’existence, devaient être fort agréable à regarder et ça l’exaspérait profondément d’imaginer ces regards vicieux reluquer sa petite amie !! C’était son droit d’être jaloux après tout, non ?! Puis même si ces photos dataient de plusieurs années, ça ne changeait rien au fait et encore moins à sa possessivité. Lorsque Lizzie retourna la situation en évoquant le nombre faramineux de ses conquêtes qui lui parlaient de lui à l’université, Aaron ne pu s’empêcher d’esquisser un léger sourire. Faut dire qu’il en était fière en plus le bougre ! Rapidement, il se reprit et soupira doucement, ayant cette fameuse pensée qu’ont tous les hommes qui se trouvent un jour confrontés à une telle situation Oui, mais moi c’est pas pareil ! » C’est d’ailleurs tout ce qu’il trouva à dire pour se justifier Oui mais moi, c’est pas pareil !! Mes ex conquêtes n’ont aucune photo de moi à poil si tu veux tout savoir !! Puis c’est tout de même pas de ma faute si je marque les esprits par mon extraordinaire… sens du contact ». Pourquoi tu insistes tant pour que je vienne hein ?! Si ces photos sont accrochées au mûr, tu sais bien que je vais immédiatement m’empresser de les recouvrir avec tout ce qui me tombera sous la main. » Il eu alors un rire niais pensant qu’il en était parfaitement capable et elle le savait aussi ! Si elle voulait prendre le risque de s’afficher dans une maison de haute couture en sa compagnie, c’était son problème mais qu’elle ne soit pas étonnée du résultat au final ! Puis d’abord c’était bien un truc de filles ça ! Vouloir aller faire les boutiques !! Aaron portait toujours des tenues classes et élégantes, cependant, il n’était pas un très grand fan de shopping, plus particulièrement en cette période où son principal centre d’intérêt… un de ses principaux centres d’intérêts plutôt… était cette putain de fabuleuse voiture qui était garée on ne sait trop où dans les méandres de l’hôtel. Et si le voiturier n’en était pas un ?! Si ce n’était qu’un imposteur ayant kidnappé » son cabriolet ? Oui, il pensait bien au verbe kidnapper », sa voiture étant désormais, un membre à part entière de la famille Cooper-Hawkins. En entendant la remarque de Lizzie, il plaqua brusquement sa main sur sa poche avant de la glisser à l’intérieur et de découvrir avec soulagement qu’elle lui avait enfin rendu son précieux ticket. Ah nan nan nan !! Ca marche pas ton cinéma !! Je te rappelle que ces photos ont été prises AVEC ton consentement, tu as la mémoire bien courte !! Je ne fais pas les choses en douces !! Puis d’abord, t’es même pas nue sur les miennes… pourquoi t’as pas posé nue pour moi hein ?! Ouais je sais pourquoi… sinon, je serais devenu un vrai paranoïaque de peur qu’on les trouve !! Je veux aucune pièce à conviction concernant ta nudité…en dehors de toi complètement nue sous mes yeux, cela va sans dire. T’as l’impression que je deviens fou ? » Aaron avait parlé à une vitesse folle, si bien qu’il avait fini par s’étonner lui-même de son débit. Fallait croire qu’il était vraiment en train de devenir fou et à vrai dire, s’il s’écoutait, il irait tout droit au parking embrasser le capot de sa fantastique voiture, histoire de s’assurer qu’elle allait bien… quoi que… quand il réalisa la suite des évènements, le cabriolet passa immédiatement au second plan et son regard se figea sur ce corps…autrefois dénudé devant un photographe. A croire que quand il a une idée en tête, ça vire vite à l’obsession. T’as osé t’exhiber comme ça devant un inconnu ?! Un photographe qui a immortalisé l’instant qui plus est !! Pire !! J’suis certain qu’il s’est bien rincé l’œil cet enfoiré ! »D’ailleurs en parlant de paranoïa et de se rincer l’œil, Aaron leva immédiatement la tête afin de s’assurer qu’il n’y avait aucune caméra dans les ascenseurs. Attends une seconde… manquerait plus qu’il y ai des vidéos en plus des photos et là , je t’assure que je fais un carnage. » Naturellement, il ne pu s’empêcher de rire puis finalement, reprit son sérieux. Comment aurait-il pu résister à la tentation ?! C’était tout bonnement impossible pour un homme normalement constitué de rester insensible au charme de Lise. Tout naturellement, il se rapprocha d’elle, adoptant son regard de play boy et son sourire assorti. Une de ses mains glissa sur le cou de la jeune femme et juste son index alla caresser ses lèvres pulpeuses tandis qu’il laissait son autre main caresser l’une de ses jambes. Règle numéro un je ne vis que pour toi… la voiture, c’est en option… »Otant son doigt de sa bouche, il l’embrassa presque furieusement, avec une fougue qui ne laissait aucun doute à la vague de désir qui venait de s’emparer de tout son être. Le coup de l’ascenseur, c’était classique mais tellement tentant… un peu comme un fantasme d’adolescent sauf qu’il n’allait pas se targuer devant elle d’avoir déjà tenté l’expérience. Ses baisers descendirent le long de sa mâchoire avec délicatesse, puis dans son cou, y déposant une cascade de baisers jusqu’à sa poitrine où naturellement, il prit le temps de s’attarder. Comme la position n’était pas assez confortable à son goût et qu’il dépassait Lizzie d’au moins vingt bons centimètres, il décida de la soulever, passant ses mains sous ses cuisses et la plaquant contre l’une des parois de l’ascenseur. Sa propre chemise était en partie défaite, lorsqu’il entendit un bruit étrange, comme quelqu’un qui parle dans par l’intermédiaire de talkie-walkie. Ici la réception de l’hôtel, il y a visiblement eu un problème avec l’ascenseur, ne vous inquiétez pas, on envoie immédiatement quelqu’un pour vous sortir de là . Tout va bien ?! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 001 Lise écoutait Aaron s’énerver tout seul, tandis qu’elle riait toute seule dans son coin. Décidément, il n’avait pas changé d’un pouce, et il avait toujours les mêmes réflexions typiquement masculines. Quand bien même les photos n’avaient pas été prises quand ils se connaissaient, il trouvait encore à y redire. Le fait qu’elle ait pu avoir une vie avant lui lui semblait-il si insupportable ? Là encore, elle se mit à rire. Elle n’avait eu vraiment une vie » avant lui, ou en tout cas elle ne considérait pas ce qu’elle avait vécu comme une expérience dont il fallait se rappeler absolument. Mais elle en riait de toute manière…Jusqu’à ce qu’il se rapproche et prenne possession de ses lèvres, avant d’avouer qu’il ne vivait que pour elle, et que la voiture était en option. Et bien voilà enfin quelque chose de censé ! Lise sourit doucement tandis qu’il avait commencé à la dévorer de baisers, avant jusqu’à la soulever pour avoir la tâche plus facile. C’était incroyable comme n’importe quel lieu aurait pu être bon tant qu’ils se trouvaient ensemble…Mais il ne fallait pas espérer que la réception de l’hôtel n’intervienne pas pendant leur moment de romance ! Ils entendirent tous deux un message disant qu’ils envoyaient tout de suite quelqu’un pour les sortir de là , et Lise se mit à rire doucement. Décidément, c’était un peu comme si tout était fait exprès pour que la pression monte et qu’après le repas, ils soient prêts à casser les murs de leur suite. Rien qu’à cette idée, elle frissonna…De toute manière, un peu d’attente ne fait jamais de mal non ? Elle se mit à dévorer son cou de baisers pour la peine, avant de capturer fougueusement ses lèvres. Ca ne faisait rien, elle attendrait, n’ayant aucune envie que quelqu’un les reluque en train de faire l’amour en plein ascenseur…Elle descendit d’elle-même, faisant un clin d’œil taquin à Aaron, avant d’agrafer de nouveau sa robe. Il ne fallait pas non plus que la personne envoyée par la réception la voit en sous vêtements…Une fois qu’elle fut rhabillée, elle s’avança vers Aaron pour attacher un à un tous les boutons de sa chemise, afin qu’ils soient quittes…Il ne fallait pas non plus espérer qu’elle ne jouerait pas les femmes jalouses s’il lui en donnait l’occasion ! Et qu’il ne vienne pas prétendre que pour lui, ce n’était pas pareil ! Sur ce terrain là , on pouvait facilement être égaux devant la jalousie… Tu n’espères tout de même pas de pavaner avec la chemise ouverte alors qu’il y aura sûrement des prédatrices prêtes à te sauter dessus ? Que personne ne pose son regard sur toi, sinon je sens qu’il va y avoir du monde d’inscrit à la morgue ! Au fait, tout à l'heure, t'as dis règle numéro un...C'est quoi la règle numéro deux? »Lise se mit à sourire de manière narquoise tandis que la porte de l’ascenseur s’ouvrait et qu’on leur tendait une main pour qu’ils remontent. Ensuite, on les fit descendre jusqu’à la réception…Il n’était pas question qu’Aaron coupe au fait de l’accompagner chez Valentino ! Elle n’aurait pas accepté qu’il refuse de toute manière. Elle lui donna l’adresse et ils se mirent rapidement en route, tandis qu’elle s’amusait à voir son sourire enfantin quand il conduisait son fameux cabriolet. Elle avait très bien choisi ce cadeau et elle en était parfaitement consciente. Bientôt, ils parvinrent effectivement en face de la boutique Valentino, dont la devanture laissait présager la qualité de la marchandise…Lise pénétra en premier à l’intérieur, accueillie par une accolade énorme de la part du responsable Et pour cause, il l’avait suivie pendant ses deux ans de mannequinat et pensait que Lise finirait par changer d’avis et redevenir égérie du couturier. Que bella ! Tu viens me rendre une visite sourprise ? Jé suis très flatté ! Tou sais que tou est toujours la bienvénoue, ici ! » Oh mais c’est toujours un honneur de revenir ici ! Je suis ici pour commander une robe et un costume…Pour une journée spéciale. Tu peux nous faire ça avec les meilleurs tissus ? Je laisse ton imagination faire le reste, évidemment ! »Le couturier semblait aussi excité qu’un gamin qui vient de recevoir son premier cadeau de Noël. Il connaissait déjà les mesures de Lise, ce n’était pas un problème, et il dit qu’il reviendrait après avoir fini la robe pour prendre les mesures d’Aaron…Au même moment, la demoiselle réceptionniste venait la voir pour lui serrer très chaleureusement la main, et Lise l’accueillit avec un sourire tout aussi amical. Bon, il fallait dire qu’elles se connaissaient bien, et qu’elles avaient partagé énormément de conseils durant les deux ans de profession » de Lise. Mais c’était du passé à présent…Même si les photos de ses défilés ornaient toujours les murs de la boutique. Il y avait même un énorme tableau-photo d’elle, portant la robe de mariage du défilé alors qu’elle n’avait que dix sept ans. Elle était presque émue face à cette photo…C’était tellement de souvenirs ! Elle se souvenait avoir fait une fête monstre après avoir été choisi pour cet honneur. L a robe de mariée avait toujours été LA création des grands couturiers, et le pilier central de toute collection. Un tel honneur pouvait ne jamais se représenter, et Lise était particulièrement ravie de se souvenir qu’elle avait vécu ça une fois dans sa vie. Mais pour l’instant, elle venait de saisir la main d’Aaron pour l’emmener un peu plus profondément dans la boutique pour lui montrer les anciens books, afin qu’il se fasse une idée et arrête de l’emmerder avec ce qui n’avait pas lieu d’être…Il y avait le book robes, tenues diverses, et bien sûr lingerie, qu’elle lui montra en premier. Lise avait l’impression d’être une enfant sur certaines photos, tant la jeunesse marquait son visage… J’ai l’impression que c’était il y a un siècle ! Mon dieu j’avais une tête de bébé ! J’avais dix sept ans sur celle là . C’était la même collection que la robe de mariée que je porte à l’entrée. Magnifique robe, d’ailleurs, c’était vraiment très émouvant de la porter ! Et au fait, la réceptionniste ne risque pas de te faire du rentre dedans, elle est lesbienne. Même qu’à une soirée où j’avais particulièrement bu, elle m’a sauté dessus…Ah, l’un de mes pires souvenirs ! Plus jamais ! M’enfin bref. Tout ça pour dire qu’elle au moins, je peux la laisser seule avec toi, elle risque pas de te reluquer de la tête aux pieds ! »Au même moment, le couturier réapparaissait, son mètre sous la main, pour faire les mesures d’Aaron, sous le regard de Lise, particulièrement amusée par la chose. Il ne devait pas trop avoir l’habitude du sur mesure…Cela dit, un couturier de chez Valentino ne pouvait que lui prendre les mesures en un rien de temps ! Et maintenant, il n’y avait plus qu’à patienter que les tenues soient faites. Tu n’as rien contre un costume tout noir avec une cravate blanche, j’espère, mon ange ? C’est ce que je t’ai commandé, car je ne t’ai jamais vu ainsi. Et que le noir te va tellement bien ! On a plus qu'à attendre qu'il ait fini, et ce sera le temps d'aller se changer pour aller dîner...Ahhh j'ai hâte j'ai hâte! »Pour l’instant, Lise regardait toujours ses photos. Les souvenirs lui revenaient tous à la gorge…Et ça la surprenait de voir comme sur certains elle avait l’air aguicheuse ! Notamment sur une où elle était allongée de côté, la jambe souplement levée, pour présenter un corset rouge sang. Très joli, d’ailleurs. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 118 Venir dans cette boutique était quelque chose d’assez étrange pour Aaron. A vrai dire, le monde de la mode lui était totalement étranger et d’ailleurs, ne l’attirait pas le moins du monde. Le plus amusant dans tout ça, c’était surtout de voir les différentes photos de Lise qui ornaient les mûrs de la boutique. Il est vrai qu’elle paraissait beaucoup plus jeune ce qui n’enlevait rien à son charme et à son glamour légendaire. Elle avait toujours été magnifique. Son regard s’attarda sur la photo en robe de mariée puis passa à une autre où elle portait une tenue plus simple mais pourtant extrêmement sophistiquée. Maintenant qu’il était face à ces splendides clichés, il se demandait effectivement pourquoi Lizzie avait laissé tomber sa carrière de mannequin. Bon, la connaissant, il avait du mal à l’imaginer laisser de côté ses vieux fossiles pour se lancer dans une véritable carrière mais il devait admettre qu’elle était plutôt douée et même carrément photogénique. Tandis que Lise parlait avec la réceptionniste qu’il venait tout juste de saluer, Aaron fit un petit tour dans la boutique, un peu comme s’il se trouvait dans une galerie d’art étant donné que rien, mis à part les photos de Lise n’attirait son attention. Oh bien sur, il y avait d’autres photos de plaisantes demoiselles mais aucune à son goût n’atteignait la perfection de Lise. Pas étonnant que les photographes se soient battus pour quelques séances avec elle. Quand elle lui montra ses anciens books, il ne pu s’empêcher de sourire légèrement. Il n’y avait pas une photo où il pouvait se permettre de dire qu’elle n’était pas à la hauteur car sur chacun des clichés, elle ressemblait vraiment à un mannequin professionnel. Bien entendu, Aaron ne pu s’empêcher de retourner le book de photos lingeries dans tous les sens, veillant secrètement à ce qu’aucune des photos présentées ne laisse paraître un centimètre de peau en trop, sans quoi, il se serait rapidement chargé de faire disparaître cette pièce à conviction un peu trop encombrante. Je suis vraiment impressionné. Tu ne m’avais encore jamais montré ces photos. Elles sont vraiment magnifiques et le mot est faible. Ca ne m’étonne pas qu’on se soit battu pour faire des photos avec toi. Tu aurais peut être du continuer dans cette voie après tout. »Aaron préféra éviter de préciser que si tel avait été le cas, il n’aurait sans doute pas tenu le coup. La jalousie aurait certainement fini par briser leur couple il en avait conscience, cependant, il lui était difficile de réprimer ce sentiment, il aurait aimé pourtant, car croyez le, ce n’était pas forcément agréable pour lui de se sentir sortir de ses gonds chaque fois qu’un regard s’attardait un peu trop sur Lise. Tandis qu’il tournait les pages d’un autre book, plus habillé cette fois ci, il entendit les confidences de la jeune femme concernant la réceptionniste et leva la tête rapidement vers Lise, l’air totalement indigné… limite choqué. QUOI ?! Mais c’est dégueulasse !!! …Vous avez osé faire ça sans moi ?! »Et oui, ce n’était pas ce qui s’était passé qui l’indignait autant mais simplement le fait de ne pas y avoir participé !! Aaron avait encore du chemin à faire avant d’avoir de sages pensées… au moment où il s’apprêtait à ajouter autre chose, le couturier refit son apparition, le faisant bouger dans tous les sens en l’espace de quelques dizaines de secondes afin de lui prendre ses mesures. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment l’habitude d’être traité ainsi, pour lui, une boutique de prêt-à -porter ou un vieux t-shirt trouvé au fond de son armoire faisaient amplement l’affaire !! Il savait que Sarah s’habillait souvent dans ce genre d’endroit et à dire vrai, elle avait eu beau insister durant toute son adolescence, il avait toujours refusé de l’accompagner. Il faut dire qu’avec Paul, ils étaient plutôt adeptes de la tenue du dimanche, la tenue pour aller jouer au golfe ou se vautrer au terrain de basket en faisant quelques lancés. Alors autant dire que les maisons de haute couture et les costumes valant une petite fortune n’étaient pas son domaine du tout. Quand le couturier fut parti, il entendit la remarque de Lise et esquissa un sourire. Je ne te cacherai pas que je ne me sens pas vraiment dans mon élément ici. Je sais pas, ça me met mal à l’aise. Puis en ce qui concerne le costume et la robe, je crois que bon nombre de personnes vont finir à la morgue comme tu l’as si bien dit tout à l’heure. Mais bon, on ne fait que compléter la série et on sera assortis à la voiture comme ça… tu sais que je soupçonne le voiturier d’avoir fait un tour avec ?! Ca m’étonnerais pas, je savais qu’on pouvait pas lui faire confiance. Il avait un vrai regard de sournois…t’as pas remarqué avec quelle avidité il s’est emparé des clés dans ma main ? On aurait dit qu’il avait hâte de se débarrasser de moi. Mais je ne me laisserai pas faire, en rentrant je le suivrai en douce juste pour voir… il a vraiment une tête pas claire… » Se rendant compte qu’il repartait sur l’éternel sujet du cabriolet, Aaron se reprit et s’avança pour voir l’intéressante photo que Lizzie venait de regarder. Naturellement, il esquissa un sourire, d’une part, car elle portait une tenue pour laquelle il se serait damné… le voir en vrai sur elle, ça devait être encore plus désirable que sur la photo… et d’autre part, sa position avait de quoi le laisser rêveur. Lorsque son regard croisa celui de la jeune femme, il se reprit aussitôt. Mais quoi ??! J’ai toujours eu beaucoup d’imagination, c’est pas de ma faute !! Hum… ça prend longtemps pour faire les tenues ? Non parce qu’au pire… on peut toujours aller faire un tour de cabriolet… »Il afficha un sourire de gamin suppliant pour qu’on lui accorde cinq minutes de plus devant sa console de jeux. A vrai dire, il était vraiment ravi que Lise prenne tant à cœur ce petit week end en amoureux et sincèrement, il avait hâte de voir le résultat de leurs tenues mais… conduire ce cabriolet était tout ce qu’il demandait pour l’instant. Aaron se pencha vers Lise pour déposer un baiser sur sa joue et vit la réceptionniste passer non loin d’eux, lançant un sourire à Lizzie mais ignorant totalement sa propre présence, chose à laquelle il n’était pas habitué, lui !! Centre de toutes les attentions féminines en temps normal ! Il se rappela alors qu’elle n’avait pas répondu à sa question précédemment. Tu m’as toujours pas dit… tu l’as repoussé ou t’as tenté un truc sans moi ?! Et même si tu ne me connaissais pas encore, ça n’excuse rien. » Il se remit à rire et lui donna un petit coup de coude lui faisant comprendre qu’il n’était pas sérieux, bien que… Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Comme un air de déja vu... {PV Lise} Page 3 sur 5Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
QR. Question-patient : Ça fait des années que l'on m'a parlé de faire la chirurgie pour remettre ma mâchoire droite, seulement la peur que mon visage soit encore plus déformé me bloque. Mais aussi le financement, car la question de financement me préoccupe aussi. Savez vous quand on arrive sur nos 21 ans, combien coûte cette opération ?
Santiane Chirurgie de la mâchoire quel remboursement04/12/2020 La maxillectomie peut se limiter au retrait d’une partie de la gencive, du palais ou s’étendre à la mâchoire L’opération se déroule également sous anesthésie générale La durée de l’hospitalisation peut être variable en fonction de l’importance de l’ablation et de la reconstruction Encore une fois attendezvous à des saignements, bleus, difficultés à parler, à Implant Dentaire et Greffe Osseuse Combien ça coûte? Est ,Il est de même s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mâchoire L’état et la consistance de l’os de la mâchoire sont évalués grâce à un scanner et à une radio panoramique en trois dimensions La greffe de l’os Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mâchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la réalisation d’une greffe pour Implant dentaire prix et informations sur le coût de la ,15/11/2021 La procédure peut sembler compliquée à première vue, mais c'est en fait une opération très banale de nos jours la douleur et l’inconfort sont vraiment à relativiser Les résultats sont durables et très esthétiques Le seul inconvénient est très certainement le coût de cette opération, ce qui la rend parfois parfois inaccessible pour certains Cela étant, des solutions Opération machoire [Résolu] Journal des Femmes,Je viens de me faire operer il y a 3 jours IL mon avancé la machoire inferieure L'operation a durée environ une heure, puis je me suis suis reveilée dans la salle de reveile! J'étais surprise de ne pas avoir mal, mais j'ai quand meme reçu de la morfine et on m'a mis tout la journée de la glace sur les joues Il m'on pas immobilisé les Témoignage d'un patient adulte en orthochirurgie BüccoDe ce fait 2 ans d’orthodontie maintenant l’opération avancer la mâchoire du haut de 0,5 et celle du bas on la descend 0,5 et on l’avance de 1,5 cm pour info j’ai 53 ans et une connaissance anesthésiste m’a conseillé de prendre 3 x1 ampoule par jour pendant 3 jour avant l’opération Exacyl 1gr/10 ml et la veille, avant l’opération et après l’opération 1dose globules d Implant dentaire prix et informations sur le coût de la ,15/11/2021 La procédure peut sembler compliquée à première vue, mais c'est en fait une opération très banale de nos jours la douleur et l’inconfort sont vraiment à relativiser Les résultats sont durables et très esthétiques Le seul inconvénient est très certainement le coût de cette opération, ce qui la rend parfois parfois inaccessible pour certains Cela étant, des solutions Détection et traitement des malpositions de la mâchoire ,Coût d'une opération des mâchoires En cas de malposition sévère, seule une opération peut remédier à la malposition douloureuse Le coût et le temps passé dépendent du type et de la gravité de la malposition En général, ce type d'opération complexe est très fastidieux et quelques mois peuvent s'écouler jusqu'au résultat finalImplant Dentaire et Greffe Osseuse Combien ça coûte? Est ,Il est de même s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mâchoire L’état et la consistance de l’os de la mâchoire sont évalués grâce à un scanner et à une radio panoramique en trois dimensions La greffe de l’os Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mâchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la réalisation d’une greffe pour Prix opérations chirurgie esthétique OorekaCoût et prise en charge de la chirurgie plastique Prix des implants mammaires Dans quels cas peuton être remboursé d'une opération de chirurgie esthétique ? Prix des opérations de chirurgie esthétique Prix de la liposuccion Ces pros peuvent vous aider Ooreka, c'est aussi Maison Famille Droits Véhicule Entreprise Argent Carrière Retrouveznous sur Mentions légales Qui sommesnouOpération machoire [Résolu] Journal des Femmes,Je viens de me faire operer il y a 3 jours IL mon avancé la machoire inferieure L'operation a durée environ une heure, puis je me suis suis reveilée dans la salle de reveile! J'étais surprise de ne pas avoir mal, mais j'ai quand meme reçu de la morfine et on m'a mis tout la journée de la glace sur les joues Il m'on pas immobilisé les Remboursement orthodontie adulte et chirurgie de mâchoire,Une "mutuelle orthodontie adulte" rembourse à plus de 350 % la chirurgie de la mâchoire après la prise en charge de la sécurité sociale qui est généralement à 100 % De plus, la caisse primaire d'assurance maladie CPAM ne fait aucunement le remboursement de l'orthodontie adulte Pourtant, ce type de soins refusés par la sécurité Chirurgie correctrice des mâchoires et opération mâchoire ,Après la puberté, la correction d’un décalage significatif entre les mâchoires nécessite un protocole orthochirurgical, c’està dire un traitement combinant de l’orthodontie et une intervention chirurgicale Cette chirurgie correctrice des mâchoires est appelée chirurgie orthognathique du grec ortho droit et gnathos mâchoirePrix implant dentaire quels tarifs, comment les rembourser29/06/2021 En général, l’opération d’une pose d’implant dentaire ou d’une nouvelle dent peut atteindre les 8000 € De plus, le remboursement du prix de l’implantologie dentaire est quasiexistant par la Sécurité sociale ; d’où, une mutuelle santé dentaire s’avère nécessaire pour couvrir une partie des dépenses engagéesOpération de la machoire du bas Journal des Femmes,On m'a opéré de la machoire inférieur car elle était trop en retrait ainsi qu'une mentoplastie Sache que ton nez rétreci, tu perds du poids 4 kilos pour moi Moi, personnellement je suis satisfait du résultat même si pour le moment je suis encore gonflé mais pour ce faire je porte tous les jours un bandeau de froid pour faire diminuer l'oedemme Le plus dur est surtout le fait de ne La chirurgie maxillaire La mâchoire inférieure Dr Joël ,Nous effectuons souvent cette opération en association avec une correction de la mâchoire supérieure dans plus de 40 % des cas Cette correction des deux mâchoires est connue sous le nom "d'ostéotomie bimaxillaire" Celleci dure environ deux heures et demie et peut également être combinée avec une correction supplémentaire du menton trois à quatre heures au total ou avec d Implant Dentaire et Greffe Osseuse Combien ça coûte? Est ,Il est de même s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mâchoire L’état et la consistance de l’os de la mâchoire sont évalués grâce à un scanner et à une radio panoramique en trois dimensions La greffe de l’os Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mâchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la réalisation d’une greffe pour Implant dentaire prix et informations sur le coût de la 15/11/2021 La procédure peut sembler compliquée à première vue, mais c'est en fait une opération très banale de nos jours la douleur et l’inconfort sont vraiment à relativiser Les résultats sont durables et très esthétiques Le seul inconvénient est très certainement le coût de cette opération, ce qui la rend parfois parfois inaccessible pour certains Cela étant, des solutions Détection et traitement des malpositions de la mâchoire ,Coût d'une opération des mâchoires En cas de malposition sévère, seule une opération peut remédier à la malposition douloureuse Le coût et le temps passé dépendent du type et de la gravité de la malposition En général, ce type d'opération complexe est très fastidieux et quelques mois peuvent s'écouler jusqu'au résultat finalPrix opérations chirurgie esthétique Ooreka,Coût et prise en charge de la chirurgie plastique Prix des implants mammaires Dans quels cas peuton être remboursé d'une opération de chirurgie esthétique ? Prix des opérations de chirurgie esthétique Prix de la liposuccion Ces pros peuvent vous aider Ooreka, c'est aussi Maison Famille Droits Véhicule Entreprise Argent Carrière Retrouveznous sur Mentions légales Qui sommesnouBudget santé le vrai coût des opérations chirurgicales,28/01/2013 En guise de repère et non de plafond, le texte suggère une facturation maximale de 250 % du tarif de la Sécurité sociale soit 679 € une chirurgie de la cataracte, par exemple, ou 575 € pour une prothèse de hanche, hors anesthésie À l’issue d’une procédure longue et complexe, les professionnels qui abusent pourraient alors être sanctionnés Mais si les discussions sur les Opération de la mâchoire EviDietCes durées dépendront du type d’opération, de la vitesse de récupération et de vos capacités Étapes Une seringue de gavage ressemble aussi à une seringue de pâtisserie Utilisée uniquement si vous ne parvenez pas à aspirer » à la paille Pour débuter texture liquide A boire à la paille ou à la seringueChirurgie correctrice des mâchoires et opération mâchoire ,Après la puberté, la correction d’un décalage significatif entre les mâchoires nécessite un protocole orthochirurgical, c’està dire un traitement combinant de l’orthodontie et une intervention chirurgicale Cette chirurgie correctrice des mâchoires est appelée chirurgie orthognathique du grec ortho droit et gnathos mâchoireLa chirurgie maxillaire L’angle mandibulaire Dr Joël ,Il s'agit d’une question de coût, de complexité et de préférence du chirurgien La résine orthopédique est plus artificielle et nécessite un travail plus intense du chirurgien, mais elle peut éventuellement être fournie à la moitié du prix d'un implant en PEEK Celuici est confectionné entièrement par guidage informatique, dans une entreprise externe Il est plus facile pour le Orthodontie Chirurgicale La Chirurgie Orthognatique par ,À la suite d’une opération de la mâchoire, on sort en général le jour même Le temps de la cicatrisation, seuls des aliments mous ou liquides pourront être consommés pour ne pas altérer la cicatrisation Le douleurs qui feront suite à cette intervention s’atténuent très bien avec des antidouleurs Les patients se plaignent rarement de douleurs mais plus de gêne La plupart du arrêt maladie suite opération de la machoire Problèmes 01/11/2010 Dans 2 mois, je vais subir une opération de la machoire Mon orthodentiste m'a annoncé que je n'aurai que 3 semaines d'arrêt Cela me parait peu, non ? Surtout que pour mon métier, je suis amenée à parler beaucoup Pouvez me dire pendant combien de temps vous avez cessé votre activité ? Merci d'avance! Voir plus j'ai eu 4 semaines d'arrêt je parle beaucoup aussi dans mon travail mais ,,, technical calculation and estimators man hour manual toko di jogja jual bor duduk crusher in bhutan Mirror Plate Grinding Machine malaysia marble import suppliers coal crushers monitoring in indonesia ball mill bearing repair secondary equipment manufacturer buy gypsum board crusher machine for sale bench sanders grinders ore dressing mineral processing screen mnp proline mining equipment inc europe equipments in molybdenum mining and processing trituradora en neuquen venta concrete block manufacturers tamilnadu Granite Mill In India ballast for minerals processing plant price Alumina Grinding Medium copper slag processing raw material mill for cement plant photo internal diagram of rock crusher iron beneficiation from slag dolomite mobile limestone crusher for sale