Etape2. Home " (bleu) de ma tĂ©lĂ©commande puis je sĂ©lectionne " ParamĂštres Bbox ". Etape 3. ParamĂ©trages Bbox " ou " RĂ©ception " selon l'interface TV, je choisis " Installation TNT " et j'appuie sur " OK ". Etape 4. Je scanne mes chaĂźnes TNT en sĂ©lectionnant " Lancer la recherche des chaĂźnes " ou " Lancer lâinstallation " et j'appuie
Ăconomie Dans un chat au jeudi 1er octobre, Ivan du Roy, journaliste, et auteur d'"Orange stressĂ©, le management par le stress Ă France TĂ©lĂ©com", revient sur les mĂ©thodes de management de l'opĂ©rateur, aprĂšs la vague de suicides qui a eu lieu parmi les salariĂ©s. La particularitĂ© de l'entreprise, estime-t-il, est d'ĂȘtre passĂ©e en une dĂ©cennie d'un statut d'entreprise publique Ă celui d'une multinationale trĂšs commerciale. Jean_Valjean Qu'est-ce qu'on appelle le stress chez France TĂ©lĂ©com ? Est-ce une pression pour atteindre des rĂ©sultats comme dans n'importe quelle entreprise, ou rĂ©ellement un harcĂšlement quotidien ? Ivan du Roy Malheureusement, cela va bien au-delĂ d'une pression pour atteindre des rĂ©sultats ou pour motiver les salariĂ©s. Il faudrait davantage parler de souffrance que de stress, en fait. Et les causes de cette souffrance sont une combinaison de pressions et de dispositifs il y a des mĂ©canismes directement liĂ©s aux Ă©volutions de l'entreprise, des mobilitĂ©s forcĂ©es, Ă la fois gĂ©ographiques dans le cadre de fermetures et de regroupements de sites, et par mĂ©tier, puisque nombre de techniciens, par exemple, ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers des mĂ©tiers commerciaux pour lesquels ils n'ont pas forcĂ©ment Ă©tĂ© ces mobilitĂ©s forcĂ©es s'ajoute une pression permanente pour quitter l'entreprise, puisque France TĂ©lĂ©com souhaite rĂ©duire ses effectifs chaque annĂ©e. Tout cela crĂ©e une anxiĂ©tĂ© et une inquiĂ©tude sur l'avenir pour tous les salariĂ©s ; inquiĂ©tude Ă laquelle s'ajoutent un management assez agressif en termes de performances Ă rĂ©aliser, d'objectifs sans cesse réévaluĂ©s, et une non-reconnaissance du travail rĂ©el des salariĂ©s, qui est peut-ĂȘtre le plus difficile Ă supporter quand on compte une grande anciennetĂ© au sein de France TĂ©lĂ©com. Sophie Est-ce que, comme on a pu l'entendre dire, cette souffrance ne touche que les collaborateurs avec un statut fonctionnaire, qui auraient du mal Ă s'adapter aux nouveaux objectifs du groupe ? Ivan du Roy Non, le mal-ĂȘtre, voire la souffrance, concerne tout le monde. AprĂšs, chacun, fonctionnaire ou contrat de droit privĂ©, le supporte plus ou moins bien. Mais effectivement, la spĂ©cificitĂ© des fonctionnaires, c'est qu'ils ont en majoritĂ© plus de vingt ans d'anciennetĂ©, donc un grand attachement et un grand investissement au sein de l'entreprise, qu'ils ont contribuĂ© Ă construire. Toutes les atteintes actuelles â les humiliations, les non-reconnaissances du travail, ou le sentiment d'inutilitĂ© qui peut apparaĂźtre chez beaucoup de salariĂ©s â sont plus mal ressenties par des gens qui y travaillent depuis vingt ans que par des gens plus jeunes qui viennent d'entrer dans l'entreprise. Mais le mode de fonctionnement, par exemple des centres d'appel, qui est un travail relativement pĂ©nible, touche aussi les jeunes, qui risquent d'ĂȘtre Ă©puisĂ©s dans plusieurs annĂ©es par leur travail. Peter_1 Les salariĂ©s des entreprises en compĂ©tition avec France TĂ©lĂ©com sont-ils plus heureux, ou mieux traitĂ©s, qu'Ă France TĂ©lĂ©com? Ivan du Roy C'est difficile de savoir, parce qu'au sein de Bouygues TĂ©lĂ©com ou de SFR, c'est davantage un dĂ©sert syndical. On a donc du mal Ă avoir des tĂ©moignages de salariĂ©s ou de syndicalistes sur la rĂ©alitĂ© des conditions de travail. SFR, par exemple, est aujourd'hui composĂ©e essentiellement de cadres, car toutes les activitĂ©s type centre d'appel ou dĂ©marches commerciales sont sous-traitĂ©es ou ont Ă©tĂ© dĂ©localisĂ©es. Quand on regarde les sociĂ©tĂ©s de centre d'appel privĂ©es, dont beaucoup sont des sous-traitants d'Orange, de SFR, de Bouygues et d'autres, la population qui y travaille est en grande majoritĂ© composĂ©e de jeunes entre 25 et 30 ans, trĂšs souvent des femmes, qui conçoivent leur travail dans un centre d'appel comme un travail temporaire, jusqu'Ă trouver un boulot qui les intĂ©ressera davantage ou qui sera davantage Ă©mancipateur ensuite. On peut en dĂ©duire que le travail dans les centres d'appel est relativement stressant. D'ailleurs, plusieurs Ă©tudes, notamment de l'INVS Institut de veille sanitaire, montrent que le stress est assez grand dans les centres d'appel, privĂ©s ou non. Pastille Y a-t-il beaucoup d'entreprises autres que France TĂ©lĂ©com Ă appliquer de telles mĂ©thodes de management ? Ivan du Roy Sur les mĂ©thodes de management, elles se ressemblent. France TĂ©lĂ©com a une particularitĂ©, liĂ©e Ă son Ă©volution et Ă son histoire, qui est qu'elle est passĂ©e en une dĂ©cennie d'un statut d'entreprise publique, avec une mission de service public auprĂšs d'usagers, Ă celui d'une multinationale trĂšs commerciale qui a pour cĆur de mĂ©tier la vente Ă tout prix. C'est ce choc entre ces deux cultures qui a aggravĂ© les choses au sein de France TĂ©lĂ©com. Pour rĂ©sumer, on est passĂ© d'une culture de service public Ă une "machine Ă cash", pour reprendre l'expression de l'ancien PDG Michel Bon. AprĂšs, la question d'un management brutal se pose partout dans le monde du travail, puisque des symptĂŽmes comme le stress ou les TMS troubles musculo-squelettiques sont en train de monter partout. Pascal_C Cette situation s'est-elle "seulement" aggravĂ©e ces dix-huit derniers mois ou est-elle plus ancienne ? Ivan du Roy La situation actuelle a pour racine l'Ă©volution sur une dĂ©cennie de France TĂ©lĂ©com. Pour reprendre les grandes Ă©tapes en 1990, on passe d'une administration, les PTT, Ă une entreprise publique, La Poste d'un cĂŽtĂ©, France TĂ©lĂ©com de l'autre. En 1996, France TĂ©lĂ©com devient une sociĂ©tĂ© anonyme puis est cotĂ©e en Bourse en 1997. En 2005, la participation de l'Etat passe en dessous de la barre des 50 %. Et France TĂ©lĂ©com, au dĂ©but des annĂ©es 2000, quelques annĂ©es aprĂšs l'ouverture du capital, Ă cause d'investissements hasardeux, est une des entreprises les plus endettĂ©es du monde, avec 70 milliards d'euros de dette, alors qu'elle Ă©tait bĂ©nĂ©ficiaire en tant qu'entreprise publique. Pour rattraper ses erreurs, une politique de rĂ©duction des coĂ»ts drastique a Ă©tĂ© mise en Ćuvre en 2005, c'est le plan "Next" de Thierry Breton, et cela a accĂ©lĂ©rĂ© de maniĂšre brutale les rĂ©organisations et la restructuration de l'entreprise. Les salariĂ©s ont en quelque sorte supportĂ© socialement les erreurs financiĂšres du dĂ©but 2000, ce qui n'est pas sans rappeler ce qui se passe aujourd'hui avec la crise financiĂšre. elune Pourquoi les salariĂ©s semblent prĂ©fĂ©rer le suicide au lieu de se rebeller contre leur hiĂ©rarchie, qui leur impose des objectifs inatteignables ? Ivan du Roy C'est le grand problĂšme. C'est un paradoxe au sein de France TĂ©lĂ©com, oĂč les syndicats sont pourtant relativement bien implantĂ©s. On pourrait penser que les salariĂ©s pourraient plus facilement contester ou se rĂ©volter contre certaines logiques internes Ă l'entreprise. Le problĂšme, c'est qu'on a affaire, comme ailleurs, Ă un management qui individualise et qui isole les salariĂ©s. Les rĂ©organisations continuelles font que les collectifs de travail sont cassĂ©s. J'ai rencontrĂ© des personnes qui en deux ans ont changĂ© cinq fois de lieu de travail, donc de bureau, donc de collĂšgues, parfois mĂȘme de mĂ©tier. Cela n'aide pas Ă ce que des solidaritĂ©s se crĂ©ent. De plus, l'Ă©valuation individuelle des performances â performances dont dĂ©pend la prime individuelle de chaque salariĂ© â, contribue Ă mettre en compĂ©tition les salariĂ©s entre eux, notamment au sein des boutiques France TĂ©lĂ©com, oĂč souvent les salariĂ©s sont en concurrence pour vendre le plus possible de forfaits mobile ou d'abonnements Internet, afin de rĂ©aliser leurs objectifs de chiffre d'affaires hebdomadaire, et donc de dĂ©crocher la prime. On peut ajouter que certains sites mĂ©langent des salariĂ©s Ă statuts diffĂ©rents on y retrouve des fonctionnaires, des CDI de droit privĂ©, des CDD, des intĂ©rimaires, des apprentis, des stagiaires. Donc lĂ encore, difficile de faire bouger ensemble ces populations disparates. fredorico64 Quelles sont, selon vous, les principales attentes des salariĂ©s pour amĂ©liorer leurs conditions de travail et leur mieux ĂȘtre ? Ivan du Roy La premiĂšre chose, c'est que soient recréés au sein de France TĂ©lĂ©com et dans les diffĂ©rents sites de l'entreprise des espaces d'expression oĂč les salariĂ©s puissent discuter entre eux et avec leurs managers et supĂ©rieurs de l'organisation du travail et de la maniĂšre d'exercer leur activitĂ©. A partir de lĂ , ils feront valoir un certain nombre de revendications ou de points de vue sur comment allĂ©ger certaines contraintes, ou amĂ©liorer la maniĂšre de travailler. Aujourd'hui, seul compte le point de vue du gestionnaire, qui chronomĂštre le temps, qui comptabilise les performances et qui ignore tout de la maniĂšre dont s'exerce rĂ©ellement le travail. A partir du moment oĂč les salariĂ©s auront leur mot Ă dire et que la direction acceptera de les Ă©couter vĂ©ritablement, peut-ĂȘtre certaines choses commenceront-elles Ă s'amĂ©liorer Ă la fois au niveau local, site par site, et au niveau national. jeanjeff Les syndicats n'ont-ils pas sous-Ă©valuĂ© les enjeux de la souffrance au travail ? Ivan du Roy C'est vrai que les syndicats, en France, sont encore en retard sur la maniĂšre d'apprĂ©hender la souffrance psychique au travail et la protection de la santĂ© mentale des salariĂ©s. Autant les syndicats sont relativement efficaces quand il s'agit de tenter de prĂ©server l'emploi, de demander des augmentations de salaire ou de prĂ©venir les risques physiques qui peuvent peser sur les salariĂ©s cancers liĂ©s Ă l'amiante, accidents du travail, etc., autant ils ont encore du mal Ă traiter de la souffrance psychique, qui est un problĂšme assez complexe, car comment faire la part de ce qui relĂšve du travail, de difficultĂ©s familiales ou personnelles, de problĂšmes passagers. A la dĂ©charge des syndicats, la question de la souffrance psychique est Ă la frontiĂšre de plusieurs disciplines psychiatrique, mĂ©dicale, sociologique, voire juridique. C'est donc un sujet complexe Ă traiter. Flora Quel est le profil type des personnes principalement victimes ? Ivan du Roy Il n'y a pas vraiment de profil type. Mais les tentatives de suicide ou les suicides concernent majoritairement des gens, en gĂ©nĂ©ral des fonctionnaires, qui ont entre 45 et 55 ans, et qui sont souvent trĂšs investis affectivement dans leur boulot. Et qui ont du coup vĂ©cu encore plus mal ce management par le stress et la brutalitĂ© de certaines dĂ©cisions Ă leur Ă©gard. Il se trouve que cela correspond Ă la population majoritaire au sein de France TĂ©lĂ©com, puisque la moyenne d'Ăąge y est de 48 ans et demi, que deux tiers des effectifs ont encore le statut de fonctionnaire, et qu'environ deux tiers des effectifs ont au moins 15 ou 20 ans d'anciennetĂ©. Donc des gens qui ont une longue histoire au sein de l'entreprise. fredorico64 Les salariĂ©s ont-ils la possibilitĂ© de refuser des mobilitĂ©s imposĂ©es? Ivan du Roy Normalement, les mobilitĂ©s imposĂ©es sont possibles en cas de fermeture de site, de rĂ©duction de personnel sur un site liĂ©e Ă une rĂ©duction d'activitĂ©. Donc quand par exemple une agence France TĂ©lĂ©com dans une ville moyenne va de fait avoir une rĂ©duction d'activitĂ©, les 50 ou 60 personnes qui y travaillent ne pourront pas refuser d'ĂȘtre mutĂ©es ailleurs, Ă 50 ou 100 km de lĂ . Le management Ă France TĂ©lĂ©com est aussi particulier puisqu'il mĂ©lange le management "moderne" du privĂ© avec le principe d'obĂ©issance auquel sont soumis les fonctionnaires. Ce principe est culturellement fort au sein de l'entreprise. Traditionnellement, un fonctionnaire va avoir du mal Ă contester le fait que sa hiĂ©rarchie lui demande d'aller travailler ailleurs ou de changer de poste. Dans l'administration publique, on est obligĂ© d'obĂ©ir. Utilisateur6 Ne pensez-vous pas que le modĂšle France TĂ©lĂ©com est pĂ©rimĂ© et qu'au fond il y a un surplus de personnel ? Ivan du Roy Malheureusement, je ne crois pas qu'il soit pĂ©rimĂ©, mais c'est mon analyse je crois que France TĂ©lĂ©com est un terrain d'expĂ©rimentation pour les entreprises publiques qui sont en cours de privatisation, comme EDF, GDF, La Poste, voire demain le PĂŽle emploi. France TĂ©lĂ©com a importĂ© du privĂ© certaines formes de management tout en gardant une forme d'organisation qui reposait sur le principe d'obĂ©issance administratif. Et on le voit dans d'autres entreprises privĂ©es, ce type de management autocratique tend Ă se dĂ©velopper. Je pense que cela va concerner de plus en plus de gens. stressautravail Qu'appelez-vous le management "moderne" du privĂ© ? Ivan du Roy C'est un peu ce qui est hĂ©ritĂ© des annĂ©es 1960-1970, quand on a vu apparaĂźtre le "toyotisme", mis en Ćuvre dans l'entreprise Toyota au Japon, qui vise Ă rationaliser l'activitĂ© productive dans l'industrie automobile. Ce principe a Ă©tĂ© importĂ© en Occident et s'est gĂ©nĂ©ralisĂ©, bien au-delĂ de l'industrie, au secteur des services. Le problĂšme, c'est qu'autant au Japon les salariĂ©s ont participĂ© Ă l'Ă©laboration de ce principe pour amĂ©liorer et rendre plus efficace la production, autant en France, notamment, ce principe est imposĂ© par le haut sans que les salariĂ©s soient consultĂ©s pour donner leur avis sur tel ou tel mode d'organisation. C'est un principe qui rĂ©pond Ă la demande immĂ©diate du client, car on est passĂ© d'une industrie de l'offre oĂč chaque entreprise proposait ses produits sur le marchĂ© Ă une sociĂ©tĂ© oĂč c'est la demande qui crĂ©e la production et qui l'influence. Donc les entreprises se doivent d'ĂȘtre ultra-rĂ©actives au marchĂ©, aux demandes des clients, aux nouveaux besoins Ă satisfaire. Du coup, en bout de chaĂźne, c'est le salariĂ© qui subit directement ces contraintes, et donc qui doit s'adapter aux flux de production, qui ne sont plus planifiĂ©s en fonction d'un rythme classique, habituel, mais qui passent d'un rythme de forte demande Ă des phases de chĂŽmage partiel, par exemple, comme on le voit dans l'industrie automobile. fredorico64 Avez-vous rencontrĂ© le personnel avant la vague de suicides ? Avez-vous Ă©tĂ© libre dans vos investigations ? Ivan du Roy J'ai eu carte blanche totale pour mener mon enquĂȘte. J'ai terminĂ© la rĂ©daction du livre fin juillet 2009, avant que la sĂ©rie de suicides ne s'intensifie en aoĂ»t. J'ai rencontrĂ© des salariĂ©s, des syndicalistes, des mĂ©decins du travail, des sociologues qui sont intervenus au sein de l'entreprise, des psychiatres, ainsi que des reprĂ©sentants de la direction. J'ai eu accĂšs Ă des rapports de la mĂ©decine du travail, Ă des expertises menĂ©es ici ou lĂ Ă France TĂ©lĂ©com sur les questions de santĂ© et travail. Le plus compliquĂ© Ă©tait d'avoir des tĂ©moignages non anonymes de salariĂ©s, parce que beaucoup, en tout cas ceux qui ne sont pas protĂ©gĂ©s par un statut de dĂ©lĂ©guĂ© du personnel ou syndical, ne souhaitaient pas s'exprimer Ă visage dĂ©couvert. Steph Quantitativement, le taux de suicide chez les employĂ©s de France TĂ©lĂ©com est-il plus Ă©levĂ© que la moyenne nationale? Ivan du Roy Pour moi, la question n'est pas lĂ . Un suicide a toujours de multiples causes. Sur les 24 suicides recensĂ©s depuis 2008 Ă France TĂ©lĂ©com, un certain nombre se sont dĂ©roulĂ©s sur le lieu de travail ou ont fait l'objet d'une lettre de la part de la personne qui s'est suicidĂ©e, accusant le fonctionnement de l'entreprise. A partir du moment oĂč des gens, quel que soit leur nombre, se suicident en accusant entre autres le travail, il faut aller voir ce qui se passe Ă l'intĂ©rieur de leur entreprise et penser Ă leurs collĂšgues, qui trĂšs certainement subissent des contraintes similaires Ă celles qui ont dĂ©clenchĂ© leur geste. Il y a environ 400 suicides en France, sur 12 000 environ, qui sont liĂ©s aux conditions de travail. Sur ces 400, on voit bien que France TĂ©lĂ©com occupe une place bien particuliĂšre et que les suicides liĂ©s au travail dĂ©fraient rĂ©guliĂšrement la chronique Ă EDF en 2005, chez Renault ou IBM en 2007, et que c'est une problĂ©matique qui monte et qu'on a encore du mal Ă apprĂ©hender dans sa globalitĂ©. guigui Vous avez Ă©crit un livre, il y a un observatoire, rien ne change⊠Est-ce qu'il faut que ce dĂ©bat se judiciarise pour que les choses bougent en entreprise ? Ivan du Roy L'Observatoire du stress s'est créé en 2007, le livre vient de sortir, donc il faudra un peu de temps avant que les choses avancent vĂ©ritablement et aillent au-delĂ du fait de mettre en place des immeubles anti-suicide, nouvelle idĂ©e marketing de France TĂ©lĂ©com. Effectivement, la responsabilitĂ© pĂ©nale des employeurs, avec le risque de sanctions lourdes, constitue un Ă©lĂ©ment pour que la prĂ©vention des risques, y compris en matiĂšre de souffrance psychique, soit prise en compte sĂ©rieusement par les directions d'entreprise. Aujourd'hui, un employeur est responsable de la santĂ© de ses salariĂ©s, mais c'est aux salariĂ©s de prouver qu'un accident du travail ou une maladie a Ă©tĂ© causĂ© par son activitĂ©. On a vu pour les cancers dus Ă l'amiante que cela a mis plusieurs annĂ©es Ă ĂȘtre reconnu comme une maladie professionnelle. Il en sera sans doute de mĂȘme pour les dĂ©pressions ou la souffrance psychique Ă cause du travail. Je repense Ă la lettre d'un salariĂ© de France TĂ©lĂ©com, un technicien de Troyes qui s'est suicidĂ© le 2 juillet 2008, et qui terminait sa lettre par "J'espĂšre que mon geste servira Ă quelque chose." On voit bien que derriĂšre son geste on est loin d'un drame personnel, puisque le salariĂ© estime accomplir un acte pour le bien collectif. C'est cela qui est terrible dans cette succession de suicides on peut craindre que, comme pour les occupations d'usines ou les menaces de dĂ©verser des produits toxiques dans une riviĂšre ou les menaces de faire sauter l'usine, les suicides ne deviennent une sorte d'acte revendicatif ultime. Cela en dit long sur l'absence de dialogue social dans notre pays. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Distoi qu'au bout, hé ! il y a la mer. Et que ça, ça n'a rien d'éphémÚre. Tu comprendras alors que tu n'es rien. Comme celui avant toi, comme celui qui vient. Que le liquide qui coule dans tes mains. Te servira à vivre jusqu'à demain matin! C'est l'hymne de
Ericsson a rĂ©alisĂ© une Ă©tude sur le dĂ©ploiement de la 5G en Europe, en partenariat avec Qualcomm. Cette Ă©tude, menĂ©e par le cabinet Analysys Mason, se penche sur les coĂ»ts et les bĂ©nĂ©fices issus du potentiel de la 5G en France et en Europe. Lâobjectif de lâĂ©tude est de fournir une analyse dĂ©taillĂ©e des coĂ»ts et des bĂ©nĂ©fices des dĂ©ploiements de la full 5G en Europe. Lâanalyse sâest concentrĂ©e sur une sĂ©rie de cas dâusage possibles de la 5G, au-delĂ des premiers services pour les consommateurs que certains opĂ©rateurs mobiles europĂ©ens viennent de lancer. Elle offre un chiffre marquant, en 15 ans de dĂ©ploiement et sur lâintĂ©gralitĂ© de ses secteurs dâapplications, la 5G pourrait rapporter 20 milliards dâeuros en France. Le dĂ©ploiement de la full 5G est envisagĂ© afin de mettre en Ćuvre les derniĂšres spĂ©cifications 5G visant Ă changer fondamentalement la maniĂšre dont les rĂ©seaux mobiles sont construits. La full 5G est basĂ©e sur une architecture 5G dite standalone permettant lâautomatisation du rĂ©seau ainsi que la virtualisation et lâadaptation des services, par le biais du slicing rĂ©seau, pour permettre de rĂ©pondre aux exigences des cas dâusage requis par les diffĂ©rents secteurs ou verticales. LâĂ©tude souhaite rĂ©pondre aux questions suivantes Quelles utilisations et quels cas dâusage du dĂ©ploiement de la full 5G pourraient ĂȘtre les plus pertinents du point de vue du marchĂ© europĂ©en, compte tenu des prioritĂ©s politiques et des industries qui pourraient bĂ©nĂ©ficier le plus des avantages de la 5G connexion simultanĂ©e dâun trĂšs grand nombre dâobjets connectĂ©s, communications extrĂȘmement fiables et Ă faible latence ? Quels sont les bĂ©nĂ©fices sociaux, environnementaux et Ă©conomiques de lâextension des rĂ©seaux 5G pour de nouvelles utilisations et de nouveaux cas dâusage, et quels sont les coĂ»ts de dĂ©ploiement affĂ©rents permettant dâobtenir ces bĂ©nĂ©fices ? Les politiques publiques europĂ©ennes peuvent-elles orienter les dĂ©ploiements de la full 5G et Ă cet Ă©gard, quelles devraient ĂȘtre les principales prioritĂ©s de telles politiques publiques pour la 5G ? LâĂ©tude sâest concentrĂ©e sur les cas dâusage les plus innovants et sur les diffĂ©rents environnements que la 5G vise Ă prendre en charge, plutĂŽt que sur les amĂ©liorations en termes de vitesse et de capacitĂ© que la 5G peut offrir aux consommateurs via les services mobiles Ă ultra haut dĂ©bit EMBB basĂ©s sur une extension des rĂ©seaux mobiles haut dĂ©bit 4G existants. Ces nouveaux cas dâusage, qui se basent notamment sur lâutilisation de communications ultra fiables et Ă faible latence, ainsi que de communications de machine Ă machine, seront permis par une Ă©volution vers des rĂ©seaux 5G entiĂšrement virtualisĂ©s et autonomes. Ci-dessous, les environnements qui vont permettre de dĂ©ployer les services et produits 5G. Les lab et startup peuvent sâapproprier de nombreuses idĂ©es Ă dĂ©ployer avec la 5G. Le pays europĂ©en le plus avancĂ© sur le sujet afin de favoriser les startups est lâAngleterre. La France en retard ? Comme le montre le graphique ci-dessous, environ un tiers des pays europĂ©ens nâont pas encore lancĂ© de services commerciaux 5G note les donnĂ©es concernant le taux de couverture 5G en France, en termes de population, nâĂ©tant pas encore disponibles, le graphique ci-dessous ne fournit pas dâinformations pour la France. La ligne rose montre la couverture 5G totale de la population dans diffĂ©rents pays dâEurope superposĂ©e Ă une classification de la population en 3 gĂ©otypes Urbain, Suburbain et Rural, notamment dans les zones plus denses. LâĂ©tude rappelle que les dĂ©ploiements initiaux en France sont limitĂ©s Ă la technologie 5G non standalone ! Il est certain que la full 5G, câest-Ă -dire virtualisĂ©es standalone, donnera lâaccĂ©lĂ©ration nĂ©cessaire. Au regard des chiffres mis en lumiĂšre dans cette Ă©tude, il est clair que la 5G est avant tout au service des usages et des innovations, notamment pour les entreprises. ____ Vous inscrire
Lange dĂ©chu ressemble Ă un ĂȘtre lumineux, puisqu'ils Ă©taient les aides de Dieu. Seulement, au lieu d'une lueur lumineuse, ils reflĂštent l'obscuritĂ©. Dans leurs mains, ils ont des tresses avec un manche court, semblable Ă la faucille qui est familier Ă beaucoup. Ils ont aussi un anneau de mort. Les ailes des anges de la mort sont composĂ©es d'os ou de cendres.
SANTE - On ignore encore les causes de son geste... Un salariĂ© de France TĂ©lĂ©com ĂągĂ© de 52 ans s'est suicidĂ© le 26 janvier hors de son lieu de travail dans la ville d'Hirson Aisne, ont confirmĂ© mardi la direction et une source syndicale. Cet ancien technicien rĂ©seau, reconverti en tĂ©lĂ©conseiller dans un centre d'appels, s'est pendu avec un cĂąble Ă©lectrique selon une source syndicale. La direction de France TĂ©lĂ©com a indiquĂ© Ă l'AFP qu'elle ne souhaitait exclure ni privilĂ©gier aucune causalité» sur les raisons de ce suicide. Un homme discret» Un discours qui tranche, selon plusieurs Ă©lus syndicaux, avec l'attitude de la direction en rĂ©gion, qui a mis en avant une rupture violente avec son Ă©pouse» pour expliquer la mort de cet homme qualifiĂ© de discret» par ses collĂšgues. Il faut qu'il y ait une enquĂȘte» interne, a rĂ©clamĂ© Anne-Marie Minella, dĂ©lĂ©guĂ©e syndicale CFE-CGC-Unsa et membre de l'Observatoire du stress et des mobilitĂ©s forcĂ©es. Avec agence - ça n'arrĂȘtera donc jamais chez eux. Rien n'a donc changĂ©.
Plusdâun Français sur deux (52 %) estime que la tĂ©lĂ©vision a encore un bel avenir, alors que 19 % pensent quâinternet va la remplacer.
Ses journĂ©es y passent et, mĂȘme le week-end, il reste en alerte. TĂ©lĂ©vore passionnĂ© du matin au soir, Bertrand Villegas, casque vissĂ© sur les oreilles, voit tout ce qui est diffusĂ© dans le monde entier depuis deux Ă©crans posĂ©s sur son bureau, dans le XVIe arrondissement parisien. Il y aurait de quoi sâemmĂȘler les images, entre faux dĂ©tenus infiltrĂ©s dans une prison aux Etats-Unis ou jeunes SuĂ©dois enfermĂ©s dans un hĂŽpital dĂ©saffectĂ© pour ĂȘtre confrontĂ©s aux mĂ©thodes dâune dictature, candidats de toutes nationalitĂ©s dĂ©guisĂ©s, tatouĂ©s, dĂ©nudĂ©s, en maillot de bain ou en tablier, Ă la recherche dâaventures ou de lâĂąme sĆur, aux confins de la SibĂ©rie sauvage ou au bord dâune plage paradisiaque, avec un micro ou un marteauâŠ
Listedes numéros de messagerie vocale ou de répondeur par opérateur mobile. Ce tableau liste tous les numéros à composer pour consulter sa messagerie
AccueilMaisonDĂ©finitionsMaisonRegard d'eaux pluviales qu'est-ce que c'est ?DĂ©finitionClassĂ© sous Maison , coffre , eau pluvialeLe regard d'eaux pluviales situĂ© au-dessus des autres est Ă©quipĂ© d'un tampon empĂȘchant la chute d'objets et les accidents. © Hourgade, CC BY-NC-ND Flickr Un regard d'eaux pluviales est un coffre, gĂ©nĂ©ralement de forme cubique, scellĂ© en terre et destinĂ© Ă Ă©vacuer ou Ă rĂ©cupĂ©rer l'eau de du regard d'eaux pluvialesSa configuration peut varier en fonction de la gĂ©ographie du terrain. Il arrive souvent que plusieurs regards soient placĂ©s les uns sur les autres, le regard du dessus Ă©tant muni d'un couvercle amovible, appelĂ© tampon, destinĂ© Ă Ă©viter les chutes d'objets ou les accidents. FabriquĂ©s en bĂ©ton ou en PVC, les regards peuvent Ă©galement ĂȘtre placĂ©s en dessous de chaque gouttiĂšre. Ils sont alors reliĂ©s entre eux via un systĂšme de tuyaux. Ils dirigent ensuite l'eau rĂ©coltĂ©e vers une citerne de rĂ©cupĂ©ration. Le regard pour eaux pluviales est gĂ©nĂ©ralement placĂ© trĂšs lĂ©gĂšrement en dessous du terrain oĂč il se trouve, afin de faciliter son entretien ou de vĂ©rifier son bon fonctionnement en soulevant le vous intĂ©ressera aussiIntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ?
yUIu. wl9yhdp30x.pages.dev/224wl9yhdp30x.pages.dev/185wl9yhdp30x.pages.dev/319wl9yhdp30x.pages.dev/273wl9yhdp30x.pages.dev/48wl9yhdp30x.pages.dev/84wl9yhdp30x.pages.dev/440wl9yhdp30x.pages.dev/478
a quoi ressemble un regard france télécom